Procrastination podcast S02E11 : “C’est la fin”

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “C’est la fin“.

Savoir terminer un récit est un des aspects fondamentaux de la narration ; qu’est-ce qui dénote une « bonne fin » ? Laurent met l’accent sur la notion même de dénouement, quant à la conclusion du destin des personnages, et signale la différence avec la clausule. Mélanie met en avant les particularités des fins de roman, de nouvelle et de volume de série ; les éventuelles ouvertures ne sont pas de même nature. Et Lionel revient sur la notion de promesse narrative, et le paiement de celle-ci, et comment cela interagit avec les surprises et coups de théâtre.

Références citées
– J. R. R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux
– Stephen King, Misery

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

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Bonne écoute !

2019-05-04T18:47:09+02:00jeudi 15 février 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Procrastination podcast S02E11 : “C’est la fin”

Lundi, c’est déclencheurs, édition 2017 (7) : un épilogue

Snif, c’est fini, l’été s’en va, bientôt les feuilles d’automne à bicyclette. Cette semaine, nous allons varier un peu. Les règles sont ici, mais je les rappelle rapidement : un pomodoro d’écriture non stop sur le ou les déclencheurs qui t’inspirent, t’intriguent, auguste lectorat, ou même te font partir sur une tangente sans rapport – peu importe, il faut juste écrire.

On parle souvent des débuts (parce qu’il faut bien commencer quelque part, et que, techniquement, où que l’on commence, c’est forcément un début – ça va, tout le monde suit ?), mais quid des dénouements, des épilogues, des conclusions ? Forcément, il est plus facile d’écrire une fin avec un début qui précède, mais l’expérience prouve que les auteurs structurels ont tendance, finalement, à cerner leur dénouement, leur gros bouquet final, avant de décider de la trajectoire qui y conduit.

Or, ça tombe bien, plein d’éléments ont été construits chaque semaine cet été si tu as été bien discipliné (pour retrouver le fil entier, rendez-vous ici – les exercices sont évidemment faisables après coup, genre si tu découvres ce fil dans l’Internet quantique de 2125). Donc, on peut éventuellement penser à une conclusion. Pas envie ? Envie de faire un truc dingue qui change, d’écrire une fin pour voir ce que ça fait, avant de n’avoir strictement aucun élément ? Ça marche aussi, car c’est la liberté, baby. Donc, voici dix déclencheurs de fins / dénouements / conclusions. Prends-en un, douze, aucun, tant que tu écris. Go ! 

Un dénouement

  • Ils fuirent cette vallée de larmes pour refaire leur vie ailleurs.
  • Nous pleurons le sacrifice d’un ou plusieurs de nos héros.
  • Les méchants ont gagné, c’est la catastrophe.
  • Les méchants gagnent toujours et tout cela n’était qu’une manipulation. (pensez Le Prisonnier1984)
  • Happy end ! Tout le monde s’en tire au mieux ! Même le méchant devient gentil. (probablement bien plus difficile à écrire qu’il n’y paraît)
  • Le monde a fondamentalement changé. Nul ne peut prédire ce qu’il arrivera.
  • Tous les gens à qui nous tenions dans l’histoire sont morts, mais le monde est sauvé.
  • Tous les méchants ont été massacrés sans remords ni pitié. Qu’est-ce que ça nous donne, en fait ?
  • C’est une fin diplomatique, qui ne promet pas que des lendemains heureux, mais nous avons évité le pire.
  • On est… argh… en vie. C’est… déjà… pas mal.
2017-08-26T18:08:19+02:00lundi 28 août 2017|Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Lundi, c’est déclencheurs, édition 2017 (7) : un épilogue

Lundi, c’est déclencheurs, édition 2015 (8) : un dénouement

avengers-writingC’est parti pour vingt minutes d’écriture, sans interruption, sur le déclencheur de votre choix. Rappel : vous devez trouver vingt minutes dans la semaine pour écrire, pour donner corps à votre rêve. L’article original à voir ici.

C’est le dernier exercice de cette série, et cette semaine, nous allons réfléchir à une conclusion, un dénouement aux éléments que nous avons déjà établis. Nul besoin que cela s’enchaîne immédiatement avec les passages déjà écrits ; il peut s’agir d’un horizon lointain, lequel pourra éventuellement changer, d’ailleurs, en fonction de l’histoire si vous décidez de poursuivre ce récit avec les éléments déjà établis. Le but est de réfléchir à une conclusion intéressante qui vienne, en un sens, justifier le parcours narratif ébauché : vers quoi voulez-vous tendre ? Quelle conclusion, quel coup de théâtre donnerait une fin intéressante à ce voyage ? N’hésitez pas à y réfléchir par vous-même, ou bien à piocher dans les déclencheurs. Comme d’habitude, trouvez vingt minutes au moins pour écrire sans vous arrêter, sans questionner ce que vous faites, mais en vous laissant porter par l’envie, par ce qui vous intrigue. Si vous avez l’habitude de planifier, cela vous fera du bien ; si vous n’aimez pas cela, essayez quand même, pour tenter une autre façon de travailler et voir ce que vous en retirez.

Un dénouement

  1. Happy end !
  2. Tout le monde meurt à la fin
  3. Le protagoniste obtient ce qu’il voulait, mais c’est une malédiction
  4. Le protagoniste abandonne sa quête en trouvant plus important
  5. L’amour résout tout
  6. Fin d’un âge, début d’un autre
  7. Réconciliation
  8. Mort des adversaires
  9. Neutralisation des adversaires
  10. Le mal triomphe !
2015-07-31T14:24:11+02:00lundi 31 août 2015|Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Lundi, c’est déclencheurs, édition 2015 (8) : un dénouement

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