Technique d'écriture
Surmonter l’angoisse de la page blanche, façon Robert Sheckley

Photo John Henley (CC-By-SA)
Mike Resnick a confié qu’un jour, Robert Sheckley (La Dimension des Miracles) lui expliqua sa méthode pour gérer l’angoisse de la page blanche :
Il se donnait un minimum de 5000 mots à écrire par jour, même s’il se contentait d’écrire 2500 fois son nom. Les jours où il se sentait bloqué, il commençait effectivement par écrire son nom ; après avoir noté 800 ou 900 fois « Robert Sheckley », une voix interne disait « Ah, et puis zut – si tu es parti pour rester assis à écrire ça, autant que tu racontes une histoire ». D’après Bob, ça ne ratait jamais.
(Les personnes à prénom ou nom composé sont peut-être désavantagées par cette technique.)
[Source]
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Lionel Davoust est un écrivain de fantasy et de thriller (Le Mystère Léviathan, Points, Port d'âmes, Critic), anciennement biologiste marin. Conseils d'écriture, actualités du livre, récits de voyage, bêtises et coups de gueule. Dieu est mort et vous êtes tous vivants.
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Stage d’écriture intensif à l’école Les Mots, Paris. Places limitées (8 à 12 participants).
Bien des écoles de création littéraire américaine résument la notion d’histoire à celle de conflit. Où est l’adversaire ? Qui les personnages doivent-ils vaincre ? Mais cette notion est souvent mal comprise, résumée à une opposition binaire entre deux camps et à une confrontation souvent fondée sur la violence. Or, dans le contexte de la création narrative, elle est bien plus vaste : elle représente l’énergie fondamentale de tout récit, tandis qu’elle exprime, de façon globale, la notion de difficulté et de tension, qui sous-tend toute intrigue romanesque.
À la fois question préparatoire féconde et boussole pour s’extirper d’une impasse littéraire, la notion de conflit en narration forme un socle dont la compréhension profonde aide l’auteur à rendre ses récits plus efficaces, plus prenants, tout en simplifiant son travail en lui fournissant les questions cruciales qui l’aideront à progresser dans son histoire. Et, loin d’un affrontement binaire de film à grand spectacle hollywoodien, elle lui permettra au contraire, s’il le désire, de complexifier ses intrigues et ses personnages sans jamais sacrifier le suspense et l’intérêt du lecteur.
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11 Comments
Sébastien
Ahah pas con !
Francísz Barbapúsz sur Facebook
Robeeeert. (hier encore je le conseillais à un ami facebook qui cherchait à lire de la SF)(parce que quand même, quoi, Sheckley. Mon nouvelliste préféré <3)
Arnaud Mousnier-Lompré sur Facebook
Effectivement, avec un nom comme le mien, ce serait galère. Bon, comme je n’ai pas l’intention de devenir écrivain mais plutôt d’apprendre la menuiserie, je m’en fous un peu 😉 Et Sheckley est aussi un de mes nouvellistes préférés.
Nicolas Barret sur Facebook
Tiens la semaine dernière, j’ai dormi dans le lit occupé par Sheckley pendant des mois à Lyon ^^
Steve
Oui façon Robert Sheckey ou bien façon Jack Torrance dans Shining :
« All work and no play makes Jack a dull boy »
Xavier Mauméjean sur Facebook
Paul Dehn, le scénariste de Goldfinger puis des troispremières suite du film « La planète des singes », lorsqu’il avait un blanc, s’imaginait qce que diraient quatre vieilles anglaises prenant le thé. Comment à partir de là il parvenait à l’attaque de fort Knox ou à la destruction de la Terre relève d’une gestion toute personnelle des associations d’idées…
Olivier Paquet sur Facebook
Jean-Claude Carrière raconte qu’avec Bunuel, quand ils doutaient sur une scène, ils interrogeaient un couple imaginaire de vieux pour évaluer si c’était compréhensible. En gros, c’était leur « public populaire ».
Laurent Whale sur Facebook
En même temps, Xavier, il aurait sûrement été profitable qu’il angoisse un peu plus sur les suites de la planète des singes. Parce-que là… ^^
Xavier Mauméjean sur Facebook
Oh, les trois suites de la série originale ne sont pas si mauvaises, la quatrième je te l’accorde est pas top. Mais Dehn n’a pas bossé dessus. Et surtout, les trois premières recyclent le scénario de suite écrit par Pierre Boulle. Scénar refusé, mais amplement pillé.
Laurent Whale sur Facebook
quelqu’un a bossé, sur la 4eme ? sérieux ? ! ^^
Brice Tarvel sur Facebook
Quand j’avais cette angoisse et que j’écrivais à la main, je coupais ma feuille en quatre pour n’avoir qu’un quart d’inquiétude.