Suite des nouvelles à annoncer, et à présent, Port d’Âmes dans sa réédition Folio SF devrait être arrivé dans toutes les bonnes librairies !

Couv. Alain Brion

J’ai déjà dit combien j’étais heureux de voir cette histoire reprise dans cette collection où se trouvent mes maîtres personnels et quantité d’auteurs que j’admire, aussi ne vais-je pas refaire l’article… Plutôt, de quoi s’agit-il ? Eh bien, c’est un roman situé dans l’univers d’Évanégyre, mais qui est totalement indépendant du reste, comme toujours. (À tel point qu’à cette époque, les récits de La Volonté du Dragon et La Route de la Conquête sont entrés dans le mythe.)

« Un proverbe prétend qu’à Aniagrad, tout se monnaye, même l’usage des miroirs. »

Rhuys ap Kaledán est un héritier déchu.

Tout juste libéré de la servitude et des galères, il rejoint la cité franche d’Aniagrad, où tout se vend et tout s’achète, pour reconquérir l’honneur de sa famille. L’occasion lui en est rapidement donnée : Edelcar Menziel, un ancien ami de son père, lui propose de travailler sur la conversion dranique, un procédé perdu depuis des siècles qui permettrait de réaliser des machines magiques.  Résolu à tracer son chemin dans la haute société de la ville,  le jeune homme s’investit de tout son cœur dans le projet.

Mais bientôt, coincé entre des intrigues politiques et son amour pour une mystérieuse jeune femme qui vend des fragments de son âme pour survivre, Rhuys découvre que le passé recèle des secrets bien sombres et tortueux. Aux prises avec l’ambition, la duplicité et le mensonge, il devra se montrer plus rusé que ses ennemis s’il veut atteindre son but sans perdre son âme.

L’année de sa sortie, Port d’Âmes a été finaliste de trois prix littéraires : prix Elbakin, prix Imaginales à la fois en catégorie adulte et lycéens (le fait qu’il ait ainsi pu parler à un large public m’a fait particulièrement plaisir). De même pour des supports d’horizons différents qui lui ont réservé un accueil favorable (BifrostSolaris, Elbakin.net…). Je ne dis pas ça pour ériger un monument à ma gloire, mais parce que l’avis de l’auteur sur son propre travail est probablement le moins intéressant de l’univers entier…

Bref, je suis enchanté que cette histoire puisse connaître une deuxième vie dans le splendide catalogue Folio, et j’espère que cela contribuera à vous la faire connaître plus largement encore. On aura de toute façon l’occasion d’en discuter aux Imaginales !