Dans le Historia d’octobre, un cahier spécial fantasy de 24 pages

Et je vais vous dire un truc : c’est génial qu’une revue comme Historia, un vrai monument avec plus d’un siècle d’existence à elle seule, tende avec enthousiasme la main au genre pour accueillir et célébrer ses contributions à la grande conversation de l’histoire, surtout pour le mois de l’imaginaire.

24 pages, donc, qui s’adressent au grand public pour découvrir les forces et les spécificités du genre et replacer les grandes œuvres qui ont marqué à l’image les consciences dans leur contexte : avec une proposition de bibliothèque idéale, des chroniques récentes (merci à Véronique Dumas, d’ailleurs, pour sa chronique élogieuse de « Les Dieux sauvages » que j’ai découvert avec enchantement à la réception du numéro) et des articles couvrant la substance du genre. Je me suis pour ma part humblement chargé d’une tentative de définition et d’historique de la fantasy – en 6000 signes, c’est un tour d’horizon nécessairement global, mais qui espère poser clairement les jalons pour les néophytes.

Si vous avez dans votre entourage des personnes qui s’interrogent sur le sujet et peinent à comprendre ces histoires bizarres d’elfes de de dragons, c’est une porte d’entrée idéale.

Merci à toute l’équipe de la revue d’avoir fait une place à la fantasy pour ce numéro d’octobre et d’avoir mis en avant ses liens avec le patrimoine de l’humanité, tout spécialement à Victor Battaggion, rédacteur en chef adjoint (qui sera présent aux Imaginales, et dirige des débats d’une grande richesse avec son goût pour l’imaginaire et sa culture d’historien).

➡️ Plus d’infos sur le numéro d’octobre d’Historia et commander

2021-11-15T18:39:55+01:00mardi 5 octobre 2021|À ne pas manquer|2 Commentaires

Octobre est à nouveau le mois de l’imaginaire

Petite piqûre de rappel (c’est de saison…) : à présent que nous pouvons recommencer à sortir, octobre est à nouveau le mois de l’imaginaire. N’hésitez pas à vous rapprocher de vos acteurs locaux (notamment les librairies) : il y a probablement des tas d’événements, dédicaces, publications attendues grandes et petites qui se déroulent dans votre région. Et évidemment, cette année, les Imaginales se déroulent du 14 au 17 octobre.

Quel retour faire sur cette initiative quatre ans après son lancement (2017) ? Je n’ai évidemment pas de chiffres et je ne vois les choses que de mon petit bout de lorgnette (même pas par le petit bout, c’est dire) mais le mois de l’imaginaire me semble bien implanté à présent dans le rythme de l’année. Est-ce que c’est le miracle qui a d’un coup rendu les genres visibles sur l’intégralité des cartes intellectuelles, jusqu’aux plus hautes instances des plateaux télé ? Évidemment que non, mais cette attente était un brin déraisonnable. La visibilité et la reconnaissance d’un courant se construisent sur la durée et sur une constellation d’initiatives de ce type (même si l’imaginaire représente par ailleurs la première culture mondiale, une réalité qui n’a pas attendu qu’on la constate). Le mois de l’imaginaire célèbre les genres pour tout notre public – ce qui en fait déjà une belle fête – et il donne un rendez-vous clairement identifié aux médias généralistes (qui n’en connaissent pas toujours les spécificités) ainsi qu’aux grandes institutions. Et tous les ans, il remet le couvert. C’est un effort de fond, comme celui qu’accomplissent les festivals, les libraires, les associations, les blogs, les passionné·es. C’est tout le but, et ce sont les efforts de fond qui font progresser les choses.

2021-09-26T11:30:08+02:00mercredi 29 septembre 2021|Le monde du livre|Commentaires fermés sur Octobre est à nouveau le mois de l’imaginaire

L’Héritage de l’Empire dans le top 10 2020 de la rédaction d’Elbakin.net !

Couv. Alain Brion

Je vous avoue que c’est assez incroyable et que ça fait, MAIS tellement plaisir : La Messagère du Ciel, Le Verrou du Fleuve et La Fureur de la Terre ont tous figuré dans le top 10 de la rédaction d’Elbakin.net les années précédentes. Un, avec le prix en plus, c’était merveilleux, et inespéré ; deux, c’était un honneur ; trois, c’était fantastique ; bon, à force, je me disais que le quatrième tome n’y figurerait pas, hein, et j’y étais même secrètement préparé, même si je suis extrêmement content (voire fier) de ce roman et des risques que j’y ai pris, faut bien finir par se casser la gueule à un moment, c’est la vie, l’art n’est pas une science exacte (et c’est tout le drame).

Bon, ben non. L’Héritage de l’Empire figure à nouveau sur la liste des dix œuvres de fantasy retenues sur l’année 2020, aux côtés de Jean-Philippe Jaworski, Thibaud Latil-Nicolas, Emmanuel Chastellière ou encore le jeu vidéo Hades – rien que ça.

J’accorde une immense importance à la constance : être capable de faire le boulot avec régularité et en maintenant des exigences de qualité sur la longueur est pour moi une marque de professionnalisme (de la même façon qu’un ou une musicien·ne s’attache à toujours offrir une prestation de qualité sur scène), mais surtout de respect envers public comme lecteurs. Je suis donc ravi de voir que L’Héritage de l’Empire a réussi à franchir la barre aussi, et tout cela ne fait que me remonter encore davantage à bloc pour le cinquième et dernier tome, La Succession des Âges, réussisse lui aussi cet exploit.

Merci à toute la rédaction !

➡️ Le top 10 fantasy 2020 de la rédaction d’Elbakin.net

2021-04-14T18:43:12+02:00mardi 9 mars 2021|À ne pas manquer|4 Commentaires

Pour la première fois, une catégorie Jeu Vidéo dans les prix Hugo (mais temporaire pour l’instant)

C’est chouette, mais j’ai quand même envie de dire qu’il était temps (à vrai dire, je pensais naïvement que c’était déjà le cas) :

Pour mémoire, les prix Hugo font partie des prix les plus prestigieux de l’imaginaire mondial, décernés par vote des membres de la World Science Fiction Society (même si, comme ce sont les participants aux Worldcon qui votent, cela concerne dans l’écrasante majorité des cas des œuvres en langue anglaise, donc cela concerne surtout l’imaginaire étasunien…). DisCon III est la convention mondiale de cette année.

En revanche :

C’est donc temporaire pour cette année car :

Les prix Hugo étant pluridisciplinaires (on y trouve des catégories podcast, cinéma, télé), il me paraît incompréhensible que la catégorie jeu vidéo, en 2020, n’existe pas encore. C’est le média où l’imaginaire domine littéralement l’ensemble de la production (de Mario à Silent Hill en passant par WarCraft, EVE Online et Monkey Island), la porte d’entrée principale vers ces univers pour toutes les jeunes générations ; reconnaître cette forme comme faisant partie de la famille me semble non seulement indispensable, il y a urgence. Le jeu vidéo ne parle pas que d’imaginaire en 2020 l’année mondiale des confinements (et il le fait souvent brillamment – Gris, Journey, Hellblade: Senua’s Sacrifice…), c’est l’un de ses vecteurs majeurs depuis littéralement toujours. (Le jeu vidéo se démocratise dans les années 1980… soit il y a près de quarante ans.)

Si cette catégorie ne devient pas permanente après une délibération et un vote qui tiennent de la formalité, je ne comprends pas.

2020-12-07T18:34:58+01:00mercredi 2 décembre 2020|Le monde du livre|4 Commentaires

La fantasy : un site événement chez la Bibliothèque nationale de France

Attention, énorme travail : la Bibliothèque nationale de France vient de mettre en ligne un site splendide, à la fois jeu, exposition virtuelle et essai sur le genre de la fantasy, depuis ses sources jusqu’à son essor contemporain. Avec une immense équipe où l’on retrouve bien sûr Anne Besson (autorité en France, directrice du Dictionnaire de la Fantasy), un splendide habillage graphique et un contenu à la fois fouillé et accessible, c’est une magnifique célébration du genre (et l’idéal pour une entrée en matière, et expliquer à ta grand-mère en quoi, oui “Harry Potter” c’est de la vraie littérature).

Et notons également une belle place réservée à la fantasy française (qui des choses à faire valoir !), un retour sur son historique et des entretiens brefs avec des auteurs, traducteurs, membres du milieu associatif (comme Elbakin.net) (dont j’ai eu l’honneur de faire partie).

Merci à la BnF pour cette splendide réalisation et à toute l’équipe, et pour le focus effectué sur notre genre depuis plusieurs mois (rappelons le dossier de la revue, l’année dernière, portant sur la construction de mondes imaginaires). Une saison entière réservée à la fantasy est en cours, avec expositions et conférences.

2020-02-10T01:09:11+01:00mardi 21 janvier 2020|Entretiens, Le monde du livre|1 Commentaire

Pourquoi la fantasy est un genre contemporain et non antique

Ce week-end, j’ai eu le plaisir de donner un de mes ateliers préférés à l’école parisienne Les Mots : comment écrire une histoire grâce au conflit. (Je pense résolument qu’histoire et conflit narratif sont indissociables. Mais c’est une autre… histoire. Ou un autre conflit) Un moment très agréable (merci aux stagiaires qui se sont prêtés sans broncher à mes consignes rudes !), et qui a donné naissance à plusieurs débats passionnants et enjoués, dont, forcément, les définitions de l’imaginaire. Et parmi celles-ci, celle de la fantasy et surtout, son ascendance.

Couv. Jean-Jacques Chaubin

Or il y a un argument qui revient souvent et qu’il me paraît intéressant de traiter. On le retrouve notamment, de mémoire, dans la postface de l’anthologie Fantasy parue en 1998 chez Fleuve Noir dirigée par Alain Névant et Henri Lœvenbruck : la fantasy met en jeu une pensée magique héritée du conte et du mythe, un réenchantement du monde. La fantasy est une continuation directe de ces œuvres fondamentales de l’humanité, dont la tradition remonte jusqu’à Gilgamesh. En conclusion, Gilgamesh et les légendes, c’est de la fantasy.

Sauf qu’en fait, non. Tout va bien dans ce raisonnement jusqu’à la dernière étape. Pendant des années, j’ai adhéré au raisonnement sus-cité : après tout, pour un genre longtemps décrié et ignoré par l’establishment, aller englober Gilgamesh et les contes dans le corpus, ça le fait. Ha, que me parlez-vous du Nouveau Roman : moi, j’écris dans le même genre que Dante, bitch.

Sauf que toute l’expression est là : « une continuation directe ». Implication n’est pas équivalence. J’ai mis un temps à comprendre (peut-être surtout à accepter) que la fantasy est un genre résolument moderne, qui naît au tournant du XXe siècle. Et que c’est anachronique de qualifier L’Odyssée de fantasy.

Pourquoi ? Si la fantasy descend du conte et du mythe, pourquoi le conte et le mythe ne sont pas de la fantasy ?

Parce que, pour réenchanter quelque chose, il faut que la chose en question ait été désenchantée, n’est-ce pas ? (Mylène Farmer approuve ce message.)

La fantasy moderne apparaît un peu dans un état d’esprit semblable à celui qui fait naître la science-fiction : face au développement d’une société industrielle, le désir de questionner le cours que suit le monde, et surtout d’y retrouver une forme de poésie et d’émerveillement. Mode de pensée voisin du préraphaélisme.

Par conséquent, la fantasy ne peut s’envisager, comme genre littéraire, que sur la base d’un dialogue, d’une dialectique entre la sensibilité moderne, post-moderne, contemporaine, et l’univers magique présenté. « Game of Thrones » ne peut exister qu’à la fin du XXe siècle par le décalage qu’il présente entre ce Moyen-Âge âpre et notre société technologique, par, pourtant, le voisinage des thèmes sociaux et politiques entre l’univers imaginaire et le nôtre, par, aussi, la persistance de craintes ancestrales (« The night is dark and full of terrors ») et l’émerveillement ancien, presque atavique, suscité par des figures mythiques comme le dragon. Clément VII aurait offert sans sourciller une « corne de licorne » à François Ier parce que, eh bien, la créature était considérée comme bel et bien réelle. La distance entre le mythe et le quotidien ne peut s’opérer que si distance il y a (duh) et c’est de celle-ci que naît le vertige et l’émerveillement suscités par la fantasy, qui sont d’un nature distincte de ceux éprouvés par un roi du XVIe siècle recevant la corne d’un animal fabuleux présentée comme vraie.

C’est aussi de là que peut venir sa valeur métaphorique. À ce niveau, elle opère strictement sur le même plan que le conte ou le mythe. Mais elle s’adresse à une sensibilité différente qui la place résolument dans un paysage différent et, surtout, elle fait naître des réactions et sensations différentes par une confrontation presque méta avec l’univers narratif situé en décalage. Ce n’est pas à dire que ces sensations ne sont pas intemporelles – au contraire, peut-être que la fantasy, en s’adressant aux racines les plus profondes de l’humain, est le genre le plus intemporel de tous (voir cet excellent article de Léa Silhol sur sa force) – mais son existence est, donc, résolument contemporaine.

2019-12-16T16:25:29+01:00mardi 17 décembre 2019|Best Of, Le monde du livre|3 Commentaires

La Revue de la BnF n°59 : Dossier création de mondes imaginaires [entretien]

Anne Besson et Frédéric Manfrin ont dirigé le dossier du numéro 59 de la prestigieuse Revue de la Bibliothèque nationale de France, et ce mois-ci, elle ouvre ses portes à la notion de worldbuilding, la création de mondes imaginaires contemporains, avec un prodigieux Cthulhu de François Baranger (si je ne me trompe pas) en couverture :

À l’heure où la fantasy séduit de plus en plus (Le Seigneur des Anneaux, Game of Thrones…), plaçant les « mondes inventés » au cœur de la culture populaire, ce dossier s’interroge sur leurs formes et leurs usages en confrontant le regard des historiens du genre à celui des spécialistes des médias et des créateurs, qu’ils soient écrivains ou concepteurs de jeux.

Bravo, et un immense merci à Anne Besson (professeure agrégée de littérature générale et comparée, spécialiste de la fantasy, directrice du Dictionnaire de la fantasy chez Vendémiaire, prix Imaginales 2019) et Frédéric Manfrin (chef du service Histoire au département Philosophie, Histoire, Sciences de l’homme de la BnF) pour ce numéro événement qui invite en grand l’imaginaire, les genres et tout particulièrement la fantasy dans ses pages, et pour cette exploration de tout ce processus créatif.

Il y sera question de Tolkien, bien sûr, de cartes, mais aussi de fantasy française, de jeu de rôle, de films et séries, de jouets… Au sommaire :

C’est pour moi un merveilleux honneur de faire partie des trois entretiens du dossier (avec Karoline Georges et Jean-Philippe Jaworski). Nous parlons d’Évanégyre avec Anne Besson, la genèse de l’univers, son évolution et surtout comment ménager cohérence et fraîcheur dans une narration au (très) long cours.

La revue est disponible en librairie, sur commande éventuellement, ou bien directement sur le site des éditions de la BnF.

2019-11-14T23:36:37+01:00mercredi 16 octobre 2019|À ne pas manquer, Entretiens|5 Commentaires

Le Verrou du Fleuve dans le top 10 2018 de la rédaction d’Elbakin.net !

Couv. Alain Brion

Alors vous savez, quand vous avez 13 ans, genre, vous vous dites, un jour je serai écrivain, vous rêvez de toutes ces histoires que vous avez envie de raconter et qui seront TROP COOL OUAIS sauf que vous n’avez pas la moindre idée de comment on organise une histoire plante un décor gère le rythme installe un personnage ménage des révélations établit une déclaration AGESSA (… car ça a son importance) et les gens vous lancent des tomates en vous disant : tu ferais mieux de faire un vrai métier, genre sous-traitant de déclarations AGESSA. (Je déconne, ça n’existe pas.) (Non, hein ?)

27 ans plus tard, vous n’avez pas l’impression de savoir mieux, ou plus exactement, comme le dit l’adage, vous avez mesuré combien vous ne saviez rien, mais vous avez quand même commencé à apprendre une chose importante : faire la paix avec ça, laisser aller, intégrer un maximum de choses de l’art, de la vie, du monde MEC, pour que ça percole en-dedans et que, telle une machine à café rutilante qui fait pschiii, vous mettez en relation A avec Z et T et N et oh tiens dis-donc ça pourrait être intéressant ça et OMG cette direction-là mais ça ne serait-il pas donc… Ah oui, c’est ça.

C’est TROP COOL OUAIS.

Tout ça pour dire : l’enthousiasme que génèrent tant Les Questions dangereuses que « Les Dieux sauvages » en ce moment me comble de joie, et ce n’est pas une formule. Il y a toujours en moi le gosse de 13 ans qui n’avait pas la moindre idée de la manière dont on construit un histoire qui dépasse la page huit (je, heu, me suis rattrapé depuis, je commence à avoir du mal à faire des histoires qui tiennent en un tome) et qui reste sans cesse émerveillé de ce qui lui arrive et que, waouh, il arrive à toucher des gens avec tout ça.

Le Verrou du Fleuve (« Les Dieux sauvages » II) figure dans le top 10 de la rédaction d’Elbakin.net en fantasy, et c’est simplement fantastique. 

Merci. 

2019-02-07T08:46:26+01:00mardi 29 janvier 2019|À ne pas manquer|6 Commentaires

The times, they are a’changing

En fouillant dans mes scans et mes photos improbables, je retombe là-dessus, récupéré il y a peut-être un an (oui, pas mal de mes articles tournent autour de la SNCF, mais le train est mon deuxième bureau) :

Vous avez vu ?

Je veux dire, vous avez vraiment vu ?

Quand je tombe sur ce genre de choses, je me dis que le combat pour la reconnaissance de l’imaginaire est déjà gagné dans les esprits, et que seuls de vieux barbons ne s’en rendent pas compte. Parce que, pour que la SNCF, consensuelle et lisse dans sa communication s’il en est, propage ce genre d’image, cela veut bien dire quelque chose. Le mécano / ingénieur de droite est non seulement en train de construire un origami de l’Entreprise – icône geek et SF par excellence – mais que lit l’homme d’affaires à sa gauche ? Un journal économique sur les jeux vidéos, par tous les diables. Lesquels sont donc plus que définins comme un loisir digne, mais comme un secteur d’activité de pointe, obligeant un costume-gris qui voyage en espace Pro 1ère à se tenir au jus.

Peu importe la reconnaissance apportée par la SNCF, en vérité, ou même par les pouvoirs publics, ou encore Christine Boutin. Ne pas en bénéficier n’a jamais empêché la contre-culture des trente dernières années de pleurer à la mort d’Aerith dans Final Fantasy VII, de pouiller du beholder à coups de D20 ni d’apprendre l’elfique. Mais c’est l’assurance d’un peu plus de sérénité, de faire taire les empêcheurs de tourner en rond, de respirer toujours mieux économiquement, d’élargir le public et de partager davantage. Et ça, c’est toujours agréable. (Pas comme Christine Boutin.)

2012-05-22T10:22:40+02:00mardi 22 mai 2012|Expériences en temps réel|7 Commentaires

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