Or doncques, j’ai une idée de roman d’horreur qui m’est venuebe-afraid, probablement assez idiote ou absurde sur le papier, mais qui, personnellement, me terrifie. Tellement que je ne sais pas si j’aurai le courage de le faire un jour, de m’y plonger entièrement. Et pourtant, au détour du Net, je commence à rassembler de la doc dessus, dès que ça pourrait avoir un rapport, pour y réfléchir, pour déconstruire le mécanisme de cette peur-là. Je pense vraiment que ça pourrait marcher, en plus. Je suis maso, ou bien ça me travaille – probablement les deux. Le truc consisterait à ne pas mourir d’épouvante avant d’avoir fini : écrire un livre, c’est plusieurs mois. J’ignore si je tiendrais lors d’une immersion au long cours dans un truc qui me donne des sueurs froides rien que d’y penser.

Alors que, comme dit précédemment, l’idée, sur le papier, paraît très inoffensive.

(Il y a aussi le fait que publier un livre d’horreur en français de nos jours, ce n’est pas exactement évident.)

Au fait, il y a quelqu’un derrière vous.