Sky is the limit – nouvelles institutions et droits des créatures sentientes [table ronde aux Utopiales 2022]

J’ai été très heureux et honoré de partager cette table ronde avec Ada Palmer et Joseph Callioni ; c’était l’occasion de développer quelques idées qui me sont chères. Merci à Ugo Bellagamba pour la modération ; le débat est en ligne intégralement ci-dessous ou sur YouTube.

2022-12-12T07:51:59+01:00mardi 13 décembre 2022|Entretiens|Commentaires fermés sur Sky is the limit – nouvelles institutions et droits des créatures sentientes [table ronde aux Utopiales 2022]

Ce week-end, ce sont les Utopiales (j’y serai dimanche)

Ce week-end se tiennent comme tous les ans à Nantes les Utopiales, grand rendez-vous de l’imaginaire et de la science-fiction en particulier ! Je suis très heureux de participer à l’édition de cette année, dont le thème est Limite(s).

Affiche Marc-Antoine Mathieu

J’y serai toute la journée du dimanche 31 octobre, en dédicace à 15h à l’espace librairie, ainsi que pour deux tables rondes :

14h – Scène Shayol : Sky is the limit

Organisation de nouvelles institutions, constitutions différentes, exploration et exploitation de l’espace, droits et devoirs des créatures sentientes, du robot à l’extraterrestre, la fiction permet de tout tester et tout envisager. Et la science-fiction devient un outil décisif pour mieux penser le droit et anticiper ses nouvelles limites…

Avec : Ada Palmer, Lionel Davoust, Sigbjørn Skåden, Joseph Callioni. Modération : Ugo Bellagamba

18h – Espace CIC Ouest : La carte et le territoire

Contrairement aux récits de science-fiction, lorsqu’on ouvre un roman de fantasy, il n’est pas rare de trouver la carte du territoire que traversent les protagonistes. Il arrive qu’on réalise quelques cartes du ciel dans les space opera mais c’est peu fréquent. Seuls les jeux de rôle échappent à cette pénurie de la carte de science-fiction. Le territoire du futur est-il indéfinissable ?

Avec : Lionel Davoust, Philippe Tessier, Aurélie Wellenstein, Auriane Velten. Modération : Mel Andoryss

À ce week-end !

2022-10-31T11:06:51+01:00lundi 24 octobre 2022|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Ce week-end, ce sont les Utopiales (j’y serai dimanche)

Opération dédicace ActuSF : recevez vos livres dédicacés (dont Les Questions dangereuses)

J’avais dit que ça ferait une semaine riche d’informations, hein ?

On ne s’arrête plus : comme tous les ans, les éditions ActuSF vous proposent de commander vos ouvrages et de les recevoir chez vous dédicacés par les auteurs.

C’est-à-dire tous les auteurs présents aux Utopiales ayant des livres publiés aux éditions ActuSF (parce qu’on sera là-bas pour les signer, HEY, c’est bien FICHU). Pour ma part, cela concerne : Les Questions dangereuses, mais aussi l’anthologie officielle du festival où se trouve reprise « Une Forme de démence » (voir article d’hier).

Je ne peux évidemment que vous encourager vivement à aller voir la page des éditions détaillant l’opération, il y a vraiment de quoi se faire plaisir (je ne peux citer tout le monde – allez-y voir ! – mais mentionnons Morgan of Glencoe, Jean-Laurent Del Soccorro et surtout le classique Mermère, par Hugo Verlomme !). Attention, les commandes doivent impérativement être réalisées au plus tard le 28 octobre.

➡️ Commander l’intégralité des ouvrages (ou juste une sélection, si vous y tenez, c’est possible aussi mais laissez-moi vous dire que pfff)

2020-10-28T18:43:44+01:00jeudi 22 octobre 2020|À ne pas manquer|2 Commentaires

« Une Forme de démence », nouvelle dans l’anthologie des Utopiales 2020

Je sais, je sais, beaucoup d’informations d’un coup cette semaine, que voulez-vous, l’écriture est semblable au lent mûrissement des arbres fruitiers : un jour, on prend tout d’un coup sur la tronche (demandez donc à Isaac Newton).

Or doncques, je suis vraiment très heureux d’annoncer que « Une Forme de démence », un texte pour lequel j’ai beaucoup de tendresse personnelle (j’en ai pour tous, évidemment, mais celui-là me tient spécialement à cœur) va être repris dans l’anthologie officielle des Utopiales 2020 (auxquelles j’ai l’honneur d’être invité, j’en reparle la semaine prochaine !).

Le thème de cette année est “Traces” et le livre sort aux éditions ActuSF.

Couverture Alex Alice

Une trace, un indice, une marque… Nous laissons tous une trace de nos passages, de ce que nous sommes, de ce que nous vivons. Nous sommes le fruit d’autres traces avant les nôtres. Autour de cette thématique, 13 auteurs et autrices nous proposent textes et récits sur les traces de l’histoire, des sciences, de nos sociétés, et des traces que nous portons en nous… 

Ce livre est l’anthologie officielle des Utopiales 2020. 

Au sommaire :

  • Baptiste BEAULIEU
  • Christophe DOUGNAC
  • Thomas C. DURAND
  • Caroline DE BENEDETTI
  • Lionel DAVOUST
  • Sara DOKE
  • Claude ECKEN
  • Ïan LARUE
  • Adélaïde LEGRAND
  • Nicolas MARTIN
  • Morgan OF GLENCOE
  • Joëlle WINTREBERT

À propos de « Une Forme de démence »

Un vieux professeur d’université, créateur d’un monde fantastique novateur et unique, embauche une étudiante, Edda, pour l’aider à mettre ses notes en ordre. Mais la création, et son créateur, cachent un secret qui risque de renverser à jamais la vision qu’Edda a du monde… et peut-être celle du lecteur également.

Je disais qu’il me tient à cœur parce que, malgré toute la vision critique que j’en ai, j’ai puissamment conscience d’être en grande partie ici justement grâce à “un vieux professeur d’université créateur d’un monde fantastique novateur et unique”.

Ce texte est ma façon de lui rendre hommage, ainsi qu’à l’imaginaire qui nous fait rêver et nous unit tous, dans la lecture, l’écriture, l’édition, la librairie, l’étude et la chronique, nous tous, “peuple de la science-fiction” (selon l’expression de Roland C. Wagner) et de l’imaginaire.

2021-06-02T18:26:09+02:00mercredi 21 octobre 2020|À ne pas manquer|2 Commentaires

No future et steampunk [débat aux Utopiales 2017]

© ActuSF

Je continue à rattraper mon retard sur tout ce que je comptais archiver par ici, et j’arrive presque à me retrouver à jour : aux Utopiales 2017, j’ai eu le plaisir de participer à un débat sur le steampunk et ses liens avec le punk tout court en compagnie de Karim Berrouka, Sara Doke et Karine Gobled, table ronde modérée de main de maître par Antoine Mottier.

La captation de l’intervention a été réalisée par le site de référence ActuSF et peut être écoutée librement en ligne ou bien téléchargée sur cette page. Avec un extrait vidéo ci-dessous :

2018-02-18T23:07:47+01:00lundi 19 février 2018|Entretiens|1 Commentaire

Ne faisons (surtout) pas une rentrée littéraire de l’imaginaire

Auguste lectorat, petit résumé rapide des épisodes précédents. Depuis une petite année, il y a un mouvement dans le milieu de littératures de l’imaginaire qui part d’un simple constat :

  • L’imaginaire est la culture populaire dominante de très, très loin (au cinéma et dans le jeu vidéo, notamment – Star WarsHarry Potter, Game of ThronesWarcraft…)
  • Mais nos littératures, tout spécialement d’expression française, luttent pour exister, par exemple dans les grands médias.

Donc, on fait quoi ? Comme l’a très justement exprimé Jérôme Vincent des éditions ActuSF, on commence par rassembler des chiffres afin d’obtenir une vision objective de la situation, pour déterminer, notamment, si ce “plafond de verre” est une réalité ou bien un ressenti.

Ce travail a été conduit pendant une grande part de l’année 2017 et des résultats préliminaires ont été proposés aux Utopiales lors d’une session appelée les États Généraux de l’Imaginaire.

Visuel par Zariel

Loin de moi l’idée de résumer ce qui s’est dit – les comptes-rendus seront accessibles bientôt ; on peut déjà tout réécouter ici – mais, en gros : oui, le plafond de verre n’est pas qu’un ressenti, il y a un déficit manifeste, par exemple, de la représentation de nos genres dans les médias généralistes. Dès lors, la question se pose : que faire ?

Et je voudrais revenir sur une idée que j’ai vu flotter dans les préparatifs, qui a été reprise pendant la matinée, et que je vois flotter encore dans la presse – et c’est l’idée de faire une rentrée littéraire de l’imaginaire sur le modèle de ce qui se fait en littérature générale, afin de faire un coup de communication et de donner une visibilité aux genres.

Et pour ma part, ça n’engage évidemment que moi, mais pour poursuivre le débat, j’aimerais dire, en substance, que : oh mon dieu, non, surtout pas1.

Pourquoi c’est une mauvaise idée

Mon expérience est nécessairement limitée, mais j’ai fait un détour hors collections d’imaginaire identifiées il y a quelques années avec la trilogie Léviathan (même si c’est de la fantasy urbaine déguisée en thriller, hein) et j’ai eu l’occasion de discuter avec quelques éditeurs de l’autre côté du plafond de verre. Et notamment de cette fameuse rentrée littéraire identifiée. Bien sûr, ce que j’en rapporte est nécessairement biaisé par mes interlocuteurs, mais quand on observe le fonctionnement de cette période, ce qu’on m’en a dit me paraît assez juste.

Et cette analyse est la suivante : la rentrée littéraire, c’est la roulette russe, c’est l’abattoir.

Des centaines de productions débarquent d’un coup sur les étals des libraires. C’est la lutte pour se faire une place au soleil – à commencer… par l’espace en rayonnages. Une des difficultés de la librairie, il faut le savoir, c’est que la place en linéaire n’est pas extensible – elle est souvent très limitée, au contraire, et un livre a très peu de temps pour être vu en rayon avant de disparaître dans les étagères, puis de sortir du stock. La rentrée littéraire ne fait qu’aggraver le problème. Sans parler, évidemment, de l’espace disponible dans les médias pour en parler, et, bien sûr, du temps des gens – qui n’ont pas la possibilité de lire 200 bouquins en un mois…

En conséquence, une proportion alarmante de ces livres fait de gros échecs commerciaux (quelques centaines de ventes), par rapport aux moyens employés. Ceux-là sont écartés, oubliés ; en revanche, dès que quelque chose frémit, les départements de communication misent dessus, s’efforcent d’avoir les meilleurs relais de presse (télés et radios nationales, par exemple). C’est donc un jeu puissamment risqué, où l’on accepte de perdre gros pour gagner gros sur les succès de la rentrée. (Bien sûr, je ne suggère pas que c’est entièrement incontrôlé de la part des éditeurs – il y a des stratégies réfléchies – mais si les stratégies marchaient à tous les coups dans cette industrie, on ne ferait que des best-sellers ; l’aspect risque de la pratique est indéniable.)

Cette analyse a été confirmée le matin même aux États Généraux par, si ma mémoire est bonne, une libraire – pour eux, c’est un cauchemar de manutention, de gestion de stocks, de promotion…

Maintenant, considérons l’imaginaire, dont le paysage est composé d’une part non négligeable de petites structures indépendantes totalisant au maximum une dizaine d’employés. Gallimard, Grasset, Le Seuil ont les reins assez solides pour s’affronter lors de la rentrée littéraire, mais nous ? Sachant que les premières années d’une telle pratique, en plus, peineront à porter de quelconques fruits puisque nous affrontons ce plafond de verre et que rien n’assure déjà une place en relais médiatiques à un livre de littérature générale – alors, d’imaginaire ?

Mon humble avis est le suivant : c’est du suicide.

Bâtissons sur nos forces

On fait quoi, du coup ?

On est malins : voilà ce qu’on fait. On réfléchit à ce que nous sommes, ce que nous apportons à notre public, pourquoi il nous suit, ce qui nous différencie dans ce que nous avons de meilleur, et nous bâtissons sur nos forces. “Nos” comme dans “nous tous”, peuple de la SF2 ou de l’imaginaire, auteurs, traducteurs, éditeurs, diffuseurs, libraires, lecteurs, blogueurs, etc.

Et ce que nous avons qui me semble assez unique, et c’est une littérature vivante. J’entends par là qu’il y a un tissu d’événements, de rencontres, d’animations qui, à mon sens, est sans commune mesure avec ce qui se fait ailleurs en littérature (ce qui a d’ailleurs posé problème avec la rémunération imposée par le CNL en festivals). En général, les auteurs d’imaginaire sont proches de leur public, de la communauté. Les librairies spécialisées s’en sortent plutôt bien dans le paysage du métier, car elles font vivre leur activité en organisant des rencontres, en fédérant du public, en organisant autant des lieux de rencontre, presque de communauté, qu’elles font tourner des commerces.

Or nous, en tant que genres, qu’aimerions-nous faire ? Être mieux connus du public. Être traités d’une manière qui reflète notre poids économique réel (qui n’est pas négligeable si l’on considère l’édition française, qui devient ridiculement écrasant quand on parle “d’imaginaire” toutes catégories confondues) et réussir à vaincre les a priori résultant de l’ignorance dont nos genres souffrent. Casser le plafond de verre, quoi. Bien sûr, les médias, les relais d’opinion sont des alliés de premier plan dans cette quête, mais nous voulons, in fine, parler aux gens.

Pourquoi, donc, ne pas parler… aux gens ?

J’ai régulièrement eu des expériences similaires quand j’ai commencé à faire des interventions : les gens m’ont parlé de notre étonnante accessibilité, à nous, les auteurs d’imaginaire. Pourquoi ne le serions-nous pas ? Eh bien, parce qu’un auteur, c’est dans sa tour d’ivoire, c’est une personnalité intellectuelle distante, ou encore, c’est mort depuis des siècles (on m’a vraiment dit ça) (remarquez, c’est une excellente raison d’être inaccessible).

Pour moi, une initiative bien plus prometteuse, qui se fonde sur nos forces, qui fait vivre la littérature et la porte chez les gens avec d’excellents messagers – ceux qui la font, auteurs, éditeurs, etc. – c’est le mois de l’imaginaire.

Il ne s’agit pas prioritairement de vendre des bouquins (même si on n’est jamais contre, allez). Il s’agit de susciter un élan, un engouement, un enthousiasme, ouais, à travers des rencontres, des événements, des animations, des formations. D’aller vers les gens, d’ouvrir le plus grand possible les portes de la maison. C’était la première édition cette année, et donc il reste des choses à affiner, on n’a pas encore de grand recul sur l’opération, mais en Bretagne, à Rennes, de ce que j’en ai vu, ça a plutôt bien marché. Nous avons rencontré des acteurs nouveaux, qui avaient envie de partenariats, mais avec qui il manquait les contacts, par exemple. Le public a montré son enthousiasme. Ça a été un boulot de dingue pour toutes les forces motrices de l’événement3 mais cela me semble un modèle bien plus pertinent que d’envoyer des centaines de productions sur les étals dans l’espoir que certaines s’enracinent et d’avoir de la promotion. La dynamique économique ne fonctionne pas comme ça pour nous (et nous n’avons pas les finances pour nous risquer à ce jeu-là). Nos best-sellers fonctionnent sur des plans différents, assez souvent liés à des adaptations à succès, par exemple.

Notre littérature montre sa vigueur et sa vie à travers ses événements, sa proximité, l’humanisme qu’elle prêche, l’évasion qu’elle procure et les réflexions qu’elle ouvre. Nous sommes une communauté investie et passionnée. Capitalisons là-dessus en donnant envie de lire et de voyager, et en prenant notre bâton de pèlerin et en allant le montrer, et en travaillant tous ensemble, professionnels et publics, à accueillir de nouveaux invités dans la maison, par nos recommandations judicieuses de livres, notre implication, notre pédagogie, nos événements, et, très important, notre accessibilité, sociale bien sûr, mais intellectuelle aussi (on se moque de savoir si Harry Potter est de la fantasy ou du fantastique : c’est une discussion d’initiés, et il faut accepter de lâcher prise sur nos cultures d’initiés dès qu’on sort un tant soit peu du domaine).

Pour moi, l’imaginaire, c’est comme le jazz. Il y a de fantastiques caves où des musiciens incroyables jouent pour trente personnes. Il faut les connaître, et ce plaisir de connaisseur fait partie, pour beaucoup, de l’itinéraire. On adore se demander si ce saxophoniste sino-norvégien fait du metal acid Detroit jazz ou du blue trippy batcave jazz. Pas de problème ! En même temps, paradoxalement, tout le monde connaît Miles Davis (= Game of Thrones), peut-être sans l’avoir jamais écouté. Si l’on veut faire connaître le jazz, on explique aux gens par où continuer après Miles Davis, en fonction de ce qu’ils veulent trouver, on défriche le terrain, on organise des événements agréables et accessibles autour du genre pour montrer, faire plaisir, donner envie, et on reste prudent avec les finesses de spécialiste (qui peuvent s’exprimer dans d’autres espaces). On va vers les gens, on les guide – on les invite. Même si cela nous conduit à répéter cent fois par an les définitions de base. Être blasé est interdit, car chaque interlocuteur qui découvre les entend pour la première fois, et nous voulons partager la passion, non ?

Une chose est sûre, en revanche : ce qu’on ne fait pas pour promouvoir le jazz, c’est sortir cinquante disques d’un coup en période de Star Academy.

Donc, ne faisons pas une rentrée littéraire, s’il vous plaît.

  1. Si vous étiez à la matinée, cet article ne fait que reprendre ce que j’y ai dit quand je suis intervenu ; mais comme il semble que l’idée circule encore, il me paraît important de le répéter.
  2. Salut, Roland.
  3. Dont je n’ai pas fait partie, je ne m’arroge pas le mérite, mais j’ai pu le voir.
2017-11-20T06:41:26+01:00lundi 20 novembre 2017|Le monde du livre|20 Commentaires

L’anthologie officielle des Utopiales disponible (avec « L’Île close » en réédition)

Donc, ce week-end, ce sont les Utopiales, où il faut être dès lors que l’on peut, et le festival publie tous les ans en partenariat avec les éditions ActuSF une superbe anthologie :

Qui sera bien évidemment disponible sur le festival, mais aussi chez tout bon libraire. J’ai le plaisir d’y figurer avec une reprise de « L’Île close », que les anthologistes m’ont fait l’honneur de reprendre pour ce recueil : merci à eux !

Le sommaire est extrêmement alléchant (je veux dire, Michael Moorcock et Guy Gavriel Kay, quoi, ainsi que tous les éminents camarades francophones et étrangers), voyez plutôt :

Au sommaire :

  • Avant-propos
  • “43 200 secondes” de Jean-Laurent Del Socorro (INÉDIT)
  • “La place d’une femme” de Emma Newman (traduction : Erwan Devos et Hermine Hémon) (INÉDIT)
  • “Huit siècles sur une échelle de temps” d’Olivier Gechter (INÉDIT)
  • “Le sphincter de l’œsophage” de Nabil Ouali (INÉDIT)
  • “Pékin origami” de Hao Jingfang (traduction : Michel Vallet) (INÉDIT)
  • “Les Anges tièdes” d’Estelle Faye
  • “Les cristallines” d’Ariane Gélinas (INÉDIT)
  • “Les arbres sont des gens comme les autres” de Timothée Rey (INÉDIT)
  • “Les oiseaux lunaires” de Michael Moorcock (traduction de Pierre-Paul Durastanti)
  • “Poèmes” de Guy Gavriel Kay (traduction : Erwan Devos et Hermine Hémon) (INÉDIT)
  • L’Île close” de Lionel Davoust
  • “Le gnome qui voulut être fée” d’Audrey Alwett (INÉDIT)

L’anthologie peut aussi être commandée directement sur le site d’ActuSF à cette adresse.

2017-12-10T20:14:18+01:00mardi 31 octobre 2017|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur L’anthologie officielle des Utopiales disponible (avec « L’Île close » en réédition)

Ce week-end, c’est les Utopiales !

Affiche Laurent Durieux

Est-il encore besoin de le préciser ? Les Utos, c’est l’un des rendez-vous emblématiques de l’année dans le cadre de la science-fiction et de l’imaginaire. Une programmation cinéma sans égale, un espace librairie de toutes les tentations, débats et conférences, expositions… Et j’aurai pour ma part le grand plaisir d’y être du vendredi 3 novembre au dimanche 5.

J’y participerai à plusieurs débats, et j’y donnerai notamment un cours du soir sur la procrastination… pas le podcast, mais les méthodes de motivation, d’avancée, d’organisation quand on est seul face à sa page blanche et mille tâches en apparence qui nous attendent comme rédiger son chat et mettre un collier anti-puces à sa déclaration d’impôts.

Le programme officiel du festival est évidemment disponible sur le site idoine avec toutes les informations, idoines elles aussi, car tout cela est bien fait. En ce qui me concerne, voici mon programme :

avril

pas d'événement

À ce week-end ! 

2017-11-06T11:08:34+01:00lundi 30 octobre 2017|À ne pas manquer|9 Commentaires

“Les outils informatiques de l’écrivain” : diaporama disponible

À Helsinki, j’ai proposé en anglais la conférence inaugurée aux Utopiales 2016 sur les outils informatiques de l’écrivain, et j’ai promis de mettre le diaporama – en anglais – sur le site. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que je n’avais pas mis la version en français ! Scandale.

Je répare donc cet oubli pour commencer. En une petite heure, ce cours du soir visait à répondre à la question : peut-on écrire “mieux”, avec plus de plaisir, d’efficacité, de justesse, en basculant tout ou partie de son processus de travail sur l’informatique ? Comment l’informatique peut-elle aider, soutenir, voire débloquer la créativité ? (Divulgâchage : en réfléchissant d’abord à sa manière de travailler.)

Le diaporama est disponible au format PDF et inclut, pour plus de commodité, des liens vers les logiciels traités sur le site quand cela s’applique, pour davantage d’articles de fond sur les outils. (Et des liens affiliés quand ça s’applique, car il faut bien faire tourner la boutique.)

Télécharger le diaporama “Écrire avec des logiciels”

(Ou sur la page dédiée, avec les autres présentations, notamment celles de Jean-Claude Dunyach)

2019-06-04T20:33:33+02:00jeudi 17 août 2017|Best Of, Technique d'écriture|1 Commentaire

Machines et traduction en science-fiction : débat aux Utopiales 2016

machine_trad

Pierre-Paul Durastanti, Sara Doke, Patrick Dusoulier, Patrick Marcel, LD. Photo © ActuSF.

Ce débat a eu lieu aux Utopiales 2016 : quel rôle pour la machine linguistique dans la science-fiction, et sommes-nous près de réaliser ces avancées dans notre monde ? Avec Sara Doke, Patrick Dusoulier, Patrick Marcel et moi-même, modéré par Pierre-Paul Durastanti.

Le site de référence ActuSF en a réalisé la captation audio, disponible en streaming ou en téléchargement libre sur cette page.

2016-11-28T12:15:29+01:00mardi 29 novembre 2016|Entretiens|Commentaires fermés sur Machines et traduction en science-fiction : débat aux Utopiales 2016

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