L’écriture romanesque comme un jeu. Jeu de rôle, improvisation théâtrale, jusqu’au lâcher-prise [invité dans Ludologies]

Ludologies, c’est un très, très chouette podcast qui se propose de traiter le jeu sous toutes ses formes : à travers ses créateurs, mais aussi scientifiques, journalistes, et évidemment ceux et celles qui le pratiquent. “Fait de société, l’émission les répercutions et les influences, tout en interrogeant ses modalités. Que ce soit du jeu de société, du jeu vidéo ou du jeu de rôle, l’équipe de Ludologies ne s’interdit aucun support ni aucune question.”

Cette semaine, j’ai eu le grand plaisir d’être invité à l’antenne pour parler des liens entre les littératures de l’imaginaire et le jeu :

Est ce qu’on écrit l’imaginaire comme on peut le jouer ?

Les liens entre jeux et écriture de l’imaginaire sont forts, on le voit dans les festivals de littérature qui sont nombreux à avoir des pôles ludiques (les Utopiales et les Imaginales pour en citer quelques uns). Partant de là, Fanny et Corentin ont interviewé Lionel Davoust, auteur de métier mais également roliste, auteur de jdr, podcasteur à ses heures, pour parler de jeux et d’écriture de l’imaginaire. On parlera de jeux de rôle beaucoup, de jeux vidéos un peu, et même de théâtre d’impro.

Merci à l’équipe pour leur invitation et leurs excellentes questions – attention, je suis bavard (tu commences à avoir l’habitude, auguste lectorat, je le crains). Je suis vraiment content que cela m’ait donné l’occasion d’aborder des domaines dont je parle assez rarement, comme l’improvisation théâtrale, ses similitudes avec le jeu de rôle et en quoi celui-ci diverge de l’écriture purement romanesque (à cause des impératifs de game design). À un moment, je dis même le mot “agentivité”. Brrrr, ça fait peur.