RJ45 carbonara

Alors je m’esscuse d’avance si la proportion de vidéos et de photos débiles augmente un peu ici dans les jours qui viennent, mais c’est sa faute à lui :

(Pas le petit derrière, qui ne marche probablement plus d’ailleurs, le gros devant.) Cet (musique de la vitrine de La Roue de la Fortune) élégant appareil est un serveur de fichiers réseau, le Synologye DS412+, soit l’énième tentative d’organiser la pagaille de données que génèrent ma vie et mes centres d’intérêts (probablement largement plus, déjà à l’heure actuelle, que je ne pourrai jamais en examiner) – et, en cas d’échec, il y a assez de place dessus pour que j’y benne tout et crie très fort LA LA LAAAA en faisant mine d’ignorer tout ce qui s’y trouve.

Plus sérieusement, shooter de la photo en RAW, ça prend vite de la place, et je tiens à avoir des sauvegardes fiables.

Or doncques, cet appareil très puissant et joli (dont j’égratigne à peine la surface – je pourrais même y héberger le présent site et m’affranchir de frais idoines) génère des conséquences :

Hou, là, là, voilà qui ferait un score très bas sur le Woman Acceptance Factor (je vous invite à suivre la définition, c’est savoureux – j’attends vos hurlements en commentaires – même s’il doit y avoir un fond de vérité, sinon Nintendo ne vendrait pas des DS roses par palettes et non, ça ne s’adresse pas qu’aux gamines à couettes – maintenant c’est sur moi qu’on va hurler, ouh yeah) – ou, du moins, les woman de 1940.

Mais tout cela n’est qu’un symptôme d’une cause beaucoup plus vaste : je suis en train de totalement redesigner mon intérieur, telle une Valérie Damidot barbue, chauve et armée de câbles RJ45 (de rien pour les cauchemars), tout ça dans le but d’optimiser l’espace et d’arrêter de vivre dans – selon les termes d’un copain – “une librairie en pérpetuel inventaire ».

C’est pas dit que j’y parvienne, mais l’essentiel est de participer, et tant pis si on meurt enterré sous un éboulement de livres. Comme les écrivains ne peuvent pas, au contraire des acteurs, mourir en scène tel Molière, je suppose que c’est l’équivalent pour notre profession. Glamour.

Heureusement qu’on a le whisky.