La photo de la semaine : la vieille machine

The old machine
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C’est splendide, mais je n’échangerais mon Scrivener pour rien au monde, on est d’accord.

2019-09-17T15:56:39+02:00vendredi 20 septembre 2019|Photo|Commentaires fermés sur La photo de la semaine : la vieille machine

Retrouvons-nous ce week-end à Angers !

Affiche TBoy

Affiche TBoy

La valse des festivals continue : ce week-end, c’est ImaJ’nère, dans la douce ville d’Angers ! Un événement très chaleureux qui se déroulera, comme les années précédentes, dans les jolis salon Curnonsky (6 place Maurice Salland). En plus, l’entrée est gratuite !

Pour mémoire, ImaJn’ère, c’est aussi une anthologie réalisée autour du thème du festival, cette année Antiqu’idées. J’y figure pour ma part avec une réédition de “Faisabilité et intérêt zootechniques de la métamorphose de masse” (Oscar 2032 du titre le plus long) ; les infos sont ici.

2016-05-16T18:50:22+02:00lundi 16 mai 2016|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Retrouvons-nous ce week-end à Angers !

À (re)paraître : “Faisabilité et intérêt zootechniques de la métamorphose de masse” dans l’anthologie Antiqu’idées

Couv. Troy

Couv. Troy

Je triche, j’ai TextExpander, du coup je ne tape plus ce titre qu’une seule fois. Huhu.

Faisabilité et intérêt zootechniques de la métamorphose de masse” était originellement parue dans l’anthologie Fragments d’une fantasy antique en 2012 aux éditions Mnémos et avait été finaliste du prix Bob Morane 2013 (joie). C’est donc pour moi donc une autre joie de voir ce texte connaitre une autre vie, repris dans l’anthologie du festival ImaJn’ère (auquel je participerai, week-end du 21 et 22 mai à Angers, j’en reparlerai) et intitulée Antiqu’idées.

Au sommaire de l’anthologie

  • Estelle Faye
  • Eva Simonin
  • Fabien Clavel
  • Olivier Boile
  • Justin Hurle
  • Brice Tarvel
  • Myrtille Bastard
  • Isabelle Arnoult
  • Jean-Hugues Villacampa
  • Arnaud Cuidet
  • Pierre-Marie Soncarrieu
  • Patrice Verry
  • Romuald Herbreteau
  • Jérôme Verschueren
  • Lionel Davoust

Après Histoires d’aulx, U-chroniques, Riposte Apo, Total Chaos, Rétro-fictions et Star Ouest, l’association imaJn’ère vous propose une nouvelle anthologie thématique !

Réalisée à l’occasion du sixième salon ImaJn’ère, le salon de la Science-Fiction et du Policier d’Angers où de plus en de plus d’auteurs de l’imaginaire francophone se réunissent chaque année, l’anthologie Antiqu’idées explore tous les aspects bien connus de l’Antiquité, par le biais de la science-fiction, de la fantasy, du fantastique et d’une pointe de polar.

Que pouvons-nous trouver comme idées neuves en refouillant l’Antiquité ? Revisiter un passé déjà connu, imaginer un futur plus rose ou tout simplement plonger dans l’Histoire antique pour le plaisir des yeux et des sens, voilà le programme d’Antiqu’idées. Quinze auteurs ont imaginé des histoires originales mettant en scène des éléments ou des personnages antiques, pour bousculer nos connaissances et rappeler que l’Histoire peut être vue autrement, voire même revécue.

De la Guerre de Troie à la Cimmérie, en passant par l’Égypte, Carthage et les confins bien connus de notre héritage gréco-latin, ces quinze nouvelles s’attachent à nous conter gaiement notre besoin de combat épique, de voyage au lointain et de quête de nos racines.

À propos de “Faisabilité et intérêt zootechniques de la métamorphose de masse”

Comment dire ? 

C’est une nouvelle qui répondait à un défi que je m’étais fixé depuis longtemps : écrire de la fiction en suivant le plan IMRED – Introduction, Matériel et méthodes, Résultats, Discussion, soit le plan classique des articles scientifiques. Ça devrait suffire à faire peur.

L’anthologie est disponible dès à présent en souscription au prix de 15 € sur cette page. Ensuite, elle sera à 19. Soit quatre euros de différence. Pensez à tout ce que vous pourrez faire avec quatre euros. Pensez-y bien. Voilà. Maintenant, souscrivez. Vous ferez des économies.

(Quoi, c’est pas comme ça que ça marche, la société de consommation 2.0 ?)

2016-05-16T18:49:55+02:00mercredi 11 mai 2016|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur À (re)paraître : “Faisabilité et intérêt zootechniques de la métamorphose de masse” dans l’anthologie Antiqu’idées

Fragments d’une fantasy antique disponible à la précommande

L’anthologie Fragments d’une fantasy antique, dirigée par David K. Nouvel aux éditions Mnémos, est maintenant disponible en pré-commande. Elle sortira le 5 octobre prochain.

Cette anthologie a été montée à l’occasion du colloque « L’Antiquité aux sources de l’imaginaire contemporain » qui s’est déroulé au printemps dernier (voir la table ronde où participait votre humble serviteur). J’y propose pour ma part un court texte rédigé à la façon d’un article scientifique intitulé (on respire un bon coup) “Intérêt et faisabilité zootechniques de la métamorphose de masse ».

L’anthologie génère déjà des retours très positifs, témoin cette critique sur Babelio qui lui donne 4/5. Vous pouvez vous la procurer chez toutes les bonnes librairies ou bien en ligne (sur Amazon).

Quatrième de couverture

Neuf écrivains explorent l’Antiquité comme source de la Fantasy.

N’avez-vous jamais rêvé de…

Devenir le plus grand architecte du monde?

Trouver des fragments perdus d’un roman à succès?

Vous venger des Dieux… ou bien devenir leur détective privé atitré?

Toucher un objet et savoir tout de son histoire?

Répondre à la célèbre énigme du Sphinx?

Mettre un terme à la faim dans le monde?

Ou aimer un bel Apollon au point de l’avoir dans la peau?

Neufs auteurs français, guidés par Homère et Virgile, sont partis en expédition dans le royaume d’Hypnos cueillir pour vous ces quelques fragments de rêves, et, telle une Pénélope des temps modernes, les ont tissés pour en faire des histoires, belles et vives, sanglantes et graves, anciennes et modernes. Ils ont, lors de leur périple, parcouru les immenses domaines de Rome et d’Athènes, parlé aux Dieux, mangé à la table de Trimalchion et se sont reposés sur les bords du Vésuve endormi. De retour sur nos rivages, ils sont maintenant le souffle contemporain des Muses. Écoutez leur chant, lisez leur prose, dégustez-les. Ils sont à vous.

Ces huit nouvelles ont été écrites dans le cadre du colloque « L’Antiquité greco-latine aux sources de l’imaginaire contemporain » (7-9 juin 2012), organisé avec le soutien de l’École Pratique des Hautes Études et de l’Université de Rouen, afin de démontrer la vivacité de l’héritage greco-latin dans les fictions contemporaines de Fantastique, Fantasy et Science-fiction.

Sommaire

  • Fabien CLAVEL : « Sur un fragment perdu du Satyricon »
  • Jeanne-A DEBATS : « Le miroir d’Electre »
  • Romain ASPE : « Le Labyrinthe »
  • Rachel TANNER : « Le Sphynx »
  • Lionel DAVOUST : « Faisabilité et intérêt zootechniques de la métamorphose de masse »
  • Nicolas DELONG : « Les Dieux veulent, les Dieux prennent »
  • Sylvie MILLER et Philippe WARD : « Voir Pompéi et mourir »
  • Nathalie DAU : « A couteau »
2012-08-30T16:04:30+02:00vendredi 31 août 2012|À ne pas manquer|2 Commentaires

Table ronde d’auteurs au colloque “Antiquité et littératures de l’imaginaire”

Ce débat, centré sur l’usage de l’Antiquité gréco-romaine que font les litératures de l’imaginaire, s’est déroule lors du colloque L’Antiquite gréco-latine aux sources de l’imaginaire contemporain – Fantasy, Fantastique, Science-Fiction. Ont participé :

  • Romain Aspe
  • David Camus
  • Nathalie Dau
  • Lionel Davoust
  • Nicolas Delon
  • Sylvie Miller
  • Rachel Tanner

L’intégralité des échanges a été enregistré par Fantasy.fr. La vidéo est visible sur cette page et le son peut être téléchargé au même endroit.

2012-07-21T22:58:02+02:00dimanche 22 juillet 2012|Entretiens|Commentaires fermés sur Table ronde d’auteurs au colloque “Antiquité et littératures de l’imaginaire”

Ordo ab chao

Le colloque “L’Antiquité gréco-latine aux sources de l’imaginaire contemporain : Fantastique, Fantasy & S-F” vient de s’achever ; il s’est déroulé entre Rouen et Paris en fin de semaine dernière. Le programme, richement fourni en interventions de haut vol, est toujours accessible sur le blog de l’événement. Des actes seront édités, rassemblant entre autres le dialogue entre écrivains et universitaires.

Photo Jean-Christophe Benoist

J’ai eu le plaisir de participer à une table ronde d’auteurs le vendredi, où nous avons discuté de notre expérience et de notre propre usage de cette période dans notre fiction ; Fantasy.fr a filmé toutes les interventions d’écrivains, qui devraient être en ligne sous peu. Une expérience très intéressante que de confronter le point de vue du “réutilisateur” qu’est l’auteur d’imaginaire à l’étude bien plus historique des sources. Et ce qui est revenu régulèrement sur ces deux jours a été résumé par une formule bien trouvée de David Camus : en narration, “tout fait matière ». L’historien, l’universitaire, a pour charge et pour rigueur l’étude exacte de la matière première, des textes, du contexte historique ; l’auteur, quand il s’affranchit de l’historicité en construisant son propre monde, n’a pour autre obligation que la vraisemblance de la construction narrative.

L’Empire d’Asreth, dans le monde d’Évanégyre, comporte des réminiscences romaines – la symbolique de l’aigle, la devise “Pax Asreth Cayléann Vannhayr” qui constitue un écho à peine voilé au Senatus PopulusQue Romanus – mais aussi grecques par son plan de conquête civilisateur dont l’inspiration va plutôt lorgner chez Alexandre le Grand. Cependant, c’est aussi une civilisation que j’espère originale par son envergure, le fossé technologique qui la sépare des autres cultures d’Évanégyre, son impératrice-dragon pourtant non régnante, etc. C’est la grande liberté de la création, plus encore de l’imaginaire. Alors qu’à travers Léviathan, je m’efforce d’être très rigoureux dans mon approche historique (puisque ce monde est le nôtre), la fantasy reposant sur un monde inventé ne connaît qu’une seule limite : la cohérence fictionnelle. Asreth comporte quelques inspirations de Rome, mais n’est pas un décalque, une réécriture, ni même un référent précis à Rome. Asreth est autant nourri de ma culture historique que des images grandiloquentes et totalement erronées historiquement de Gladiator et de 300. Pourquoi ? Parce que c’est cool. Évanégyre ne cherche pas à établir un dialogue avec l’histoire réelle de notre monde, mais avec l’idée d’histoire, d’historicité, la marche des siècles et l’évolution des points de vue sur les faits, avec la distance culturelle, géographique, temporelle. Dans mon cas, cela me semble un point de divergence important entre l’écriture de la fiction et son étude universitaire. C’est avec le fantasme que le lecteur entretient des empires, de l’histoire, que je cherche à établir un dialogue, parce que, comme toujours, je reste un raconteur d’histoires avant tout, et c’est l’émotion qu’il m’intéresse d’aller chercher. Des questions peuvent s’ouvrir ensuite comme autant de portes, mais c’est en établissant d’abord un lien avec le coeur et l’intellect du lecteur que la fiction fonctionne. Elle n’étudie pas ; elle traite, discourt, et surtout, vit, échappant toujours en partie à la dissection.

Ce qui la rend diablement malcommode à étudier… et je rends hommage aux théoriciens et organisateurs du colloque pour leurs travaux pointus, leur éclairage sur l’imaginaire accueilli avec rigueur et passion sous les auspices prestigieux de l’Université, et pour leur travail de longue haleine pour l’organisation de cet événement.

2012-06-11T10:12:04+02:00lundi 11 juin 2012|Le monde du livre|2 Commentaires

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