Procrastination podcast s05e17 – L’ambition

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s05e17 – L’ambition“.

L’ambition n’est pas toujours un terme très bien vu, surtout dans un domaine artistique, et pourtant, elle peut porter un projet jusqu’au succès : l’ambition littéraire d’abord, pour réaliser le meilleur livre possible ; professionnelle aussi, pour lui donner la meilleure diffusion.
Lionel attire l’attention sur les pièges de l’ego et le fait de suspendre la validation de l’art à la reconnaissance de l’édition ou du public ; le plaisir devrait se trouver d’abord dans l’artisanat. Estelle loue le désir de progresser et de travailler avec les éditeurs qui peuvent offrir la meilleure chance à ses projets ; et elle encourage vivement toutes les autrices à montrer la même ambition que leurs collègues masculins. Mélanie expose la démarche de trouver les bons partenaires pour les bons projets et d’arriver au maximum de justesse pour toucher ses lecteurs et lectrices.

Références citées

– Paracelse

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Bonne écoute !

2021-06-01T17:36:38+02:00lundi 17 mai 2021|Procrastination podcast|2 Commentaires

Procrastination podcast s05e10 – Vivre la critique

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s05e10 – Vivre la critique“.

La critique positive, c’est merveilleux ! La critique négative, ça l’est un peu moins. Et se faire descendre en flammes, ça ne fait pas beaucoup plaisir. C’est de ces deux derniers cas dont il est question : quels sont les types de critiques négatives, comment peut-on les recevoir, que peut-on en retirer – et que refuse-t-on ?
Lionel commence par rappeler qu’aucune œuvre porteuse de sens ne peut, ni ne devrait chercher à faire l’unanimité ; des retours négatifs viennent asseoir les retours positifs (tant que la proportion est favorable…). Estelle appuie que l’art, c’est tout sauf l’ennui ; et que des critiques négatives peuvent être même révélatrices du bien-fondé d’un projet quant à l’esprit du temps. Mélanie aborde les chroniques que l’on ne peut accepter : la mauvaise foi, et celles qui insistent pour voir dans une œuvre autre chose que son propre projet.

Références citées
– Fight club, Chuck Palahniuk, adapté au cinéma par David Fincher
– Joe Michael Straczynski
– Comme par Magie, Elizabeth Gilbert

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Bonne écoute !

2021-02-12T18:03:35+01:00lundi 1 février 2021|Procrastination podcast|2 Commentaires

Twitter comme démonstration du karma

(Reproduction d’un fil Twitter de la semaine dernière 🙂

Dans chaque abonné.e à Twitter il y a un petit chaton qui veut secrètement des câlins

Twitter est probablement la démonstration la plus évidente des mécanismes du karma. (Sachant que je prends ici karma au sens d’une mécanique d’actions, de causes et de conséquences, qui relient et impactent les êtres vivants – plutôt la version new age, donc.)

Twitter met en relation en permanence des milliers de personnes avec leurs propres problèmes, craintes, angoisses, espoirs du moment, et repose sur leur mise en contact pour générer de l’engagement (read: clash). Twitter est structurellement conçu pour nous pousser à réagir sur l’instant avec nos projections sur ce que nous lisons, même et surtout si ça ne nous concerne pas.

C’est ainsi que les malentendus voire les shitstorms s’installent : quelqu’un a dit un truc dans un certain esprit, né de certaines forces plus ou moins élevées ; une autre personne va réagir selon sa propre lentille, ses propres forces plus ou moins élevées. C’est ainsi que la négativité peut se transmettre comme un virus de personne à personne et souvent entre inconnus totaux : “J’ai lu tel truc qui m’a énervé, j’ai perçu qu’on m’a parlé de travers, je vais répondre énervé parce qu’on ne me parle pas comme ça” – le tout de manière parfaitement inconsciente. That is (pour moi) karma – la somme des impacts les uns aux autres.

Ça n’aide évidemment pas que tout cela aille parler direct à l’ego, qui est celui qui réagit ensuite direct sans passer par la case “raison” ou même – diable – la case “cœur”. C’est hyper difficile (et j’en suis coupable comme la vaste majorité d’entre nous) d’arriver à “arrêter” la négativité à soi, de dire “je ne ferai pas rebondir la peur ou la négativité ou l’agression” vers la personne elle-même ou la personne suivante. On se dit “pourquoi ce serait à moi de le faire ?” Seul l’ego parle ainsi, il raisonne en bilans, en représentations de soi, en images à maintenir. “De quoi vais-je avoir l’air si je laisse passer ?”

Il ne s’agit pas d’absorber, d’endosser la négativité, il s’agit de la diffuser dans l’espace, de la détourner, de la désamorcer, y compris en soi. Du coup, l’ego n’a rien à dire, il ne peut pas se plaindre de devoir en faire “plus” – au contraire, il en fait “moins”.

Par contre c’est vache de difficile, hein, je dis pas. On fait ce qu’on peut, mais essayons de faire mieux, de reconnaître cette réaction des tripes sur laquelle les réseaux commerciaux font leur modèle économique, et de la diffuser dans l’espace, mode aikido. Sachons aussi reconnaître ceux et celles qui ont parfaitement percé ce mécanisme et l’exploitent sciemment pour construire leur e-réputation, afin de nous défendre de leur toxicité – nous sommes peut-être égarés, mais ceux-là sont résolument malfaisants.

Merci à Hekusen
2020-05-08T10:57:15+02:00lundi 11 mai 2020|Humeurs aqueuses|Commentaires fermés sur Twitter comme démonstration du karma

Procrastination podcast s04e06 – Le syndrome de l’imposteur

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s04e06 – Le syndrome de l’imposteur“.

L’impression de ne pas être à sa place, que ce que l’on fait ne vaut rien ou pire, que chaque réalisation est un coup de chance qui n’a pas été mérité : voilà le syndrome de l’imposteur, un ennemi public à combattre car il empêche les créateurs et créatrices d’avancer, et d’offrir leurs voix au monde.
Mélanie, Estelle et Lionel sont d’accord : ce syndrome est extrêmement fréquent et tous l’affrontent sous une forme ou une autre. Mélanie rappelle qu’il est normal ; que la question n’est pas tant de l’avoir ou pas, mais qu’il ne paralyse pas. Lionel rappelle que l’impression n’est absolument pas limitée à la création artistique, et que publier ne la résout pas forcément. Estelle met l’accent sur la double temporalité étrange de la vie d’auteur et d’autrice : les retours des lecteurs arrivent sur des livres publiés, qui appartiennent déjà au passé de la création, tandis que le présent est fait, par définition, du projet prochain qui n’a pas encore trouvé sa forme définitive.

Références citées
– Sarah Bernhardt

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2020-10-19T11:35:22+02:00mardi 7 janvier 2020|Procrastination podcast|4 Commentaires

Cet article est-il sérieux ?

Dès lors que l’on dispose d’un solide faisceau d’inférences et d’observations, il doit être possible de décider que quelqu’un est un abruti sans que cela relève de l’attaque personnelle, mais du jugement de valeur – une hypothèse que l’on peut parfaitement réfuter dans le cadre d’une argumentation construite -, voire, dans les cas les plus sérieux, de la conclusion scientifique ; l’information étant alors éclairante dans le cadre d’un débat.

En effet, puisque nous convenons généralement qu’il y a des abrutis partout, il vient qu’à un moment, on les trouve.

Ensuite, l’expérience prouve à 95% que pointer cette conclusion à l’intéressé emporte difficilement son adhésion quant à celle-ci, mais il est important de noter qu’on ne saurait, pour des raisons de biais cognitifs et de logique formelle, considérer cette divergence précise comme une validation de l’hypothèse susnommée.

2014-08-30T18:25:19+02:00mardi 29 avril 2014|Best Of, Humeurs aqueuses|2 Commentaires

Pensées aléatoires : l’oeil n’est pas dans la tombe

Il n’existe aucun autre regard à t’observer en permanence que le tien. Tu ne peux jamais échapper à ta propre contemplation. Sois celui qui satisfait cette contemplation, à tout instant, ou bien tu le paieras.

(Ces “pensées aléatoires” sont des notes jetées au hasard au fil des ans sur des carnets et archives, et exhumées pour faire vivre le blog pendant une période de connectivité limitée. Toutes les réclamations sont à adresser à mon analyste.)

2013-11-14T06:31:27+01:00jeudi 14 novembre 2013|Humeurs aqueuses|Commentaires fermés sur Pensées aléatoires : l’oeil n’est pas dans la tombe

Ontologie du blogging (un titre qui fait genre)

Il se passe pas mal de choses et je me disais qu’il pourrait être temps de faire un petit point sur les projets en cours. J’étais parti là-dessus, sauf que cette entrée, de caveat en précautions oratoires, a complètement dérivé sur la raison d’être et l’optique du blogging, du moins pour mon petit cas à moi, qui m’intéresse plus que celui de mon prochain, même si j’aime beaucoup mon prochain, pas forcément comme moi-même, mais il n’y a pas de raison qu’il ne soit pas un peu sympa aussi. Peut-être aime-t-il Mario Kart ou la Kriek cerise, et même en plus ce serait une fille.

Depuis le lancement de ce blog il y a un peu plus de trois ans sur MySpace, je suis toujours à la recherche d’un subtil équilibre : ton intérêt, ô auguste lectorat (sinon ça n’a pas grand intérêt de parler publiquement) et le mien (beh ouais). Or, ce blog s’appelle depuis le début Expériences en temps réel pour une raison : une seule constante, tenter des trucs, du plus débile au plus sérieux. Ce qui constitue le projet le plus amusant qui soit, surtout pour un espace comme celui-ci, mais ne construit pas exactement une ligne éditoriale claire. Et, avec le temps, je me suis rendu compte qu’il faut quand même un minimum de ligne éditoriale quand on tient un blog, d’une part pour cerner et approfondir ses sujets, d’autre part pour te satisfaire, ô auguste lectorat, non pas que je doute de ton goût pour l’aventure, mais enfin, tu as bien le droit de savoir un minimum où tu mets les pieds, quoi.

Genre pas comme


Kong Lanta
envoyé par mozinor. – Films courts et animations.

Or, si je regarde depuis trois ans ce dont il est question, à part le fait que je m’efforce de m’amuser autant que possible (sinon, à quoi bon ?), cette collection de bizarre a deux points communs : (suite…)

2010-07-30T14:29:33+02:00vendredi 30 juillet 2010|Humeurs aqueuses|2 Commentaires

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