Liebster Award (11 questions, le retour)

liebster_awardFichtre ! Diantre ! Coeur de veau ! Me voilà céans tagué de nouveau après 11 questions dont les réponses laissèrent dubitatives François de Closets et Laurence Ferrari, et j’apprends donc l’origine de cette coutume : le Liebster Award, dont le but est de faire découvrir des blogs de moins de 200 abonnés, en répondant aux 11 questions posées par le blog précédent, puis en en posant 11 nouvelles aux suivants. Je suis limite limite niveau éligibilité, vous êtes bien attrapés, mais je vais jouer quand même, et il n’est pas question qu’on reste dans le sérieux après moi (je prédis d’avance que ça ne va pas suivre des masses). Qu’importe ! Rome ne s’est pas faite en un jour ! A coeur vaillant rien d’impossible ! Pour entrer en relation avec un conseiller, tapez 1 !

Ainsi, je fus tagué par Goussu Mgoussu (qui blogue à minuit quarante-cinq, respect, citoyen 2.0) qui demande :

1. Que retires-tu de l’écriture de ton blog ?

De la liberté, en premier lieu, celle de péter un câble de temps en temps, d’être acerbe ou ouvertement débile quand mon programme d’écriture ne s’y prête pas. De l’immédiateté dans le retour, dans l’échange, et donc : du lien avec la communauté des lecteurs, des livres ou bien du blog seul. En dernier lieu (toujours en dernier lieu) la possibilité de faire un peu connaître ce qui va sortir, ce sur quoi je travaille, ce que je lance d’autre. Je dis en dernier lieu car c’est un blog, pas un écran publicitaire.

2. Le plus important, le fond ou la forme ?

Les deux doivent être en harmonie, la forme doit servir le fond qui doit servir la forme. C’est leur alchimie qui fait un bon texte. Mais s’il faut que je choisisse, alors je dirais le fond. Je préfère lire un truc mal foutu mais intelligent qu’un style merveilleux mais abyssalement creux.

3. Quel est selon toi le format idéal pour un post de blog ?

Ça n’existe pas. Une photo vaut trois paragraphes. Trois paragraphes sont nécessaires au développement d’une idée. Une analyse de fond s’impose par moments. Et à d’autres, on veut juste partager une citation ou une vidéo trop puissante du lol. Je crois surtout qu’un blogueur est comme un rédacteur en chef et il doit panacher ses publications pour offrir de la variété et donc un espace sympa pour les gens qu’il essaie de rassembler. Ce qui est à peu près certain, c’est que les articles doivent quand même rester globalement concis. Il vaut mieux scinder un rapport de dix pages en dix publications d’une pour le rendre digeste.

4. Grâce à ce blog, tu échanges avec combien de personnes ?

Qui viennent commenter et discuter le bout de gras ? Je dirais 20 à 30, grâce à l’intégration automatique avec Facebook. Mais qui suivent activement et déposent un petit “like” de temps en temps, je suppose une cinquantaine. Je ne regarde pas vraiment, je me joins seulement aux discussions qui se lancent sans garder trace des chiffres.

5. Combien de personnes as tu rencontrées dans la vraie vie grâce à ton blog ?

C’est biaisé, des lecteurs des livres se sont intéressés au blog, et inversement. Le blog est pour moi une partie intégrante de mon activité d’auteur, c’est le bonus plaisir (pour moi avant toute chose) mais qui n’est pas désolidarisé des livres. Je ne sais pas trop. 50 ? 100 ? 150 ?

6. Combien de temps passes-tu chaque semaine à la rédaction de ton blog ?

Trois à cinq heures grand maximum. Si un article met plus d’une heure à être écrit, il est trop long – mais ce n’est pas tant une question d’adapter le contenu au média que cette activité, pour aussi amusante qu’elle soit, n’est pas mon vrai boulot, et je ne dois pas passer mon temps à bloguer, je suis censé le passer à écrire des bouquins. Donc je me fixe : une heure maximum par article, histoire de ne pas faire que ça (tentation trop facile), et je poste quelque chose (ne serait-ce qu’un mot d’une ligne) tous les jours ouvrables. Voilà donc le compte, en gros.

7. Combien de blogs suis-tu réellement ?

Tout confondu, une trentaine, je pense.

8. Si c’est plus de onze, comment trouves-tu le temps ?

Je les lis à mon rythme. J’ai les flux dans mon lecteur et je les suis par ordre chronologique d’écriture. La pile s’amasse donc inlassablement mais leur contenu ne se périme pas en une nuit, donc cela ne me pose pas de problème. Par contre, je ne commente quasiment jamais, j’arrive toujours bien après la bataille.

9. Que voudrais-tu faire quand tu seras grand ?

La même chose, mais en mieux.

10. Un livre qui t’a ému aux larmes ?

L’Écume des Jours. 

11. Qu’espères-tu de ton blog et qu’il ne t’aurait pas encore donné ?

En toute honnêteté, j’aimerais bien qu’il donne davantage envie à ses visiteurs d’acheter mes bouquins. Mais je sais parfaitement que je ne fais pas ce qu’il faut pour ça, je ne buzze pas à outrance, je ne colle pas de liens de pub toutes les semaines, je ne me montre pas sous un jour invariablement merveilleux et trop sympa qui donnerait à tout le monde envie de me rendre super riche. J’ai fait un choix. Je préfère écrire le blog qu’il m’amuserait et m’intéresserait de lire, avec ses aspérités et ses erreurs, ses idioties et ses articles sérieux, et être plus proche de ma vraie nature.

Bien ! Voilà, et maintenant, à vous – comme d’habitude, je tague les onze premiers à liker cet article sur Facebook (n’oubliez pas de laisser l’adresse de votre blog) ou, pour ceux qui n’ont pas FB, ceux qui laisseront leur adresse de blog en commentaire.

Et tremblez, car vos questions sont les suivantes :

  1. Ouais, salut, bonjour. Bien ou bien ?
  2. Allez, pourquoi tu blogues ? Honnêtement. 
  3. Si tu as choisi de ne pas répondre à cette chaîne, pourquoi ?
  4. Comment as-tu fait pour répondre à la 3. vu que tu avais choisi de ne pas répondre à cette chaîne ?
  5. Est-ce que tu écris autre chose que ton blog ? Quoi donc ? (Protip : fais ta pub !!)
  6. Quelle est ta réaction secrète et inavouable quand on dit du mal d’un livre que tu adores ?
  7. Qui sur le trône de Westeros : Daenerys ou Tyrion ?
  8. Quel livre veux-tu faire lire au monde entier pour qu’il devienne meilleur ?
  9. Han Solo a-t-il tiré en premier, ou second ?
  10. Où aimerais-tu être dans dix ans (professionnellement, personnellement, géographiquement) ?
  11. Ces questions vont jusqu’à 11. Disserte de la puissance de ce fait.

Banzai ! 

2013-07-04T09:10:28+02:00jeudi 4 juillet 2013|Expériences en temps réel|12 Commentaires

11 questions

Comme je lui disais, je pensais que les chaînes de tags étaient mortes avec AOL et MySpace, mais visiblement non (ou alors, je suis super en avance sur mon temps. Ça doit être ça.) Or doncques, voici un jeu :

Les règles du jeu :

  • Poster les règles du jeu
  • Répondre aux 11 questions
  • Inventer 11 nouvelles questions
  • Taguer 11 blogueurs et leur annoncer la nouvelle.

Ce serait bien moins drôle si c’était pas des questions à la con, et on peut compter sur Francis pour ça, car c’est un homme créatif, en cette ère où le blogging descend dans les méandres de la critique littéraire et de la dissertation politique, du journalisme citoyen et du carnet de voyage, lui seul reste fidèle à la vraie raison d’être de ce média : il ne parle strictement que de lui.Sauf quand il tague les autres.

Eh bien, soit, je réponds à ses questions.

chat_extraterrestre

1 : On t’annonce que ton métabolisme ne peut plus supporter la combinaison saucisson/Prince de Lu. Auquel renonces-tu jusqu’à la fin de ta vie ?

Je serais dévasté car cela signifierait renoncer à la moitié de mon régime alimentaire. Mais j’abandonnerais clairement les Prince de Lu. C’est sucré, or je me suis sevré de toute attirance pour le sucré depuis qu’enfant, abandonné dans les montagnes de l’Idaho, je chassais le chamois en compagnie des pumas qui m’avaient adopté parmi les leurs et les égorgeais avec mes dents de lait. Je m’appelais à l’époque “Waka-waka-hey-hey », ce qui signifie “celui qui se déhanche comme Shakira ».

2 : Tu es le nègre de Marc Levy. Quel est le titre de votre prochain roman, et de quoi parle-t-il ?

Je le vois d’ici : S’il n’était pas impossible que tout fût autrement.

Hervé, quadragénaire, garde de ses deux divorces et des relations compliquées avec sa fille Léa, 14 ans, un coeur brisé ; un jour, après l’altercation de trop avec son patron, il plaque son travail à la Cemacorp pour acheter une Ducati et partir cheveux au vent sur les routes de Mayenne. C’est quand il rencontre Amanda, montreuse de couleuvres dans la foire itinérante de monsieur Giuseppe, énigmatique conteur italien qu’on dit magicien, qu’il comprend qu’un autre monde est possible. Amanda l’initie à la vie de la route, mais leur liaison qui tourne à la zoophilie ophidienne attire l’inimité des forains de Giuseppe : en effet, Hervé vient de l’extérieur, et représente une modernité que les autres ont fui. Mais quand le mystérieux Giuseppe, à l’aide de ses pouvoirs d’illusioniste, lui montre ce que serait le monde sans lui – deux ex-épouses tristes, une fille non-née, un patron privé de son souffre-douleur favori – il comprend qu’il n’appartient pas à cette vie, qu’il fuit seulement ses responsabilités de père et l’engagement qui le terrifie depuis que son propre père a disparu en Afrique dans l’attaque d’un convoi de lasagnes surgelées. Il quitte alors Amanda et la caravane pour retourner vers Léa et recréer le lien avec sa fille, et la mère de celle-ci, qu’il – coup de théâtre ! – aime toujours. Guérir les blessures sera long et difficile, mais l’on peut toujours reconstruire les ponts de l’amour quand les coeurs vibrent à l’unisson d’un même avenir.

(Je précise quand même que je n’ai jamais lu Marc Levy et qu’il est toujours plus facile de faire le con avec un auteur dont le seul écho qu’on reçoit de lui est du mal. Pour ma part, un auteur qui vend autant que lui mérite qu’on s’incline et apprenne ce qu’il a à enseigner.)

3 : Quelle est ta soupe préférée, culinairement parlant ?

Poulet aux vermicelles, parce qu’on dirait du thé salé et gras avec des pâtes – que demander de plus ? À part une soupe au saucisson ? (Ou au chamois ?)

4 : Quelle est ta soupe préférée, musicalement parlant (et dont tu ne voudrais pas que le monde sache que tu l’écoutes, parce que quand même, c’est la honte) ?

Adieu, réputation.

5 : Ça ne te gêne pas que je te tutoie ? Pourquoi ?

Ça ne gêne aucune de mes personnalités, qui sont plutôt à la cool, mais nous te signalons qu’il serait grammaticalement correct que tu nous vouvoies collectivement. Après, tu fais ce que tu veux, mais c’est toi qui passes pour un gland.

6 : C’est qui le plus fort, Dinophysis ou Myrionecta ?

Dinophysis. Attends, c’est pas un dinosaure ?

7 : Tu préfères qui, ton papa ou ta maman ?

Puisque je te dis que j’ai été abandonné dans les montagnes de l’Idaho ! Tu veux que je t’égorge avec mes dents de lait ?

8 : Tu t’es rendu compte que j’avais pas d’idée pour plus de quatre questions ?

Avec la précédente, ça commençait à se voir.

9 : Pourquoi regrettes-tu ton orientation sexuelle ?

Vois-tu, la chambre orientée au nord-est signifie moins de jour et moins de soleil, alors qu’au sud, ça serait meilleur pour la circulation du chi.

10 : Si tu devais me résumer ta vie en douze mots, lesquels seraient-ce ?

“Je mets les pieds où je veux, et surtout dans la gueule.”

11 : Si tu devais choisir entre Marc Levy et Guillaume Musso, qui épouserais-tu ? Pourquoi ?

Guillaume Musso. J’ai une pote bombasse qui m’a dit un jour qu’elle adorait ses bouquins, alors que c’est pas encore arrivé avec Levy.

Il me faut donc poursuivre la chaîne avec 11 questions :

  1. Allez, balance. Tu penses quoi du concept de chaînes de blogs ? 
  2. Tout le monde l’annonce, le prophétise, le scande. Le blogging, à l’instar de dieu, est-il mort ?
  3. Tu montes un projet musical d’avant-garde. De quoi s’agit-il et comment ça s’appelle ?
  4. Tu te trouves au Sénat romain le 15 mars -44. Est-ce que tu préviens Jules César de ce qui se trame, au risque de bouleverser l’histoire, ou laisses faire les conjurés ?
  5. Quel sera pour toi le signe que ton écriture aura tant dégénéré que t’interdire dorénavant d’approcher de tout clavier (si nécessaire d’une balle dans la nuque) sera faire acte de charité ?
  6. Quel est le truc le plus anecdotique et insignifiant qu’il te soit jamais arrivé ? Lâche-toi. On t’écoute.
  7. Si dieu ne joue pas aux dés, joue-t-il au moins aux jeux de rôle ?
  8. Quel est ton plaisir de lecture honteux ?
  9. Nous sommes dans un univers débarrassé de toute conscience morale et ton acte n’entraîne aucune conséquence. Tu peux remonter le temps. Quel philosophe iras-tu gifler avec le poids de ses oeuvres complètes ?
  10. Est-ce que ?
  11. Quel est le synonyme de synonyme ?

Et pour la suite, j’appelle à la barre les onze premiers blogueurs à “liker” cet article sur Facebook (on va voir les courageux. Ou si cet article est totalement naze).

2013-03-18T10:41:35+01:00jeudi 14 mars 2013|Expériences en temps réel|20 Commentaires

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