Procrastination podcast s08e07 – Écrire la fin

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s08e07 – Écrire la fin“.

Un commencement est un moment d’une délicatesse extrême, disait l’autre, mais la fin aussi : cette quinzaine, astuces et techniques pour la trouver et la réussir. Pour Mélanie, chaque type de texte impose ses nécessités en la matière, mais elle explique en quoi la fin dirige son écriture, tout en visant à un effet de résonance avec le lecteur, ce qu’elle décrit comme un fin en « points de suspension ». Pour Lionel, la connaître est impératif pour ne serait-ce qu’écrire, car elle justifie le projet et le voyage même ; c’est cette vision claire qui va dicter et orienter tout le récit. Estelle s’interroge beaucoup sur le sens que l’on donne en arrêtant l’histoire à un moment donné ; elle apprécie une certaine justesse de dosage dans une conclusion, à la fois dans l’ouverture, la nuance, la résonance symbolique et surtout la place qu’elle laisse au lecteur pour l’habiter.

Références citées

  • « La Tour sombre », série de Stephen King
  • Jean Giono, Un roi sans divertissement
  • George Orwell, 1984
  • « Game of Thrones », série dérivée de l’œuvre de G. R. R. Martin
  • « Les Chroniques des Crépusculaires », série de Mathieu Gaborit
  • Guest star : Lucie

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Bonne écoute !

2024-01-09T08:31:14+01:00vendredi 15 décembre 2023|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s08e07 – Écrire la fin

Richard Container

Et voilà – la plupart de mes affaires ont été emballées et sont en route vers leur transport maritime, pour une arrivée prévue dans quatre mois à Melbourne. 247 colis, dont 160 de livres. Les émotions sont évidemment intenses cette semaine – c’est leur absence qui serait inquiétante ; quitter une ville où l’on a passé vingt-cinq ans, où l’on a été étudiant puis où l’on est devenu adulte, qui est devenue, sans s’en apercevoir, une partie de soi, et où, surtout, résident des cercles d’amis phénoménaux (énormes cœurs sur vous toutes et tous) ; s’éloigner de tout son entourage et de sa famille, tout cela est appelé à brasser beaucoup de choses. Ambiance charge émotionnelle cumulée des épisodes finaux de toutes tes séries préférées. Mais la vie me donnera moult et fréquentes occasions de revenir, et, pour tout le mal que j’en dis aussi, je suis infiniment reconnaissant à la communication instantanée de notre époque pour maintenir des liens par-delà l’autre bout de la planète : bref, je réitère, mais que personne n’imagine être débarrassé.e de moi (sorry not sorry).

Je déteste les entre-deux – j’aime être posé à un endroit, posséder mon “territoire” – mais c’est par conséquent une intéressante leçon de patience à recevoir. Et surtout, de splendides voyages m’attendent dans les mois à venir, de magnifiques aventures avec ma chère et tendre avec qui nous allons enfin pouvoir vivre sans l’épée de Damoclès du prochain avion, et de nouveaux défis, de nouveaux apprentissages attachés à l’établissement permanent dans une autre nation.

Puissé-je conserver toujours l’intelligence et la passion de m’y ouvrir, et de ne pas voir l’inconnu qui se dresse devant moi, mais tout le potentiel qu’il recèle !

Citations fixées au-dessus de mon bureau depuis des années (j’en ai depuis longtemps perdu les sources).

Peut-être documenterai-je mon établissement là-bas, partagerai-je à quoi la vie en Australie ressemble vraiment, à présent que c’est concret. (Ça vous branche ou bien pitié, non, t’en parles assez comme ça ?)

2023-06-11T23:09:20+02:00lundi 12 juin 2023|Carnets de voyage|4 Commentaires

Procrastination podcast S02E11 : “C’est la fin”

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “C’est la fin“.

Savoir terminer un récit est un des aspects fondamentaux de la narration ; qu’est-ce qui dénote une « bonne fin » ? Laurent met l’accent sur la notion même de dénouement, quant à la conclusion du destin des personnages, et signale la différence avec la clausule. Mélanie met en avant les particularités des fins de roman, de nouvelle et de volume de série ; les éventuelles ouvertures ne sont pas de même nature. Et Lionel revient sur la notion de promesse narrative, et le paiement de celle-ci, et comment cela interagit avec les surprises et coups de théâtre.

Références citées
– J. R. R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux
– Stephen King, Misery

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2019-05-04T18:47:09+02:00jeudi 15 février 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Procrastination podcast S02E11 : “C’est la fin”

Lundi, c’est déclencheurs, édition 2017 (7) : un épilogue

Snif, c’est fini, l’été s’en va, bientôt les feuilles d’automne à bicyclette. Cette semaine, nous allons varier un peu. Les règles sont ici, mais je les rappelle rapidement : un pomodoro d’écriture non stop sur le ou les déclencheurs qui t’inspirent, t’intriguent, auguste lectorat, ou même te font partir sur une tangente sans rapport – peu importe, il faut juste écrire.

On parle souvent des débuts (parce qu’il faut bien commencer quelque part, et que, techniquement, où que l’on commence, c’est forcément un début – ça va, tout le monde suit ?), mais quid des dénouements, des épilogues, des conclusions ? Forcément, il est plus facile d’écrire une fin avec un début qui précède, mais l’expérience prouve que les auteurs structurels ont tendance, finalement, à cerner leur dénouement, leur gros bouquet final, avant de décider de la trajectoire qui y conduit.

Or, ça tombe bien, plein d’éléments ont été construits chaque semaine cet été si tu as été bien discipliné (pour retrouver le fil entier, rendez-vous ici – les exercices sont évidemment faisables après coup, genre si tu découvres ce fil dans l’Internet quantique de 2125). Donc, on peut éventuellement penser à une conclusion. Pas envie ? Envie de faire un truc dingue qui change, d’écrire une fin pour voir ce que ça fait, avant de n’avoir strictement aucun élément ? Ça marche aussi, car c’est la liberté, baby. Donc, voici dix déclencheurs de fins / dénouements / conclusions. Prends-en un, douze, aucun, tant que tu écris. Go ! 

Un dénouement

  • Ils fuirent cette vallée de larmes pour refaire leur vie ailleurs.
  • Nous pleurons le sacrifice d’un ou plusieurs de nos héros.
  • Les méchants ont gagné, c’est la catastrophe.
  • Les méchants gagnent toujours et tout cela n’était qu’une manipulation. (pensez Le Prisonnier1984)
  • Happy end ! Tout le monde s’en tire au mieux ! Même le méchant devient gentil. (probablement bien plus difficile à écrire qu’il n’y paraît)
  • Le monde a fondamentalement changé. Nul ne peut prédire ce qu’il arrivera.
  • Tous les gens à qui nous tenions dans l’histoire sont morts, mais le monde est sauvé.
  • Tous les méchants ont été massacrés sans remords ni pitié. Qu’est-ce que ça nous donne, en fait ?
  • C’est une fin diplomatique, qui ne promet pas que des lendemains heureux, mais nous avons évité le pire.
  • On est… argh… en vie. C’est… déjà… pas mal.
2017-08-26T18:08:19+02:00lundi 28 août 2017|Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Lundi, c’est déclencheurs, édition 2017 (7) : un épilogue

L’Europe considère le registre ReLIRE (livres indisponibles) comme illégal

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Le ministère de la Culture après les décisions de l’avocat général (allégorie)

Okay, on est lundi et normalement c’était la suite du commentaire des règles de Robert Heinlein, mais la nouvelle n’attend pas (l’article d’aujourd’hui passera demain). Le registre ReLIRE, une monstruosité soviétique telle que seul l’État français sait encore en inventer, a été déclaré illégal par l’avocat général à l’échelon européen. Il reste que la Cour de Justice de l’Union Européenne doit encore rendre son jugement, mais elle suit très souvent les conclusions de son avocat.

Rappel : qu’est-ce que ReLIRE ? Un pillage en règle organisé par l’État et lancé avec l’argent du contribuable malgré les avertissements lancés par quelques collectifs, dont le Syndicat des Écrivains de Langue Française, ce qui a conduit à une initiative principalement lancée par Ayerdhal et Sara Doke. Avec le dispositif ReLIRE, les livres épuisés au XXe siècle pouvaient être réédités sans l’accord de leur auteur, lequel devait, pour s’y opposer, surveiller un registre tous les ans et signifier son refus (système d’opt-out). Ce qui va bafouer les droits des auteurs les plus élémentaires, à savoir : leur travail leur appartient et eux seuls peuvent décider ce qu’on en fait. (Voir cet article pour plus de détails.)

Le dispositif ReLIRE n’est donc pas mort et enterré, mais il a subi une blessure mortelle, et, si ce n’est pas encore fini, je danse sauvagement sur son corps. (Le verdict final de la Cour sera connu cet automne, et ensuite notre Conseil d’État devra statuer.)

Il est terrible et exaspérant qu’il ait fallu tant de procédures pour qu’une notion simple et inscrite dans la loi, le droit de l’auteur sur son propre travail, soit reconnue. Et prodigieusement scandaleux que des millions d’euros aient déjà été engagés, avec une incompétence proprement ahurissante (livres étrangers ou du XXIe siècle entrés dans la base, erreurs de couvertures, formalités humiliantes pour se retirer du dispositif, etc.).

Merci à tou.te.s les combattant.e.s (SELF, ADA(LR), Nitchevo Factory et Léa Silhol, Christian Vilá, Franck Macrez, j’en oublie tant…), à M. l’avocat général Melchior Watelet pour son intelligence et sa raison, avec une pensée émue et toute particulière pour Ayerdhal et ses combats continuels pour défendre les droits des auteurs.

Pour aller plus loin : deux articles d’Actualitté, l’excellent (et bien plus détaillé) debriefing de Léa Silhol, et les conclusions de l’avocat général, dans le texte.

2016-07-11T10:14:52+02:00lundi 11 juillet 2016|Le monde du livre|7 Commentaires

Lundi, c’est déclencheurs, édition 2015 (8) : un dénouement

avengers-writingC’est parti pour vingt minutes d’écriture, sans interruption, sur le déclencheur de votre choix. Rappel : vous devez trouver vingt minutes dans la semaine pour écrire, pour donner corps à votre rêve. L’article original à voir ici.

C’est le dernier exercice de cette série, et cette semaine, nous allons réfléchir à une conclusion, un dénouement aux éléments que nous avons déjà établis. Nul besoin que cela s’enchaîne immédiatement avec les passages déjà écrits ; il peut s’agir d’un horizon lointain, lequel pourra éventuellement changer, d’ailleurs, en fonction de l’histoire si vous décidez de poursuivre ce récit avec les éléments déjà établis. Le but est de réfléchir à une conclusion intéressante qui vienne, en un sens, justifier le parcours narratif ébauché : vers quoi voulez-vous tendre ? Quelle conclusion, quel coup de théâtre donnerait une fin intéressante à ce voyage ? N’hésitez pas à y réfléchir par vous-même, ou bien à piocher dans les déclencheurs. Comme d’habitude, trouvez vingt minutes au moins pour écrire sans vous arrêter, sans questionner ce que vous faites, mais en vous laissant porter par l’envie, par ce qui vous intrigue. Si vous avez l’habitude de planifier, cela vous fera du bien ; si vous n’aimez pas cela, essayez quand même, pour tenter une autre façon de travailler et voir ce que vous en retirez.

Un dénouement

  1. Happy end !
  2. Tout le monde meurt à la fin
  3. Le protagoniste obtient ce qu’il voulait, mais c’est une malédiction
  4. Le protagoniste abandonne sa quête en trouvant plus important
  5. L’amour résout tout
  6. Fin d’un âge, début d’un autre
  7. Réconciliation
  8. Mort des adversaires
  9. Neutralisation des adversaires
  10. Le mal triomphe !
2015-07-31T14:24:11+02:00lundi 31 août 2015|Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Lundi, c’est déclencheurs, édition 2015 (8) : un dénouement

La fin des livres ?

lastpageinternetQuel effet suscite la fin de l’écriture d’un livre ? Est-ce que ça rend content, ou bien vide, malheureux, abandonné ? Chaque écrivain le vit évidemment à sa manière, et a sa propre réponse. En ce qui me concerne, parr rapport à Léviathan, c’est un peu surréaliste d’être arrivé à la fin de cette longue histoire de 2.8 millions de signes au total, et qui m’a accompagné tant de temps ; je ne mesure pas bien. Mais je crois que je le vis plutôt bien. Ce que je veux dire, c’est que je suis le créateur de ces persos, de cette histoire, de cet univers, de tout ce qui l’entoure, et en général tout cela vit toujours, dans ma tête, dans un bac plus vaste, avec des pistes abandonnées, un avant l’histoire et un après (mais je place aussi beaucoup mes bouquins dans des univers que j’essaie de développer à la manière des licences, parce que j’aime ça). Si je veux y retourner, je n’ai qu’à me plonger dans cet univers à nouveau, à retrouver ces personnages qui, même s’ils sont parfois morts, continuent à vivre dans ma tête, ne serait-ce qu’à travers leur passé. Quand j’étais jeune, j’étais dépité de terminer des bouquins (et même des séries) que j’adorais parce que voilà : c’était fini. Je me sentais en particulier orphelin de séries qui ne finissaient pas parce que l’auteur était mort. Mais quand c’est moi l’auteur, c’est différent. Je peux y retourner quand je veux. Je connais ces personnages mieux que quiconque parce que je les crée, et je peux inventer – ne serait-ce que pour moi – autant d’aventures nouvelles que je le souhaite. Je ne suis jamais orphelin d’eux. Je me suis dit, en terminant le supertanker, que c’était un coup super vache à un lecteur que d’écrire une fin à un livre. Pour lui, c’est fini, à jamais, sauf s’il s’approprie l’histoire en la prolongeant en imagination comme il le souhaite – mais quand je faisais ça moi-même, ça ne m’intéressait que moyennement, je voulais que l’auteur m’en donne davantage, je voulais sa vision, les suprises qu’il me réservait. Sinon, j’inventais moi-même mes univers, mes histoires, mes questions. Du coup, quand c’est moi qui termine le livre, qui écris le mot “Fin », ces personnages continuent malgré tout à m’habiter éternellement et ça n’est jamais fini. Finalement, je fais peut-être ce métier pour me rassurer et créer des choses qui, au moins dans ma tête, sont éternelles. Je n’en sais rien, ce serait un boulot pour mon psy… si j’en avais un.

(Merci à celle qui a lancé la discussion qui m’a conduit à cette prise de conscience.)

2013-06-20T12:23:58+02:00mardi 25 juin 2013|Technique d'écriture|3 Commentaires

Conclusion : comment choisir son livre électronique ? (5)

Retrouvez tous les articles précédents de cette série :

Nous arrivons au terme de ce panorama des problématiques relatives au livrel. Maintenant que vous êtes armé de connaissances théoriques, vient l’heure du choix. Comment ? À mon avis, la décision se fait en trois temps.

  • Choisissez liseuse ou tablette. Si vous voulez avant tout lire, liseuse, sans hésitation. Si vous voulez un machin polyvalent qui vous permettra aussi de lire quelques pages ici ou là, tablette. Mais ne vous mentez pas : avec une tablette, vous allez surtout jouer à Angry Birds.
  • Décidez comment vous vous sentez vis-à-vis des DRM. Vous n’avez pas froid aux yeux ? Vous considérez que c’est drôlement pratique d’avoir vos bouquins sur tous vos terminaux sans manipulation supplémentaire ? Ou bien vous refusez catégoriquement le spectre du flicage et l’idée de ne pas jouir librement de votre contenu vous hérisse ?
  • Réfléchissez à ce que vous voulez lire. Oui, je sais, ce n’est pas un réflexe habituel – normalement, on achète un livre, point barre – mais tous les livres ne sont pas disponibles sous forme électronique. Qui a la meilleure offre par rapport à vos envies, vos habitudes ? Promenez-vous sur les sites des commerçants, regardez votre bibliothèque (ou pensez aux goûts de la personne à qui vous voulez l’offrir) et examinez qui vous correspond le mieux. En fonction de cela, achetez la machine propriétaire du fournisseur qui vous plaît, ou bien trouvez un modèle tiers qui offre la meilleure compatibilité.

Use case : “et toi, mec ?”

Selon cette logique, voici comment s’est constitué mon propre choix, au cas où ça vous serve – ou pas.

J’ai commencé il y a trois ans par une Sony PRS-300 (libre, donc) parce que je voulais lire du domaine public (donc pas de verrouillage), que j’étais fondamentalement hostile aux DRM et que je voulais la compatibilité maximum avec tous les formats. Points positifs : très content du confort de lecture (j’ai découvert la puissance de l’encre électronique et cela a fait voler en éclats tous mes préjugés : j’ai relu L’Aiglon dans un aller-retour Paris Rennes avec plus d’aisance que sur du papier), compatibilité impressionnante même avec des fichiers lourds ou mal foutus. Points négatifs : pas de dicos embarqués (ça ne se faisait pas encore, c’est maintenant standard) et surtout une vie de batterie très décevante. Pour cette raison, j’ai fini par remiser l’engin.

Il y a un an, j’ai changé de besoins et d’habitudes. J’achète de la musique numérique en masse sur Amazon depuis que c’est possible, toutes mes données ou presque sont dans le cloud, j’utilise les services de Google au quotidien avec bonheur (même si oui, je sais, Google veut tous nous manger), j’achète des jeux sur Steam sans heurt (je suis donc familiarisé avec ce genre de DRM et je trouve le confort que ça apporte supérieur aux problèmes éthiques). D’autre part, je lis beaucoup en langue anglaise, fiction mais surtout essais afin de me documenter pour mes livres, et faire venir les bouquins est toujours onéreux. J’ai donc opté pour un Kindle (ce qui fait de moi un social-traître) en raison de son immense librairie anglaise et sur lequel je lis exclusivement dans cette langue pour des questions de coût, ainsi que du domaine public, des articles et documents que je m’envoie en Wi-Fi. Je synchronise le tout sur mon smartphone et même mon ordinateur fixe quand je veux reprendre la lecture d’un terminal à l’autre. J’ai le modèle de base et je suis pourtant enchanté par l’expérience ; la batterie tient trois siècles, je l’ai toujours sur moi, dès que je suis quelque part à attendre, je grignote un bout de nouvelle ou de roman (et, dans les salons littéraires calmes, c’est beaucoup moins repoussant pour les éventuels visiteurs que de feuilleter L’Equipe). EDIT de 2014 : mon attitude à l’égard d’Amazon a quelque peu changé. Lire un complément ici

Ainsi se termine ce petit guide de lecture sur les livres électroniques (retrouvez-en commodément l’intégralité par ce lien). N’hésitez pas à partager votre expérience et vos modèles préférés en commentaires : lâchez-vous, c’est le moment, conseillez-vous mutuellement. Auguste lectorat, quel choix as-tu fait et surtout pourquoi ? Que recommandes-tu ? Parle, nous t’en conjurons. 

2014-07-11T11:28:13+02:00mardi 18 décembre 2012|Geekeries|22 Commentaires

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