Dans les détails de la technique d’écriture, avec DraftQuest

draftquestDraftQuest est une jeune application destinée à l’écriture, complétée par un cours en ligne, qui fédère déjà autour d’elle une communauté active et dynamique. Son originalité, c’est de combattre l’angoisse de la page blanche par une approche ludique, à base de pictogrammes, de quêtes et de points d’expérience, et en intégrant des outils de communication entre auteurs ; surtout, le programme est destiné autant aux apprentis auteurs désirant faire de l’écriture leur métier qu’à ceux qui souhaitent simplement s’y essayer sans optique de publication, juste à titre d’exploration. Ce qui est une approche rafraîchissante dans le paysage des programmes d’aides à l’écriture, qui délaissent souvent le plaisir et le jeu pour des cadres parfois rigides.

Avec David Meulemans, qui dirige et programme DraftQuest, nous avons parlé, bien sûr, technique d’écriture, dans le détail des rouages et des boulons :

David Meulemans : Lionel Davoust, vous avez écrit plusieurs romans. Vous semblez désormais consacrer l’essentiel de votre temps à l’écriture. Pouvez-vous-nous décrire une journée type de Lionel Davoust ?

Lionel Davoust : C’est effectivement le cas, à l’écriture de fiction, principalement, et parfois un peu de traduction ou d’éditorial. De manière générale, je ne suis pas du matin (le matin est un endroit froid et hostile où le seul réconfort s’appelle café). Du coup, je me réveille doucement en entretenant le lien avec la communauté sur les réseaux sociaux, le site, puis en m’occupant de ce que j’appelle les « affaires courantes » : courrier électronique, et les dizaines de petits à-côtés dont il faut s’occuper quand on est travailleur indépendant (contrats, articles brefs, relations avec presse etc.). Je fais une pause à midi et je coupe toute distraction l’après-midi pour me consacrer pleinement à l’écriture sans interruption, autant que possible, m’interdisant cette fois toute incursion en ligne. En phase de rédaction, je me fixe en général un quota d’écriture, allant de 15 à 20 000 signes en fonction de la sévérité de la date-butoir et de mon énergie.

Pour lire l’entretien complet, c’est sur le blog de DraftQuest : partie 1, partie 2.

2023-03-03T04:01:59+01:00jeudi 24 avril 2014|Entretiens|Commentaires fermés sur Dans les détails de la technique d’écriture, avec DraftQuest

Ça se passe comme ça à la fac d’Angers

Graffit près du réfectoire, UFR Lettres

Aujourd’hui, je reprends mon court enseignement en Master Traduction sur les Outils Informatiques du Traducteur. C’est-à-dire douze longues heures de torture pour les étudiants à apprivoiser la machine que, pour beaucoup, ils ont cherché à éviter toute leur vie : l’ordinateur. Mais, pour produire du texte, on ne coupe pas à maîtriser les logiciels idoines, à utiliser intelligemment Internet, à appliquer les règles de typographie.

On ne coupe pas non plus à faire preuve de rigueur et de minutie, et, là-dessus, il m’arrive d’être un cruel réveil-matin.

2012-09-24T00:22:50+02:00lundi 24 septembre 2012|Journal|7 Commentaires

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