Présences d’Esprits n°107, spécial Élisabeth Vonarburg

Une brève pour signaler la sortie du nouveau numéro de la revue Présences d’Esprits, avec notamment un dossier sur Élisabeth Vonarburg ainsi qu’une nouvelle, “Les Invisibles” :

Couv. Grégory Fromenteau

Ce dossier propose une formule très intéressante où, avec les articles attendus d’étude sur l’œuvre, on trouve des témoignages de pros du milieu qui parlent d’Élisabeth, de l’influence et du rayonnement qu’elle a sur eux et elles et dans le domaine en tant qu’actrice de premier plan de l’imaginaire francophone.Parce que l’édition, et la communauté de l’imaginaire, c’est aussi un domaine vivant et humain. (Invité à contribuer, je cite, au passage, les deux conseils d’écriture qui m’ont le plus marqué quand j’ai eu l’honneur de co-animer des masterclasses avec elle.)

La revue est dispo dans les points de vente spécialisés ou directement sur le site du club Présences d’Esprits : ➡️ https://www.presences-d-esprits.com

2022-03-01T11:57:20+01:00jeudi 3 mars 2022|Dernières nouvelles|Commentaires fermés sur Présences d’Esprits n°107, spécial Élisabeth Vonarburg

Les actes du colloque universitaire des Imaginales 2020 sont disponibles

Game of Thrones, un modèle pour la fantasy ? est un épais volume rassemblant les interventions des chercheurs et chercheuses en littérature réalisées au cours du colloque universitaire organisé par les Imaginales en 2020 :

Au printemps 2019, la diffusion de la dernière saison de la série télévisée Game of Thrones a l’effet d’un tsunami dans le paysage culturel mondial. On peut désormais, et sans doute pour longtemps encore, observer les traces laissées par son passage. L’objectif de ce livre est d’établir un premier bilan collectif sur ce que le succès de la série mais aussi des romans de George Martin ont pu apporter à la manière dont la fantasy est perçue. Dans quelle mesure le phénomène GoT a-t-il transformé la fantasy ?

Entre articles et interventions d’auteurs, ce livre vous replonge dans l’univers de cette série mythique et dans la fantasy telle qu’elle est désormais.

Contributions de Maureen Attali, Tasnime Ayed, Florian Besson, William Blanc, Yann Boudier, Marie-Lucie Bougon, Justine Breton, Florian Favard, Vivien Feasson, Marie Kergoat, Romain Mathieu, Laura Muller-Thoma, Aurélie Paci, Thierry Soulard et Anne Besson.

Le livre sera bien entendu disponible aux Imaginales dans quelques jours ; j’avais eu l’honneur d’apporter une minuscule pierre à l’édifice (une pierrette, disons) (sans pot au lait) en participant à la table ronde auteurs et autrices au sujet de l’influence de l’œuvre de Martin dans le genre (intervention disponible sur YouTube).

Le livre sort aux éditions ActuSF, et notez que pour encore 24 heures, toute commande sera dédicacée par les intervenantes et intervenants !

➡️ Plus d’informations et commander

2021-10-22T18:23:18+02:00mardi 12 octobre 2021|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Les actes du colloque universitaire des Imaginales 2020 sont disponibles

Vous pouvez à nouveau recevoir des notifications par mail pour les articles du blog

C’est l’une des premières choses à être ressorties de la discussion sur la newsletter : en plus de l’envoi mensuel, la possibilité de recevoir une notification par courriel dès la publication d’un article. C’est à nouveau possible : si vous le souhaitez, tous les jours vers midi, Lucien (le robot de la newsletter) vous enverra un message proposant l’article du jour (s’il y en a un).

Pour cela, il vous suffit de vous inscrire sur la page “Suivre et s’abonner au site“, ou bien de simplement mettre à jour votre inscription ci-dessous en cochant la ou les cases correspondant à ce que vous souhaitez recevoir :

Rejoignez les 533 abonnés à ce site : pour ne manquer aucune information, entrez votre
Veuillez choisir ce que vous désirez recevoir :
Vous affirmez avez pris connaissance de la politique de confidentialité du site. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment à l’aide des liens contenus dans chaque message.

J’avais l’impression qu’une notification quotidienne était souhaitée, je suis donc parti là-dessus. Mais si c’est trop fréquent, je peux moduler pour une fréquence hebdomadaire, par exemple. N’hésitez surtout pas à signaler vos souhaits en commentaires !

2020-12-15T10:08:11+01:00jeudi 17 décembre 2020|À ne pas manquer|4 Commentaires

Expériences en temps réel : bilan d’un an (et de dix)

Hé, c’était la fin de l’année la semaine dernière, la nouvelle est encore toute neuve et sent bon le cellophane qu’on retrouvera dans le grand gyre du Pacifique d’ici six mois, et en général, les gens bien font des bilans. Et ça fait longtemps que je ne suis pas prêté à l’exercice, alors, pourquoi pas.

Il y a dix ans, alors qu’il devenait nécessaire (et rigolo) d’assurer une présence soutenue sur les autoroutes de l’information, j’ai jeté mon site balbutiant de l’époque (tournant sous Spip, hou là là) pour un nouveau sous WordPress. (Dix ans de WordPress. J’ai peine à y croire.) Je ne bloguais pas encore vraiment dessus ; j’étais encore sous Over-blog (hou là là x2) et j’ai fini par me dire, bon, ça va bien, mettons tout au même endroit (vu que le blog intéresse finalement du monde – incredibeul). J’ai donc dix ans de statistiques, poupe ou prou1 et, ma foi, donc, que s’est-il passé depuis tout ce temps, Jamy ?

Bon, déjà, la fréquentation du site a littéralement explosé : multipliée par soixante-dix en dix ans… Après, ce n’est pas forcément un exploit quand on démarre de rien, ni quand on montre suffisamment de longévité en ligne (dix ans, c’est une éternité dans le domaine : rappelons que l’iPad – soit la tablette moderne – a été lancée en 2010…). Mais quand même. Ça fait chose. Merci, auguste lectorat, et lecteurs de passage, et robots russes spammeurs de commentaires : plus de dix ans d’archives remontant jusqu’à mes débuts sur MySpace, ça en fait, de la documentation, et ça en fait, de la lecture.

Mais qu’est-ce qui t’intéresse, au juste, auguste lectorat ? Regarder les articles les plus consultés cette année est instructif :

Soit, très clairement, certains articles ne se démodent pas, ce qui fait plaisir : poser de temps en temps des bases durables sur des sujets fondamentaux sert à la communauté, ce qui est le but. Presque tous les articles sont en rapport avec le sujet principal sur lequel je suis vaguement compétent pour causer, l’écriture, ce qui est rassurant. Et un petit coup de gueule reste dans le top 10, ce qui est flatteur.

Par contre, j’ai probablement moins parlé de fond cette année, puisqu’un seul article apparaît dans les meilleures lectures de 2019. Par comparaison, les dix articles les plus consultés cette année et publiés cette année sont :

… avec un fossé parfois énorme avec le top 10 toutes années confondues.

Que cela signifie-t-il ? Que c’est cool : globalement, ce dont j’ai envie de parler (productivité, outils, technique littéraire) se trouve à peu près en phase avec les expressions d’intérêt. Que des articles qui tiennent davantage de la réflexion inachevée ont aussi leur place, visiblement : l’aspect “bloc-notes” du blog n’est pas perdu, et tout n’a pas forcément besoin de former une étude en douze volumes sur le truc du machin. Je m’interdis toujours un peu de le faire, mais je peux, visiblement, et je vais (éternelle promesse d’ivrogne).

Enfin, je constate une tendance qui me touche particulièrement : je ne l’ai pas mis dans les classements précédents, mais les pages et les articles relatives à mes actualités et mes publications suscitent à présent des lectures régulières (et donc de l’intérêt). Fut un temps où je faisais le blog pour égayer un site pro par ailleurs un peu vide ; à présent, le site suscite une curiosité à part entière pour, genre, ce que j’écris avec des mots qui font des histoires. C’est probablement l’évolution majeure de ce site au cours des dix dernières années : j’ai démarré la décennie jeune auteur avec des cheveux, je suis maintenant un auteur… chauve. Merci, à nouveau, pour tout. (Pas pour le fait que je sois chauve ; vous n’y êtes pour rien.) (N’EST-CE PAS ?)

Quel est l’article le plus lu depuis le début du site ?

Allez, pour se marrer un peu. Roulement de tambour. (Imaginez un roulement de tambour.) (Allez.) (Steuplé)

… si jeune et déjà énervé envers Facebook ! C’était publié en 2012. Comme quoi, j’ai probablement une certaine cohérence de long terme.

  1. Moins quelques mois de bug dûs à un curieux dédoublement d’hébergement.
  2. Mon année 2019 sur les réseaux a aussi été marquée par ça. Encore merci à vous toutes et tous pour votre soutien. Avec cet incident, il y a clairement pour moi un avant et un après : j’ai définitivement perdu toute candeur envers les réseaux commerciaux et leur impact sur notre monde.
2020-01-08T07:02:14+01:00lundi 13 janvier 2020|Expériences en temps réel|2 Commentaires

De la réutilisation écologique de contenu (du recyclage d’articles, quoi) [annonce de service]

BEST. MEME. EVER

Donc, c’est marrant le nombre d’articles que j’ai envie de commencer par donc, parce qu’on reprend après ne pas s’être vus pendant au moins 24 heures, l’angoisse, mais bon, donc :

Je constate – et l’on m’a fait remarquer – que les anciens articles de ce site fantastique pas du tout W3-compliant à chaudière à charbon (ma faute, pas celui de mon hébergeur suisse fantastique) (tous les suisses ne sont pas fantastiques, et tous les fantastiques ne sont pas suisses, mais celui-ci est suisse est fantastique, ceci était la leçon de logique élémentaire du jour) (oui bon ça va j’arrive), les anciens articles, donc, sont quelque peu enterrés sous la pure masse du temps – à l’heure où j’écris ceci, il y a MILLE NEUF CENT VINGT articles dans les archives, oh mon dieu, certains sont des bêtises, d’autres des annonces ponctuelles, et parfois on trouve du vrai contenu – et les débuts remontent à une dizaine d’années, soit le FUCKING CRÉTACÉ en termes d’Internet, j’utilise des majuscules dans mes articles si je veux, j’imite le président des États-Unis dans ses tweets.

Je réponds aussi de plus en plus aux mêmes questions, ce qui est normal car je ne m’attends pas qu’un.e nouvel.le arrivant.e connaisse ma vie et mon œuvre par cœur (déjà moi, je commence à avoir du mal, quand je me balade dans les archives, je me dis régulièrement : “WTF is dat? Ça a l’air rigolo.” En fait, ça l’est pas toujours), mais donc, il existe pas mal d’articles qui étaient valides l’année dernière, sur l’écriture notamment, et qui peuvent être rééexposés aujourd’hui. Ou demain. Ou jusqu’au Big Crunch.

Je tente donc une expérience pour essayer de faire resurgir ce contenu splendide : lundi et jeudi un article de la catégorie “Best Of” du blog sera repartagé sur les réseaux sociaux. Qu’est-ce qui rentre dans Best Of ? Les trucs qui me semblent un peu intemporels, donc principalement de la méthode d’écriture, des entretiens sur le sujet, mais aussi les petites madeleines de Proust, les articles amusants ou idiots qui peuvent supporter une rediffusion. Cette collection est appelée à évoluer dans le temps, bien sûr, et le repartage est confié à un algorithme de machine unlearning baptisé “le hasard total”. Actuellement il y en a presque 200 dans la file, ce qui donne de quoi tenir presque deux ans, donc on est bon.

Il se peut deux choses : a) que ça déconne et b) que ça fasse référence à des pages ou des articles qui ont bougé depuis. Si ça déconne, si c’est une mauvaise idée, je corrigerai, et si des liens sont morts, notamment dans les cas des entretiens, n’hésitez  pas à me le signaler, je m’efforcerai de poster ici même une version d’archive du contenu concerné si je l’ai.

N’hésite pas, auguste lectorat, à me faire part de ton avis sur cette fonctionnalité digitale de haute valeur ajoutée.

2018-07-17T17:43:15+02:00mercredi 18 juillet 2018|Journal|4 Commentaires

Annonce de service : je ne peux pas beta-relire

lolcat_kill_plotzC’est une annonce un peu difficile à faire et que j’ai essayé de mentionner à demi-mot une ou deux fois ici, mais, dans l’intérêt d’éviter des déceptions, de passer pour un goujat qui ne remplit pas ses engagements, il me faut le dire clairement. Il m’arrive de recevoir de plus en plus souvent des textes d’auteurs débutants qui voudraient mon avis sur leur travail. Je suis très touché de cette marque de confiance – révéler son texte à un inconnu, ou quelqu’un qu’on ne connaît que virtuellement, montre un sacré courage. Je suis également honoré que vous considériez que je puisse avoir quelque chose à dire d’intéressant sur votre travail. 

Hélas, pour autant que j’aimerais pouvoir aider et potentiellement transmettre ce que j’ai pu apprendre jusqu’ici, la réalité des choses me montre que je ne peux pas le faire, et il me faut dorénavant être ferme (pour moi) et clair (pour tout le monde) : chers lecteurs et participants des ateliers d’écriture, je ne peux pas beta-relire (ou simplement lire) vos textes.

Cela mérite une explication… et d’ajouter que je peux aider et partager ma modeste expérience d’autres façons pour lesquelles je reste aussi disponible que je peux l’être.

Pourquoi ?

Je ne vais pas chouiner comme une pauvre petite fille riche, alors, de manière concise :

1. Relire, annoter, commenter prend un temps certain. Il ne suffit pas de lire et de dire “c’est sympa ». Le retour informé d’un beta-lecteur nécessite une attention différente de la simple lecture sur le canapé et une réflexion après coup qui nécessite une disponibilité certaine. La trouver n’est pas évident. Dans les faits, hors horaires de travail, je l’ai très peu ; et je reçois, par ailleurs, de plus en plus de requêtes de ce genre. Si j’en honore une, je devrais les honorer toutes, et c’est matériellement impossible.

2. C’est un vrai métier, c’est celui d’éditeur. Il m’arrive de diriger des ouvrages (revues, anthologies) et, pardonnez-moi cette franchise, mais on me paie pour cela. Quand je passe 2 à 10 h (parfois même plus) sur un texte en fonction du niveau de commentaires, c’est autant que je ne passe pas à gagner ma vie (qui en a besoin) ni avec moi-même (j’en ai besoin aussi) ni avec mes proches (qui en ont besoin également, quoique là, j’admets que ça reste plus mystérieux).

3. Corollaire des deux raisons précédentes : je suis en retard, et ça me rend coupable. Je vois ces textes, ces demandes gentilles, je suis accaparé par autre chose, je ne le fais pas, je procrastine encore plus parce que je me sens coupable (comment revenir vers la personne après deux mois de silence ?), en face je passe pour un type hautain qui n’en a rien à foutre, etc. Bref, on est tous malheureux. Donc : no more.

4. Vous ne voulez pas mon retour. Je vous assure. Un(e) jeune auteur est plein(e) d’allant, d’idéaux et – bien souvent – de manque de confiance en lui/elle. L’expérience prouve que demander un avis dans ces conditions, c’est surtout espérer que je réponde combien c’est super. Sauf que l’écriture est mon métier. Du coup : d’une, le texte est un matériau avant d’être de l’affect ; de deux, j’ai un regard très, TRÈS sévère, parce que j’ai tendance à conserver la même exigence qu’avec un(e) pro. Je ne lis pas un texte en me disant “allez, c’est pas mal », je le lis en me disant: “est-ce que ça tient éditorialement la route?” Malheureusement, quelques jeunes auteurs sont ressortis un peu traumatisés par ce genre de session. Or, si, dans le cadre d’un atelier d’écriture, c’est le jeu et les paticipants sont même là pour ça, dans le cadre d’un avis informel à travers le Net, ça s’est un peu trop souvent terminé en malentendu. Et, parmi mes missions sur Terre, il y a “mettre le pied à l’étrier des gens », pas “leur casser le moral ». (Ni “m’en prendre plein la gueule en ayant voulu rendre service », ce qui est arrivé aussi, et là ça me rend méchant.)

Comment je peux me rendre utile

Il faut savoir ce que l’on fait bien… et c’est ce sur quoi je vais me concentrer dorénavant dans ce domaine. On dit dans ce métier “you can never pay back, only pay forward » – on ne peut pas rendre à ceux qui nous ont donné notre chance, mais hisser ceux qui viennent après nous. C’est important pour moi. Je m’efforce donc de redistribuer ce que j’ai pu apprendre à travers plusieurs initiatives dans lesquelles j’investis beaucoup d’énergie :

 

En particulier, en ce qui concerne le blog, je suis toujours ouvert à vos questions portant sur l’écriture. Je prends parfois du retard dans leur traitement, j’en suis navré, mais je m’efforce de corriger le tir afin de publier des articles développés qui alimenteront la discussion de tous. Si vous avez donc une ou plusieurs questions sur l’écriture, le métier, la technique narrative, etc. balancez-moi un courriel. Si je sens que j’ai quelque chose d’intelligent à proposer sur la question, je rédigerai un article qui deviendra disponible pour tous. Et il deviendra possible d’en discuter, d’apporter la contrepartie, et ainsi de suite.

2017-03-13T19:03:13+01:00vendredi 16 août 2013|Technique d'écriture|26 Commentaires

Expériences en temps réel : les chiffres 2011

Dans cette période de bilans, il en est un autre, et il concerne les statistiques de fréquentation du bar. Non pas que je garde les yeux vissés dessus en permanence, mais, tant qu’à faire, c’est toujours intéressant pour moi de découvrir ce qui suscite les passions ou le silence. Vu que j’ai probablement plus d’articles à écrire que je n’aurai jamais de temps, autant proposer, genre, ceux qui seront lus.

Et consulter les stats sur un an est une expérience assez intéressante. Certains blogueurs veillent jalousement sur les leurs et ne les divulgueraient que devant des agents de la CIA (et encore), mais moi, je m’en fous, parce que c’est instructif de déballer ça en famille. Si je tenais un vrai bar, je serais du genre à placarder la compta au mur (ce qui ferait certainement de moi un piètre tenancier d’établissement).

Fréquentation et intérêt

Un premier constat dans les stats, lié à celui d’hier, est que l’intensification de mon actu avec la sortie de Léviathan : La Chute et les informations correspondantes ont pas mal mobilisé l’espace, me laissant visiblement moins libre de divaguer sur d’autres sujets. Globalement, un article donné a généré moins de lectures que les années précédentes. En revanche, les visites totales sont en hausse (32 200, soit 88/jour en 2010 contre 47 700, soit 133/jour en 2011), avec un intérêt plus marqué pour les ressources du site, comme les conseils d’écriture ou les infos bibliographiques. Ce qui n’est pas mal – nous avons donc réussi à élargir la communauté d’une petite bande partageant les mêmes délires à de nouveaux lecteurs intéressés prioritairement par les livres – mais j’aimerais bien amorcer un retour plus marqué à l’éditorial en 2012 en ces lieux, afin d’offrir le meilleur des deux mondes.

Il est également possible que le passage du flux RSS du blog au texte complet ait artificiellement réduit le nombre de visites ici, faussant les stats. Nous verrons en 2012. En tout cas, le flux est bien suivi, avec plus d’une centaine d’abonnés à présent, et j’en suis ravi, car rien n’est plus volatile qu’un flux.

Best-of

Alors, auguste lectorat, qu’est-ce qui t’a le plus intéressé pour cette dernière année avant la fin du monde ?

  • Tu auras des seins, ma fille : 3 463 lectures (!). C’est un cas un peu particulier, puisque cet article a généré à lui tout seul l’équivalent d’un petit mois de fréquentation en ces lieux, mais il a été répercuté, disons slashdotté, par l’éminente et pertinente Maïa Mazaurette de Sexactu, biclassée auteur d’imaginaire (Dehors les chiens, les infidèles ou Rien ne nous survivra, plus des participations aux anthologies des Imaginales, entre autres). Qu’elle soit remerciée d’avoir jugé l’article pertinent, et pour les trois d’entre vous qui ne connaissent pas son blog, je vous encourage très vivement à le découvrir de ce pas, car il est drôle, fin et beaucoup, beaucoup moins gratuit qu’il n’en a l’air. (Ce qui me permettra, Maïa, de te proposer trois nouveaux visiteurs – en fait, c’est pas un bar, que je tiens, c’est une machine à café. Petite.)
  • Traduction littéraire, FAQ : 496 lectures.
  • Twitter advanced : des applications : 468 lectures.
  • Sucker Punch : coup de poing dans l’eau : 370 lectures.
  • Black Swan : un cygne du fantastique : 268 lectures.

De façon assez intrigante, les articles les plus appréciés des années précédentes continuent à générer de l’audience, ce qui est cool, mais les nouveaux de cette année, moyennement. Ce qui me fait dire que j’ai probablement été un peu moins pertinent cette année. Ce n’est pas une surprise, avec l’intensité de l’actu en 2011. Ma résolution pour 2012 ? Être, mais genre, super intéressant.

Sauvetage

Terminons par un petit repêchage des articles qui sont passés inaperçus, alors qu’ils me semblaient avoir un potentiel de lolz / intérêt / trollage / WTF :

  • Habitat Dudule : le combat d’un homme seul contre la société de consommation qui lui emballe son mobilier dans des cartons idiots.
  • On va pas sauver un sac, quand même : écologie, éducation et un volontaire très frustré sur une digue galloise.
  • Beaucoup de bulles : un léger aperçu du processus de création de la nouvelle “Au-delà des murs », parue dans l’anthologie des Imaginales de cette année, Victimes et Bourreaux.
  • Pour régler la question de l’héritage : défense d’une thèse à laquelle je crois énormément, à savoir que tous les fondamentalismes religieux sont solubles dans la philosophie des Lumières, et que c’est vers elle qu’il nous faut nous tourner aujourd’hui, au lieu de prôner des retours en arrière crétins vers des polarisations religieuses.
  • Des licornes et du LSD : parce que cette série de courts métrages constitue le truc le plus drôle, inventif et barré que j’ai vu depuis longtemps (à part peut-être Rubber).

Et voilà pour 2011. Merci à vous de votre fidélité, de vos réactions, de votre humour et de votre intérêt ! En avant pour une nouvelle année de publications, de lolcats, d’articles sur l’écriture, de chroniques fiction, et surtout, surtout, de WTF qui tache et d’humeurs aqueuses, avec, espérons-le, une jolie v5 pour emballer tout ça. Y a un peu plus, ma bonne dame, je laisse ?

2012-04-27T22:27:10+02:00mercredi 28 décembre 2011|Journal|2 Commentaires

Best-of expériences en temps réel

Je n’aime pas les bilans de fin d’année, ils me donnent l’impression de se reposer sur ses lauriers au lieu de regarder vers l’avant. Mais l’excellent John Scalzi fait ça très bien, et je vais donc honteusement lui piquer son format avec un best-of de cette année (et ça donnera un prétexte pour parler de l’évolution et du trafic sur le site, lequel a beaucoup changé cette année).

Hello, Dave.

Votre choix

Parlons chiffres : le trafic du site et du blog a littéralement explosé cette année : merci de votre fidélité ! D’un gros millier de visites en début d’année, le compteur affiche en ce moment 5589 pour le seul mois de décembre (un mois plutôt creux en principe). J’ai l’impression que poster tous les jours, fût-ce pour une connerie (okay, beaucoup de conneries) et non une à deux fois par semaine te convient mieux, ô auguste lectorat, et c’est ce que je vais m’efforcer de continuer à faire en 2011, parce que, comme le dit très bien Holly Lisle, les sites existent pour les gens, pas l’inverse, et que j’ai beau prendre beaucoup de plaisir à l’expérience du blogging, le but est quand même que les visiteurs y trouvent leur compte. (C’est, soit dit en passant, une expérience très étrange de me dire qu’il y a maintenant vraiment des gens qui lisent cet endroit – coucou. Au début, à part une poignée de fidèles, c’était forcément désert. Maintenant, il y a même des inconnus qui réagissent. Cela me fait très plaisir mais c’est évidemment plus impressionnant que de beugler dans une salle vide. Pas d’inquiétude, le ton ne changera pas pour autant – au contraire, c’est plutôt un blanc-seing pour me lâcher davantage. HAVE PHEAR)

Bon, alors, auguste lectorat, qu’est-ce qui t’a le plus plu cette année ?

Vos visites viennent très principalement des réseaux sociaux, Facebook et Twitter, ce que je n’aurais pas forcément imaginé au premier abord. Seul un petit nombre d’entre vous utilise le flux RSS. Loin devant, le mot-clé de recherche le plus fréquent aboutissant ici est… mon nom, ce qui prouve qu’a priori, au moins, les visiteurs trouvent ce qu’ils viennent chercher (savoir si ça les satisfait ou même s’ils deviennent cinglés, c’est une autre histoire).

Lifeguard on duty

Pour sauver l’article A, tapez 1. Pour sauver l’article B, tapez 2.

Je ne me dresse évidemment pas contre ta volonté, ô auguste lectorat (et je suis plutôt d’accord avec toi sur la sélection de l’année de toute manière), mais les concours de circonstance, de mauvais choix de ma part ont parfois fait passer quelques articles à la trappe. Voici donc un peu de lecture pour terminer l’année, histoire de les repêcher au rattrapage :

Enfin, juste pour le plaisir :

And now, the same, but different

Tandis que 2010 tire progressivement sa révérence tel un catarrheux en phase terminale (aucun rapport avec les hérétiques), la tradition veut que l’on parle projets. Pour l’écriture, c’est ici ; faire un bilan des publications serait parfaitement égocentrique aussi m’en abstiendrai-je comme un électeur moyen un jour d’élections régionales, mais j’aimerais bien, en revanche, vous confier ce que j’aimerais faire en 2011. S’il y a matière à, je ferai le. Pour le site, ma foi, Victor, mon intrépide stagiaire, revient en début d’année avec des idées, m’a-t-il dit, moi je possède un fouet, nous nous entendrons donc dans une relation de hiérarchie parfaitement saine.

Plus sérieusement, auguste lectorat, s’il y a des trucs que tu voudrais voir davantage (ou moins), c’est le moment : en quoi puis-je rendre ta user experience plus friendly et fulfilling que now ? Des trucs pas commodes ? Des envies ? Parle-moi sur l’oreiller d’un ton suave et doux. Nous irons gambader dans les prairies virtuelles de Désirs d’avenir.

Photo évidemment tirée de 2001, L’Odyssée de l’espace, (c) MGM.

2010-12-30T12:14:58+01:00jeudi 30 décembre 2010|Geekeries|11 Commentaires

Titre

Aller en haut