Anachronistic Hearts mélange steampunk, fantasy et musique classique

La consultation de la semaine dernière a mis en évidence que cela manquait ici un peu de parler de narration au sens large et de projets cools, n’est-ce pas ? Alors ça tombe bien, parce que ça, c’est super cool. Une phrase résume tout : “faire descendre la musique classique de la tour d’ivoire où elle est trop souvent reléguée, la porter sous le regard de nouveaux publics qui ne s’y seraient pas forcément intéressés.”

Anachronistic Hearts est un projet transmédia d’envergure, porté par la musique de Handel sous forme de concept album dans un univers steampunk, accompagné par des projets de courts métrages, le tout dans le but résolu de montrer que le classique, eh bien non seulement c’est magistral, mais c’est accessible à tout le monde. Et utiliser l’imaginaire (qui est la culture générale de notre époque, hello) comme porte d’entrée vers le classique, avec un véritable amour et une réelle connaissance du genre, bon dieu, oui, c’est exactement ça qu’on veut. La culture, crénom, c’est exactement ce genre de démarche.

Franchement, après avoir vu le teaser, on ne peut qu’en vouloir davantage, la qualité de la production est absolument bluffante et la musique est évidemment parfaite.

L’œil du narratif chiant en moi est absolument réjoui de voir enfin un teaser qui accroche intelligemment l’œil dès la première image et qui déboîte direct sa maman pendant trois minutes. Le rôle principal est tenu par Héloïse Mas, révélation classique de l’ADAMI en 2014, dont la présence et la voix crèvent littéralement l’écran. (Ses mandales aussi.)

Pas de site pour l’instant mais une page Instagram qui est une œuvre d’art, un Facebook et un Twitter pour un projet dont vous aviez besoin sans avoir jamais osé l’espérer, à suivre dès maintenant tout de suite.

2020-11-27T15:09:49+01:00lundi 30 novembre 2020|Juste parce que c'est cool|5 Commentaires

Des licornes et du LSD

J’aime cette nouvelle rubrique parce que, de façon très modérée, ça va me permettre de partager et de conserver une poignée des trucs les plus intrigants et énormes que le Net, dans son joyeux chaos, propose parfois.

Charlie the Unicorn fait à mon sens partie de ces chefs d’oeuvre, à la fois flippant, absurde et surréaliste ; ces trois animations ont été réalisées par Jason Steele, l’homme derrière FilmCow, qui propose par ailleurs pléthore de petits films en accès libre (mais qui sont très loin d’arriver, à mon humble avis, à la cheville de Charlie).

Soit on devient fan instantanément, soit on hausse un sourcil dubitatif et l’on regarde avec commisération la personne qui vous a proposé cette… chose.

À vous de voir comment vos sourcils réagissent. (Les sous-titres réalisés par un amateur sont imparfaits et comportent quelques contresens, mais ils ont le mérite d’exister pour les non-anglophones.)

2011-01-17T13:19:22+01:00lundi 17 janvier 2011|Juste parce que c'est cool|4 Commentaires

Le Conte de la salle de bains (court métrage)

Il y a environ deux ans, je recevais à peu près ce coup de fil de mon copain Pierre, partenaire d’improvisation théâtrale avec qui nous partageons certaines aires cérébrales et concentrons tout ce que le monde compte d’absurde et d’improbable quand nous sommes réunis à moins de cinq mètres :

« Ouais, Lionel, c’est Pierre. Écoute, je suis un peu en galère. Tu fais un truc ce week-end ?

— Non, rien de spécial. Qu’est-ce qui t’arrive ?

— Ben, pour un projet amateur, je dois faire un film d’une minute et j’ai que ce week-end pour ça. Le truc, c’est que j’ai pas trop d’idée, là. En plus, on m’avait demandé un thème, j’ai sorti la première connerie qui me passait par la tête en pensant qu’on me rirait au nez, seulement les responsables du truc ont dit: “OK” et du coup je me trouve coincé comme un crétin.

— Ah. C’est quoi, le thème ?

Le Conte de la salle de bains.

— Hahaha ! Ah… ouais.

— Ouais. Et j’ai très exactement deux jours pour faire une minute là-dessus. Bah, on devrait bien trouver des trucs à raconter, tu crois pas ? Ça te branche ?

— Trop bien ! Je réserve mon week-end. »

S’y était joint l’ami Aanor, improvisateur frappadingue lui aussi, et il en était sorti un très court-métrage à la fois profondément débile et névrotique, que j’avais partagé sur MySpace à l’époque. (suite…)

2010-02-08T16:23:15+01:00lundi 8 février 2010|Actu|4 Commentaires

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