TextExpander n’est plus recommandé dans la boîte à outils de l’écrivain

Quand j’ai commencé à construire (prudemment) la boîte à outils de l’écrivain, je me suis toujours fixé pour règle de ne jamais recommander, effectivement, que les outils que j’utilise, parce que c’est quand même tout le but, hein. Et ce, c’est important, que je puisse ou non toucher une petite commission sur les recommandations pour aider à faire tourner la boutique. (Toutes les entreprises n’ont pas de programme d’affiliation, mais ce n’est pas comme ça que je choisis, je choisis ce qui m’aide à faire mon boulot.)

Certaines applications sont déjà sorties (Evernote) voire re-rentrées (Evernote) pour ressortir rapidement (Evernote), et aujourd’hui, à mon grand dam, je dégage TextExpander.

Cela ne veut pas dire que je n’utilise plus d’expansion de texte ; c’est une part critique de ma productivité et je suis passé sur un autre outil dont je parlerai très vite (et où l’on peut importer sa base TextExpander de façon quasi-transparente). Cela veut dire que, brutalement, Smile (les développeurs de TextExpander) a rompu la promesse faite aux utilisateurs, et que l’abonnement ne vaut plus le coup.

TextExpander a été une des premières applications à passer à l’abonnement, après avoir longtemps été un achat unique. Le raisonnement était : nous offrons maintenant une synchro par notre cloud (… même si synchroniser quelques bouts de texte ne doit pas coûter bien cher, et que cela peut se faire par des fournisseurs classiques type Dropbox ou iCloud, mais bon). Mais surtout, cela nous permettra de travailler plus intensément sur l’application, de proposer des mises à jour plus fréquentes, et de l’améliorer constamment !

Quelques années plus tard, TextExpander ne propose à peu près rien de notable en plus, si ce n’est une interface vaguement mise à jour (meh), et en plus, la performance n’est pas au rendez-vous. L’atout unique de TE est d’être la seule solution d’expansion de texte qui fonctionne avec un clavier externe sous iOS / iPadOS à condition que les applications intègrent la solution de Smile, mais au fil des ans, leur nombre a décru constamment et Smile ne semble pas motivé pour contrecarrer cet effritement.

TextExpander ne justifie pas son abonnement.

Trois caveats cependant qui peuvent vous donner envie de garder le vôtre :

  • Si vous utilisez Windows ET macOS ET iOS, c’est la seule solution qui se synchronise sur les trois plate-formes. (Si vous n’utilisez que Windows et macOS, on m’a recommandé aText, que je n’ai cependant pas essayé, donc à vous de voir.)
  • Si vous utilisez beaucoup iOS / iPadOS avec les applications les plus professionnelles de la plate-forme (Drafts, Fantastical, OmniFocus, et notamment Ulysses pour l’écriture), vous n’avez, donc, que TE pour vous aider (mais franchement, Smile profite un peu de sa position de monopole à mon goût).
  • Si vous utilisez les fonctionnalités de collaboration de TextExpander (en équipe, donc).

Autrement, il y a des solutions plus rapides et beaucoup moins chères sous Mac, donc une que j’ai choisie et dont je parlerai sous peu.

2021-05-12T10:08:49+02:00jeudi 13 mai 2021|Technique d'écriture|5 Commentaires

Suppression définitive et finale de Facebook

Son invasion régulière et méthodique de nos vies privées, son rôle prépondérant dans la propagation d’hallucinations collectives, le danger qu’elle représente dans la défense des institutions démocratiques, sa mauvaise foi absolue dès qu’il est question de limiter un tant soit peu sa collecte de données personnelles, ses mensonges incessants et sa manie de revenir sur ses engagements (vous avez vu l’écran de partage de données dans WhatsApp ?), sa sociopathie dans l’usage de “l’engagement” comme métrique au lieu de se soucier de la qualité des interactions… 

Facebook, rôtis en enfer, virus de l’esprit, de la modération et de la joie de vivre.

Vous trouvez que je sur-réagis ? John Gruber (blogueur tech respecté) a compilé la plus accessible des listes de casseroles attachées à cette entreprise. Et je vous préviens, elle est aussi révoltante qu’interminable. Si le président de la NAACP qualifie Facebook de “menace pour la démocratie”, c’est bien qu’il y a un énorme problème, et c’est une citation parmi beaucoup, beaucoup d’autres.

J’ai désactivé tous mes comptes sociaux il y a plus de six mois, à commencer par Facebook parce que je ne pouvais plus, en bonne conscience, continuer à me servir de cette plate-forme (et l’alimenter) en ignorant les dégâts qu’elle cause à notre monde. Mais les comptes existaient toujours, même invisibles, et ça me dérangeait depuis un moment, tant au niveau de la cohérence personnelle que du fait que, malgré tout, je continuais à ajouter “1” au nombre des utilisateurs dont peur se regorger cette entreprise criminelle.

Je suis maintenant débarrassé définitivement de ce fardeau. Attention, je ne vous donne pas de leçons, vous faites ce que vous voulez. Mais jetez quand même un œil à la liste ci-dessus. Et n’ayez pas peur de quitter la plate-forme. Non seulement on vit très bien sans, on vit mieux. Je peux en témoigner.

Note de bas de page : si un jour se crée un compte ou une page à mon ancienne adresse, facebook.com/lioneldavoust, il est donc évident que ça n’est pas moi, ou bien vous serez les premier·es prévenu·es.

On ne sait jamais, des fois que Mark Zuckerberg passe un pacte avec le diable pour s’acheter une âme.

2021-02-13T17:10:53+01:00jeudi 18 février 2021|Humeurs aqueuses|8 Commentaires

OneNote et Evernote retirés de la boîte à outils de l’écrivain

angry-computer-freezing

Quand j’ai lancé la boîte à outils de l’écrivain, avec des liens d’affiliation, j’avais fait une promesse très précise : je ne ferais la promotion que des outils dont je me sers réellement au quotidien et que je recommande donc sans hésitation.

Il est donc temps de retirer deux produits de la boîte à outils, avec l’irritation de les voir prendre un trajet regrettable, et de voir deux excellents outils s’être sabotés de manière absurde : OneNote et Evernote.

Je retire OneNote car la politique de Microsoft en terme de cloud est, au mieux, discutable. La vie privée des utilisateurs n’est pas respectée, ce qui serait un moindre mal s’il était possible sous Mac d’avoir les données au chaud sur son disque, mais Office 365 ne propose pas d’enregistrement des données en local. Dealbreaker. Pour récupérer ses données, il existe l’application Outline qui est compatible avec OneNote (versions Mac et iOS disponibles).

Je retire Evernote car, pour le dire simplement, les dirigeants ont craqué leur slip : les prix ont augmenté de 40%, ce qui est, à mon humble avis, de la folie pure quand OneNote, Google Keep, Apple Notes sont gratuits en face, et qu’Evernote n’est pas nécessairement le meilleur des quatre. Après avoir fermé un certain nombre de projets dérivés (Evernote Hello, Evernote Food), une telle augmentation dans un marché fortement concurrentiel appelle à la prudence ; l’entreprise a montré à plusieurs reprises une direction hésitante et un manque de vision à long terme. EDIT printemps 2019 : Evernote est de retour, youpi !

Le rat que je suis quitte peut-être le navire, mais il est temps d’aller chercher des cieux plus clairs et surtout plus respectueux de mes données. Pour l’heure, je suis en train de trouver mon bonheur avec DEVONthink (Mac seulement, navré), mais ce n’est pas encore une recommandation ferme – j’en parlerai, le cas échéant, après davantage de tests.

2019-05-28T15:56:59+02:00mardi 27 septembre 2016|Technique d'écriture|10 Commentaires

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