Procrastination podcast S02E16 : “En avoir ou pas (du style)”

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “En avoir ou pas (du style)“.

Le style, cette qualité évanescente censée faire ou défaire la clarté de l’expression, sa beauté, ou même l’innovation d’une œuvre. De quoi s’agit-il, et comment cela se travaille-t-il ? Après un rappel de définitions par Laurent et leur évolution notamment à l’époque moderne, Mélanie met l’accent sur la patte, la saveur d’un texte, et la différence d’approche entre auteurs – ceux qui s’adaptent le style à tout genre, et ceux qui adaptent le genre à leur style. Lionel complète par un accent sur le choix esthétique du style, sur la déclaration inévitable qu’il représente, qu’elle soit consciente ou inconsciente.

Références citées :
– Virginie Despentes
– Serge Brussolo
– Albert Camus, L’Étranger
– Élisabeth Vonarburg

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

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2019-05-04T18:47:07+02:00mardi 1 mai 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|1 Commentaire

Question : garder la motivation (pourquoi écrire ?)

Photo Sebastián León Prado

Je me permets de t’écrire après avoir lu ton article “Vivre les corrections“. Hyper intéressant. Je l’avais vu passer, et je suis retournée le chercher car je suis en plein dedans, dans les corrections.

Dans ton article, tu dis que finalement, tu livres une pierre brute que tu vas tailler avec l’aide de ton éditeur.
Je suis dans le cas, là, où je suis…fatiguée…de travailler sur un texte, que j’ai presque terminé. Au final, il ne me reste plus grand chose à faire en regard de TOUT CE QUE J’AI DEJA abattu comme travail. Mais ça me semble vraiment vraiment ardu.

Alors, ma question est, que conseillerais-tu, quand on n’a pas encore d’éditeur pour un roman, comme taille de pierre? Parce que je sais que mon texte est encore faible à certains endroits (notamment des scènes d’action que je sais que je vais devoir ciseler). Mais, seule? Ne risque-je pas de décevoir l’éditeur à qui j’envoie mon texte si mon texte n’est pas parfait (à mes yeux) ou en tous cas se rapproche du mieux que je peux faire? Là, la motivation me quitte peu à peu alors que ma propre deadline approche, que j’ai des critiques de bêta-lecteurs hyper précieuses en poche, et que je n’ai aucune promesse d’édition en vue.

Dans ce cadre-là, si tu avais un avis, un conseil à me donner en tous cas pour que ma motivation revienne, je suis toute ouïe. Parce que je me fatigue toute seule, et ça fait deux semaines, et je m’attriste de plus en plus au lieu de me réjouis des lignes que j’ai corrigées un peu plus chaque jour. J’ai l’impression qu’il me reste 5% de travail à faire seule, avant de pouvoir chercher un éditeur, mais que ce sont les 5 plus difficiles, car je regarde mon roman, et je me demande si après tout ces efforts, cette masse de mots en vaut la peine…

D’habitude, je recentre les messages reçus autour du nœud de la question, mais là le contexte me semblait particulièrement intéressant et je crois qu’on peut être beaucoup à se retrouver, dans une forme ou une autre, dans ces difficultés et questionnements.

J’ai l’impression de lire deux volets dans la question : un aspect technique (comment faire, techniquement, pour tenir bon) mais surtout un appel à l’aide (je suis fatiguée). Il est terriblement difficile de répondre intelligemment à cela car j’ai l’impression qu’à ce stade, la fatigue ne s’ancre pas nécessairement dans une question de technique. Je pourrais répondre de toujours envoyer la meilleure version d’un texte possible à un éditeur pour qu’il ou elle puisse ensuite amener le manuscrit plus loin ; qu’il est intéressant qu’il te donne les clés pour aller au-delà de ce que tu peux faire de mieux, et qu’il n’est pas très intéressant qu’il te reprenne sur des faiblesses que tu connais déjà (on en a parlé dans l’épisode de Procrastination sur les corrections). Je le pense, mais je ne crois pas que ça aiderait beaucoup, à ce stade. Je pourrais aussi te dire que ces doutes, ces questionnements sur la pertinence de ce qu’on fait (“pourquoi je lutte, voire souffre tellement pour atteindre l’objectif que je me suis fixé – qui ça intéresse, en fait ?”) ne s’envolent pas nécessairement avec la présence d’un éditeur derrière ou, plus précisément, je dirais que se “rattacher” à cette présence et cette assurance d’une publication est dangereux car c’est, à mon sens, éviter une question fondamentale, qui sous-tend toutes ces difficultés. Si tu as un éditeur, tu t’attaches aux ventes. Si tu as des ventes, tu t’attaches aux critiques négatives. C’est sans fin.

Et cette question, c’est : pourquoi écrit-on ? Pourquoi écris-tu ? Pourquoi fais-tu cela ? 

C’est pour cela qu’il est impossible de donner une réponse pertinente à ta question, mais je peux te parler… de la question en elle-même. Derrière le doute et la difficulté, derrière les coups de mou, il y a pour moi un ancrage fondamental dans l’interrogation de l’écriture. C’est vrai, après tout : pourquoi lutte-t-on ? Je ne peux pas répondre à cette question à ta place, mais je crois deux choses : d’une, il n’y a pas de mauvaise réponse (aussi égocentrique ou superficielle soit-elle) – la mauvaise réponse, c’est celle dont on n’a pas conscience et qui nous manipule à notre insu. De deux, cette réponse a le droit de changer en cours de route, de mûrissement, d’évolution. Beaucoup d’auteurs, par exemple, éprouvent dans leurs premiers stages d’évolution le besoin de se prouver quelque chose et/ou d’exprimer quelque chose de viscéral au monde ; une fois ceci fait, atteint, ils sont “vides” et ne passent pas à un stade différent qui leur permettrait de continuer à écrire. Ce n’est ni bien, ni mal, c’est leur trajet.

Je crois que la meilleure réponse à tous ces doutes et difficultés, la meilleure motivation, s’enracine dans l’être même. Il y a des années, j’ai eu un passage très difficile avec un éditeur qui a eu des mots incorrects envers moi, lesquels ont sévèrement attaqué le peu de confiance du jeune auteur que j’étais (et jeune auteur que j’étais, je n’ai rien osé dire). J’ai sérieusement, pendant trois jours, contemplé le fait de laisser tomber l’écriture et de repartir dans la science (j’ai même posté des lettres de candidature à des postes – je n’y croyais pas réellement, mais le seul geste a été cathartique). Au final, cette épreuve a été salvatrice, car elle m’a fait comprendre pourquoi j’écrivais vraiment, et en quoi je devais lâcher-prise à certaines ambitions – notamment que je ne rencontrerais que tristesse et illusions en me suspendant à l’approbation d’autrui, et surtout que la confiance ne pouvait, ne devait jamais venir de là. (Hé, j’étais jeune.) Ma réponse, qui n’engage que moi, c’est que l’écriture est un processus qui doit se suffire à lui-même. La publication n’est pas une fin, la lecture et la critique enthousiaste sont de merveilleux cadeaux que l’existence vous fait, qu’il convient d’accepter avec gratitude, mais l’essence de la pratique, le seul domaine qui a de l’importance, est le voyage que l’on fait, et sur lequel on lutte parfois, oui, pour mettre les mots sur la page au mieux de sa compétence et de sa sincérité. (Après avoir fait ce cheminement, j’ai dit à cet éditeur à l’époque : “Je n’ai pas besoin de voir mon nom sur une couverture pour me sentir exister.”) C’est la seule chose qu’on puisse contrôler, de toute manière (et d’ailleurs, quand on voit le poids de l’inconscient, on se demande parfois si on contrôle en réalité quoi que ce soit).

Ces difficultés sont le reflet d’une exigence, d’un idéal esthétique parfois terriblement dur à atteindre (parce que l’on sait parfois visualiser l’objectif, mais que l’on doit beaucoup apprendre pour y arriver), mais qui sont au final une force de vie fondamentale chez le créateur ou la créatrice – car y parvenir sonne juste, sert du mieux possible le projet que l’on s’est fixé. Et je crois que c’est l’élan capital ; et que la joie qui en découle, après avoir parfois souffert mille morts (le premier chapitre de Le Verrou du Fleuve a connu sept ou huit versions, je commence déjà à oublier, alors je compatis) est la véritable récompense du travail et la seule qui puisse avoir du sens : “moi, je suis content, j’ai fait de mon mieux, je n’ai rien retenu ; j’ai plongé là où je n’étais jamais allé, ce sentier était peut-être familier pour vous, mais pour moi il était ardu ; je vous offre ce que j’ai pu faire de meilleur, et dès lors, avec ceux et celles à qui je suis destiné.e à parler, nous nous reconnaîtrons. Aux autres, je ne peux simplement dire que je suis navré de ne pas avoir convaincu ; quel autre choix ai-je, dès lors, que de passer mon chemin ?” (Oui, je sais, je me la joue un peu Nietzsche, là – c’est bon, LAISSEZ-MOI RÊVER.) Plus sérieusement : un écrivain d’une immense expérience m’a confié que cette exigence était simplement le reflet de l’affinement de la compétence et de l’aiguisement du regard. En d’autres termes, on peut la voir, ainsi que les difficultés afférentes, comme un signe positif du mûrissement d’un auteur. En tout cas, je choisis de le voir comme ça. (J’ai dit LAISSEZ-MOI RÊVER.)

De manière plus prosaïque, tu as aussi le droit de te reposer un peu et de réviser les délais que tu te fixes. L’écriture est difficile et on n’accomplit rien sans se frotter à ces difficultés, mais il faut savoir ménager un équilibre – là aussi éminemment personnel – entre la difficulté et le blocage. Une des leçons les plus précieuses, dans l’évolution de ma propre réponse à l’écriture, a été l’intégration de la composante de plaisir. De la même façon qu’il ne faut pas fuir la difficulté (ce pour quoi je suis très doué, parfois un peu trop) il ne fait pas oublier le principe de plaisir (que je trouve dans ce moment où je saisis enfin, au mieux de ma compétence à un instant donné, l’adéquation entre la forme idéale dans ma tête et sa concrétisation en mots). On en a parlé dans le dernier épisode de Procrastination sur les blocages, aussi.

Rappelle-toi enfin que ce que tu as à donner – quoi que ce soit – nul ne peut le dire à part toi. Les mots que tu n’écris pas, nul ne les écrira si tu ne le fais pas. Et oui, ça en vaut la peine, dès lors que tu puises dans ce que tu es, avec vérité et sincérité, car tu es unique dans ce que tu es, et donc ce que tu dis, et comment tu le dis.

J’ai beaucoup parlé de moi dans cet article et non de toi, je suis désolé pour ça, mais comme la réponse est éminemment personnelle, je ne voyais pas très bien quoi faire à part partager ce que je pense, dans l’espoir qu’une histoire – la mienne – soit plus éclairante qu’un discours théorique. C’est bien ce que fait la fiction, après tout.

2019-06-04T20:23:14+02:00lundi 23 avril 2018|Best Of, Technique d'écriture|6 Commentaires

La Messagère du Ciel sélectionné au prix 2018 des Petits mots des libraires ! (vous pouvez voter)

Je suis extrêmement honoré ! La Messagère du Ciel a été repéré par un jury de vingt-quatre libraires pour le prix 2018 des Petits Mots, qui contient huit catégories (polar, roman, imaginaire, BD, à chaque fois en “régulier” et en révélation).

Voici toute la sélection : 

Il s’agit d’un prix du public – tu sais, auguste lectorat, que je rechigne toujours à faire campagne pour ma pomme dans ce genre de situation (je trouve ça éminemment inélégant, on n’est plus aux élections des délégués de classe de 5e) mais je serais quand même bien stupide de ne pas indiquer le lien pour ce faire – votez, tout simplement, pour les livres qui vous ont plu, de manière à leur donner de la visibilité et les aider à se faire connaître d’un plus large public !

Un immense merci au jury et à toute l’équipe du prix ! Les libraires font un travail capital de promotion du livre, de la diversité littéraire et de mise en avant des œuvres qui les ont touchés ; je suis enchanté et très honoré que ce roman apparaisse dans cette sélection prestigieuse !

2018-04-02T09:28:02+02:00mardi 20 mars 2018|À ne pas manquer|5 Commentaires

Procrastination podcast S02E13 : “Choisir un titre”

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “Choisir un titre“.

Intituler une œuvre : pourquoi, comment ? Laurent le présente d’emblée comme un acte littéraire très fort, que Mélanie prolonge en reprenant la notion de promesse narrative – c’est le tout premier contact avec un texte. Lionel approuve en se penchant sur une structure commune des titres français : Le « quelque chose » d’autre chose ». Les trois auteurs partagent dans cet épisode quantité d’anecdotes tirées de leur expérience pour illustrer ce moment délicat dans la construction (ou l’achèvement) d’une nouvelle ou d’un roman.

Références citées (hors textes des trois intervenants) :
– H. P. Lovercraft, L’Abomination de Dunwich
– Gudule, La Ménopause des fées
– Robert Heinlein, Une porte sur l’été
– Roger Zelazny, Les Neuf princes d’Ambre
– Star Trek Generations
– Iain Banks, « Le cycle de la Culture »
– Carson McCullers, Le Cœur est un chasseur solitaire
– Katherine Pancol, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi
– Neil Gaiman, Miroirs et Fumées
– Louis Wolfson, Ma mère, musicienne, est morte de maladie maligne à minuit, mardi à mercredi, au milieu du mois de mai mille977 au mouroir Memorial à Manhattan

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2019-05-04T18:47:08+02:00vendredi 16 mars 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Procrastination podcast S02E13 : “Choisir un titre”

La suite de La Messagère du Ciel, Le Verrou du Fleuve, est disponible !

Enfin ! Je suis ravi de pouvoir enfin annoncer que « Les Dieux sauvages » volume 2, Le Verrou du Fleuve, est sorti ! 

Presque un an de travail pour offrir, je l’espère, une digne suite à La Messagère du Ciel. Merci à toutes et tous pour votre enthousiasme de lecteurs et de critiques sur ce premier tome, qui a lancé cette série sous les meilleurs auspices possibles ! Je suis très honoré et touché que la suite soit tant attendue, et je suis ravi de pouvoir la proposer enfin et la partager avec vous.

Couv. Alain Brion

« Les démons avaient déferlé sur la Rhovelle, et il n’y avait rien que quiconque puisse faire pour la sauver. Au soir, chaque homme, femme et enfant connut le désespoir. »

L’armée démoniaque, mi-chair mi-machine, du dieu Aska est aux portes de Loered, la ville sur laquelle repose la défense et la stabilité du royaume – le Verrou du Fleuve.

Le Verrou doit tenir, ou la Rhovelle est perdue. Mériane, à la tête de maigres renforts, compte bien honorer sa propre prophétie et libérer la ville. Mais quand les hommes se mêlent de contrarier les Dieux, elle en est réduite à limiter les dégâts.

Face au désespoir qui s’installe, elle incarne le seul espoir du peuple, et l’instinct de survie fait taire, pour un temps, les dissensions. Pour autant, les manigances politiques se poursuivent en coulisses, et la guerre commence à peine que certains préparent déjà l’après.

Mais sur la route du Verrou du Fleuve, son mythe s’écrira avant tout dans le sang, la terreur et la peine.

Le livre est donc dès à présent disponible chez tous les libraires, et la sortie papier et numérique est dorénavant simultanée.

À cette occasion, je vais voyager pas mal en salon littéraire pour venir discuter du livre et le présenter, et je vous invite, si cela vous intéresse, à consulter l’agenda (en constante évolution, donc n’hésitez pas à y revenir) pour voir les prochains événements et potentielles rencontres dans votre région.

Merci à vous de votre fidélité, bonne lecture et à très bientôt ! 

2018-09-10T08:33:32+02:00jeudi 15 mars 2018|À ne pas manquer|18 Commentaires

Masterclass aux Imaginales : “Corriger son manuscrit et envisager l’édition”

La photo de ma pomme est © Mélanie Fazi.

Joie, la masterclass des Imaginales est à nouveau reconduite !

Le mercredi 23 mai, Jean-Claude Dunyach et moi avons le plaisir de vous proposer dans le cadre du festival Imaginales (Épinal) une journée de conférences et de discussions autour de la correction des manuscrits et de la préparation à l’édition professionnelle.

Aucune expérience préalable n’est requise, simplement plein d’enthousiasme (et ne pas avoir déjà publié un roman à compte d’éditeur).

Cette journée d’échanges et d’enseignement (mercredi 23 mai 2018) vise à armer les jeunes auteurs pour la transition de l’écriture vers la publication : comment passe-t-on de l’envie d’écrire au métier d’écrivain ?

Au cours des dix dernières années, sites, livres et forums d’aide à l’écriture se sont multipliés. Il est aujourd’hui plus facile que jamais de travailler sur un livre. Mais comment l’achever, puis l’amener au meilleur niveau de qualité possible ? Comment se corriger, s’améliorer ? Comment et pourquoi le présenter à un éditeur ? Quels sont les rouages de la fameuse « économie du livre » ?

Passer du statut d’amateur passionné à celui de jeune professionnel de l’écriture, voilà l’ambition de cette journée de formation, à travers des thèmes tels que :

  • approcher l’écriture en songeant au public, sans sacrifier le cœur de son histoire ;
  • savoir se lire avec recul pour parfaire son manuscrit ;
  • les relations avec le monde éditorial ;
  • la rémunération des auteurs…

Cette journée de formation est destinée à ceux qui se sont lancés dans la rédaction d’un livre, voire l’ont terminé, et pensent à l’étape suivante, la publication professionnelle ; mais aussi à ceux qui ont envie d’écrire des histoires et désirent acquérir une vision panoramique du monde de l’édition.

La journée s’articule autour de présentations sur un sujet donné (l’attitude professionnelle, les corrections, les relations avec le monde éditorial…), suivies de temps de discussion et de débats autour des difficultés rencontrées par les stagiaires dans leur propre travail.

Attention, les places sont limitées – une petite quinzaine a priori (je n’ai pas le chiffre exact). Le tarif de la formation est de seulement 65€ (merci aux Imaginales de soutenir cette journée financièrement et à la BMI pour son accueil !). Pour s’inscrire, on peut télécharger le bulletin d’inscription ici.

Affiche John Howe

2018-05-21T21:30:27+02:00lundi 12 mars 2018|À ne pas manquer, Technique d'écriture|4 Commentaires

Une rencontre avec Simon Pinel, responsable éditorial des éditions Critic

À l’occasion du prix littéraire des booktubeurs, le blog Les Lectures de Sophie propose un bel entretien fouillé avec Simon Pinel, responsable éditorial des éditions Critic : il revient sur l’histoire de la maison, sa ligne directrice, ses liens avec la librairie et parle un peu de la publication d’Évanégyre au sein du catalogue.

Que vous apporte le fait d’être libraire/éditeur ?

Cela nous permet déjà de voir ce qui se vend ! Chez nous, mais aussi et surtout chez la concurrence. On voit ce qui permet à un titre de sortir du lot, de par les ventes, mais aussi grâce au retour des clients. On a toujours des doutes quand on est éditeur. La librairie nous permet d’avoir quelques certitudes. Nous n’hésitons pas à solliciter l’avis de nos clients. Par exemple, on hésitait entre deux visuels pour la couverture de l’intégrale de Dominium Mundi, du coup on a fait un sondage en librairie auprès de nos clients.

C’est à lire ici.

2018-02-20T06:09:25+01:00mercredi 21 février 2018|Dernières nouvelles|1 Commentaire

No future et steampunk [débat aux Utopiales 2017]

© ActuSF

Je continue à rattraper mon retard sur tout ce que je comptais archiver par ici, et j’arrive presque à me retrouver à jour : aux Utopiales 2017, j’ai eu le plaisir de participer à un débat sur le steampunk et ses liens avec le punk tout court en compagnie de Karim Berrouka, Sara Doke et Karine Gobled, table ronde modérée de main de maître par Antoine Mottier.

La captation de l’intervention a été réalisée par le site de référence ActuSF et peut être écoutée librement en ligne ou bien téléchargée sur cette page. Avec un extrait vidéo ci-dessous :

2018-02-18T23:07:47+01:00lundi 19 février 2018|Entretiens|1 Commentaire

Procrastination podcast S02E11 : “C’est la fin”

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “C’est la fin“.

Savoir terminer un récit est un des aspects fondamentaux de la narration ; qu’est-ce qui dénote une « bonne fin » ? Laurent met l’accent sur la notion même de dénouement, quant à la conclusion du destin des personnages, et signale la différence avec la clausule. Mélanie met en avant les particularités des fins de roman, de nouvelle et de volume de série ; les éventuelles ouvertures ne sont pas de même nature. Et Lionel revient sur la notion de promesse narrative, et le paiement de celle-ci, et comment cela interagit avec les surprises et coups de théâtre.

Références citées
– J. R. R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux
– Stephen King, Misery

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2019-05-04T18:47:09+02:00jeudi 15 février 2018|Procrastination podcast, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Procrastination podcast S02E11 : “C’est la fin”

Annonce de service : je ne peux garantir le support technique sur la boîte à outils de l’écrivain

La boîte à outils de l’écrivain s’étoffe au fil des mois et je suis content car ces articles reçoivent de plus en plus de visites, signifiant que le pari lancé à l’origine est réussi : proposer davantage de contenu fouillé sur ces aspects, générant pour le site un petit revenu qui permet de justifier le temps que j’y passe.

Petit effet imprévu toutefois que je n’avais pas envisagé, je reçois régulièrement des mails me demandant du support technique sur des configurations particulières ou des cas d’utilisation imprévus. Il me faut donc en dire un mot : je ne peux assurer le support technique sur les outils. Ce n’est pas mon rôle et surtout, je suis très mal placé pour : en cas de problème, mieux vaut s’adresser directement aux développeurs des logiciels idoines, dont c’est le métier.

Après, si vous avez un problème ponctuel et que j’ai la réponse, je serai ravi de l’apporter, bien entendu, et c’est à peu près toujours arrivé pour l’instant, mais je crois qu’il me faut exprimer en toutes lettres que les outils proposés ici le sont “en l’état” et que je ne peux donc garantir de vous sortir de la panade, de la capilotade ni de la tapenade.

2018-02-12T10:03:12+01:00mercredi 14 février 2018|Dernières nouvelles|11 Commentaires

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