Nous aimons tous (ou presque) la fantasy historique ! [table ronde aux Imaginales 2019]

Fabien Cerutti, Nicolas Bouchard, Sandrine Alexie, LD, Christophe de Jerphanion. Photo ActuSF.

Ce débat aux Imaginales 2019 a été capté par le site de référence ActuSF et faisait participer Sandrine Alexie, Nicolas Bouchard, Fabien Cerutti et moi-même. Modération et animation : Christophe de Jerphanion.

Il peut être écouté librement en ligne ou bien téléchargé sur cette page.

2019-07-26T09:36:55+02:00lundi 29 juillet 2019|Entretiens|Commentaires fermés sur Nous aimons tous (ou presque) la fantasy historique ! [table ronde aux Imaginales 2019]

Très long entretien autour de Léviathan sur Elbakin

lachute-pointsEst-ce que l’on peut dire que dans votre recherche, il y avait également la volonté de déconstruire l’illusion consensuelle selon une de vos formules afin de mieux construire l’illusion de la fiction, de mieux abuser le lecteur tant sont nombreuses les pistes soumises à sa réflexion dans le roman ?

Il y a une question amusante qu’on me pose assez fréquemment. C’est D’où vous vient l’idée de la Voie de la Main Gauche et de la Voie de la Main Droite ? Mais là, je n’ai rien créé du tout ! La distinction existe vraiment en ésotérisme, elle remonte au Rig-vêda. Cela a été remis au goût du jour par les théosophes et, maintenant, c’est assez utilisé dans les sphères et les organisations ésotériques modernes (c’est-à-dire qui ont moins de vingt ans). C’est simplement une grille de lecture. Ensuite, évidemment, je rajoute de la fantasy urbaine par-dessus et je réinterprète ça à ma sauce, mais il y a un fond mythique authentique qui sert de socle à la série.

Merci à Elbakin, site de référence et d’actualités sur la fantasy, et particulièrement Owingketinketink et Izareyael, pour ce très long entretien, très fouillé, sur l’univers de La Voie de la Main Gauche réalisé aux dernières Utopiales, qui nous a permis d’explorer en détail les fondements mythologiques, ésotériques et psychologiques réels de la série, ainsi que son écriture, laquelle a constitué, en un sens, une forme de voyage initiatique également.

Tout l’entretien est disponible sur cette page.

2014-03-24T12:26:19+01:00mardi 25 mars 2014|Entretiens|10 Commentaires

Thor pillé

L'histoire d'un mec marteau.

Autrefois, les géants des glaces de Jotunheim et les immortels d’Asgard, aux pouvoirs divins, se livrèrent une grande guerre autour de la Scandinavie, donnant naissance aux croyances mythiques qui nous sont parvenues sur Odin, Sif, Loki, et surtout Thor.  Sauf qu’en réalité, Jotunheim est une planète gelée, Asgard une cité située à des années-lumière de la terre où la technologie et la magie se mêlent, le bifrost1 un trou de ver, et Thor un jeune abruti. Prenant l’infiltration de géants des glaces en Asgard comme prétexte pour rompre la trêve qui unit les deux peuples, Thor embarque ses copains dans une expédition punitive sur Jotunheim, laquelle tourne mal, ce qui lui vaut d’être banni sur Midgard – notre Terre, bien sûr – pour y vivre en humain. Là, il tombe sur Nathalie Portman et trouve aussitôt que Midgard est un endroit pas si naze – on le comprend – enfin, plus exactement, il tombe sur Jane, geek de l’astrophysique qui lui prête main-forte dans sa quête de ses pouvoirs perdus et le renversement de son traître de frère, Loki.

Ça semble classique ? Ça l’est. Rien de ce Thor n’est empreint de la moindre surprise. Le scénario a été vu mille fois – la cité mise en danger par le traître ; la jolie fille pas très douée socialement qui lorgne le bellâtre qui lui est tombé (littéralement) du ciel ; le super-héros super-déchu en quête de ses super-pouvoirs pour retourner super-marave la tronche au super-méchant. Les images sont jolies, mais toutes très lisses ; images de synthèse formule vernis brillant sans grande inspiration, des scènes d’action sans trouvailles notables. Seuls détails intéressants, on pourra éventuellement retenir le bifrost qui mérite véritablement son appellation de pont arc-en-ciel, quelques scènes un peu décalées qui tirent quelques sourires et la présence d’un Thor très impulsif à qui le séjour sur Terre mettra du plomb dans la tête, montrant un héros divin néanmoins capable d’apprendre.

Mais ça ne pèse pas bien lourd. Ce Thor est si calibré sur les canons hollywoodiens du blockbuster qu’il manque remarquablement d’âme. On espérait notamment bien mieux de J. Michael Straczynski, co-auteur du scénario, l’homme derrière la génialissime Babylon 5. Il reste donc un film d’action dépourvu de toute profondeur, qui peut vaguement amuser, mais qui ne vaudra pas davantage qu’un regard distrait lors d’un passage à la télévision.

  1. Dans la mythologie, le pont reliant les mondes.
2011-05-09T10:19:51+02:00lundi 9 mai 2011|Fiction|18 Commentaires

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