L’atelier sur le conflit est complet, mais il reste quelques places pour la scène d’action

Incroyable ! Et vraiment immensément agréable : merci pour votre confiance constante, l’atelier d’écriture à distance sur le conflit en narration est maintenant complet ! J’ai pu répéter à quel point cette notion me semble centrale à la narration (moderne, surtout) et je suis très content de pouvoir la transmettre.

Il reste par ailleurs encore quelques places pour le stage intensif sur la scène d’action, qui se déroulera sur un week-end entier à l’école Les Mots (10-11 octobre). Du duel à l’infiltration jusqu’à la bataille épique rangée, venez mettre vos personnages sous pression : ne tardez pas, l’atelier est limité à 12 participants maximum !

➡️ Infos pratiques, inscriptions, détail du déroulement

2020-08-15T21:20:50+02:00jeudi 20 août 2020|À ne pas manquer, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur L’atelier sur le conflit est complet, mais il reste quelques places pour la scène d’action

Lundi, c’est déclencheurs, édition 2017 (6) : un coup de théâtre

Cliquez pour agrandir. Vraiment.

Les règles sont ici, mais je les rappelle rapidement : un pomodoro d’écriture non stop sur le ou les déclencheurs qui t’inspirent, t’intriguent, ou même te font partir sur une tangente sans rapport – peu importe, il faut juste écrire. (Pour le fil entier des déclencheurs de cet été, rendez-vous ici.)

Cette semaine, nous allons ! Parler ! De ! Surprise ! Coup de théâtre ! Twist ! Quelque chose d’inattendu, qui peut se relier ou pas à ce qui précède (car il y a une logique, auguste lectorat, tu as bien dû voir que tout cela était un peu organisé), pour se tirer d’affaire ou résoudre de manière étonnante et surprenante une situation tendue. Alors, bien sûr, c’est mieux d’éviter le deus ex machina, et d’avoir une solution qui puisse découler logiquement des prémisses de ce qui est venu avant. Mais ! L’objectif, ici, reste de s’amuser. Donc, pas grave si la solution tombe du ciel. Si jamais l’on souhaite retravailler, il devient possible de dissimuler les germes de cette solution parachutée dans les scènes précédentes. L’écriture n’est pas une représentation ; on peut retailler, corriger, reprendre à l’envi jusqu’à ce que toutes les pièces s’emboîtent parfaitement.

Un coup de théâtre

  • En fait, je suis ton père ! (mère / frère / cousin etc.)
  • J’ai fait tout ça parce que je t’aime !
  • Trahison parfaitement inattendue !
  • En fait, nous avons un problème beaucoup plus grave que tout ça.
  • L’ennemi rend les armes / abandonne etc.
  • Le protagoniste rend les armes. (Ce n’est pas de la flemme, les raisons peuvent être très, très différentes.)
  • L’ennemi se battait pour le bien depuis le début !
  • Révélation surprise sur le passé du protagoniste !
  • La révélation d’un talent inattendu sauve la mise ! (pouvoir magique / gadget techno etc.)
  • Proposition d’un marché pour résoudre la situation !

(Et non, il n’y a pas le tristement célèbre “car tout cela était un rêve”.)

2017-08-15T22:00:21+02:00lundi 21 août 2017|Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Lundi, c’est déclencheurs, édition 2017 (6) : un coup de théâtre

Un défi de lecture autour de Reines et Dragons

Reines et Dragons était la première anthologie officielle du festival Imaginales que ma camarade Sylvie Miller et moi avions dirigée en 2012. Un livre magnifiquement servi par les splendides textes des auteurs, qui avaient su proposer des dragons majestueux et des reines charismatiques. (Oui, je n’ai pas de mal à dire du bien d’un ouvrage que j’ai dirigé : la qualité repose quand même principalement sur les épaules des écrivains !)

Un petit mot pour signaler donc que le blog Les Découvertes de Dawn propose sur l’année 2015 une lecture commune autour de l’anthologie pour les blogs qui le souhaitent. Pour en savoir plus, c’est ici.

2015-02-11T02:52:24+01:00jeudi 15 janvier 2015|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Un défi de lecture autour de Reines et Dragons

Neuf raisons de faire le NaNoWriMo en novembre

nano_2013Hey ! Ce week-end, c’est les Utopiales, mais c’est aussi le début du NaNoWriMo, le mois de l’écriture. L’objectif : écrire un livre en… un mois (50 000 mots, soit 300 000 signes). C’est pendant le mois de novembre.

Ça semble un défi fou, et ça l’est. Pourtant, si vous souhaitez écrire un tant soit peu sérieusement, ça représente aussi un défi auquel vous feriez fort bien de vous confronter. Ce n’est évidemment pas une étape obligatoire, mais elle est grandement instructive et productive. Le concept est bien mûr, et la communauté française présente et active.

Mais pourquoi faire le NaNo ?

1. Au début du NaNo, vous n’avez pas de livre écrit. À la fin du NaNo, vous avez un nouveau livre écrit. Bilan positif net.

2. Le NaNo vous force à écrire. Bien des jeunes auteurs disent vouloir écrire, ont quantité d’histoires qui leur tournent dans la tête, mais ils manquent du temps ou de l’organisation nécessaire pour y parvenir. Quand vous vous lancez dans le NaNo, vous vous fixez un objectif tangible. Vous avez passé un contrat avec vous-même.

3. Le NaNo vous oblige donc à trouver comment écrire dans les interstices de votre emploi du temps. Il vous force à prendre votre écriture au sérieux parce qu’à présent, vous avez un livre à écrire pour la fin du mois. Il faut vous organiser et trouver comment faire autour, par exemple, d’une vie de famille et d’un autre travail. Il vous faut réserver de l’énergie et du temps pour écrire, ce que vous n’avez peut-être jamais fait auparavant.

4. Corollaire : il est impossible d’atteindre ce genre d’organisation sans en parler autour de vous, à vos proches, qui se demanderont pourquoi, brutalement, vous ne venez plus à la beuverie du jeudi soir. À présent, non seulement vous avez établi vis-à-vis de vous-même que vous souhaitiez écrire un livre, mais vos proches le savent. Vous êtes lié(e) par votre parole vis-à-vis d’eux… Ce qui renforce votre promesse à vous-même. Leur réaction est également instructive. Si ce sont de bons amis, de bons conjoints, ils devraient respecter ce désir de votre part et même vous soutenir. Si ce n’est pas le cas, c’est aussi une leçon… Celle de suivre votre rêve, pour vous-même, qu’importe l’opinion d’autrui.

5. Le NaNo contribue à vous apprendre à écrire. Règle 1 de Robert Heinlein : “tu dois écrire ». On n’apprend à écrire qu’en écrivant ; en se confrontant aux difficultés, en regardant l’histoire se dévoiler, en constatant si elle suit le chemin prévu ou si elle en dévie, si c’est mieux ou non. C’est chouette de vouloir écrire, mais si on n’écrit jamais, on reste un simple velléitaire. L’auteur, c’est celui qui se confronte à l’épreuve, qui ose se casser la figure, qui se relève et qui apprend. “C’est en écrivant qu’on devient écriveron.”

6. Le NaNo vous confronte à votre façon de travailler. Êtes-vous structurel(e) ? Scriptural(e) ? Efficace la nuit ? Le matin ? Dans les cafés ? Pourquoi coincez-vous ? Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui, tout va bien ? Je répète à l’envi qu’apprendre à écrire, c’est apprendre à se connaître ; apprenez à vous connaître à travers cette épreuve et vous écrirez mieux, avec davantage de plaisir.

7. Le NaNo vous ouvre toute une communauté d’auteurs, plus ou moins expérimentés, qui traversent la même épreuve que vous. Cela peut déboucher sur des rencontres et des échanges fructueux sur l’écriture, sur l’engagement qu’elle représente. Vous n’êtes plus seul(e). Discutez !

8. Le NaNo vous apprend l’enfer que ce métier peut être. Par enfer, j’entends : trouver le moyen d’avancer alors que vous butez sur la même scène depuis trois jours. Ne pas lâcher votre projet, votre rêve, alors que tout en vous voudrait abandonner, parce que c’est trop dur, les personnages sont tartes, l’action est molle, les dialogues sont creux. Vous insistez. Le NaNo vous enseigne la discipline. Vous n’avez pas fini votre quota du jour ? Vous restez à écrire. Vous avez envie de sortir faire un tour ? Vous restez à écrire. Vous trouvez ça trop dur ? Vous restez à écrire. Vous vous faites fait une promesse, vous avez pris un engagement : vous allez faire tout votre possible pour le mener à bien. Parce que, bon dieu, vous voulez écrire.

9. Le NaNo vous confronte au retravail. Peut-être n’avez-vous jamais terminé de premier jet… Mais une fois cela achevé, le “vrai” travail, peut-être, celui qu’on sous-estime le plus, commence. Il faut rendre le livre accessible, intense, lisible, bon. Mais cela… c’est une autre histoire.

2014-08-31T14:01:26+02:00mercredi 30 octobre 2013|Best Of, Technique d'écriture|21 Commentaires

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