Procrastination podcast ép. 13 : “Conseils de survie pour les personnages”

procrastination-logo-texte

Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “Conseils de survie pour les personnages“.

Vaste sujet que les personnages, supports et véhicules du récit, qui formeront l’épine dorsale de bien des épisodes à venir. Mais s’il n’y avait qu’un épisode sur ce thème et que ce soit celui-ci, que serait-il possible de dire ? Quel est le, ou la poignée de conseils fondamentaux retirés de l’expérience qu’il serait est de fournir sur les personnages dans un récit ? Comment éviter qu’ils ne soient pas qu’une fonction narrative ?

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

tumblr_n7wj8rqhsm1qenqjeo1_1280     soundcloud_logo-svg     youtube_logo_2013-svg     rss-feed
Bonne écoute !

2019-05-04T18:48:38+02:00mercredi 15 mars 2017|Procrastination podcast, Technique d'écriture|13 Commentaires

Le MacBook Pro 2016 est une machine fantastique – ne croyez pas les rageux

Apple était attendu au tournant en fin d’année dernière : le MacBook Pro devait recevoir une mise à jour conséquente depuis longtemps. La sortie de cette machine, avec un certain nombre de choix de conception tranchés, n’a pas fait l’unanimité, c’est un euphémisme. Partout, les aficionados de la marque (dont pas mal d’écrivains) ont professé leur déception, voire leur refus catégorique de passer sur cet engin. Connectique limitée, insuffisante pour les power users, batterie trop faible et j’en passe.

Auguste lectorat, en vérité je te le dis : ceux qui critiquent cette machine ne l’ont pas eue entre les mains, ou ne savent pas utiliser un ordinateur dans toute sa puissance et devraient se contenter de travailler sur un iPad (ce n’est pas une critique, on fait de très bons trucs sur un iPad, hein ; iOS peut couvrir à peu près 80% des besoins – mais cela ne suffit pas pour un power user un peu fanatique). Moi, je l’ai entre les mains, et je te dis maintenant ce qu’il en est vraiment, parce que je m’en sers. À savoir, que cette machine est tout simplement le meilleur ordinateur portable que j’aie jamais eu, et peut-être même le meilleur ordinateur tout court.

My precious. Gris sidéral, évidemment.

Ce que je fais

Évaluer une machine n’est pas très pertinent si on ne sait pas d’où vient l’utilisateur. Moi1 : power user autoproclamé (TextExpander, Alfred, Keyboard Maestro, Hazel, la totale), sortant l’année dernière de vingt-cinq ans de tristitude Windowsienne et découvrant avec délices qu’on peut non seulement ne pas se battre contre l’ordi, mais le faire danser et chanter de deux commandes. (Ce qui explique pourquoi, même en déplacement, je préfère un bon ordinateur puissant à un iPad, même si j’adore cet appareil notamment pour l’écriture manuscrite.)

Usage : je passe la journée devant un moniteur, quel qu’il soit. Pour écrire, principalement, mais aussi pour faire de la photo en amateur éclairé (c’est important d’être éclairé dans la photo, heh), et surtout pour de la production musicale entre électronique et symphonique avec Ableton Live.

J’ai vécu sur un tout petit MacBook Air l’année dernière mais mes déplacements professionnels se multiplient, au point de passer à peu près 1/4 de mon temps en vadrouille, notamment dans des trains. J’ai aimé cette machine, mais j’ai buté de plus en plus contre ses limitations au fil du temps, et il m’est apparu nécessaire qu’il me fallait un ordinateur m’offrant la même flexibilité qu’un fixe. Donc, un MacBook Pro. Je rechignais, à force de lire quantité de critiques négatives, mais nécessité fait loi – et j’ai donc commandé le mien, en m’apprêtant à demi à le renvoyer dans les deux semaines.

Pour la petite histoire, et parce qu’il faut bien que je m’énerve un peu là-dessus, ça a tardé : DHL – honte sur eux – a “perdu” (ahem) mon colis juste avant son arrivée. UPS a par contre acheminé le remplacement sans erreur, et grande classe à Apple, qui, pour compenser le désagrément encouru, m’a fait une petite remise commerciale (alors que ça n’était absolument pas leur faute).

(Pendant ce temps-là, Microsoft intègre de la pub dans Windows 10. Je dis ça, je dis rien.)

La splendeur (ce qu’il fait merveilleusement bien)

Cela a été déjà amplement loué, donc pas la peine d’insister (je parlerai davantage des critiques courantes), mais, en gros, cette machine est fantastique parce que :

  • Son écran Retina est d’une beauté absolue. Et quand on passe toute sa journée devant du texte et qu’on est bigleux comme un dauphin d’eau douce, la finesse d’impression de ce qu’on lit n’est pas un luxe, et c’est devenu pour moi une nécessité.
  • Il est prodigieusement léger et portable. Vu que l’idée consiste à travailler en déplacement (c’est tout le concept d’un ordinateur portable), c’est assurément un atout. Pour avoir dû trimballer une monstruosité MSI de 12 tonnes pendant des années, notamment jusqu’à La Réunion, je m’extasie à chaque fois du contraste.
  • La puissance est au rendez-vous. Ableton Live et les plug-ins que je lui balance ne bronchent absolument pas.
  • Il est p*** de beau. OK, c’est accessoire. Mais quand on gagne sa vie avec un ordinateur en passant des heures dessus, le plaisir d’usage de l’outil n’est finalement pas si secondaire.

Les critiques (qui ne sont pas fondées)

OK, parlons des sujets qui fâchent : quid des critiques adressées à cette machine ? Moi, je m’en sers, contrairement à quantité de ses détracteurs, et voilà ce que je peux dire :

Les bugs. Il paraît que des machines en ont ; ça arrive, surtout pour une première génération. Je touche du bois, le mien tourne sans problème. Le service client d’Apple étant exemplaire (voir plus haut) et échangeant les modèles défectueux sans discuter, il faut être de mauvaise foi pour en vouloir à l’engin sur la base d’un défaut de fabrication.

Le clavier. Le clavier incarne la deuxième génération du mécanisme ultra-plat inauguré avec le MacBook-tout-court de 2016. Il n’avait pas plu à tout le monde, et beaucoup de personnes râlent dessus, parce qu’il est, eh bien, très plat. Le toucher ressemble plus à des micro-switches qu’à de vraies touches, et c’est vrai que c’est déroutant au début, surtout quand on a l’habitude de cogner sur ses touches comme un sourd. Alors, bon, j’écris des trucs pour gagner ma vie, je le dis tout net : j’adore ce clavier. C’est peut-être le meilleur que j’aie eu entre les doigts (et j’en ai essayé un paquet). Il m’a fallu une ou deux heures d’adaptation, mais à présent, c’est de l’amour tout rose que j’ai pour. Le fait d’effleurer à peine les touches pour qu’elles réagissent, de minimiser au maximum le mouvement des doigts, est simplement prodigieux et merveilleusement reposant. Jamais je n’avais eu aussi peu d’effort à fournir pour actionner un clavier – et c’est tout ce que j’aime. En comparaison, le Magic Keyboard du fixe me fait maintenant l’effet d’une Remington rouillée (je rêve  qu’Apple porte ce mécanisme de touches à leurs Mac de bureau). Après, certains détestent. Je peux l’accepter intellectuellement. Dans mon cœur, non. Je saigne et j’ai envie de condamner les hérétiques au bûcher.

Les ports. J’ai envie de dire que c’est la critique la plus absurde qu’on ait pu formuler à l’encontre de cette machine. Surtout de la part des photographes de forum dits “pro”. Scandale ! Pas de lecteur SD ! Et mes photos de pro, alors, comment je fais ? C’est marrant comme quantité de ces photographes n’ont visiblement pas d’appareil à… CompactFlash, standard qui équipait quand même quantité d’appareils professionnels (je dis justement ça en pensant au 7D Mark I, resté longtemps l’appareil de référence pour la photo animalière, pour parler de ce que je connais). Les pros d’aujourd’hui (les vrais) ont depuis longtemps des cartes à wi-fi…

Et puis, pas de port USB-A, que de l’USB-C ! Et mes clés et mes périphériques ? C’est que je suis un power user, moi, madame, j’ai des trucs à brancher pour faire des machins. Alors je n’imagine justement pas, en 2017, un power user passer régulièrement par un port USB pour connecter des bidules ou transférer des données régulièrement. Un power user, ça utilise le cloud depuis 2010, ça a son propre serveur et son réseau, peut-être sa dedibox quelque part, ça utilise AirDrop et AirPlay et ça ne sait même plus où sont ses clés USB. Les câbles, le bon vieux sneakernet, ça fait partie d’une époque révolue depuis longtemps. Et pour les périphériques existants ? Les contrôleurs musicaux, par exemple, les surfaces type DJ ou production musicale ? Question : vous en vous servez en déplacement, vous – c’est-à-dire, dans un train, dans un avion ? Non, évidemment. Ces périphériques, par nature, s’utilisent en configuration dockée, soit avec la machine connectée sur une table et de la place pour les mettre autour. Dans cet état des choses, brancher deux ou trois convertisseurs – ou une station d’accueil – pour utiliser des appareils plus anciens devient un non-problème. Avec l’USB-C, on gagne la polyvalence, l’avenir d’une connectique universelle qui s’imposera comme standard et qui permet, justement, de brancher tout et n’importe quoi de façon modulaire, et ça, c’est bigrement beau.

Par contre, oui, je regrette la disparition du Magsafe. Mais dans les faits, la batterie fournit justement assez de puissance pour n’avoir pas besoin de se brancher au café du coin en milieu de session. Ce qui m’amène à…

La batterie. Là, ce que je lis, c’est carrément de la mauvaise foi. Sortant d’un MacBook Air, j’avais très peur de ce que j’avais lu à ce sujet. Allais-je revenir au bon vieux temps de mon transportable Windows qui tenait trois heures les jours de grand vent ? Plusieurs semaines après l’installation – soit après que le système est stabilisé, que l’indexation Spotlight est terminée, et autres rodages, voici ce que m’indiquait FruitJuice lors d’un voyage en train, alors que je bossais sur du texte :

LOL.

Oui, Apple dit “10h d’autonomie”, et oui, ça s’entend en ne forçant pas trop la luminosité de l’écran et en ne faisant pas tourner trouze mille machines virtuelles qui mangent la puissance de calcul. Faudrait voir à être un peu réaliste et ne pas espérer tenir 10h en faisant du montage vidéo 4k. Quand je lance Ableton Live dans le TGV, pour monter un épisode de Procrastination, par exemple (pub gratuite), oui, je vois la batterie fondre beaucoup plus vite. Évidemment ! Personne ne s’offusque de voir la batterie de son téléphone fondre plus vite quand il lance un jeu 3D gourmand en ressources. Râler que la batterie ne tienne pas alors qu’on tire sur la puissance de la machine est idiot. Dans un usage bureautique normal, oui, la batterie tient 10h, sans problème. Je me regarde un petit épisode de série sans que ça ne pèse trop non plus. Je gère un peu ma batterie, quoi, et d’ailleurs, bien, bien moins que je ne m’y attendais. Tout cela est normal. Oui, le MacBook Air tient davantage, mais le MacBook Air ne fait pas ce que fait un MacBook Pro. C’était pas l’idée, justement ? Le Pro peut à peu près passer pour un Air quand on s’en sert de la même façon… Et fournit la puissance d’un Pro quand c’est nécessaire.

Soit dit en passant, je comprends pourquoi Apple a retiré l’estimation du temps restant dans la barre de menus, parce que oui, ça varie énormément en fonction de l’usage. Si je me fonde sur FruitJuice, je vois l’estimation fluctuer beaucoup en fonction de ce que je demande à la machine. C’est acceptable de la part d’un utilitaire tiers (installé par quelqu’un qui comprend que ces données soient variables), mais pour un indicateur fourni par le système, ça fait bizarre et l’utilisateur moyen ne comprendrait pas.

La Touch Bar. “lol sa ser à rien.” Bande de nazes. C’est une trouvaille qui n’a l’air de rien, mais qui est prodigieuse. Les prétendus power users râlent – là encore en ne s’en étant pas servi – parce qu’ils connaissent les raccourcis clavier, eux, et que ça ne leur servira pas, à eux. Ils n’ont rien pigé, là encore. (Parce que moi, si. Parfaitement. Ben quoi ?) Cette trouvaille est excellente car elle s’adresse à toutes les catégories d’utilisateurs. Celui qui peine à utiliser un ordinateur trouvera toutes les options courantes dans une barre facile d’accès et visible – c’est parfait pour mamie Gertrude. Et le power user ? Le power user, il sera gentil de mériter son nom et de a) configurer sa Touch Bar application par application pour effectuer des manips plus avancées et surtout de b) acheter BetterTouchTool s’il ne l’a pas déjà fait (et s’il ne l’a pas fait, on peut lui retirer l’appellation de power user) et de scripter, configurer, customiser sa Touch Bar dans tous les sens avec des macros, des gestes et tout ce que son esprit réjoui par tant de puissance débloquée devant lui lui offrira. Il verra alors la lumière (en OLED).

Le prix. Okay, cette machine est très, très chère. (Honnêtement, je jouis du rabais éducation que m’offre mon statut de vacataire à la fac, et ça a clairement pesé dans la balance.) On est d’accord. Mais il faut considérer aussi que cette machine a) est appelée à durer (au bas mot) une demi-douzaine d’années, comme tous les Mac b) peut remplacer très avantageusement un ordinateur fixe en étant docké c) offre une expérience utilisateur à nulle autre pareille. Pour ma part, c’était une dépense et une décision professionnelle, poussée par la nécessité. Très franchement, je voulais vraiment attendre au minimum la Rev. B à la rentrée. C’est avec un rein en moins et la peur au ventre d’acheter à prix d’or une machine mal fichue que j’ai passé ma commande, parce que, étant passé sous Mac, je n’avais pas tellement le choix si je voulais un équivalent desktop (j’aurais pu prendre un MacBook Pro ancienne génération, mais quitte à investir sur la durée, je veux rentabiliser mon investissement, pas re-changer de machine dans trois ans parce que la puissance me limitera ; j’ai déjà fait cette erreur en voulant économiser sur le MacBook Air, qui heureusement, devrait rapidement trouver un acquéreur). Bon, au pire, je pouvais toujours la renvoyer et demander un remboursement. Bref, ça valait le coup de tester.

Pour acheter un ordinateur (surtout une machine à usage professionnel, quand on est indépendant), il faut penser comme pour une voiture : combien de temps vais-je garder cet engin, quel m’en sera l’usage, quel entretien (en temps, surtout, pour un ordinateur) aurai-je à prévoir ? Quelle dépense cela représente-t-il ? Ramenée à un tarif mensuel ? Maintenant, à combien estimé-je la dépense mensuelle, professionnelle, que je puis effectuer pour un outil de travail sur lequel je vais passer un temps conséquent ?

Pour moi, le calcul était clair : comme je le disais plus haut, j’en suis à un stade de ma vie professionnelle où je ne peux littéralement pas me permettre de voir ma productivité dégringoler pendant 1/4 de mon temps dans l’année2, surtout que cette part de déplacement risque d’augmenter encore.

Et je suis ravi, au final, de ne pas avoir attendu la Rev. B du MacBook Pro, car celui-là, j’en suis sûr, m’accompagnera jusqu’à 2023, au moins.

  1. Parce que c’est bien de se mettre en gras, et puis j’ai un peu profité ces derniers temps, d’ailleurs.
  2. Je n’ai aussi pas le droit de tomber malade, mais c’est un autre problème.
2017-03-14T11:48:44+01:00mardi 14 mars 2017|Geekeries, Humeurs aqueuses|24 Commentaires

Samedi après-midi, retrouvons-nous à Rue des Livres

Affiche Séverine Lorant – Le Jardin Graphique

Hey ! Cette année (et ce week-end), comme tous les ans, le très chouette festival Rue des Livres reprend ses quartiers à Rennes, à la Halle sportive des Gayeulles (infos pratiques).

Présence réduite pour ma part parce que je n’ai pas de nouveauté à présenter (La Messagère du Ciel et la réédition Folio SF de Port d’Âmes sortent en mai) et que je suis concentré à plein temps sur le deuxième tome de la trilogie « Les Dieux sauvages », La Fureur de la Terre. Je serai là samedi après-midi en dédicaces : 15h-16h30 et 17h30-19h, et j’espère qu’on pourra s’y voir quand même !

2017-03-23T18:32:21+01:00lundi 13 mars 2017|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Samedi après-midi, retrouvons-nous à Rue des Livres

La photo de la semaine : Lave

La résolution est basse mais je voulais vraiment la traiter. Note pour plus tard : N’OUBLIE PAS TON ZOOM IMBÉCILE

Lava

Cliquez pour agrandir

2017-03-11T18:04:47+01:00vendredi 10 mars 2017|Photo|Commentaires fermés sur La photo de la semaine : Lave

Découvrez la couverture et le résumé de La Messagère du Ciel !

L’information a été communiquée, et je suis vraiment très heureux de pouvoir enfin partager les premiers éléments solides sur La Messagère du Ciel, le premier tome de la trilogie « Les Dieux sauvages » à paraître en mai !

Alors…

Couv. Alain Brion

… Alors, l’information a été réservée en primeur à Elbakin.net, et il serait peu sympathique de la récupérer tout de suite.

Du coup, je vous invite à aller sur la page correspondante pour découvrir la couverture dans son intégralité, ainsi que le résumé ! 

« Écoute Ma parole : l’Éternel Crépuscule cachera le soleil, étouffera les plantes et changera les hommes en bêtes, car Aska, le Dieu de la Nuit, ne tolère d’autres enfants que les siens. »

2017-04-16T16:34:57+02:00jeudi 9 mars 2017|À ne pas manquer|2 Commentaires

Sous la construction

Howdy ! Un petit mot de maintenance pour expliquer un peu ce qui se trame autour du site. Je faisais un bilan en fin d’année, mais comme j’occupe dorénavant la fin d’année à me déconnecter (par exemple pour aller en Islande), ça laisse un peu dans les choux ce genre d’information.

J’ai avec le site le merveilleux travers de l’obsession productive : dans ma quête pour que tout fonctionne au mieux et me fasse gagner du temps, je passe en réalité un temps déraisonnable à tout verrouiller au micropixel. Comme je finis insatisfait, je balaie tout et repars de zéro une fois tous les deux ans. J’ai ainsi laissé entendre un changement de version majeur à venir.

Eh bien, pas cette fois.

Une étude plus réfléchie des nécessités montre que je peux accomplir presque l’intégralité avec la version actuelle (qui était quand même bien plus réfléchie que les précédentes). Ça nécessite de fignoler et de tester un certain nombre de choses, mais ça sera plus rapide, au final, que de tout péter.

Le problème principal est représenté par la page d’accueil du site, qui était un test à développer et qui, au final, ne l’a jamais été. Elle n’est pas praticable, pas claire, et pas facile à mettre à jour. Tout pour plaire. Or, avec la sortie de Port d’Âmes en poche et l’arrivée très prochaine de La Messagère du Ciel, j’ai besoin de pouvoir communiquer clairement.

J’ai donc en coulisses un nouveau design, dont le numéro de version est “exploite déjà ce que tu as au lieu d’ajouter des nouveaux trucs” (troisième règle de Brandon Sanderson). Quelques petits effets sont déjà visibles (et produisent quelques bizarreries ici et là, en cours de réparation).

Le blog

La page (toute pétée depuis un moment) propose à nouveau le texte complet des derniers articles, avec un petit changement : les dernières actualités importantes (jamais plus de trois) sont mises en avant en tête de page.

Cliquez pour agrandir

L’accueil

Toujours en cours, donc, et n’hésite pas, auguste lectorat, à dire ce que tu en penses.

Le carousel d’accueil avec les livres (qui ne fonctionne déjà pas sur tous les navigateurs) passe à la trappe pour une version plus sobre mais plus informative : actus importantes du moment (les mêmes que celles mises en avant sur le blog), dernières nouvelles, événements à venir. Chaque couverture est interactive : passer la souris dessus la fait se retourner, donnant des informations utiles et un lien direct vers la page du livre.

Cliquez pour agrandir

Un des principes fondamentaux du webdesign est de faire appel autant que possible à l’image et à éviter le texte. Ce qui, comme on peut s’en douter, m’est extrêmement difficile, vu que je communique avant tout par ce biais. (Il faudra que je prenne un vrai webdesigner un jour.) Mais j’ai fait un gros effort, maîtresse. L’espace dédié au blog sur la page d’accueil supprime tout texte (qui n’apparaît, là aussi, qu’en passant sur la dalle). (Oui, c’est pas fini à droite)

Cliquez pour agrandir

Meilleure intégration avec les réseaux sociaux aussi, avec enfin les widgets officiels consacrés (qui sont un peu moches, mais faire tourner autre chose nécessite de sauter dans des tas de cerceaux auprès des services concernés et on n’a aucune assurance que ça ne va pas casser dans six mois, donc j’abandonne) :

Cliquez pour agrandir

Wishlist ?

Voilà donc ce qui se prépare (et que j’espérais déployer aujourd’hui, mais j’ai plus urgent sur le feu). Si l’urgence m’est tombée dessus, c’est qu’un certain nombre d’informations sur La Messagère du Ciel vont arriver très, très vite. (je dis ça pour vous remercier d’avoir lu jusque là !)

Un projet de longue date (et sur lequel il va convenir d’activer aussi) toujours en cours, ce sont les portails sur les univers. Si ça tarde tellement, très honnêtement, c’est que je n’ai toujours pas trouvé une forme qui me semble pertinente, autre que me faire plaisir à l’ego, ce que je me refuse à faire. J’ai même pensé à proposer un wiki éditable par la communauté hébergé ici.

Je vais probablement finir par ouvrir un sondage.

2017-03-08T09:50:51+01:00mercredi 8 mars 2017|Dernières nouvelles|8 Commentaires

Psycho Starship Rampage en solde à -50%

Ouh, quel printemps pluvieux. Heureusement, Ballistic Frogs a la solution : pour moins cher qu’une place de cinéma, Psycho Starship Rampage – le rogue-like qui se joue comme un shooter, et dont j’ai eu l’honneur de faire la bande-originale – est en solde à -50% pour seulement quelques jours. Moins de cinq euros, pour un plaisir beaucoup plus long et durable qu’une entrée pour Cinquante Nuances plus Sombres.

Ça se passe ici : Psycho Starship Rampage on Steam ! 

2017-03-13T10:19:54+01:00mardi 7 mars 2017|À ne pas manquer, Alias Wildphinn|2 Commentaires

Les archives de Procrastination sont de retour en ligne

Juste un petit mot rapide en passant pour signaler que, eh bien, auguste… heu… auditorat, le compteur d’écoutes de Procrastination avait explosé, ce qui nous fait très plaisir (merci pour votre suivi et votre intérêt toujours croissant !), mais que cela a conduit à quelques petits soucis pour l’hébergement des plus anciens épisodes. Le souci a été réparé par les équipes d’Elbakin (que nous remercions encore de bien vouloir nous héberger et de fournir toute la logistique et les moyens techniques de diffusion), et nous sommes très heureux de vous annoncer que tous les anciens épisodes du podcast sont à nouveau disponibles sans problème ni limite. Si vous voulez (re)prendre depuis le début, c’est donc à nouveau possible.

Pour mémoire, les moyens d’abonnement sont disponibles sur cette page.

2017-03-03T20:12:09+01:00lundi 6 mars 2017|Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Les archives de Procrastination sont de retour en ligne

La photo de la semaine : Mars la rouge

Bon, le Cap Vert, en réalité. (J’ai joué avec les balances de couleur et je devrais pouvoir rendre un paysage factice martien à l’époque où il s’y trouvait de l’eau liquide, en supposant l’existence de végétation. À voir à l’occasion, juste comme ça.)

Red Mars

-Cliquez pour agrandir

2017-02-25T19:28:42+01:00vendredi 3 mars 2017|Photo|Commentaires fermés sur La photo de la semaine : Mars la rouge

Passer sous Mac, c’est facile ?

Suite à ma conversion miraculeuse, digne d’un Clovis étendant sa puissance (parce qu’il faut bien se la raconter un peu), quelques discussions avec des camarades ont toutes plus ou moins gravité vers cette même angoisse : “je passerais bien sous Mac, mais ce n’est pas un peu compliqué à faire ?” Alors ?

Non. (Salut, merci, bonsoir)

La question est légitime – les Macs avaient jadis la réputation de former un univers très à part, avec leurs applications, leurs formats de supports de données, de documents… Et c’est vrai, dans les années 90, convertir un document entre PC et Mac pouvait nécessiter de faire intervenir des applications tierces, et chaque plate-forme avait ses programmes spécifiques.

Depuis OS X (renommé macOS l’année dernière) et les années 2000, ce n’est plus du tout le cas. Les documents sont parfaitement intéropérables entre plate-formes (pourvu qu’on ait le programme qui va avec, bien sûr), et bien des applications sont développées à la fois pour Mac et Windows, en tout cas pour les ténors du genre : Microsoft propose un Office quasiment égal à son comparse sous Windows (surtout avec l’abonnement 365), et avec la croissance des applications web, de toute façon, la question se pose de moins en moins. (Le Mac offre, en revanche, un système mille lieues plus évolué que Windows et des applications qui doublent la productivité.)

Donc, rejoindre le côté en aluminium brossé de la Force est facile, à condition de garder en mémoire un certain nombre de petites choses.

N’oubliez pas de…

Avant de franchir le pas, inventoriez vos besoins réels. Notamment les logiciels indispensables à votre activité. Tous les ténors existent sous Mac aujourd’hui, mais certains demeurent quand même absents, en particulier des applications propriétaires, métier ou qui ne sont plus maintenues. Mais il existe des contournements, à savoir Boot Camp et la virtualisation. Boot Camp permet d’installer sur le Mac une partition Windows et de démarrer dessus comme un simple PC. La virtualisation consiste à faire tourner un Windows “virtuel” dans le système du Mac. Pour ma part, j’emploie la seconde solution à cause de vieux dictionnaires virtuels (notamment le Harrap’s Unabridged) dont j’ai besoin pour la traduction, et ça fonctionne à merveille. (Il a fallu ajouter à mon investissement une licence de Parallels, mais ça en valait la peine.) Testez donc la chose, si possible, mais sachez qu’elle est très probablement réalisable.

Vérifiez la compatibilité de vos matériels. Là encore, les pilotes existent généralement pour Mac et Windows, mais on n’est pas à l’abri d’une mauvaise surprise, notamment pour votre vieille imprimante matricielle de 1983. Assurez-vous que vos périphériques – surtout ceux qui sont indispensables à votre activité – fonctionnent. (Pour un écrivain, ça va rarement au-delà d’une imprimante, et normalement, c’est pris en charge, mais on ne sait jamais.)

Le faire sans douleur

Windows 10 tourne sagement dans mon Mac à côté de toute le reste.

Vérifiez l’état de vos licences. OK, vous avez vos programmes, vous constatez qu’ils existent sous Mac, tout va bien. Assurez-vous que les licences soient valides aussi sous Mac. C’est l’usage très répandu, mais certains éditeurs n’ont pas la possibilité de transférer une licence d’une plate-forme à une autre en raison de fonctionnalités très différentes. Un exemple notoire pour l’écriture est Scrivener. Acceptez de devoir racheter une ou deux choses, y compris, peut-être, de petites moulinettes qui viendront répondre à certaines habitudes que vous aviez sous Windows (notamment des utilitaires, lesquels, pour le coup, ne seront jamais compatibles).

Employez le cloud. Sérieusement, ne vous embêtez pas à graver des DVD (qui grave encore des DVD en 2017 ?) ou à passer par trente allers-retours de clé USB pour transférer vos données… Utilisez un système de stockage en ligne type Dropbox. MacOS a encore quelques petites réticences avec les disques Windows, surtout s’ils sont récents. Un Mac peut les lire, mais pas toujours écrire dessus1. Faites plus simple, mettez vos données dans une Dropbox, laissez tourner toute la nuit les deux machines pour qu’elles se synchronisent, et c’est réglé.

Gardez votre vieille machine un petit moment. Ne vendez pas tout du jour au lendemain, on ne sait jamais ; en cas de problème, vous pourrez rebasculer sur l’environnement de travail connu le temps de régler le problème.

Soyez prêt.e à (ré)apprendre

Comme me le disait un ami informaticien : “je me rends compte que je n’utilise probablement pas mon Mac au mieux de ses possibilités, parce que je m’en sers comme d’un PC”. Voilà. MacOS n’est pas Windows ; si un utilisateur vaguement informé saura s’y retrouver très vite, en profondeur, le système est assez différent. Tirer avantage du Mac implique d’accepter de réapprendre de nouvelles manières de faire les choses. Les raccourcis clavier, la gestion des fenêtres et des applications, l’emplacement des caractères spéciaux… Mais ce n’est pas vain ; à l’usage, on se rend compte que le Mac est bien plus robuste et mieux pensé qu’un Windows (avec ses trois chartes graphiques différentes, ses options incohérentes, et j’en passe).

La meilleure source pour apprendre est probablement le vénérable podcast Mac Power Users (en anglais, hélas) ; l’épisode 311 est en particulier dévoué tout entier au passage de Windows à Mac. Un autre bon point de départ pour commencer à voir ce que le Mac peut faire pour vous est cette liste d’Asian Efficiency sur les meilleures applications pour la productivité, qui m’a conduit sur mes premiers pas et montré le réel pouvoir de cette machine toute mince.

Dans deux mois, cela fera un an que j’ai entamé mon passage de l’un à l’autre, et je n’ai qu’un seul regret, c’est d’avoir été si bête et d’avoir attendu aussi longtemps pour le faire.

  1. Pour les spécialistes : macOS, de base, lit mais ne sait pas écrire sur du NTFS, à moins d’acheter un driver spécifique comme celui de Parangon Software (qui marche très bien, d’ailleurs).
2017-02-25T18:58:01+01:00jeudi 2 mars 2017|Geekeries|32 Commentaires

Titre

Aller en haut