La conscience de l’ambiguïté

Je continue à rattraper vos questions… encore mes excuses pour la lenteur de réponse (… mais si vous m’avez envoyé un jour un mail, vous savez que… enfin… bref. J’essaie de faire mieux, cependant !)

Je viens de réécouter l’épisode 4 de la saison de Procrastination en cours et une de tes phrases m’a interpellé.
Tu dis à un moment que tu cherches toujours à faire véhiculer des choses qui fassent progresser le monde dans un sens positif.

Je trouve pourtant que ton Empire d’Asreth véhicule quelque chose de beaucoup moins consensuel que ça. La façon dont il croît permet des évaluations multiples en positif et négatif, comme l’empire romain qui, je le vois sur Babelio, continue à générer des commentaires parfois admiratifs et parfois dédaigneux et critiques. Et je trouve que cela participe à la richesse et à la vraisemblance de ton univers.

Comment considères-tu cet Empire d’un point de vue “portage de valeurs”?

Déjà, merci beaucoup pour ces compliments sur la richesse d’Évanégyre !

L’histoire est un sujet complexe et rares sont les questions qui connaissent des réponses uniques. Il y en a, bien sûr ; il existe certains cas où le jugement des siècles est (heureusement) sans appel. Mais l’humanité échappe dans nombre de cas à des jugements binaires ; bien ou mal ; positif ou négatif. Dans les faits, bien de longues périodes ont amené les deux (à mesure que les forces de l’histoire prenaient leur propre vie).

Tu parles d’Asreth, qui renvoie aux impérialismes de l’histoire (à commencer effectivement par Rome). Est-ce que Rome est positif ou négatif ? En Europe, nous héritons, au sens large, de Rome ; nous utilisons son alphabet ; la Renaissance, sur laquelle se fonde notre modernité, remonte directement aux classiques. Pour Rome, il fait bon être romain, et en plus, on t’installe des aqueducs.

Alors, Rome, positif ou négatif ?

Pose maintenant la question à Vercingétorix.

De mémoire, je ne crois pas avoir dit dans Procrastination qu’il fallait “toujours” être “positif”, ou si je l’ai exprimé en ces termes, je m’y suis mal pris. Je pense cependant résolument que, quand on a la chance de disposer d’une parole publique (y compris dans le cadre de la fiction), il convient d’en faire un usage responsable ; c’est-à-dire qu’il faut avoir conscience des valeurs qu’on véhicule, et qu’il faut s’efforcer de faire progresser la conversation littéraire de manière constructive.

Pour moi, cela commence par prendre garde à toute forme de complaisance envers ce que l’univers relate. Il ne s’agit pas de se censurer ; il ne s’agit pas non plus de nier l’aspect potentiellement fantasmatique, pour reprendre l’exemple dans le cas d’Asreth d’un soldat mécanisé disposant d’une puissance considérable – après tout, la fiction est aussi le domaine de l’exploration du fantasme, et le fantasme, par définition, est un jeu qui n’est pas destiné à la concrétisation.

En revanche, il s’agit de prendre spécialement garde à ce que la narration, derrière cela, cautionne. Tu dis qu’Asreth entraîne des conséquences à la fois positives et négatives : c’est donc que mon but est atteint. Tu ne verras pas de jugement de valeur de ma part t’expliquant ce que tu dois penser parce que ce serait trop simple et l’humanité ne fonctionne pas de la sorte (… et que cela ne m’intéresse pas à écrire. Même à mes propres idées, j’aime trouver des contradictions.). Ce qui est fondamental, c’est que tu ne peux pas adhérer à Asreth sans réserve. Ce sont pour moi ces réserves qui, justement, font qu’Asreth est, d’une part une force historique crédible (merci encore !), d’autre part une invitation à s’interroger sur les faillibilités humaines dans le cadre relativement inoffensif de la fiction (et on peut le faire avec des dragons et des robots géants, au passage).

Pour aller plus loin, voir Compassion, mais prison et Pourquoi la fantasy est un genre moderne.

2020-06-21T22:48:25+02:00lundi 22 juin 2020|Best Of, Entretiens|Commentaires fermés sur La conscience de l’ambiguïté

Ordo ab chao

Le colloque “L’Antiquité gréco-latine aux sources de l’imaginaire contemporain : Fantastique, Fantasy & S-F” vient de s’achever ; il s’est déroulé entre Rouen et Paris en fin de semaine dernière. Le programme, richement fourni en interventions de haut vol, est toujours accessible sur le blog de l’événement. Des actes seront édités, rassemblant entre autres le dialogue entre écrivains et universitaires.

Photo Jean-Christophe Benoist

J’ai eu le plaisir de participer à une table ronde d’auteurs le vendredi, où nous avons discuté de notre expérience et de notre propre usage de cette période dans notre fiction ; Fantasy.fr a filmé toutes les interventions d’écrivains, qui devraient être en ligne sous peu. Une expérience très intéressante que de confronter le point de vue du “réutilisateur” qu’est l’auteur d’imaginaire à l’étude bien plus historique des sources. Et ce qui est revenu régulèrement sur ces deux jours a été résumé par une formule bien trouvée de David Camus : en narration, “tout fait matière ». L’historien, l’universitaire, a pour charge et pour rigueur l’étude exacte de la matière première, des textes, du contexte historique ; l’auteur, quand il s’affranchit de l’historicité en construisant son propre monde, n’a pour autre obligation que la vraisemblance de la construction narrative.

L’Empire d’Asreth, dans le monde d’Évanégyre, comporte des réminiscences romaines – la symbolique de l’aigle, la devise “Pax Asreth Cayléann Vannhayr” qui constitue un écho à peine voilé au Senatus PopulusQue Romanus – mais aussi grecques par son plan de conquête civilisateur dont l’inspiration va plutôt lorgner chez Alexandre le Grand. Cependant, c’est aussi une civilisation que j’espère originale par son envergure, le fossé technologique qui la sépare des autres cultures d’Évanégyre, son impératrice-dragon pourtant non régnante, etc. C’est la grande liberté de la création, plus encore de l’imaginaire. Alors qu’à travers Léviathan, je m’efforce d’être très rigoureux dans mon approche historique (puisque ce monde est le nôtre), la fantasy reposant sur un monde inventé ne connaît qu’une seule limite : la cohérence fictionnelle. Asreth comporte quelques inspirations de Rome, mais n’est pas un décalque, une réécriture, ni même un référent précis à Rome. Asreth est autant nourri de ma culture historique que des images grandiloquentes et totalement erronées historiquement de Gladiator et de 300. Pourquoi ? Parce que c’est cool. Évanégyre ne cherche pas à établir un dialogue avec l’histoire réelle de notre monde, mais avec l’idée d’histoire, d’historicité, la marche des siècles et l’évolution des points de vue sur les faits, avec la distance culturelle, géographique, temporelle. Dans mon cas, cela me semble un point de divergence important entre l’écriture de la fiction et son étude universitaire. C’est avec le fantasme que le lecteur entretient des empires, de l’histoire, que je cherche à établir un dialogue, parce que, comme toujours, je reste un raconteur d’histoires avant tout, et c’est l’émotion qu’il m’intéresse d’aller chercher. Des questions peuvent s’ouvrir ensuite comme autant de portes, mais c’est en établissant d’abord un lien avec le coeur et l’intellect du lecteur que la fiction fonctionne. Elle n’étudie pas ; elle traite, discourt, et surtout, vit, échappant toujours en partie à la dissection.

Ce qui la rend diablement malcommode à étudier… et je rends hommage aux théoriciens et organisateurs du colloque pour leurs travaux pointus, leur éclairage sur l’imaginaire accueilli avec rigueur et passion sous les auspices prestigieux de l’Université, et pour leur travail de longue haleine pour l’organisation de cet événement.

2012-06-11T10:12:04+02:00lundi 11 juin 2012|Le monde du livre|2 Commentaires

De retour sur Évanégyre…

Illus. Fred Navez

… pour une nouvelle en cours d’écriture (qui devra évidemment intéresser l’éditeur pour être publiée, bien sûr), toujours indépendante du reste, comme d’habitude. C’est une agréable cassure de rythme entre les volumes 2 et 3 de Léviathan que de reprendre la route aux côtés de l’Empire d’Asreth (qui sera une nouvelle fois le point focal de ce récit).

Pour se mettre dans l’ambiance…

2012-04-27T22:27:07+02:00samedi 17 mars 2012|Journal|10 Commentaires

De belles histoires

Ces Utopiales 2011 sont terminées et, comme toujours, je suis bien ennuyé pour essayer de transmettre l’expérience, ne serait-ce que parce que ces festivals sont toujours quatre jours intenses de rencontres, de retrouvailles et d’interventions. Encore davantage cette année puisqu’en plus de mes propres interventions, j’ai dépanné un peu en traduction, ce qui m’a permis de rencontrer Ian McDonald, Glen Cook et Greg Broadmore (l’excellent illustrateur du festival et créateur de l’univers steampunk du Dr. Grordbort, qui a donné lieu à une exposition totalement délirante), et de revoir James Morrow, qui est aussi intéressant et charmant que ses livres.

Le Dr. Grordbort et son assistante, prêts à pourchasser le fléau vénusien

Le thème de ces Utopiales était « Histoires », ce qui a fait souvent tourner les tables rondes autour des relations que les genres de l’imaginaire entretiennent avec l’histoire réelle, grande ou petite, ainsi que sur les thèmes de la prospective avec les réseaux. Je suis assez content d’avoir eu l’occasion de parler d’un certain nombre d’idées auxquelles je réfléchis en ce moment. Notamment dans le cadre d’un débat sur les conspirations avec Lauric Guillaud et Roland C. Wagner (vainqueur du prix européen des Utopiales pour Rêves de Gloire ; bravo, camarade !), il s’agissait double rôle que joue l’histoire dans la narration, à la fois comme terrain de jeu mais aussi comme contrainte de vraisemblance, ce qui a donné lieu à quelques discussions fort intéressantes avec quelques lecteurs sur l’exigence de cohérence d’un récit et les attentes inconscientes que suscite un cadre. Je ne crains de ne pas avoir été bien clair, en revanche, dans le débat sur la fantasy et l’histoire, où je tenais à insister sur le côté “cool” et “fun” des éléments que l’on intègre dans un roman, parce qu’au-delà du thème que l’on veut traiter, parfois de façon sérieuse et profonde, il y a aussi l’envie, les éléments qui amusent, et que l’on veut placer, simplement parce que, eh bien, ça fait tripper. Pourquoi l’Empire d’Asreth (La Volonté du Dragon) emploie-t-il des armures personnelles lourdes ? Parce qu’avant toute chose, les méchas, j’ai grandi avec, et je trouve ça cool. J’assume totalement. Ensuite, j’exploite le potentiel narratif de cet élément, je le justifie, je bâtis autour, je l’intègre, je réfléchis à ce que cela implique culturellement, etc. Mais, à l’origine, il y a une envie. Et je pense que c’est très important dans la création.

J’appréhendais un peu les deux débats autour du web 2.0 et du web participatif parce que je craignais de ne pas très bien savoir où me placer, mais je pense que ce sont ceux qui se sont le mieux déroulés. J’ai réussi à mentionner ce qui me tient à coeur en ce moment, l’usage de l’esprit critique face à l’information, l’attitude créatrice du soi derrière un avatar ou une identité numérique (dont nous avons parlé ici), la neutralité du Net ou encore la loi du tomahawk et de la bombe atomique.

J’ai été également très surpris et touché par l’engouement qui commence à se former autour de Léviathan : La Chute, que ce soit de la part des lecteurs, des journalistes, des habitués du milieu, des blogueurs… Je ne citerai personne par peur d’oublier du monde, mais je veux donc vous dire, comme souvent, un très grand merci pour votre intérêt et pour être entrés dans le jeu de la trilogie !

2011-12-14T18:13:47+01:00lundi 14 novembre 2011|Carnets de voyage|10 Commentaires

Asreth reprezent

La très sympathique convention Geek Faeries qui s’est déroulée il y a deux semaines invitait très chaudement les visiteurs à venir costumés (notamment en leur proposant une réduction sur l’entrée). Vu qu’il n’y a pas de raison que seuls les visiteurs s’amusent, j’ai joué le jeu moi aussi. Alors, en attendant le petit compte-rendu sur l’événement qui ne devrait pas tarder (vous savez comme je suis doué pour les comptes-rendus d’événements), voici la photo en costume qu’on m’a demandé sur Facebook.

Avertissement : Je ne sais pas si vous êtes prêt pour autant d’awesomeness à la fois. Sérieux. Mettez vos lunettes de soleil, on ne sait jamais (deal with it).

L'Empire du Dragon reprezent in da Évanégyre

Pour la petite histoire, ne faites jamais un salon avec des bottes en cuir neuves. Jamais. Même en restant derrière ma table, eu bout d’une journée, j’avais l’impression qu’un sorcier vaudou avait confondu mes orteils avec une poupée à transpercer d’épingles. Beaucoup plus difficile d’aller bouger mon corps pendant les concerts, forcément.

2011-06-16T17:22:17+02:00jeudi 16 juin 2011|Expériences en temps réel|18 Commentaires

Beaucoup de bulles

Alors que je pars vers les Imaginales, j’ai opportunément retrouvé une petite photo que j’avais prise il y a quelques mois et que je ne crois pas avoir partagée :

Mon bureau ressemblait à ça pendant l’écriture d’« Au-delà des murs » (la nouvelle qui paraît ces temps-ci dans l’anthologie du festival intitulée Victimes et bourreaux). C’était la première fois que je m’essayais vraiment au mind-mapping, une technique qui ne correspond pas très bien à ma façon de penser ; je raisonne mieux de façon parallèle, en progressant sur une myriade de fronts à la fois (d’où mon amour pour OneNote, qui capture parfaitement ces progressions anarchiques). La preuve, mes mind-maps se sont vites mises à ressembler à des notes détaillées, mais parfaitement désordonnées. C’était amusant, mais j’ai beaucoup tourné en rond avant de reprendre ma bonne vieille méthode de rédaction libre sous OneNote (impression de droite) pour vraiment avancer dans la construction du texte.

La feuille manuscrite de gauche correspond à la recherche libre des noms des personnages ; quand le personnage ne me vient pas immédiatement avec son nom, je jongle avec les sonorités (ici quelques phonèmes de la langue asrienne, celle de l’Empire d’Asreth) jusqu’à trouver un résultat qui ne sonne pas grotesque et me plaise.

2011-05-24T09:52:19+02:00mardi 24 mai 2011|Technique d'écriture|7 Commentaires

« Au-delà des murs », in Victimes et Bourreaux

Voilà, j’en parlais à pas de loup, c’est effectivement confirmé : je suis très heureux de vous annoncer la publication prochaine de la nouvelle “Au-delà des murs” dans Victimes et Bourreaux, l’anthologie annuelle du festival Imaginales consacrée cette année aux… chatons et aux pneus neige. Mais non, aux victimes et bourreaux, ha ha. Elle sera dirigée par Stéphanie Nicot aux éditions Mnémos, comme les deux années précédentes.

Ce texte se déroulera dans l’univers d’Évanégyre comme La Volonté du Dragon et quelques autres nouvelles, mais, comme toujours, il s’agira d’un texte parfaitement indépendant du reste.

Je m’appelle Laenus Corvath. J’étais à la bataille des Brisants, l’affrontement terrible qui marqua la fin du Hiéral et de leurs guerriers-mémoire, le combat qui marqua toute une génération. J’ai fait mon devoir en tant que fantassin de l’Empire d’Asreth. J’ai tué.

Beaucoup.

Et maintenant… Hanté par les horreurs de la guerre, je suis de retour chez moi, dans la civilisation, pour réapprendre à vivre.

Et surtout pour comprendre, et affronter, ces vérités qui devraient à jamais rester mortes sur le champ de bataille, avec les camarades qu’on laisse.

Ceux qui connaissent déjà un peu l’univers reconnaîtront peut-être le conflit de “Bataille pour un souvenir” ; j’avais lu quelques réactions à ce texte à l’époque, regrettant que l’idée des guerriers-mémoire et leur contrée ne soit pas plus développée – ce qui aurait été évidemment impossible dans une nouvelle. “Au-delà des murs” est un peu un début de réponse à ce souhait, même si, à l’instar de La Volonté du Dragon, on se concentrera principalement sur le point de vue impérial des choses. Et si vous ne connaissez pas Évanégyre, pas d’inquiétude ! Tous les textes sont conçus pour être lus de manière indépendante (et j’espère avoir là encore atteint l’objectif cette fois-ci).

Ce thème promet une anthologie riche et marquante ; je n’ai pas encore vu le sommaire complet annoncé mais je donnerai les autres informations dès que je les aurai.

2011-03-17T17:46:31+01:00jeudi 17 mars 2011|Actu|3 Commentaires

La Volonté du Dragon à la plage, et dans les oreilles

Couv. Cyrielle Alaphilippe

Hop, un nouveau petit article d’actus positives qui ouvrent les chakras et rendent réceptif au chi, à la Force et à CanalSat :

Après L’Importance de ton regard sélectionné par ActuSF parmi ses coups de coeur de l’été, j’ai le grand plaisir de découvrir que Sci-fi Universe fait figurer La Volonté du Dragon parmi ses recommandations des vacances ! Je suis là encore absolument confondu de la compagnie en laquelle le roman se trouve (STALKER, Le Trône de Fer, sans oublier l’ami Vincent Gessler avec son Cygnis… !) et sur un petit nuage. J’espère que le livre satisfera les lecteurs qui le découvriront ! La sélection se trouve à cette adresse.

Par ailleurs, pendant les Imaginales, j’ai eu la joie de revoir Flo (maintenant accompagnée d’Alice), qui m’a fait le plaisir de s’intéresser à mon travail pour un épisode de leur excellent podcast les Lyonnes de la SF, un podcast qu’il est bien parce qu’on y parle d’imagnaire avec le coeur et qu’on y entend des chats – les deux seules valeurs indispensables de l’être humain moderne. Nous avons donc enregistré une rencontre concernant principalement La Volonté du Dragon (et un peu L’Importance de ton regard) ; j’y lis également un extrait du roman (probablement un peu trop vite, malheureusement, tant j’étais concentré sur le respect de la phonétique asrienne), et suit un commentaire à bâtons rompus réalisé par Flo et Alice, dont la gentillesse me fait encore rougir et ne m’aidera pas davantage à descendre de mon petit nuage… !

L’épisode est écoutable en ligne à cette adresse ou téléchargeable directement en MP3 à celle-là.

Et, oh, stoppez le commit de la database : une nouvelle critique de Magiciennes et Sorciers vient de tomber sur Elbakin ici.

Merci aux critiques, et surtout à Flo et Alice des Lyonnes de la SF, qui font un travail remarquable, à la fois détendu et fouillé !

2010-07-15T17:36:27+02:00jeudi 15 juillet 2010|Actu|4 Commentaires

La Volonté du Dragon en images : semaine 4

Et voici les dernières illustrations de Fred Navez autour de La Volonté du Dragon. Merci encore à vous d’être venus samedi pour le lancement officiel du livre ; il est à présent disponible via Critic ou même sur Fnac.com.

Comme toujours, cliquez sur les images pour en voir un agrandissement !

Voir les illustrations…

2010-03-29T09:11:27+02:00lundi 29 mars 2010|Actu|Commentaires fermés sur La Volonté du Dragon en images : semaine 4

La Volonté du Dragon en images, semaine 3

Il est temps de dévoiler deux nouvelles illustrations réalisées autour de La Volonté du Dragon, toujours réalisées par Fred Navez – dévoiler n’est plus tout à fait le terme, puisque les plus observateurs les auront déjà remarquées dans la bande-annonce du livre, mais je vous propose de les voir ici en grand (cliquez sur l’image) :  (suite…)

2010-03-22T11:25:11+01:00lundi 22 mars 2010|Actu|Commentaires fermés sur La Volonté du Dragon en images, semaine 3

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