Trouble d’achat compulsif-réactif de logiciels de gestion de l’information [des brèves et des liens]

Toujours ça que les réseaux commerciaux n’auront pas. Tu te rappelles, auguste lectorat, l’époque où l’on faisait des compilations de liens pour nos blogs MySpace ? C’était mieux avant ? Non, clairement pas, mais il y a un certain nombre de choses qu’il vaut mieux conserver pour sa propre plate-forme. Donc, expérimentation avec un retour sur une forme de compilation de brèves, d’idées aléatoires, de liens rigolos ou pas, mêlée d’une petite compilation des posts des semaines passées.

… d’ailleurs, mon éloignement avait démarré pour un tweet anodin complètement interprété de travers sur les outils numériques potentiellement utiles dans l’écriture. Un peu en réponse à la chose, l’auteur Olivier Saraja propose une compilation d’outils d’intérêt à visée plus moins professionnelle et plutôt pas trop chers (voire gratuits).

J’aime le terme “CRIMP” trouvé sur OutlinerSoftware.com :

CRIMP stands for a make-believe malady called compulsive-reactive information management purchasing.

“Le terme tacrelgie désigne une maladie fictive appelée Trouble d’Achat Compulsif-Réactif de Logiciels de Gestion de l’Information.” Yep, I haz it.

Pas de mal de VPN gratuits n’offrent pas l’anonymat qu’ils promettent, soit parce qu’ils gardent des logs, soit parce que… ils sont détenus par des compagnies (souvent chinoises) aux pratiques opaques. Cette enquête fait le point.

Apple a révélé les prochains emojis à rejoindre les plate-formes. 2019, il y a trois foutus emojis distinct pour le cochon dont un pour son groin, son groin BORDEL, et toujours pas d’emoji orque. Je veux dire, pendant ce temps, il y a un emoji FLAMANT ROSE.

Des fois, tu avances ton manuscrit de 15000 signes. D’autres fois, tu te rends compte que tu dois en supprimer 11000. Mais il fallait les écrire pour pouvoir écrire les bons à la place.

Ce fil Twitter est épique : concours d’objets magiques idiots. (à dérouler)

Merci à Jérôme pour la recommandation de cet article fascinant : comment les divers réseaux sociaux libres s’interfacent pour former une galaxie d’écosystèmes communicants. Alors là, je veux bien parler de réseau social, et peut-être retrouver une forme de foi dans le principe.

En 1984, Steve Jobs disait :

En Europe, l’échec, c’est très grave. Si, en sortant de l’université, vous loupez votre coup, cela vous suit toute votre vie. Alors qu’en Amérique, à Silicon Valley, on passe son temps à échouer ! Quand on se casse la figure, on se relève et on recommence.

Quitte à passer pour un macroniste chantre de la start-up nation pratiquant le mépris de classe envers les jeunes auteurs (j’ai demandé à ce qu’on mette à jour ma bio sur nooSFere), cela me semble une observation fort juste, de ce que j’ai pu approcher ici et ailleurs. Nous sommes terrifiés par l’échec en France, et le cas échéant, c’est un stigmate que l’on porte presque toute sa vie. C’est un réel problème dans les milieux créatifs, car l’échec, temporaire, me paraît nécessaire pour avancer : en effet, l’échec est une part inhérente de l’exploration.

Cet article de Léa Silhol sur la fantasy comme démarche est à lire. Il a déjà pas mal tourné mais je souscris entièrement à ce discours sur les potentialités du genre et sa volonté inhérente de péter les classifications qui voudraient chercher à le cadrer.

L’humanité est fascinante dans sa capacité à régler temporairement des symptômes d’une façon idiote et individualiste : Sony a mis au point un conditionneur d’air à porter sous ses vêtements. Le réchauffement global est réglé !

Après les coupures de papier aux mains, douloureux accident du travail dans notre métier, cette semaine, je me suis fait une coupure de papier à la paupière. Cet élément à lui seul devrait vous donner une idée d’à quel point il est VITAL que je range cet appartement.

Enfin, c’est très con. (merci Bert)

2019-08-07T16:44:54+02:00jeudi 8 août 2019|Expériences en temps réel|10 Commentaires

Tout le monde diplômé, tout le monde au chômage

Salut, auguste lectorat, c’est le retour de moi énervé, ça t’avait manqué, je ne sais pas, mais greuh.

Alors il se trouve que, depuis quelque temps, j’ai un léger pied dans l’enseignement, et donc de plus en plus de contacts un peu partout sur le sujet. Sais-tu qu’il est impossible de virer un élève de cours sans un camarade pour l’accompagner là où il a été viré, pour des raisons d’assurance (des fois qu’il cherche à ingurgiter un porte-savon) ? Qu’on ne peut, d’ailleurs, le virer que s’il met en danger sa vie ou celle des autres ? (Qu’il mette en danger l’apprentissage des autres, on s’en cogne) Te fais-je un dessin sur le niveau du brevet des collèges (qui, surprise, n’est pas obligatoire non plus pour entrer au lycée – bah ouais, sinon ça implique un… redoublement), sur le niveau du bac, sur le niveau d’orthographe parfois indigne que je découvre en Master de filière littéraire ? Sais-tu que l’admission en Master 1 ou 2 est de droit ? Sais-tu justement que le redoublement est à présent quasi-interdit à tous les niveaux (il faut l’accord des parents, et s’ils s’y opposent, même si la petite Kevina a 4 de moyenne, elle passera quand même au niveau supérieur) ? Et n’attaquons pas la réforme des collèges, etc.

Alors, bah oui, hein. Faisons passer tout le monde d’un niveau à l’autre, même en cas de décrochage grave ; surtout, que les élèves sortent du système scolaire fissa.

Parents, qui interdisez les redoublements contre l’avis des conseils de classe, ce que vous faites est criminel. Redoubler ne signifie pas que votre enfant est stupide, mais qu’il rencontre des difficultés, qui peuvent être de toute nature : difficultés de méthodes ; d’apprentissage ; de maturité ; ou, peut-être aussi, que c’est un glandu fini qui n’a rien branlé et qui a besoin qu’on lui mette un peu de plomb dans la tête, et c’est aussi votre boulot. Peut-être aussi qu’il n’est pas heureux (houlà, un mot grossier, le bonheur) dans une filière d’apprentissage classique. Un gamin en retard scolaire, le forcer à continuer de marcher, c’est le meilleur moyen qu’il décroche complètement, parce que, breaking news, les retards se comblent rarement d’eux-mêmes et les mômes n’obtiennent pas de révélations divines où, tout à coup, ils proclament : “Mais oui, je vais arrêter de jouer à la PlayStation et plutôt calculer des équations différentielles !” Un refus de redoublement, c’est multiplier drastiquement les risques de décrochage puis d’échec scolaire, mais, forcément, certains parents vivent tant à travers leurs mômes qu’ils ne peuvent pas accepter un seul instant qu’ils rament un peu. Parce que, grands dieux, qu’on les en garde : ce serait les insulter, eux, directement. Ne faisons rien – ça va forcément s’arranger. Il est intelligent, puisqu’il est mon fils.

Non, ça n’a rien à voir.

Cette politique éducative également est criminelle, parce qu’elle ne fait que de la gestion de flux (plus vite on sort les élèves du système, moins ça coûte – qu’on nous garde de proposer un enseignement de qualité en y mettant des moyens !), et qu’elle séduit les parents, les berce dans l’illusion scandaleuse que tout va bien dans l’apprentissage de leur enfant, qu’il est intelligent, alors ça les flatte, ça les fait rêver, peut-être auront-ils une meilleure place, une meilleure vie ; quand on n’y arrive pas soi-même, autant la vivre par procuration à travers la descendance, hein ? Tu seras pharmacien parce que papa ne l’était pas. J’imagine peu de façons aussi ignobles de mentir qu’en flattant l’électeur par de faux compliments sur ses enfants – et en l’en rendant complice, par-dessus le marché. La réussite universitaire n’est pas synonyme de réussite. Surtout quand on la vide tellement de son sens qu’elle ne signifie plus rien.

Ce qui se passe, comme toujours, c’est qu’on favorise ceux qui auront les moyens de payer des profs à domicile, ceux qui naîtront dans des familles où l’apprentissage et la culture occupent une place centrale, ceux qui pourront être accompagnés par l’entourage au quotidien dans le développement de leurs talents, voire ceux qui pourront payer une école privée (qui sélectionne, elle, et pas qu’un peu) à quinze mille brouzoufs l’année ; donc, ceux qui ont des ressources. C’est une forme écœurante d’élitisme tout en maintenant dans le mensonge des générations entières de mômes incapables de s’évaluer et de parents trop fiers de les voir décrocher des médailles en chocolat ; c’est une forme scandaleuse de séduction démagogique, qui réussit l’exploit d’écarter à la fois de la discussion toute considération d’excellence ET le développement personnalisé des talents. Et si, à la sortie, les mômes sont nuls, incompétents, chômeurs ? Ah, ça ne peut pas être la faute de l’État ; c’est le marché du travail, ma bonne dame, qui est concurrentiel, c’est la mondialisation, c’est la faute aux Chinois. Nous, on leur a filé un diplôme, c’est qu’ils sont intelligents, vos mômes, hein, et donc vous aussi. Voilà, votez pour moi.

C’est ainsi qu’on parvient à la faillite de l’effort.

Facebook-education

Je vois de plus en plus d’étudiants partisans du moindre effort qui suivent, cahin-caha, une formation sans conviction et donc sans réelle compétence, qui l’obtiennent avec des moyennes ric-rac, et qui arrivent en fin d’études avec la surprise totale que, ben, faut bosser. Le pire, c’est que je les houspille, les maltraite, et ils aiment ça, parce que, diable, je suis peut-être le premier, ou l’un des rares, à leur dire sincèrement ce que vaut leur travail, et que, bordel, ils en ont bien besoin ! Comment peuvent-ils s’évaluer, se situer, se construire ? Où sont les difficultés, les épreuves qui permettent de se mesurer à soi-même, et surtout, leçon plus importante encore, qui permettent de constater que ces difficultés-là ne sont pas celles au bout du compte qui stimulent, qui motivent – qu’on n’est peut-être pas taillé pour cette filière-là mais pour une autre ?

Et quand le réveil-matin sonne, trop tard, quand le mensonge se dissipe enfin et que vient le moment de découvrir Pôle emploi, quand on se rend compte qu’on n’a rien appris parce que le gouvernement préfère protéger la paix sociale que lancer une réelle politique d’éducation ambitieuse qui permette à chacun de trouver sa place et sa passion, on commet un réel crime contre l’humanité ; on ment à des générations entières, déboussolées, animées d’une colère dangereuse mais aussi parfaitement compréhensible quand elles se rendent compte qu’elles ne sont bonnes à rien et que la société ne leur a pas gardé une place cotonneuse jouant cette même berceuse qu’on leur a joué toute leur vie.

En général, ça se passe mal quand il faut expliquer que le père Noël n’existe pas, ou que c’est Najat Vallaud-Belkacem qui a déposé ta licence au pied du sapin.

Ça m’écœure. L’attitude de l’Éducation Nationale et des directives ubuesques de ses hauts fonctionnaires qui n’ont jamais approché une classe de leur vie, l’attitude des parents trop vexés dans leur amour-propre par les difficultés de leurs enfants pour reconnaître et chercher les sources des problèmes, tout ça me donne envie de déménager dans un pays scandinave ou au Bhoutan. J’ai toujours eu une tolérance très basse à la bêtise ; quand ça provient du système éducatif, lequel est censé, du moins théoriquement, représenter le bastion où, par excellence, on la combat, ça me donne juste envie de ressortir mon permis de gifler.

Allez, pour terminer sur une note plus constructive, je t’encourage très, très chaudement, auguste lectorat, à dévorer les conférences TED de Ken Robinson sur le sujet de l’éducation (qui sont en plus très drôles). Il y en a trois d’un quart d’heure pièce, il connaît le sujet bien mieux que moi et j’adhère entièrement à son propos.

2016-07-01T08:45:25+02:00mercredi 29 juin 2016|Humeurs aqueuses|43 Commentaires

Bruxelles

Tu me connais, auguste lectorat, je ne suis pas du genre à surfer sur l’actualité quand je n’ai manneken_pis_terroristesrien d’intelligent à ajouter. Mais pas envie non plus de rester silencieux, sans un mot de soutien pour la Belgique et Bruxelles. Pas envie de ne rien dire, pas envie de répéter des choses déjà dites non plus, pas envie de faire du clic facile. Alors, simple rediffusion de cet article écrit le 8 janvier 2015, des choses qui ont été dites et redites par d’autres que moi de cent manières différentes, et les idées restent plus ou moins les mêmes.

Une remarque, quand même, par rapport aux diverses inquiétudes défilant sur les réseaux sociaux quant à la décroissance des réactions choquées, dans l’opinion, face à cette barbarie : est-ce à dire que nous serions devenus insensibles ?

Non. Je crois que nous refusons de plus en plus, collectivement, d’avoir peur. Je crois que nous sommes de plus en plus nombreux à refuser de changer quoi que ce soit à nos vies. Je crois que c’est, justement, la marque que la tactique terroriste, sur le long terme, échoue.

2016-03-23T15:14:50+01:00jeudi 24 mars 2016|Humeurs aqueuses|6 Commentaires

Pourquoi les boutiques en dur peinent-elles ? Petite leçon de commerce

service_failEDIT 15 septembre 2016 : Dans l’intérêt de l’équité, il me faut signaler que j’ai eu par la suite au téléphone, en personne, le directeur de l’établissement mentionné plus loin, très soucieux de régler les dysfonctionnements. Cette conscience professionnelle mérite d’être soulignée, saluée et applaudie !

Or doncques, il était une fois un type quelconque (appelons-le Moi), allant dans une grande surface dont nous cacherons le nom (appelons-la la Fnouque) dans une ville où il pleut fréquemment (appelons-la Rain, tiens). Nous sommes le matin, très peu de clients dans les rayons, disponibilité maximale.

Moi à un vendeur : Bonjour, j’aurais voulu savoir si vous aviez des informations sur la sortie de futurs modèles Zouip et Waah de la marque Duguchnu ?

Le vendeur : Holà, alors là, moi, je suis spécialiste Tribidi, vous savez, donc j’en sais rien. En plus, je déteste la marque Duguchnu, mais d’une force ! Alors, je peux pas vous dire.

Moi (un peu courroucé) : Okay, c’est pas écrit sur vous, que vous êtes un vendeur Tribidi.

Le vendeur : Ah ouais, c’est vrai, je sais. Mais vous voyez, on a un vendeur Duguchnu, d’habitude, mais là, c’est lundi, il n’est pas là. Et en plus, du coup, depuis qu’il y a ce système, les représentants de Duguchnu ne passent même plus nous voir, donc on n’a plus les infos. Attendez, je vais quand même demander à Bob. Bob ? Tu sais s’il y a des Zouip ou des Waah qui sortent chez Duguchnu ?

Bob : Nan, on sait rien.

Le vendeur (satisfait d’avoir accompli son devoir) : Bah voilà, désolé, on peut pas avoir d’infos. Si vous pouvez repasser quand le vendeur Duguchnu sera là peut-être ?

Moi : Peut-être. Pensant en réalité : Jamais de la vie. Je suis con aussi à espérer un conseil qualité de la Fnouque, à chaque fois j’espère, et à chaque fois je me fais avoir, c’est peine perdue. Fnouque that, je vais faire comme tout le monde, aller sur Internet, demander des avis sur les forums, et quand j’aurai arrêté mon choix, je commanderai sur Matos.com, le cul sur ma chaise.

Hé, toi, le Jeune (ou tout autre quidam de description aléatoire) qui passe un diplôme de commerce actif ou d’action commerciale, stay a while and listen : voilà donc ce qu’il ne fallait pas faire.

a) Ridiculiser le choix du client (et le client par extension) : “je hais Duguchnu” transmet en substance “je m’en carre le dongle Wi-fi de ta demande d’information et tu fais des choix de merde”.

b) Expliquer par le menu toute l’étendue de son incompétence. Le commercial n’est pas là, de toute façon, j’y connais que dalle à ton truc et en plus on n’a pas les infos, donc je demande à Bob, mais Bob il s’y connaît pas mieux que moi. Content ?

c) Demander au client s’il peut repasser à l’ère où le moindre smartphone donne accès au savoir du monde entier et, par extension, tous ses magasins. Leçon durement acquise dans les salons littéraires, auguste lectorat : les gens ne repassent jamais. JAMAIS.

Le pire, c’est que la marque Tribidi, dont le vendeur était représentant, venait de sortir un modèle Patapata qui aurait peut-être pu convenir à mes besoins. Mais est-ce que le vendeur, confit dans son rôle bien délimité, s’est intéressé à la demande de son putatif client ? Nope. Pour ma part, agacé d’avoir l’impression dès la première phrase que je perdais mon temps, je ne cherchais plus qu’à une façon de mettre un terme à cette interaction regrettable sans trop laisser transparaître ma basse opinion du fâcheux interlocuteur.

Que faire dans ce cas-là ? Pas compliqué. Une simple phrase en deux temps aurait suffi :

a) Je suis désolé,

b) car je suis spécialiste de la marque Tribidi (pas de mal à ne pas savoir), mais venez avec moi, je vais demander à un collègue qui sait.

Il ne sait pas non plus, okay : face à l’indisponibilité de l’information, demander : “C’est pour quel usage ? Quel produit cherchez-vous ?”

Et là, chercher un produit de substitution – justement le Tribidi Patapata qui se serait prêté à ce besoin. Le faire tester, faire la retape. “Vous savez, Duguchnu le fait, mais Tribidi, c’est tellement mieux parce que : regardez ! Il est en titane de carbone siliconé et en plus il a des paillettes.”

Ne pas faire une vente, peut-être. Mais laisser son client sans avoir l’impression qu’il a perdu son temps et, surtout, l’inciter à revenir au lieu du résultat contraire. 

Parce que, dans ces conditions, c’est bien beau de chouiner sur la concurrence déloyale d’Internet, mais si on n’apporte pas, justement, en boutique, la plus-value du conseil et du contact, alors le client n’a aucun intérêt à sortir de chez lui.

Heureusement qu’il reste des commerçants qui savent faire : qu’ils en soient mille fois loués.

2016-09-15T14:36:00+02:00mercredi 3 février 2016|Humeurs aqueuses|45 Commentaires

L2P (learn to do politix)

« Au-delà de la démagogie de la droite et de la dispersion de la gauche qui ont rendu possible cette situation, j’assume pleinement la responsabilité de cet échec […]. J’invite les socialistes et la gauche à se mobiliser et à se rassembler dès maintenant pour les élections législatives afin de préparer la reconstruction de l’avenir. »

– Lionel Jospin, 21 avril 2002

« Je suis convaincue aujourd’hui que notre échec est d’abord celui de notre incapacité à nous rénover profondément. […] Nous payons aujourd’hui les divisions d’hier, un parti refermé sur lui-même et je crois aussi une insuffisante ouverture, et sur la société, et sur les autres forces de gauche. […] Je prends la responsabilité collective qui est la nôtre, qui est celle de notre parti et de ses dirigeants. »

– Martine Aubry, 8 juin 2009

Dites, les enfants, serait vraiment grand temps de se foutre un pied au de se réveiller un peu, là. Sept ans sur la même excuse, c’est long, il ne nous en reste plus que trois avant l’Apocalypse Maya de 2012. Enfin, du coup, ce jour-là, on saura vers qui se tourner en premier.

2010-02-01T18:29:06+01:00lundi 8 juin 2009|Humeurs aqueuses|3 Commentaires

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