Webscursions, 9 septembre 2020

Certaines infos ou liens qui me passent devant les yeux sont trop brèves, ou n’appellent pas nécessairement de commentaires ; j’avais tenté une expérience ratée pour les relayer ici en plus des réseaux commerciaux l’année dernière (“Des brèves et des liens”), mais maintenant que j’ai dit adieu réseaux, cela vaut le coup de retenter, avec un nom plus rigolo (même si je doute d’avoir été le premier à y penser).

➡️ Parlant des réseaux : je suis heureux de constater que je ne suis pas le seul et que la tendance s’accélère :

(Merci à Tim pour ces deux informations.)

Oui, reprenons le contrôle de nos données et de notre attention, en refusant d’alimenter cette entreprise tellement sympathique, car, dans votre feuilleton préféré “constatons encore comment Facebook n’en a rien carrer de la décence”, cette semaine :

➡️ L’algorithme de Facebook promeut le négationnisme au sujet de l’Holocauste (source : The Guardian). Et Facebook refuse de catégoriser le négationnisme sur l’Holocauste comme un discours haineux. Alors heureusement, le négationnisme est puni par la loi en France, Facebook obéit à nos règles, et donc nous échappons à cela ici, mais ailleurs, où ce n’est pas codifié, c’est open bar. Que Facebook brûle dans du carburant de fusée.

Bon, allez, plus sympa :

➡️ Les lauréats des prix Elbakin.net 2020 et Bob Morane 2020 ont été annoncés : félicitations à tous les lauréats et lauréates ! Contes hybrides ne l’a pas emporté pour le Bob Morane, mais je suis ravi pour Christophe Corthouts et Bruno Pochesci !

➡️ Si vous êtes d’humeur et anglophone, Ars Technica explique en détail la Section 230, loi américaine qui exonère en grande partie les plate-formes de la responsabilité du contenu créé par les utilisateurs – en gros, c’est qui permet l’existence des forums, de Facebook, Yelp et autres en n’assimilant pas ce contenu à une responsabilité éditoriale. L’histoire de cette loi est fascinante, née d’un paradoxe bizarre des débuts d’Internet.

➡️ Enfin, cet article est fantastique, il compare les interfaces SF des briques de LEGO en débordant vers les principes de conception d’interfaces du monde réel et leurs contraintes. On y apprend plein de trucs. Et y a des LEGO. Je ne sais pas ce que je dois vous dire d’autre.

2020-09-08T20:57:47+02:00mercredi 9 septembre 2020|Expériences en temps réel|Commentaires fermés sur Webscursions, 9 septembre 2020

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent aux Utos

De retour de Nantes et des Utopiales, avec lesquelles je vous ai bassinés pendant dix jours, mais cela le vaut bien, car il faut y venir, et ensuite, il faut y revenir.

J’aimerais bien avoir quelque chose de malin à raconter et à dire, comme toujours, mais j’avais déjà plus ou moins promis des photos tweetées et tout ce que j’ai pu envoyer, c’est une photo de l’affluence dans la Cité des Congrès, une du diorama Lego construit par d’incroyables artistes, et un tweet informant le vaste monde que la friteuse du Novotel avait pris feu.

Ce qui est vital, on en conviendra.

À quoi ressemblent mes Utos ? Eh bien, paradoxalement, vous en voyez largement plus que moi. Pour un auteur, les Utos sont un grand rassemblement où l’on retrouve les copains, les contacts (un contact n’était que quelqu’un avec qui vous avez des idées communes et qui deviendra donc un copain) mais où, aussi, on discute. Beaucoup. Souvent avec des bières. On discute de projets à venir, des siens et de ceux des autres ; les informations utiles, optimistes ou non, du métier ; et surtout, on revoit tous ceux qu’on ne voit qu’une ou deux fois par an, mais avec qui on correspond toute l’année. Bref, plus ou moins consciemment, on prend le pouls de la SF, mais on contribue aussi à ce pouls, on en fait  partie – de ce que Roland C. Wagner appelait, ainsi qu’il a été justement rappelé lors de l’émouvant hommage qui lui était dédié, le “peuple de la SF” – quel autre genre s’appelle le “peuple” de lui-même ? Peuple du polar ? Peuple du roman sentimental ? La SF – l’imaginaire – a quelque chose de particulier, c’est une famille avec ses embrassades et ses gueulantes le soir de Noël, et c’est ce qui la rend belle. D’ailleurs, ce pouls, me semble-t-il au vu de ces Utos, va extrêmement bien : j’ai vu une affluence comme rarement dans les couloirs (objectif des 50 000 visiteurs atteints d’après Elbakin !) ; des salles pleines (voire débordantes) pour les tables rondes, même à 10h du matin ; des libraires qui semblaient satisfaits ; un intérêt des grands médias pour la SF, et beaucoup de petits qui vous posaient d’excellentes questions.

Je suppose que les débats enregistrés seront bientôt mis en ligne ; je vais guetter l’information. Dans l’intervalle, je veux juste dire un chaleureux merci à toute l’organisation qui continue à renouveller cet événement avec des surprises d’année en année, aux bénévoles, aux copains, aux contacts, aux journalistes, blogueurs, et à vous, bien sûr, pour toutes les rencontres de ce week-end.

Et maintenant, pour ceux qui n’y étaient pas et qui nous ont manqué, retombées à suivre !

2012-11-12T14:22:44+01:00lundi 12 novembre 2012|Le monde du livre|21 Commentaires

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