Ça déménage

Un petit mot rapide pour prévenir que si mon activité en ligne et notamment ici (où mes analyses dont la fulgurance me vaudra à n’en pas douter un juteux mandat à venir de la part de McKinsey) (allô ?), c’est que je suis en train de déménager à l’autre bout du monde, ce qui s’accompagne d’un certain nombre de disruptions au quotidien, notamment le fait de devoir rendre ma Livebox à qui de droit.

Ainsi se clôt mon vaste et épique (il faut toujours penser que tout ce que vous faites est épique. Lavez-vous les dents avec de l’Immediate Music dans les oreilles) chapitre rennais, où j’ai passé quand même 25 ans depuis mon arrivée pour mes études, et où j’ai fait quatre adresses dans un rayon de cent mètres (dont deux appartements dans le même immeuble). Il était donc logique que je m’envole à 17000 km après avoir accumulé tous ces points de karma de déménagement. (Même si, comme je le répète ad nauseam, je ne disparais pas entièrement du paysage : je reviendrai une à deux fois par an en France pour salons et publications.)

Fun fact : vue l’ampleur de la tâche (j’ai quelque chose comme 2500 bouquins) et l’importance de la distance, j’ai pris une formule où les déménageurs réalisent eux-mêmes emballages et cartons. Quatre d’entre eux sont venus, dont un pour qui c’était le premier jour dans l’entreprise. Sitôt le seuil de mon humble demeure franchi, celui-ci a constaté ce qui l’attendait, a pris peur et a démissionné sur-le-champ. Je ne sais pas si je dois être désolé pour lui ou fier ? Je vais pencher vers la fierté. Voilà.

Petite annonce à venir aussi, je vais avoir deux périodes de déconnexion complète cet été, une assez longue et une assez beaucoup longue, pour raisons personnelles de voyage de noces et visites familiales. Ce ne sera donc pas que j’ai fui la France pour ne pas rendre La Succession des Âges. De toute façon, l’Australie a un accord d’extradition avec la France.

2023-06-19T07:24:33+02:00mercredi 7 juin 2023|Journal|9 Commentaires

Créer des cadres qui se déplacent avec les notes dans Scapple

Une astuce rapide parce qu’on en a parlé sur Twitter : Scapple est un merveilleux logiciel de concept-mapping qui permet de réfléchir de façon bien plus libre et organique qu’une app de mind-mapping classique. Parmi ses forces, la possibilité de regrouper des idées de manière graphique dans un même cadre, puis de bouger librement ce cadre pour déplacer ce qu’il contient, et ainsi organiser ses idées.

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Sauf que dans les faits, bien des utilisateurs se plaignent que leurs cadres se déplacent tout seuls, sans ce qu’ils contiennent. La raison : il y a une option à cocher dans l’inspecteur pour la forme en question emporte son contenu lors du déplacement : la forme doit être “magnétique”.

Et avec ça, tout part avec (et tout fout le camp).

2022-10-24T20:56:29+02:00mercredi 26 octobre 2022|Best Of, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Créer des cadres qui se déplacent avec les notes dans Scapple

La synchronisation mobile de Scrivener est réparée

Joie pour les utilisateurs de Scrivener mobiles : avec les dernières mises à jour d’iOS (13.4), la synchronisation via Dropbox a l’air de fonctionner à nouveau. Si vous aviez des projets qui coinçaient, il semble que vous pouvez y retourner (mais je n’ai pas testé).

2020-03-28T10:00:17+01:00lundi 30 mars 2020|Brèves, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur La synchronisation mobile de Scrivener est réparée

Trois applis et flux de travail que j’expérimente en ce moment

Okay, j’ai des articles en gestation là-dessus, mais je ne me sens pas encore assez compétent pour l’instant, cependant j’ai envie d’en causer un peu, pour te dire, auguste lectorat, avec quoi je joue en ce moment (en plus d’écrire, bien évidemment, La Fureur de la Terre), et ce que tu peux peut-être attendre dans les semaines / mois à venir.

Atteindre le Graal sur la gestion des courriels ?

J’ai un problème chronique avec mes mails. Je n’essaie même plus de m’en cacher, je suis toujours tragiquement à la bourre sur ma correspondance, malgré deux articles sur le sujet qui sont planqués quelque part dans les archives et que je n’ose pas ressortir parce que c’est un peu comme voir un fumeur invétéré vous expliquer qu’il faut vivre à la campagne pour la qualité de l’air. J’ai suivi des formations, des séminaires sur le sujet (je ne plaisante pas) pour arriver à ramener ce réel problème sous contrôle. Je connais les réflexes, les usages, mais je n’y arrive paaaaas.

Cependant, après avoir repris le problème à bras-le-corps pour la quinzième fois, il se pourrait que je commence à entrevoir, réellement et sincèrement, le bout du tunnel. En m’appuyant sur un mélange de trois choses : a) les bonnes pratiques apprises en formation b) un nouveau fournisseur de messagerie et c) deux outils supplémentaires qui agissent au niveau du serveur pour donner un coup de pouce à l’utilisateur harassé par toutes ces révélations de secrets qui feront de lui un millionaire en restant chez lui. (On constate l’évolution des priorités : il y a dix ans, on voulait s’envoyer en l’air toute la nuit, aujourd’hui, c’est devenir riche depuis chez soi). Je teste encore tout ça un moment et si le cas échée, je vous expliquerai que la ville, c’est le mal, déménagez à Plan-de-Cuques.

Traiter ses photos en déplacement

Le dernier bastion de tâches que je devais réaliser devant mon iMac, c’était traiter mes photos avec Lightroom (la dernière version sans abonnement parce que faut pas déconner). Il se trouve qu’Adobe a ajouté tout récemment la possibilité de synchroniser les préréglages photo dans le cloud, rendant enfin Lightroom CC (la version jouet disponible sur toutes les plate-formes) vaguement intéressante, surtout quand on traite beaucoup ses photos par ce biais. Je teste ça et s’il y a encore des blocages, mais ça semble viable, et ça donne surtout accès à tous ses négatifs de n’importe où, et ça, c’est cool : j’ai toujours voulu être libre géographiquement de mon lieu de travail, mais c’est à présent une priorité qui m’est spécialement importante.

La découverte : le time blocking

Wow fichtre. Alors ça, c’est la GROSSE claque dans ma tête. J’avais récemment évoqué, en reparlant de la méthode Pomodoro, une manière complémentaire de gérer son temps qui semblait miraculeuse. Ça ne sera pas une découverte pour tout le monde, loin de là – planifier ses journées par blocs est une technique de gestion du temps plutôt ancienne, éprouvée et approuvée par les indépendants –, mais pour moi, c’est la première fois que je m’y attelle VRAIMENT et les résultats sont simplement époustouflants. Je suis plus productif et détendu dans mes journées que je ne l’ai été depuis très longtemps. Il fallait juste que je découvre la bonne approche. Je continue à expérimenter, pour m’assurer qu’il ne s’agit pas d’un simple feu de paille et d’un effet qui s’évaporera une fois la nouveauté dissipée, mais pour l’instant, je suis joie.

Donc, restez en ligne (we’re too close!), j’y reviendrai.

2018-07-19T17:01:06+02:00jeudi 19 juillet 2018|Lifehacking|3 Commentaires

Vers l’autre bout du monde

Suddenly, the sea

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Grande nouvelle, auguste lectorat : je m’en vais.

Naaaan, pas pour de vrai. Mais quand même un peu.

Une annonce qui tient de l’annonce de service mais surtout du partage : ma compagne a trouvé un volontariat à l’île de la Réunion ; nous en avons discuté et décidé conjointement que c’était une occasion en or pour elle comme pour moi.

Je pars donc là-bas la suivre, pour une bonne partie de cette période. Dans les faits : je serai là-bas (dans le cadre à droite, enfin pas trop loin, parce que le PC ne fonctionne pas dans l’eau de mer, kids, don’t try this at home) cet été. Je reviens spécifiquement à l’automne pour le lancement de Port d’Âmes, tenir mes engagements divers, assister aux salons et festivals de la rentrée et découvrir mes arriérés de quittances empilés dans la boîte aux lettres.

Bien entendu, rien ne change à mon travail pendant les déplacements. À présent que j’ai quasiment parfait mon bureau mobile, je me suffis d’un portable, d’une connexion à Internet et de ma tablette / bloc-notes pour travailler. (Plus un contrôleur ou deux pour la musique, mais ça reste transportable.)

J’espère partager un peu ici de la vie là-bas, auguste lectorat, en particulier, vu que les saisons sont inversées, je pourrai t’envoyer du soleil de loin dans l’espoir d’alléger la déprime saisonnière. Et je sais qu’il y a quantité de dauphins et baleines qui croisent dans ces eaux ; avec un peu de chance, je pourrai peut-être proposer mes services comme volontaire. On verra ; c’est un peu la panique l’aventure, vu que le logement et quantité d’autres choses vont se décider sur place. Mais hey ! C’est justement le côté plaisant de la chose : vivre dans le flux, et voir ce qui va se passer, ouvert et disponible à l’univers, sans se projeter.

(Et s’il y a des salons ou festivals réunionnais qui aiment la SF, la fantasy ou les ateliers d’écriture, je suis évidemment plus que disposé à profiter de cette occasion pour venir vous voir !)

 

2015-10-13T19:07:05+02:00jeudi 11 juin 2015|Carnets de voyage|33 Commentaires

Mobilis in immobile

hipster-lolcatJe suis dans une période mobile : je viens de reprendre aujourd’hui mes brefs cours à la fac d’Angers et, à partir de mercredi, je refais un bref saut à l’étranger. En conséquence, baratin habituel : inertie à prévoir dans le courriel, présence réduite sur les réseaux sociaux. Ce genre de déplacements tendant à se multiplier, et comme j’apprécie de voyager, il va vraiment falloir que j’établisse une discipline de travail connecté mobile (le travail mobile, ça va à peu près). Je voudrais quand même bien essayer de caser un bref mot sur les Utopiales !

Sinon, j’en ai fait plusieurs fois la menace mais trembe, auguste lectorat : ce blog va certainement passer pour de bon, pour les dix jours à venir, en mode méditatif : extraction de mes archives de réflexions plus ou moins péremptoires et de pensées plus ou moins oiseuses accumulées au fil des ans pour les livrer à la vindicte impopulaire. Peut-être même que, si l’égocentrisme d’une telle démarche ne m’étouffe pas, je collerai des notes préalables à la construction de Léviathan. Tout peut se passer. Ou rien. Ce suspense est parfaitement artificiel.

2013-10-30T21:09:08+01:00lundi 4 novembre 2013|Journal|1 Commentaire

Pour mémoire, je suis à l’étranger

smiley_jauneTēnā koutou,

Juste un mot rapide, parce que j’ai vu quelques messages un peu inquiets, pour rappeler que je suis à l’étranger jusqu’à la fin du mois, avec une connectivité Internet non garantie. Plusieurs messages à traiter m’attendent, je sais mais n’ai pas forcément la possibilité de le faire : pas besoin de m’envoyer de rappels, roger, je vous reçois 5/5. Je sais que je dois m’occuper d’un certain nombre de choses et ce ne sera pas possible avant la fin du mois, sauf coup de chance. Si vous me voyez poster sur les réseaux sociaux comme si de rien n’était, c’est que j’ai prévu du contenu qui part sans intervention de ma part, histoire de ne pas rester totalement silencieux. En cas de réelle urgence, mettez-moi un gros “urgent” et je ferai de mon mieux. Dans l’intervalle, n’oubliez pas de consulter les carnets de voyage.

Merci de votre patience ! 

2013-10-11T05:34:36+02:00lundi 14 octobre 2013|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Pour mémoire, je suis à l’étranger

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