On est en 2023 et je paie pour un moteur de recherche

Sauf que si c’est pas gratuit, c’est pas moi le produit, et justement parce qu’on est en 2023, j’aime bien.

Le moteur de recherche, c’est un peu la base d’une vie moderne connectée, plus encore quand a besoin d’une clarification de règles à Terraforming Mars quand on écrit des trucs sur des machins et que l’on a besoin d’informations précises comme la possibilité de transporter une longue lettre dans un cartouche sur le dos d’un oiseau messager (ce qui revient un peu à connaître la vitesse de croisière d’une hirondelle non chargée, d’ailleurs, ce qui est spécialement important sur des ponts suspendus). Google donne des résultats excellents, je n’en disconviens pas, mais considérez-moi vieux jeu, j’aime bien mes données et qu’elles me restent personnelles.

Quelles alternatives respectueuses de la vie privée ? J’ai longtemps essayé DuckDuckGo et Qwant, mais quand on se retrouve à devoir taper !g pour revenir sur Google une recherche sur trois, on peut considérer que le service est inadéquat. Brave Search est un poil mieux, mais reste insuffisant pour des recherches pointues.

Des fous ont lancé il y a cinq ans Kagi, considérant qu’il y avait de la place sur le marché pour un moteur de recherche de qualité, payant et respectueux de la vie privée. On doit être plusieurs fous à être d’accord, car l’entreprise est non seulement toujours là, mais elle se développe.

Pourquoi le chien fait la gueule ? Je ne sais pas. Peut-être faut-il chercher l’étymologie de cagi en vieux français. Non, n’y allez pas. Je vous aurai prévenu.e.

Kagi propose des résultats de qualité, mais aussi, ce qui est intéressant, moins nombreux que la concurrence. Au lieu de noyer l’utilisateur sous douze mille pages semblables et cent mille images identiques, l’algorithme s’efforce de fournir des infos à la fois variées mais qui se recoupent le moins possible, ce qui rend utile l’exploration des pages 2 et 3 des résultats, et assure que dans l’immense majorité des cas, si l’info n’a pas été trouvée, c’est qu’elle n’est pas disponible. En particulier, Kagi est très doué à pêcher des réponses obscures sur Reddit ou dans des forums. Il est également possible de favoriser certaines sources au détriment d’autres, mais je n’ai jamais creusé là-dedans : je demande à mon moteur de recherche qu’il me réponde clairement d’emblée, ce que Kagi fait très bien sans configuration.

Combien ça coûte ? Ça dépend de l’usage, soit du nombre de requêtes mensuelles. On peut évidemment se faire une idée avec un plan gratuit, et monter en gamme jusqu’à l’illimité :

À titre d’exemple, 300 recherches suffiront pour une personne normalement constituée ; sachant que je fais beaucoup de recherches documentaires, je varie entre 400 et 600 recherches par mois, ce qui n’est pas non plus énorme (mais m’oblige quand même à un plan Professional).

Installer Kagi comme moteur de recherche par défaut

Évidemment, tout ça ne sert à rien si on ne peut pas utiliser son moteur tout nouveau tout beau avec la même immédiateté que son Google, hein ? Heureusement, les créateurs n’ont pas oublié de rendre leur produit disponible sur tous les navigateurs avec une extension qui interceptera obligeamment vos recherches pour les renvoyer vers leur moteur. Et oui, il y en a une pour Safari aussi, qui fonctionne sur Mac et iOS, ce qui permet de conduire ses requêtes depuis la barre d’adresse, comme avec Google. Joie !

Si vous utilisez Alfred (vous utilisez Alfred, hein ?), installer Kagi comme moteur de recherche par défaut est simplissime également. Quand vous êtes abonné.e au service, on vous fournit une URL de recherche personnelle à ne partager avec personne, contenant un jeton d’identification. Il suffit de créer une entrée supplémentaire dans la catégorie Web search d’Alfred (voir ci-contre) puis d’entrer votre URL de la façon suivante, en plaçant le jeton évidemment à la bonne place :

https://kagi.com/search?token=VOTRE_JETON_ICI={query}

Et voilà, c’est beau :

Un joli jouet (mais un peu pour riche, oui)

Est-ce que ça vaut le coup ? Honnêtement, si l’on parle du seul service, il n’est pas fantastiquement meilleur par rapport à Google pour valoir le prix de l’abonnement. Mais si l’on ajoute la vie privée dans la balance et que l’on est sensible à cet argument (comme je le suis), alors Kagi est non seulement la meilleure solution de rechange à Google, c’est aussi la seule valable.

Ça n’est certainement pas le premier produit que je vais vous recommander, mais il est important d’en parler, je trouve fantastique qu’une entreprise puisse faire de la concurrence à Google avec une vraie pensée derrière et une offre viable, et si vous êtes sensibles à ces arguments, vous vous reconnaîtrez. Sinon, vous passerez votre chemin, et ça marche aussi.

➡️ Explorer Kagi

2023-11-20T07:29:03+01:00jeudi 23 novembre 2023|Juste parce que c'est cool|2 Commentaires

Twitter fait des trucs intéressants en ce moment

L’équation du Mal qui régit toute entreprise de réseau social (donc commercial) est la suivante :

  • Un réseau est attractif dès lors qu’il fédère un nombre d’utilisateurs suffisant pour lui donner de l’intérêt ;
  • Sachant que les gens ne sont pas dans l’ensemble prêts à payer pour un tel produit, cela pousse à le rendre gratuit ;
  • Sauf que ces serveurs pour héberger statuts, photos et vidéos et ne se paient pas d’amour et d’eau fraîche ;
  • Il faut donc rentabiliser (et faire croître) l’entreprise par de la pub, ce qui ouvre la porte à
    • tous les abus possibles concernant la vie privée pour cibler les utilisateurs ;
    • toutes les techniques les plus nocives pour les conserver sur la plate-forme en stimulant l’engagement (soit : le stress né de la captivité).

Exhibit A : Facebook. (Sérieusement, jetez un œil à cette page Wikipédia, ça vaut son pesant de likes.)

La capitalisation boursière et le fonctionnement de ces entreprises les rendent par-dessus tout captives de l’engagement. Je n’exonère personne, Hannibal Lecter aussi pourrait plaider qu’après tout, il avait seulement faim (juste, change de régime, mec ?), c’est seulement ce qui se trouve au cœur de toute cette toxicité.

C’est pour ça que je trouve que Twitter, après de longues années de complète apathie, tente en ce moment des trucs intéressants. Twitter Blue propose un abonnement optionnel (encore à l’état d’expérience) : puisque si c’est gratuit, c’est vous le produit, alors si c’est payant, c’est peut-être moins méchant (euh, j’improvise). Mon indécrottable optimisme me fait dire qu’il y a peut-être dans les hautes sphères de la boîte un constat productif :

  • Twitter sera toujours plus petit, car plus volatile que Facebook, donc un éternel second ;
  • Il faut donc cesser d’essayer de rivaliser sur le modèle économique et se différencier (timidement) sur le plan du modèle économique même (lequel va bien finir par péter, que ce soit à coups de lois ou de ras-le-bol des utilisateurs) (c’est entre autres pour ça que Mark Zuckerberg veut se racheter une virginité à coup de métavers et de rebranding) (jamais, Mark, jamais, tu m’entends ?)

Par conséquent, on pourrait voir dans Twitter Blue une tentative de s’extraire du marais puant de l’engagement ; si assez de gens paient, peut-être que l’entreprise pourrait s’arracher un peu au diktat du financement publicitaire, et donc proposer un fonctionnement d’un peu plus vertueux. (Maintenant, comme je l’ai lu, qui diantre accepterait de payer pour se faire agonir d’injures H24 ? Parce que Twitter, c’est aussi ça, et c’est une excellente question, mais c’est aussi une autre question.) (On pourrait aussi dire que rien ne changera et que ce sera juste une manière supplémentaire d’engranger du CA. Oui.)

Il y a aussi dans les cartons de Twitter l’initiative Bluesky, dont on ne sait à peu près rien, si ce n’est la promesse d’outils décentralisés revenant peut-être aux idéaux ouverts du web d’origine, ce qui est forcément sympathique. En tout cas davantage que ce qu’envisageait Facebook dans le même temps, entre autres un Instagram pour enfants (toi aussi, construis ton malheur dès le primaire). Le réseau a aussi reconstruit tout son écosystème programmatique pour que des applications tierces puissent proposer des expériences alternatives à la plate-forme officielle. En clair, vous pouvez utiliser Twitter avec d’autres clients que l’officiel : Twitterrific et Tweetbot, par exemple, pour personnaliser votre expérience. C’est totalement impossible avec Facebook.

Le problème avec Twitter, c’est que ça reste quand même géré avec davantage d’inertie et d’incompétence que de réelle volonté, mais dans le monde des réseaux, c’est toujours mieux qu’une volonté maléfique délibérée, hein. (Mon dieu, la barre est tellement basse.) Tout ça peut donc parfaitement n’aboutir nulle part, mais même en termes purement économiques, chercher à se désolidariser des mécanismes mêmes dans lesquels le principal concurrent s’est pris les pieds a un réel sens.

J’aimerais donc bien que ça donne quelque chose, parce que ce monde en a terriblement besoin.

2021-11-23T18:23:03+01:00lundi 29 novembre 2021|Humeurs aqueuses|2 Commentaires

Signal montre au public d’Instagram tout ce que Facebook sait sur eux

C’est magique.

La messagerie Signal, qui promeut une totale confidentialité (recommandée notamment par Edward Snowden) par opposition à la mainmise que Facebook a faite sur WhatsApp, s’est livrée à une expérience fortement rigolote : utiliser les données que collecte Instagram pour montrer aux utilisateurs tout ce que le réseau sait sur elles et eux. Ça donne des pubs absolument glaçantes comme celles ci-dessus.

Sans surprise, Facebook les a désactivées fissa, parce que vous comprenez, tout est bien quand ils collectent vos données en douce, et que les publicitaires peuvent s’en servir l’air de rien, mais il serait quand même inélégant que les gens puissent être au courant de l’étendue de la manipulation. Voir cet article de MacRumors.

Modération nécessaire : la prouesse technique réalisée par Signal est peu documentée et il serait bon d’en savoir davantage sur l’aspect technique, comme le pointe John Gruber, mais il reste que si Facebook les a bannies sans perdre de temps, c’est que ça pue. Comme tout ce qui a trait à Facebook.

Pour mémoire, WhatsApp va également exiger que vous partagiez vos données avec Facebook, et vous perdrez progressivement l’accès à vos données si vous refusez les nouveaux termes. Les remplacements ne manquent pas : Signal évidemment, mais aussi Telegram. Personnellement, je suis ravi que Facebook me force la main à quitter définitivement tout ce qui a trait de près ou de loin à sa toxicité.

2021-05-12T10:49:50+02:00mercredi 19 mai 2021|Humeurs aqueuses|Commentaires fermés sur Signal montre au public d’Instagram tout ce que Facebook sait sur eux

Fin de l’import des commentaires postés sur les réseaux

Pour info, les commentaires postés sur les réseaux commerciaux ne sont dorénavant plus importés sous les articles du blog correspondants, à cause du verrouillage des réseaux vampires. Cela isolera les débats dans chaque écosystème, mais je n’y peux rien.

2020-04-05T11:48:32+02:00jeudi 9 avril 2020|Brèves, Non classé|Commentaires fermés sur Fin de l’import des commentaires postés sur les réseaux

Quelle est la meilleure application de notes ? (Spoiler : aucune n’est parfaite)

Photo by Julia Joppien on Unsplash

Knowledge worker! (ça sonne beaucoup comme une harangue d’Arlette Laguiller.) Knowledge workers, knowledge workeuses, ou bien travailleur.ses du savoir, selon la définition popularisée par Getting Things Done, l’application de notes est le cœur, le nœud de notre système de productivité digital numérique (bordel).

À la fois base de données de connaissances, rappel d’informations nécessaires à garder sous la main, petit calepin Moleskine cossu et boîte à idées, l’application de notes, devenue ubiquitaire grâce au smartphone, est la clé de voûte de la gestion de son travail personnel. C’est d’autant plus vrai pour les créatifs, évidemment, et les auteurs en particulier, qui, après tout, gèrent et produisent en premier lieu du texte. Il y a véritablement une avalanche de séminaires / formations / chaînes YouTube vous expliquant en long en large et en travers comment organiser Evernote / Notion / pourquoi en fait vive le minimalisme et SimpleNote ça suffit.

Auguste lectorat, je suis parti dans une quête spirituelle à la recherche de l’application ultime et parfaite. Celle-ci, idéalement, offrirait toutes les fonctionnalités dont on rêve de manière à n’utiliser plus qu’un seul outil, une seule approche, merci beaucoup, prenez mon argent et laissez-moi travailler – mais je peux te l’annoncer tout de suite : elle n’existe pas. Cependant, mon polygone de contraintes est probablement différent du tien, alors histoire que tout ce temps passer à procrastiner rechercher le système de productivité parfait ne soit pas perdu, viens : tel le père Castor, je vais te parler d’applications de référence, et si avec ça tu t’endors pas, ben zut.

Qu’est-ce qu’on cherche au juste ?

Commençons par définir à mon sens ce qui constitue(rait) l’application de notes parfaite.

Réellement ubiquitaire. Soit : fonctionne sur toutes les plate-formes (pour moi : iOS et macOS). Mais aussi : propose les mêmes fonctionnalités sur chacune (ou peu s’en faut) ; et aussi, permet de stocker les données en local sur l’appareil (histoire d’avoir accès à ton billet d’avion dans la zone internationale de Plan-de-Cuques). Et avec une synchronisation au poil, cela va sans dire.

Gère tous les types de données. On peut lui envoyer ce qu’on veut, quelle que soit la taille, quelle que soit la donnée, l’application la reçoit, la digère, la synchronise, et dit merci.

Permet de formater correctement ses notes. “Correctement” est subjectif, mais l’idée est quand même d’avoir quelques styles de texte à se mettre sous la dent pour ne pas réduire chaque note à un mur de texte monotone et déprimant.

Facilite la capture. L’idée d’une application de prise de notes consiste à pouvoir saisir une information au vol : si la capturer est ne serait-ce qu’un peu compliqué, on laissera vite tomber.

Permet d’organiser les données avec simplicité et fluidité. Parce que je veux pouvoir retrouver et comprendre mes notes en 2035.

Respecte la vie privée. Parce que mes notes personnelles, c’est… heu… oui, voilà.

Agréable d’emploi. C’est subjectif, mais c’est important : c’est l’équivalent d’avoir un joli stylo et un carnet sympa. Ça donne envie de s’en servir.

Permet de lier les notes les unes aux autres. Ça a l’air très facultatif mais à mon sens, c’est indispensable. Pouvoir lier les notes ouvre deux possibilités : 1. Réaliser un wiki personnel autour de n’importe quoi, et 2. Référencer les notes depuis l’extérieur (comme depuis son gestionnaire de tâches).

Possède un vrai web clipper. La majorité des informations viennent du Net aujourd’hui. Il me paraît indispensable de pouvoir facilement piocher une information sur une page et la mettre de côté, avec son formatage respecté, dans ses notes pour référence ultérieure.

Automatisable. Prolongement de ce qui précède : une tâche répétitive doit pouvoir être automatisée dans son application de notes. C’est le rôle même d’un ordinateur, à la base.

Le verdict

Attention attention, j’utilise pour la première fois un tableau sur ce site, merci WordPress 5, je décline toute responsabilité en cas de fracture du CSS, mais pour tout compiler, ça sera plus simple. Et je n’entre pas dans les détails, parce que sinon j’en aurais pour quinze pages (… maiiiis si tu le souhaites, auguste lectorat, je pourrais, dans des articles dédiés).

Comment lire ce chose :

On va faire simple, chaque application est évaluée selon quatre emojis (parce que c’est bientôt 2020) :

  • ✅ : oui, très bien, parfait, même mieux que ça, j’en demandais pas tant.
  • ❌ : non, ne le fait pas, ou pas bien, ou prétend le faire mais c’est insuffisant.
  • 🆗 : fait le minimum syndical, n’en demandez pas trop mais c’est là et ça passe, okay.
  • 🤷‍♂️ : désolé, j’ai pas testé jusque là, parce que je suis tombé sur un dealbreaker avant.

Les applications en lice sont :

Evernote (indépendant)
http://evernote.com/
Mac, iOS, Android, Windows, Web, Linux
OneNote (Microsoft)
http://onenote.com/
Mac, iOS, Android, Windows, Web
Bear (indépendant)
https://bear.app
Mac, iOS
Simplenote (indépendant et open source)
https://simplenote.com
Mac, iOS, Android, Windows, Web, Linux
Notes (Apple)
https://support.apple.com/en-us/HT205773
Mac, iOS
DEVONthink (indépendant)
https://www.devontechnologies.com
Mac, iOS
Notion (indépendant)
https://www.notion.so
Mac, iOS, Android, Windows, Web
Roam (indépendant)
https://roamresearch.com
Web
Keep (Google)
https://keep.google.com/
Android, iOS, Web
Parité, ubiquité, offline🆗🆗🆗🆗🆗
Gère tout🆗🆗🆗🆗
Formatage🆗🆗🆗🆗🆗
Capture🆗🆗🤷‍♂️🆗🆗🤷‍♂️
Orga🆗🆗🆗🆗
Vie privée🆗🆗🆗🆗🆗🆗🆗🆗
Agréable🆗🆗🆗🆗🆗
Liens🆗🆗🆗🤷‍♂️
Web clipper🤷‍♂️🆗
Automa-
tisable
🆗🤷‍♂️🤷‍♂️🆗🤷‍♂️🤷‍♂️

Quelques explications sur ce qui précède :

  • De manière générale, un ✅ pour la vie privée signifie que les données sont chiffrées avec une clé personnelle inconnue du service en question (zero knowledge). La plupart de ces applications utilisant leur cloud personnel ou bien ceux de Google ou Apple, les données restent théoriquement lisibles par des tiers. Il est bien possible de chiffrer ponctuellement du texte (Bear, OneNote et Evernote) mais on voudrait voir la capacité de chiffrer des fichiers entiers et/ou des portions entières de l’arborescence. Voire, que tout soit illisible par défaut. Donc, 🆗 signifie l’usage d’un service de cloud classique – avec les mises en garde dont on a maintenant l’habitude aujourd’hui.
  • OneNote obtient un ❌ pour la parité parce que la synchronisation reste lourdingue sur mobile.
  • Bear et Notion prétendent posséder un web clipper mais ils se contentent de récupérer le texte brut et/ou l’adresse du site d’origine. À ce stade, autant copier-coller. Celui de OneNote ne vaut pas beaucoup mieux (il propose en sus… un screenshot du site). Celui d’Appel Notes colle juste un signet. Donc, pour tous : ❌
  • DEVONthink possède bien une application iOS (DEVONthink To Go) mais elle est très limitée par rapport à la version Mac et surtout, il est quasiment impossible d’y formater correctement du texte. La force de DEVONthink est sa capacité à se soustraire au système de fichiers et à employer l’intelligence artificielle pour rapprocher des éléments entre notes ou même, carrément, des documents entiers. On est, pour être honnête, à l’extrême limite de la définition d’une application de notes.
  • Roam est un cas particulier qui mise sur l’hypertexte, et l’application est encore très jeune. Elle est exclusivement web. Mais si vous aimez son paradigme réellement fascinant, vous vous ficherez de toutes ses limitations.
  • Je n’ai pas mentionné Keep It (Mac et iOS) parce que l’application n’a pas arrêté de buguer et planter tout le temps où j’ai voulu m’en servir.

Un choix : Evernote

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs au-feux. La seule qui n’écope pas d’un ❌ quelque part à mon sens reste Evernote. L’application conserve encore une interface d’un autre âge, certaines parts en sont désagréablement lourdes, on voudrait la capacité de mieux chiffrer ses données, mais si l’on cherche un couteau suisse où il demeure possible de coller à peu près toutes ses idées et de les organiser simplement (ce qui est quand même le but à la base), avec en plus le meilleur web clipper du marché, cette application reste le ténor incontesté. Surtout que la nouvelle direction a travaillé dur sur un réel rajeunissement du service dont on devrait voir les fruits d’ici quelques mois. Pour vous (re)familiariser avec le service, passez par exemple par ici. Tout ce que j’aimerais d’Evernote, en 2020, ce serait un réel chiffrement zero knowledge pour y coller tout mon administratif personnel (comme la santé) et un rafraichissement de son API pour une meilleure automatisation, mais en-dehors de ça, moyenne partout, excellente nulle part (sauf pour le web clipper), cette application est comme la vieille 2CV de tatie Plectrude : elle a vécu, elle n’a aucun des gadgets modernes à la mode, mais bon dieu, elle fait le taf qu’on lui demande et elle est indestructible. (La 2CV, pas tatie Plectrude. Quoique.)

Et sinon ?

Vos goûts et vos besoins ne sont pas forcément les miens, alors voici quelques autres recommandations d’applications de qualité (à mon sens) pour des usages légèrement différents. Si vous… 

  • Êtes sous Apple et n’avez pas besoin d’un web clipper : Apple Notes.
  • Êtes sous Apple et cherchez avant tout une belle expérience textuelle : Bear.
  • Cherchez à organiser clairement un grand nombre d’informations (wiki), pour un usage éventuellement collaboratif : Notion.
  • Mettez avant tout l’accent sur la vie privée : DEVONthink (j’avais initialement placé Simplenote, mais on me signale que les notes ne sont pas chiffrées sur les serveurs d’Automattic).
  • Cherchez un outil de réflexion et d’organisation puissant avant tout : Roam.
  • Cherchez un outil de gestion et de classement d’une vraie bibliothèque dématérialisée : DEVONthink.

Et voilà. Pfiou. Comme disait l’autre, je ferais pas ça tous les jours, mais j’espère que ça vous servira.

De manière générale, si l’envie d’acheter cet outil (ou l’un des autres présentés sur ce site) vous vient, n’oubliez pas de passer par les liens proposés ici – vous contribuez à financer le temps passé à rédiger ces articles gratuitement. Merci ! 

2024-01-20T01:03:25+01:00jeudi 12 décembre 2019|Lifehacking|6 Commentaires

Pourquoi je reviens vers Evernote

Ou bien “Evernote, le revenant”, selon les affinités.

Or doncques, jadis, quand le monde était jeune et la 5G à peine un fantasme, je disais tout plein de bien d’Evernote pour prendre et compiler ses notes ; pas mal d’articles par ici pour appréhender la bête. Puis Evernote a pété un câble, la confiance a été rompue, on est tous partis ou presque, à la recherche d’une solution de rechange durable. De lapin.

Auguste lectorat, j’ai fait péleriné trois ans (ça ne veut pas dire que j’ai tenu le rôle d’une cape légère) à la recherche d’un outil semblable, aussi puissant et stable, et qui offrirait de meilleures garanties de vie privée. J’ai tout testé ou presque, j’ai misé un bon moment sur DEVONthink (dont je reparlerai cependant), j’ai tourné avec Apple Notes, j’ai espéré beaucoup de Keep It et de Notion, mais… trois ans plus tard, après le mea culpa de la compagnie et un épluchage pointilleux de sa nouvelle politique, je reviens à Evernote.

Evernote (et ses vertes notes).

Pour faire simple, je désire

  • Déjà, éviter de multiplier les applications dans tous les sens. Donc, un outil aussi puissant que possible pour ne pas en avoir douze (ce qui est le meilleur moyen de paumer une information).
  • La capacité d’envoyer des informations à l’application depuis n’importe où avec une extrême simplicité (sur Mac et iOS). C’est le premier axiome de GTD : la capture.
  • … dont une capture web à l’identique (je veux pouvoir sauver des bouts de page web ou des pages entières pour référence ultérieure et archivage).
  • De classer ces informations selon plusieurs facettes (en gros, avec des tags).
  • Une synchronisation cloud rapide et sans heurt.
  • La possibilité de lier des notes à d’autres, ou même de référencer des notes dans d’autres applications (comme placer un lien vers une checklist externe depuis OmniFocus).
  • Une garantie de vie privée.

Eh bah, à part pour le dernier point où la méfiance reste de mise, rien ne bat Evernote pour l’instant, et pourtant j’ai essayé, parce que j’étais vraiment, vraiment très colère contre lui. (Faut pas énerver un Scorpion. Faut pas.)

Notion est très joli mais son web clipper est à la ramasse. Idem pour Bear. Apple Notes ne sauvegarde que des liens, pas des extraits de pages (et n’a pas de tags). Keep It bugouille. DEVONthink est le concurrent le plus sérieux de tous mais l’application n’est quand même pas taillée pour les notes “légères” (c’est davantage une base de données bibliographique qu’un calepin où tu fourres un peu tout, tes idées comme tes listes de courses).

Evernote, bien qu’il ait à peu près le charisme d’Excel, me rendait de fiers services et a constitué ma base de données bibliographique, mon fourre-tout de trucs à ne pas oublier, mon service de capture de documents sur le terrain, et j’en passe. Son âge est à la fois un avantage comme un inconvénient : le développement est un peu rouillé, l’application est parfois rébarbative, mais elle s’interface avec à peu près tout, le service sous-jacent est solide, et j’y ai développé des habitudes que je n’ai jamais réussi à retrouver ailleurs.

Bref, Evernote, c’est Excel. C’est le même fun, mais aussi la même puissance.

TANT DE FUN C’EST PAS POSSIBLE

Qu’est-ce que je fiche avec Evernote ? Eh bien, à peu près tout qui ne soit pas spécialement sensible (l’administratif, lequel finit dans DEVONthink, j’en reparlerai). La puissance de l’application a toujours été la facilité que l’on a à y fourrer des données (à tel point qu’on le lui reproche parfois : Evernote serait write only, soit, tu balances tout dans ce trou noir pour te donner bonne conscience et tu n’en ressors jamais rien).

Idée d’histoire, de personnage, de cadeau ? Code d’extension de garantie à présenter à un revendeur pour une réparation ? Justificatifs de déplacement à envoyer à qui de droit ? Recommandation de lecture, de film, de whisky ? Notes pour un entretien ? Tout ça finit dans Evernote. L’application est idéalement taillée pour pour rassembler tous les post-its épars et les informations disparates qu’on ne sait pas où classer – et, comme il est de plus en plus d’usage aujourd’hui, savoir où on les a mises compte moins que maîtriser le moteur de recherche pour les en ressortir au bon moment.

Bref, je réutilise Evernote, et mine de rien, j’y retrouve du plaisir et de l’efficacité, et c’est quand même bien tout le but de la manœuvre. Je vous recommande à nouveau, si vous ne l’avez pas fait, d’y jeter un œil (surtout si vous êtes du genre à perdre vos post-its ou que vous organisez des projets complexes – un roman, une thèse, une société d’import-export de bulots). Notamment : à travers le premier test, et pour aller plus loin : des conseils pour organiser ses informations.

Comme toujours, de manière générale, si l’envie d’acheter cet outil (ou l’un des autres présentés sur ce site) vous vient, n’oubliez pas de passer par les liens proposés ici – vous contribuez à financer le temps passé à rédiger ces articles gratuitement. Merci ! 

Je ne prends pas un selfie je suis contente d’avoir archivé le taux de croissance suédois pour le sortir à mon voisin d’ascenseur qui le confond avec celui de la Norvège, rhô lui
2019-05-28T16:50:30+02:00mercredi 29 mai 2019|Lifehacking, Technique d'écriture|8 Commentaires

Comment les métadonnées de vos photos vous trahissent en ligne (et comment y remédier)

Un petit truc aujourd’hui que j’ai envie de partager, avec surtout quelques informations sur les données privées, parfois sensibles, que l’on peut rendre publiques sans s’en rendre compte sur les réseaux sociaux, nos blogs, etc.

Vos photos contiennent votre emplacement géographique.

Tout le monde le sait à peu près de nos jours : quand l’on prend une photo avec un smartphone, celui-ci adjoint au fichier image tout un tas d’informations, notamment la position GPS de l’image (cela fait partie desdites “métadonnées”, comme le modèle de l’appareil, les réglages de la photo, etc.). C’est drôlement pratique quand l’on veut retrouver une série prise à un endroit donné, ou que l’on veut se remémorer un voyage en particulier. Ci-dessous, par exemple, un résumé des photos prises par mon iPhone dans la péninsule de la Snæfellsnes, qui retranscrit notamment mon volontariat de cette année auprès d’Orca Guardians :

Cependant, ces informations ne regardent pas nécessairement le monde entier. Tout particulièrement, si l’on prend chez soi un selfie pour se composer un avatar, la photographie d’une couverture de livre pour rédiger une chronique sur son blog, on oublie que l’on peut très probablement, par inadvertance, partager dans l’image sa position – et potentiellement son adresse personnelle. Ce qui, en cette époque de sécurité en ligne et de harcèlement potentiel, peut représenter un risque assez gênant.

Quand et comment la position se trouve-t-elle partagée ?

Depuis quelques années, par bonheur, les réseaux sociaux majeurs (Facebook, Twitter, Instagram) suppriment systématiquement l’emplacement d’une photo au téléchargement. Ils vous proposent au moment de la mise en ligne de rendre le lieu public (lu dans l’image), mais c’est volontaire ; si l’on ne précise rien, en principe, la métadonnée est supprimée du fichier final.

Le risque principal concerne aujourd’hui blogueurs et webmasters indépendants qui mettent ligne leur propre contenu. Fréquemment, ceux-ci et celles-ci récupèrent les photos qu’ils et elles ont pris en branchant directement leur téléphone à leur ordinateur, par exemple, ou en le récupérant via récupérant via un service de sauvegarde automatique dans le nuage type Dropbox. Le problème, c’est que dans ce cas-là, on obtient le fichier brut, avec toutes ses métadonnées, et donc ses emplacements géographiques… ce qui peut, ou pas, représenter un problème.

Tous leurs systèmes ont leurs idiotes syncrasies et je ne saurais les couvrir toutes (j’ai piscine à 65°15’04.7″N x 23°15’00.0″W), mais voyons comment régler cela de manière très simple avec la bibliothèque de photos iCloud. Dans les préférences, il suffit de décocher l’option de partage de la position quand l’on exporte un fichier pour en faire usage sur les autoroutes de la désinformation :

On ne veut pas de cette option.

Toutes les autres métadonnées seront sauvegardées à l’export, mais nul ne saura pour vos vacances à Plan-de-Cuques.

Rattraper le coup après le (coup)

Et si j’ai déjà mis en ligne quinze ans de photos depuis l’époque où je bloguais sur Mygale avec mon adresse Caramail ? Suis-je condamné à voir débarquer des hordes de témoins de Jéhovah à ma porte parce que j’aurais confondu un jour la Grande Babylone avec la station de métro Sèvres-Babylone ? Que puis-je faire ?

C’est un peu technique, mais pas tellement difficile. En gros, il faut rapatrier ses images (typiquement par FTP), leur appliquer un nettoyage de masse, puis renvoyer les versions purgées de ces fichiers à leur place. Quel outil ? Je suis bien content que vous me posiez la question, parce que l’outil fantastique du moment, à mon goût, est Retrobatch. Ce logiciel récemment sorti (sous Mac) est un extraordinaire couteau suisse de l’image : convertir, changer, mélanger, ajouter des bordures, altérer les métadonnées, il sait tout faire à l’aide d’une interface en briques Lego d’une merveilleuse simplicité :

On adjoint les modules de traitement comme une simple chaîne. Dans notre cas présent, il suffira de lire les images, appliquer l’action “Remove GPS”, sauvegarder le résultat, et presto. J’ai ainsi nettoyé toutes les images du présent site – presque 25 000, quand même – eh ouais, le temps passe, et puis on en poste en une année, des conneries – il y a quelques semaines en moins d’une demi-heure (le gros du travail ayant constitué à télécharger les fichiers et contrôler le résultat, parce que je suis comme ça).

Cela en vaut la peine ; c’est un peu barbant d’avoir à se taper cette tâche de maintenance, mais si vous êtes blogueur ou blogueuse, que vous divaguez gentiment sur Internet dans votre petit coin de paradis, alors faites-vous une faveur, nettoyez vos images. Et contrôlez vos prochains fichiers en paramétrant leur export. Ça permet d’avoir l’esprit libre, et puis ça vous évitera une énième discussion sur le bienfait des transfusions sanguines.

2019-06-01T14:41:09+02:00lundi 6 août 2018|Best Of, Geekeries|2 Commentaires

RGPD et confidentialité : une meilleure version (et quelques changements)

Suite à l’annonce de ma tentative de mise en conformité avec le Règlement Général pour la Protection des Données (RGPD) en Europe, j’ai reçu quelques commentaires fort bien vus et j’ai depuis trouvé ce guide extrêmement utile décrivant les procédures pas à pas.

Le site a été (re)mis à jour pour refléter exactement la collecte des données (en gros, adresses courriel, noms et adresses IP), l’accessibilité et la rectification (en gros, envoyez un message) et plein de rappels partout quant à cette politique de confidentialité avec des cases à cocher ajoutées pour vous rappeler que HEY, VOUS CONSENTEZ À CES USAGES. Qui ne sont pas bien méchants et même plutôt standard, et je suis de toute façon, comme on dit en bon français, a one-man operation. Mais je ne peux pas critiquer Facebook d’un côté et ne pas m’efforcer de respecter un tant soit peu ces lois qui visent à protéger, justement, notre vie privée, et tant mieux, bordel.

 

2018-04-23T22:48:29+02:00mardi 24 avril 2018|Dernières nouvelles|Commentaires fermés sur RGPD et confidentialité : une meilleure version (et quelques changements)

Windows ne nous écouterait-il pas un peu trop ?

Quand Windows 10 est sorti, c’était un peu la panique à bord, sur la quantité d’informations que le système fait remonter à Microsoft quant aux habitudes de l’utilisateur. Et les options de confidentialité sont assez intimidantes par leur nombre et leur complexité. La crainte s’est un peu tue, en partie par résignation, en partie pour bénéficier des “services” que propose l’engin. Et puis, théoriquement, on peut tout bloquer.

En conséquence, quelle ne fut pas ma surprise en installant OverSight, un utilitaire Mac libre qui affiche une notification quand une application veut accéder au micro ou à la caméra (pour surveiller de potentiels accès non autorisés). Je fais tourner une machine virtuelle Windows 10 avec Parallels dans mon Mac, afin d’accéder à quelques applications indisponibles chez Apple (principalement des dictionnaires), en vertu de ma migration plus tôt cette année.

Or, micro désactivé, Cortana désactivée, OverSight persiste à me signaler que, dès que Windows tourne, mon micro reste ouvert :

oversight-windows

Pardon ? Pourquoi ? Comment ? Tu enregistres quoi ? Tu en fais quoi ?

Aucune idée de la raison pour laquelle cela se produit, aussi, dans le doute, m’est avis que ma machine virtuelle va bien vite perdre tout accès à Internet. Pendant ce temps-là, chez Apple, on rappelle l’adage : “si c’est gratuit, c’est vous le produit”, une raison de plus qui me conforte dans mon choix.

2016-10-21T16:46:39+02:00mardi 25 octobre 2016|Journal|10 Commentaires

OneNote sur la sellette

mistakesdemotivatorOneNote fait partie pour l’instant de la boîte à outils de l’écrivain, aux côtés d’Evernote et Scrivener, correspondant chacun à une phase du travail de création et d’écriture. Cependant, en passant sous Mac, je me suis aperçu d’un travers fortement désagréable de la part de Microsoft : OneNote Mac ne propose pas de sauvegarder des bloc-notes en local, uniquement sur le service de nuage OneDrive.

C’est déjà agaçant en soi, mais cela pose aussi un réel problème d’éthique et d’usage, car Microsoft spécifie bien que ses robots parcourent le contenu stocké sur OneDrive en quête d’une violation de leurs conditions d’utilisation. Ce qui ouvre bien entendu la porte à toutes sortes d’abus et d’erreurs (exemple). Alors OK, pour un compte d’écriture, on n’est pas forcé de stocker des photos de nus (ou davantage…) mais rappelez-vous l’hypersensibilité actuelle à certains sujets, comme la guerre et le terrorisme (pour mémoire, mon éditorial tout à fait bénin sur l’usage du motif de la guerre en littérature avait été banni par Facebook sans raison valable et sans appel possible).

Imaginez que vous travailliez pour votre roman de fantasy ou de science-fiction sur des sujets tendus, justement, comme le terrorisme. Les robots de Microsoft sauront-ils faire la différence ? Surtout dans le cas d’une anticipation de court terme, mettons dans la veine d’Oussama, de Norman Spinrad ? Je ne prendrais pas le risque. Microsoft promet qu’un être humain évalue la nature des données sensibles, mais ai-je vraiment envie qu’un humain vienne fourrer le nez dans mes données dès qu’un truc ne semble pas revenir à des robots ?

Je commence à considérer qu’il n’est plus possible d’utiliser OneNote, aussi puissant et intéressant que soit l’outil. Pour les utilisateurs Apple, en tout cas, cela me semble hors de question (d’autant plus qu’accéder à OneNote sur un terminal mobile est un cauchemar d’absurdité dans la gestion de la synchronisation). Il reste pour l’instant dans la boîte à outils de l’écrivain parce que je n’ai rien de mieux à proposer, mais je recherche d’autres outils. Et j’en ai trouvé quatre sous Mac :

  • Curio, mon favori pour l’instant, sorte de OneNote davantage orienté sur le visuel et la cartographie mentale, bourré de bonnes idées ;
  • Outline clone littéralement OneNote et permet de sortir ses données (mais je l’ai trouvé un peu instable) ;
  • DevonTHINK, sorte d’Evernote sous stéroïdes, très prisé dans les milieux universitaires mais difficile d’accès ;
  • Tinderbox, un OneNote beaucoup plus austère mais aussi plus puissant sur la gestion de l’information, mais à conseiller surtout à ceux qui aiment programmer leurs outils.

Qu’en penses-tu, auguste lectorat ? As-tu d’autres propositions de ton côté ?

2016-06-06T12:07:26+02:00mardi 7 juin 2016|Technique d'écriture|6 Commentaires

Titre

Aller en haut