La photo de la semaine : esprits étranges

Eerie spirits

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Pour répondre à la demande de Seb en commentaires la semaine dernière : l’île de Staffa en Écosse, dans les Hébrides, célèbre pour ses orgues basaltiques (avec deux cormorans en vigie).

2015-01-29T10:21:02+01:00vendredi 30 janvier 2015|Photo|2 Commentaires

Pourquoi les auteurs sont-ils attirés par la création d’univers hybrides ?

hybridite-colloque-bordeauxLe colloque “Au-delà des frontières”, qui s’est tenu à Bordeaux du 15 au 17 octobre 2014, explore l’hybridation, des genres et des thèmes dans les littératures de l’imaginaire. La fantasy et la science fiction, le policier et le fantastique, le cinéma et les séries télévisées, la bande dessinée et les jeux de rôles proposent un renouvellement infini des formes artistiques.

La table ronde n°4 rassemblait François Coupry, Jérôme Brand Larré, Jérôme Queyssi et LD pour un débat sur le thème “Pourquoi les auteurs sont-ils attirés par la création d’univers hybrides ?” modéré par Natacha Vas-Deyres. Il est visionnable dans son intégralité ici, sur le site de l’université.

2015-01-27T09:56:59+01:00jeudi 29 janvier 2015|Entretiens|Commentaires fermés sur Pourquoi les auteurs sont-ils attirés par la création d’univers hybrides ?

Une première tentative de remix (et les leçons qui vont avec)

deadmau5-remix-contestVoilà donc, tandis que je sors peu à peu du placard concernant le versant musique électronique de mes activités (avec notamment la bande-originale et le sound design du jeu Psycho Starship Rampage, projet qui avance bien et sur lequel je devrais bientôt pouvoir en dévoiler davantage), je tente quelques expériences. Je n’ai jamais trop eu la culture remix, car, en toute honnêteté, cela m’échappe toujours un peu : loin de moi l’idée de minimiser l’aspect collaboration et expérience – mais, en-dehors de ces bénéfices précis, pourquoi ne pas produire plutôt, la plupart du temps, quelque chose d’original et de personnel ?

Néanmoins, j’ai toujours envie de comprendre, alors, quand un concours basé sur un des artistes les plus intéressants en électro à l’heure actuelle à mon sens – deadmau5 – s’est présenté, je me suis dit que c’était justement l’occasion d’apprendre deux ou trois trucs et de finir, pour une fois, une vraie tentative au lieu de la laisser en plan comme toutes les précédentes. Si cela t’intéresse et pour changer un peu d’univers, auguste lectorat, tu trouveras l’original à remixer ici, et mon humble tentative là.

Honnêtement, c’est surtout pour le partage plutôt que pour l’ambition, et je ne t’appelle certainement pas au vote, auguste lectorat (sauf si tu en as envie et que tu as un compte Beatport, deux probabilités qui me semblent de toute façon assez faibles) car je ne considère pas cela totalement abouti ; je n’ai pas eu le temps de finaliser proprement le master (et je ne pouvais pas passer toute la semaine dessus). L’expérience a quand même été instructive :

  • Remixer un morceau qu’on aime n’est pas l’idée du siècle, puisqu’on trouve forcément difficile d’apporter du nouveau à quelque chose qu’on trouve déjà abouti ;
  • Dans un délai court, il vaut mieux tenter de partir dans un genre préétabli et de s’amuser à en subvertir les codes pour organiser leur rencontre avec le morceau à remixer. Si j’avais fait cela, j’aurais probablement gagné du temps et terminé avec un résultat plus léché, au lieu de faire comme quand je produis – expérimenter. Il me semble difficile d’expérimenter librement quand on doit oeuvrer, justement, dans la contrainte d’un original comme base.

Mais toute leçon n’est jamais perdue, eh ? Alors, c’est une bonne expérience.

Pour mémoire : l’original à remixer / mon humble tentative.

2015-01-27T12:29:28+01:00mercredi 28 janvier 2015|Alias Wildphinn|9 Commentaires

Je veux écrire. Je démarre par où ?

bad-advice-675x900C’est une question qui revient souvent, et qui paraît simple en apparence, mais à laquelle on trouve soit des réponses très vagues (“mets-toi à écrire, travaille, fais des efforts, mange macrobiotique”) soit très commerciales (“facile ! achète mes cours par correspondance qui feront de toi un auteur de best-seller, seulement 99,99 € !”). Il faudrait donc tenter de taper entre les deux :

Saurais-tu me conseiller des formations sur l’écriture ? Globalement j’ai des idées, je connais un peu mes points forts et faibles, mais je n’arrive pas à structurer mon projet, peut-être parce que je ne me suis pas encore posé les bonnes questions. Ou un bouquin ?

Si je prends la liberté de reformuler : je débute (ou presque), je veux écrire (commencer / finir mon projet), je prends le problème par quel bout ?

Il s’agira donc ici, pour les grands débutants, de proposer quelques éléments de base, de toutes premières pistes pour pousser au-delà de la simple écriture “pour le tiroir”.

L’art est un mélange de technique et de tripes

Dès lors qu’on veut écrire pour d’autres que soi, on cherche à être compris. Dès lors que l’on cherche à être compris, on cherche à communiquer des intentions (narratives). Dès lors que l’on cherche à communiquer des intentions, il convient de connaître le langage dans lequel on s’exprime. En littérature, ce n’est pas seulement l’orthographe et la grammaire, ce sont aussi, beaucoup, les codes de la narration (qui ne sont en rien des règles, mais permettent de comprendre les attentes d’un lecteur et donc de maîtriser son récit).

Tout art est un équilibre entre :

  • La technique – la domination, disons, de son art, la maîtrise de son langage particulier, de manière à servir au mieux les intentions, les effets que l’on vise à obtenir ;
  • Les tripes – je n’aime pas le terme d’inspiration, qui donne l’impression d’un processus évanescent. Les tripes, c’est l’originalité de sa propre voix ; l’émotion personnelle, le regard individuel sur le monde – tout ce qui fait qu’un auteur, quand il va chercher profondément en lui, est le seul à pouvoir dire ce qu’il a à dire, et joue potentiellement sa vie et son sang dans un texte, parce que ce qu’il a dit a de l’importance pour lui.

La techique se développe, se travaille, s’apprend, potentiellement avec un tiers (cours / atelier / livre / relecteurs / etc.). Cela s’enseigne aussi relativement bien.

Les tripes viennent avec le travail, la maturité, l’affinement du regard. En un sens, elles se “travaillent”, mais ne se travaillent qu’à force d’écrire, de se casser les dents, d’apprendre de ses erreurs : c’est un mûrissement individuel.

La technique peut éventuellement atteindre un degré où l’on n’apprend plus grand-chose (comme un musicien virtuose finit par jouer sans trop de difficultés une grande partie du répertoire et plafonne s’il n’essaie pas de pousser plus loin). Les tripes s’apprennent pendant une vie entière et relèvent du parcours de chacun.

Travailler la technique donne de la structure, de l’unité aux tripes, et aide à affiner davantage leur expression.

Apprendre la technique ?

Qu’est-ce qu’on apprend, en gros, dans la technique ? Liste non exhaustive :

  • Construire un personnage
  • Maîtriser un rythme narratif
  • Affiner le style
  • Échafauder une intrigue intéressante
  • Gérer la tension
  • Etc.

Mais le plus important consiste à apprendre à se connaître soi-même pour employer les outils qui correspondent au mieux à sa façon de fonctionner.

kingwritingquoteApprendre seul

Il y a assez peu, en France, de ressources orientées sur l’approche pratique de l’écriture (même si cela évolue lentement), notamment dans la technique narrative. C’est un discours encore très anglo-américain, où les ressources sont légion : la moindre recherche Google livrera trois kilos de sites plus ou moins bien fichus. Être anglophone donne donc, clairement, un atout sur ce plan : l’approche est bien plus “mécaniste” qu’en France. (Une approche à consommer toutefois avec modération.)

Cependant, on commence à avoir pas mal de choses en français d’intérêt. Je vais forcément citer mes propres articles sur l’écriture, qui visent justement ce but (il faut bien que ça serve !) + les présentations des ateliers et masterclasses réalisés par Jean-Claude Dunyach et moi-même dans le cadre des Imaginales, téléchargeables ici. Cela fait déjà pas mal de matériel, qui donnera quantité d’autres pistes pour aller plus loin.

Question livres francophones, la porte d’entrée incontournable me semble être Comment écrire des histoires d’Élisabeth Vonarburg (chroniqué ici). On pourra enchaîner un peu plus tard avec Mes Secrets d’écrivain d’Elisabeth George (chroniqué ici).

Point de vue anglophone, le pendant du Vonarburg me semble être The Art of Fiction de John Gardner (non traduit), chroniqué ici. Le podcast Writing Excuses est un must (parmi les intervenants réguliers, on trouve Brandon Sanderson, devenu un des plus grands noms de la fantasy US).

Et ensuite ? La première règle de Robert Heinlein est : tu dois écrire. Il faut s’y mettre – s’exercer, se faire lire, recueillir des commentaires, apprendre à se relire, et puis recommencer.

Apprendre avec d’autres

On voit apparaître timidement des masters d’« écriture créative” (suscitant la controverse) alors que c’est très accepté outre-Atlantique. Difficile d’en recommander, vu que je ne les connais pas, mais l’apprentissage de la technique dans un cadre universitaire ne me semble pas aberrant.

Beaucoup plus courant en France : les ateliers d’écriture (virtuels, par forum par exemple, ou en personne). Se répartissent grosso modo en deux grandes catégories :

  • Les ateliers “communautaires” – tout le monde est au même niveau ou presque, tout le monde veut s’entraider et progresser. Chaque participant peut proposer des exercices à tour de rôle, et/ou chacun se lit et commente son ressenti sur les textes des autres. Ils peuvent s’apparenter à des cercles de lecture, où l’on lit sa propre production aux autres dans le but d’avoir des premiers retours. Ils sont rarement payants (ou du moins, ils ne dépassent pas la cotisation annuelle à une association).
  • Les ateliers “encadrés” – un responsable d’atelier, parfois quelqu’un du métier, prépare les séances, donne des exercices d’écriture. La lecture est là aussi souvent publique, avec un retour des participants, mais le maître de séance, en principe plus expérimenté, aide à cerner les failles et propose des axes d’amélioration, à la manière d’un travail éditorial. La version la plus poussée de cette formule est la masterclass, où l’on s’approche du cours magistral. Le prix peut être là bien supérieur, et très variable (allant de l’investissement bien placé à l’arnaque pure).

La qualité d’un atelier d’écriture est directement liée à la bonne volonté des participants, et, dans le cas d’un atelier encadré, à celle de son responsable. Un atelier peut constituer une expérience vraiment enrichissante et instructive comme un gâchis de temps et d’argent. Prudence, donc, en particulier si le responsable de votre atelier encadré fait payer ses séances 250 € par personne et qu’il n’a jamais publié que deux livres à compte d’auteur en 1982.

En conclusion

Ce tour d’horizon très sommaire n’a pour vocation que d’aider au tout premier pas ; d’ailleurs, auguste lectorat, n’hésite pas à citer en commentaires tes ressources favorites pour aider les débutants. Le plus important (que je martèle en atelier d’écriture), c’est qu’apprendre à écrire, c’est apprendre à se connaître. Pour savoir :

  • Ce qui a véritablement du sens pour soi à dire, à mettre en scène, pour ne pas oublier le plaisir et découvrir sa propre originalité, son propre discours ;
  • La façon dont on a, soi-même, besoin de travailer pour déverrouiller sa créativité (tous les moyens sont bons – tant qu’ils restent dans le cadre de la loi, hein)

Tout apprentissage doit passer par ces deux filtres, car il n’y a pas de vérité universelle en art. C’est bien pour ça qu’on continue à en faire après plusieurs millénaires.

2018-07-17T16:55:56+02:00lundi 26 janvier 2015|Best Of, Technique d'écriture|53 Commentaires

Aux chutes de Cheoenjeyeon

En Corée du Sud, sur l’île de Jeju, rivières et cascades se répondent dans des paysages tirés de cartes postales fidèles à l’image qu’on se fait parfois de l’Asie.

At Cheoenjeyeon waterfalls

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2015-01-21T11:25:16+01:00vendredi 23 janvier 2015|Photo|4 Commentaires

Léger changement quant à la revue de presse

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Tout à fait, cette image n’a aucun rapport.

Toujours en mouvement est l’avenir, et toujours en mouvement est un site web : les chroniques des livres tombent toujours régulièrement (merci encore à vous, chroniqueurs, critiques, blogueurs, pour votre suivi fidèle et votre enthousiasme !) et je tiens à les relayer ; le problème (que je vois sur les statistiques de la newsletter, notamment), c’est que ça peut vite virer à l’ego-spam (“regarde comme je suis trop fort, deux fois par semaine : maintenant achète mes livres, gros naze”), ce qui est un tout petit peu aux antipodes de l’atmosphère souhaitée et de mes intentions.

Changement donc de régime (si j’ai correctement injecté la faille XSS dans la clé primaire de la jonction SQL du noyau Windows Media) :

  • La revue de presse disparaît de la newsletter (car je suppose que ce n’est pas prioritairement pour ça que les gens suivent le blog) ;
  • Relai direct des articles sur les réseaux sociaux (au lieu de renvoyer vers l’entrefilet du blog, qui renvoie ensuite vers la chronique) ;
  • Rien ne change dans le flux RSS (à la fois parce que c’est plus compliqué à faire, mais aussi parce qu’un flux RSS se survole plus facilement).

Mieux, moins bien ? Tu t’en balances, auguste lectorat ? Dis-moi tout en commentaires (et le premier qui poste “tout” sera fusillé d’un regard noir doublé d’un discret pouffement).

Ah, et sinon, le moment est peut-être bien choisi pour dire que j’envisage tout doucement une version 6 de cette plate-forme, notamment avec un meilleur support des mobiles et (tadam !) une boutique centralisée pour commander les livres chez ceux qui les vendent, notamment en numérique (car… du numérique va commencer à arriver en 2015) – et peut-être bien d’autres trucs (j’ai quelques idées qui me semblent intéressantes car utiles et un peu différentes de ce qu’on voit d’habitude). Dans l’ensemble, toutefois, cette version 5 ayant, me semble-t-il, fait ses preuves, la refonte sera moins drastique que pour les versions précédentes et l’organisation restera globalement la même. (Pour mesurer le chemin parcouru, j’ai gardé des captures d’écran des vieilles versions du site, notamment de la première de 2007, et OMG que c’était moche à l’époque.)

2015-01-21T10:55:02+01:00jeudi 22 janvier 2015|Dernières nouvelles|7 Commentaires

Mais qui voilà

Reçu aujourd’hui le dernier DVD de Therion – édition limitée, disponible seulement par commande dans les concerts, blah, blah, peu importe, le véritable objet de frime est ailleurs :

to_mega_dwayne

La musique de Therion ayant grandement accompagné l’écriture de Léviathan, il n’est finalement que justice que le DVD soit adressé à sa plus mystérieuse figure – je ne suis que le messager.

2015-01-21T10:08:22+01:00mercredi 21 janvier 2015|Expériences en temps réel|4 Commentaires

Le “Vonarburg” – un des meilleurs livres francophones sur l’écriture

Couv. Charles Montpetit

Couv. Charles Montpetit

Depuis le temps que je propose des articles sur la technique d’écriture, il serait quand même temps de parler convenablement dudit “Vonarburg” – Comment écrire des histoires, guide de l’explorateur – un incontournable (et un des rares) sur le sujet qu’on trouve en langue française. Autrefois difficile à commander, il est à présent ressorti dans une édition remaniée et définitive chez Alire ; l’article ici présent a été réalisé sur la version d’origine parue au Griffon d’Argile, mais vu qu’il n’y a, déjà, presque que du bien à en dire, on ne peut que supposer cette nouvelle édition encore supérieure.

Si ce livre est un incontournable, c’est qu’il fait partie des meilleurs en qualité, en accessibilité et en utilité, que ce soit en langue anglaise ou française. Il fournit dans une langue claire, mais sans sacrifier la profondeur, des éléments fondamentaux mais capitaux à la rédaction d’une oeuvre de fiction, mêlant principes généraux et avertissements pratiques quant aux pièges les plus courants. Rarement on trouve aussi bien exprimé le contrat liant l’auteur au lecteur : “mens-moi, mais fais ça bien” est devenu une formule répandue dans les ateliers d’écriture.

L’ouvrage s’organise en trois parties :

Les structures narratives posent des principes fondateurs quant à la narration, rappelant des notions élémentaires mais indispensables comme le point de vue ou l’usage des temps. Il faut remarquer que tout auteur se doit de connaître et de maîtriser parfaitement toutes les notions de ce chapitre jusqu’à ce qu’elles deviennent une seconde nature : il s’agit d’outils de base, mais aussi terriblement puissants quand on les domine. J’avancerais même que manquer à les maîtriser, c’est s’exposer à un refus quasiment assuré de son manuscrit. Très pédagogique et regorgeant d’exemples, le discours est à la fois lumineux et amusant.

L’entracte ou menu ludique est probablement la partie qui servira le moins à l’auteur en quête d’apprentissage. Un éventail de jeux littéraires (on y trouve cadavre exquis, anagrammes, jeux sur les homphones…) vise entre autres à dédramatiser le rapport à l’écrit, à lancer la créativité, à lui faire emprunter des chemins de traverse. On sort ici de la technique narrative pour aborder plutôt le domaine des exercices d’atelier ou de découverte.

Enfin, les problèmes narratifs traitent les obstacles, questionnements ou pièges les plus souvent rencontrés, mais dépassent aussi le simple catalogue pour aborder tout un éventail de principes importants, en particulier dans la présentation de l’univers (une difficulté particulière de l’imaginaire) et la gestion des personnages.

L’annexe propose une plongée rare dans la genèse d’une nouvelle rédigée par l’auteur elle-même : avec le texte achevé, on dispose des notes ayant conduit à sa création, ce qui est un document instructif et précieux.

Si l’on peut arguer que ce Guide de l’explorateur se destine probablement plus au débutant ou à l’auteur faisant ses premières armes, il pourra néanmoins être lu avec profit par tous, quelle que soit son expérience. L’ouvrage explicite en effet de façon claire et poussée un certain nombre de notions, permettant de les dépoussiérer voire de les cadrer (si ce n’est pas encore fait) avec rigueur. La partie sur les problèmes narratifs permet de (re)visiter des obstacles connus (ou qu’on découvrira) avec une nouvelle approche, et d’alimenter la réflexion (ou d’éviter de s’y cogner tête baissée).

La réception d’un livre sur l’écriture est extrêmement variable en fonction de la sensibilité du lecteur et du stade de sa maturation ; il est des rencontres qui se font au bon moment, des ouvrages qui arrivent trop tard, ou bien trop tôt. Mais s’il existe un volume qui s’approche de l’universalité sur le sujet, c’est bien celui-ci, probablement l’équivalent français de John Gardner (The Art of Fiction) – sauf que le Vonarburg, lui, est amusant à lire, en prime. On pourra en lire un extrait ici.

 

 

2018-07-17T16:55:56+02:00lundi 19 janvier 2015|Best Of, Technique d'écriture|4 Commentaires

Un défi de lecture autour de Reines et Dragons

Reines et Dragons était la première anthologie officielle du festival Imaginales que ma camarade Sylvie Miller et moi avions dirigée en 2012. Un livre magnifiquement servi par les splendides textes des auteurs, qui avaient su proposer des dragons majestueux et des reines charismatiques. (Oui, je n’ai pas de mal à dire du bien d’un ouvrage que j’ai dirigé : la qualité repose quand même principalement sur les épaules des écrivains !)

Un petit mot pour signaler donc que le blog Les Découvertes de Dawn propose sur l’année 2015 une lecture commune autour de l’anthologie pour les blogs qui le souhaitent. Pour en savoir plus, c’est ici.

2015-02-11T02:52:24+01:00jeudi 15 janvier 2015|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Un défi de lecture autour de Reines et Dragons

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