Ce week-end, rendez-vous aux Enchanteurs autour de Rennes

Et donc, jeudi soir, je serai à Nantes, mais je serai de retour pour le week-end, car ce sont les Enchanteurs à Châteaugiron. (Et Châteaugiron, c’est juste à côté de Rennes.)

L’entrée est gratuite, c’est dans un château, et c’est un événement vraiment super sympa qui n’a lieu que tous les deux ans, donc à ne pas manquer quand il se produit. Le thème de cette année est “Magie et sorcellerie”, et qui sait, on parlera peut-être de Didier Raoult alors. (Ce tackle vous est offert par l’amicale des mecs qui sont plus sur les réseaux sociaux.) ÉVIDEMMENT. JE. PLAISANTE. HEIN

Sérieusement, c’est vraiment un chouette événement avec beaucoup de costumes, d’activités pour les grands et petits, d’auteurs et illustrateurs. Ne laissez pas mon humour pourri vous empêcher de venir. Ou sinon, tiens, venez me casser la gueule, repartez avec un livre.

(Je plaisante toujours, hein ?)

➡️ Les Enchanteurs, Châteaugiron, 27-28 novembre

2021-11-29T18:05:09+01:00mardi 23 novembre 2021|À ne pas manquer|2 Commentaires

Procrastination podcast s05e12 – Les règles magiques de Brandon Sanderson part.2

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s05e12 – Les règles magiques de Brandon Sanderson part.2“.

Seconde partie de l’étude des « lois » établies par Brandon Sanderson quant à la création de systèmes magiques. Que signifient les deux autres : « les limitations sont plus importantes que les pouvoirs » et « avant d’ajouter quelque chose, creuse ce que tu as ? »
Et il y a une règle bonus, la règle zéro, la plus cool de toutes.

Références citées

– Brandon Sanderson, « Fils-des-Brumes »

– Brandon Sanderson, « Les Archives de Roshar »

– Mathieu Gaborit, « Les Chroniques des Crépusculaires »

– Umbrella Academy, série de Steve Blackman

– Clive Barker

– Frank Herbert, « Dune »

– Oliver Lorelle

– Résumé des lois de Brandon Sanderson : https://coppermind.net/wiki/Sanderson%27s_Laws_of_Magic

Procrastination est animé par Mélanie Fazi ( https://www.melaniefazi.net ), Estelle Faye ( http://www.estellefaye.fr/ ) et Lionel Davoust ( https://lioneldavoust.com ). Diffusion : Elbakin.net.

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2021-03-12T18:12:04+01:00lundi 1 mars 2021|Procrastination podcast|2 Commentaires

Procrastination podcast s05e11 – Les règles magiques de Brandon Sanderson part. 1

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s05e11 – Les règles magiques de Brandon Sanderson part. 1“.

Brandon Sanderson est un des auteurs américains d’imaginaire contemporains de premier plan, célèbre pour ses sagas ambitieuses et ses mondes complexes, œuvrant dans le domaine de la science-fiction et surtout de la fantasy. Pour s’aider dans sa propre création de systèmes magiques, il a formulé trois « lois » ou « règles » qu’il va être question de formuler, décortiquer, questionner et commenter, à la lumière toute particulière de Mélanie, traductrice officielle de Sanderson en français.
La première loi dit « la capacité d’un auteur à résoudre un problème par la magie est proportionnelle à la compréhension que le lecteur a de ladite magie ». Que signifie et comment s’applique cette formulation digne de l’énoncé de la gravitation universelle ?

Références citées
– Brandon Sanderson, « Fils-des-Brumes »
– J. R. R. Tolkien, Le Seigneurs des Anneaux
– Georges Lucas, « Star Wars »
– Hayao Miyazaki, Princesse Mononoké
– Ellen Kushner, À la pointe de l’épée
– Hayao Miyazaki, Le Voyage de Chihiro
– Mathieu Gaborit, « Les Chroniques des Crépusculaires »
– Brandon Sanderson, « Les Archives de Roshar »

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2021-03-01T18:27:32+01:00lundi 15 février 2021|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s05e11 – Les règles magiques de Brandon Sanderson part. 1

Procrastination est prêt jusqu’à début mars !

Et hop, comme nous en avons à présent pris l’habitude depuis le printemps, Procrastination s’est réuni virtuellement la semaine dernière pour mettre cinq épisodes de plus dans la boîte !

Montage Mélanie Fazi

Personnellement, j’apprends toujours davantage de ces sessions et des manières d’optimiser l’enregistrement à distance (une affaire un peu plus compliquée qu’il n’y paraît si l’on cherche à dépasser le simple enregistrement Skype). J’espère que la qualité sonore ne fera que s’améliorer au fil de cette année, en tout cas c’est le but.

Mais ce qui compte avant tout reste le contenu, et nous sommes armés jusqu’aux dents de chouettes sujets, dont voici le nouveau planning !

  • 1e novembre : La course à la perfection
  • 15 novembre : Être auteur et timide
  • 1e décembre : Le retravail des manuscrits, avec Mireille Rivalland
  • 15 décembre : Le découpage des séries
  • 2 janvier : Le réalisme en imaginaire
  • 15 janvier : L’organisation d’une journée de travail
  • 1e février : Vivre la critique
  • 15 février : Les règles magiques de Brandon Sanderson, part. 1
  • 1e mars : Les règles magiques de Brandon Sanderson, part. 2

Rendez-vous bientôt donc pour le 1e novembre. Ou le 30 octobre. Ou le 2 novembre. Mais y a pas de Procrastination qui sort ces jours-là. Donc bon. Après c’est probablement de chouettes journées aussi. Mais un tout petit peu moins. Forcément.

2020-11-02T11:31:21+01:00lundi 9 novembre 2020|À ne pas manquer|4 Commentaires

Procrastination podcast S03E07 : “Introduire un univers imaginaire”

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “Introduire un univers imaginaire“.

L’univers imaginaire est la marque des littératures dites des « mondes » imaginaires ; que la divergence soit mince ou vaste avec la réalité courante, l’auteur de science-fiction / fantasy / fantastique doit introduire ces règles, ces spécificités, dans sa narration. Comment ? Laurent rappelle qu’un monde imaginaire, c’est une substance et des règles ; la difficulté réside dans les présenter tandis que l’histoire les déséquilibre. Lionel met l’accent sur l’histoire comme guide et comme véhicule, tant pour l’auteur que pour le lecteur, à travers les principes directeurs du récit. Mélanie propose deux grands versants, deux grandes méthodes de présentation d’un univers imaginaire constatées à travers sa pratique et ses lectures.

Références citées
– Les lois de Brandon Sanderson. 1 : https://brandonsanderson.com/sandersons-first-law/ (https://brandonsanderson.com/sandersons-first-law/) 2 : https://brandonsanderson.com/sandersons-second-law/ (https://brandonsanderson.com/sandersons-second-law/) 3 : https://brandonsanderson.com/sandersons-third-law-of-magic/ (https://brandonsanderson.com/sandersons-third-law-of-magic/)
– Frank Herbert, Dune
– Brandon Sanderson, La Voie des rois
– J. R. R. Tolkien, Le Seigneur des anneaux (et son prologue)

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

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Bonne écoute !

2020-10-19T11:37:41+02:00lundi 17 décembre 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|6 Commentaires

Joséphine

Photo Marineland / AFP

Hier, Joséphine nous a quittés.

Avant ce jour, probablement, personne ne connaissait son nom – du moins, celui que les hommes lui avaient donné. Ou bien ils l’avaient su, durant la vague – au sens propre comme figuré – qui avait envahi la France et le monde au tournant des années 90, avant de l’oublier, à l’exception de certains fondus.

En effet, Joséphine était connue pour être “le” dauphin star du Grand Bleu, sorti en 1988, terrassé par la critique et pourtant devenu succès planétaire. Toutes les scènes complexes impliquant une interaction homme – animal, c’était elle ; en particulier la scène de fin, avec sa poésie tragique et ambigüe. La plupart l’appelent “le” dauphin alors que, donc, c’était une femelle, une grande ancienne de Marineland Antibes, estimée avoir atteint l’âge rare et respectable de 38 ans (la longévité des dauphins se situant plutôt aux alentours de la trentaine).

Le Grand Bleu avait été descendu en flammes par la critique à l’époque : mal compris, jugé sinistre ou bien niais, le film a pourtant été un choc pour toute une génération, alimentant ses rêves, avant que cette maladie appelée l’être-raisonnable, qui vient avec les années, n’assassine morceau par morceau sa capacité d’émerveillement et son idéalisme. Au point que beaucoup se rangent aujourd’hui au discours de cette même critique qui ne les avait pas compris il y a plus de vingt ans : tout cela, ce sont des rêves de gosse. Bridons nos aspirations pour nous plier à la réalité.

Pour ma part, je n’ai pas honte de dire que j’appartiens à cette génération et que la soif d’absolu dégagée par ce Grand Bleu a mis des images et des mots sur la fascination pour l’océan que j’éprouvais depuis aussi longtemps que je m’en souvienne. C’est à cause de cette fascination, pas tant à cause du film ni même de Joséphine elle-même que, dix ans après sa sortie en salle, j’entrais à Marineland par le portail de service en tant qu’aide-soigneur. En revanche, j’ai pu véritablement l’approcher, faire sa « connaissance », pour ainsi dire, parler d’elle avec l’équipe dauphins (je travaillais surtout avec les orques), et puis, certaines fois, nager avec elle. C’est pour cela que je suis très triste aujourd’hui d’apprendre sa disparition, qui me frappe d’autant plus tandis que j’achève mon séjour à New Quay, apportant ma modeste pierre à l’étude et la conservation de ses cousins1.

Joséphine, au-delà d’être effectivement la grande ancienne du bassin, la mère de la première naissance en captivité de Marineland, si mes souvenirs sont exacts2, c’était un animal magnifique. Elle était bizarrement exempte de toutes les cicatrices et marques que les dauphins s’infligent mutuellement en permanence. Pour vous la décrire, quand vous essayiez de distinguer les individus, c’était simple : les soigneurs vous disaient “Celle qui n’a pas de marques, qui n’a aucun signe distinctif, rien de spécial, justement… Celle qui ressemble le plus au cliché que tu te fais d’un dauphin, celle qui ressemble le plus à un vrai dauphin, en un sens, eh bien, c’est Joséphine.” Ce que vous ne savez pas en voyant Le Grand Bleu, ce que vous ignoriez en la voyant à Marineland, c’est que c’était un animal doux et intelligent, avec un caractère tempéré, ce qui est plutôt rare (ces animaux tenant plutôt, comme j’ai déjà dû le dire ailleurs, du chaton de 200 kg drogué au LSD), et volontaire. Joséphine comprenait tout très vite, ce qui explique aussi pourquoi elle figure tant dans Le Grand Bleu. C’était très facile de lui apprendre quelque chose, et elle participait avec entrain et intérêt.

Joséphine a connu un curieux destin : sans le savoir, elle est devenue une icône, anonyme, pour une génération entière. Mais son nom, et sa disparition, ne doivent justement pas nous faire oublier qu’au-delà de la mystique new age parfois un peu ridicule qui entoure “le” dauphin, il y a toute une espèce à comprendre et à protéger, un milieu à étudier et à préserver. Que les dauphins, ce sont avant tout des animaux sauvages, parfois brutaux, parfois dangereux même pour l’homme, mais aussi très intelligents et curieux, et capables d’établir de troublantes relations avec notre espèce. Que c’est justement ce mystère, qui nous échappe en partie, qui fait toute leur beauté et leur attrait. Et que, si nous voulons pouvoir les découvrir et les côtoyer encore longtemps, il nous faut nous rappeler la magie et l’émerveillement que Joséphine a contribué à faire éclore en nous.

Qu’elle devienne ainsi, pour ceux qui y sont sensibles, une ambassadrice de desseins plus vastes ; et non un simple soupir de regret, étouffé à la lecture d’un entrefilet de journal.

  1. Et si certains s’étonnent que j’écrive un hommage pour un animal alors que je n’en écris pas pour les gens, eh bien, c’est ainsi. Je me sens rarement qualifié pour parler des gens.
  2. Mes excuses par avance à l’équipe, à qui vont mes pensées en ce moment, en cas d’erreur dans cet hommage.
2012-04-27T22:27:30+02:00mercredi 24 août 2011|Journal|29 Commentaires

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