Couv. Alex Myers

Couv. Alex Myers

Petite interruption dans le cours du programme établi. Toujours dans le but de soutenir l’anthologie Interfictions 2 – les anthos jouissent peut-être d’une exposition encore plus faible aux États-Unis qu’en France et le marché se montre encore plus concurrentiel – l’Interstitial Arts Foundation multiplie les initiatives. Celle-ci peut intéresser les lecteurs… comme les artistes qui se montreraient inspirés par les textes du livre ou par, de façon générique, le projet en lui-même.

Comme pour la sortie du premier volume, l’IAF organise une vente aux enchères d’objets, bijoux et autres œuvres fondées sur les nouvelles d’Interfictions 1 et 2. Elle se déroulera en novembre (voir le site) pour coïncider avec la sortie du livre. La nouveauté cette année consiste à en élargir le champ également à la musique, invitant compositeurs, DJs et autres à créer des mixes ou morceaux inspirés par les nouvelles de l’anthologie. L’IAF serait ravie de recevoir vos créations (liens : pour les musiciens / autres arts). Des extraits de textes sont disponibles sur le site pour alimenter l’inspiration.

Évidemment, j’avoue que je serais très honoré et ravi si quelqu’un se sentait assez inspiré pour travailler sur « L’Île close ». Voici la version originale de l’extrait choisi par l’IAF pour illustrer la nouvelle :

Je me demande encore pourquoi je t’écris. Après tout, demain tu disparus, hier tu disparaîtras. Rien ne change et tout fluctue sur cette île qui s’étrécit, se dilate… Sais-tu combien c’est difficile de vivre une infinité de vies à la fois ? Une infinité, dis-je, en réalité il s’agit seulement d’un grand nombre, où au fond je reste la même. J’ai consigné sans cesse ces mots sur le papier et je ne l’ai encore jamais fait. Je suis jeune et vieille, l’épouse qui aime et trahit, la figure hiératique.
Mais surtout, je suis fatiguée.

Couv. John Howe

Couv. John Howe

Pour mémoire, le texte est disponible sous forme de podcast sur utopod.com (partie 1, partie 2), et bien sûr dans l’anthologie De Brocéliande en Avalon dirigée par Lucie Chenu, éd. Terre de Brume. Je peux aussi transmettre le manuscrit de la nouvelle aux artistes qui souhaiteraient travailler dessus (me contacter en privé pour engager la discussion).

La rémunération est évidemment inexistante en-dehors de mon enthousiaste reconnaissance, mais il me semble que c’est une belle occasion de se faire connaître dans le cadre d’un projet réalisé aux États-Unis et cela peut servir de tremplin et de vitrine.

Je suis à votre disposition pour toute discussion bien évidemment.

(Par ailleurs, l’appel à dons est toujours ouvert. Il n’est pas encore trop tard pour que votre nom puisse apparaître dans le livre, et l’IAF propose toutes formes de reconnaissance – et j’y rajoute en bonus, non pas une, ni deux, mais trois fois mon éternelle gratitude !)