Procrastination podcast s08e05 – Défis économiques et technologiques de la librairie indépendante, avec Éric Marcelin

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s08e05 – Défis économiques et technologiques de la librairie indépendante, avec Éric Marcelin“.

Suite de cette conversation au long cours qui accompagnera toute la saison 8 de Procrastination avec Éric Marcelin, directeur de Critic, à la fois librairie indépendante implantée à Rennes depuis plus de vingt ans et maison d’édition d’imaginaire qui compte dans le paysage français, avec au catalogue Christian Léourier, Laurent Genefort, Lou Jan, Romain Benassaya, Marine Sivan et bien d’autres. Avec cette double casquette et l’expérience des années, Éric a un regard précieux et riche d’enseignements ; c’est notamment l’occasion de découvrir le métier de libraire, souvent mal connu des auteurs. Dans ce deuxième épisode, Éric parle des défis économiques et technologiques qu’affronte la librairie dans les années 2020, de l’avènement du livre électronique à la concurrence des grandes plate-formes en ligne, en passant par l’impact de la couverture sur l’acte d’achat et les réalités mal connues du métier à connaître. Retrouvez la librairie et les éditions Critic en ligne et sur les réseaux :

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2023-11-29T08:24:00+01:00mercredi 15 novembre 2023|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s08e05 – Défis économiques et technologiques de la librairie indépendante, avec Éric Marcelin

Procrastination podcast s08e01 – La gestion d’une librairie indépendante, avec Éric Marcelin

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s08e01 – La gestion d’une librairie indépendante, avec Éric Marcelin“.

Pour sa huitième saison, Procrastination a le plaisir de recevoir Éric Marcelin, directeur de Critic, à la fois librairie indépendante implantée à Rennes depuis plus de vingt ans et maison d’édition d’imaginaire qui compte dans le paysage français, avec au catalogue Christian Léourier, Laurent Genefort, Lou Jan, Romain Benassaya, Marine Sivan et bien d’autres. Avec cette double casquette et l’expérience des années, Éric a un regard précieux et riche d’enseignements ; c’est notamment l’occasion de découvrir le métier de libraire, souvent mal connu des auteurs.

Dans ce premier épisode de notre conversation au long cours, Éric dévoile les mécanismes concrets du fonctionnement d’une librairie et de la distribution d’un ouvrage à partir de sa sortie de chez l’imprimeur ; la sélection des titres en rayonnage ; la gestion de l’équilibre entre nouveautés et fond ; le temps de vie d’un livre sur l’étal du libraire.

Retrouvez la librairie et les éditions Critic en ligne et sur les réseaux :

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Bonne écoute !

2023-10-02T09:23:01+02:00vendredi 15 septembre 2023|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s08e01 – La gestion d’une librairie indépendante, avec Éric Marcelin

Découvrez le programme de la saison 8 de Procrastination, avec Éric Marcelin des librairies / éditions Critic

Procrastination revient pour sa huitième année (fichtre, le podcast a commencé l’école primaire depuis un moment, en fait), avec une reprise fixée comme toujours au 15 septembre. Et cette année, nous aurons l’honneur et le plaisir de recevoir Éric Marcelin, directeur de Critic – maison d’édition indépendante majeure dans le paysage de l’imaginaire, et deux librairies spécialisées implantées à Rennes. Nous parlerons évidemment des coulisses de l’édition, mais ce sera l’occasion aussi de discuter de librairie, un domaine souvent mal connu des auteurs jeunes et moins jeunes. Mille mercis à Éric de nous avoir accordé un long entretien qui formera le fil rouge de cette saison !

Programme prévisionnel de la saison 8 de Procrastination –

  • 801, 15 septembre – La gestion d’une librairie indépendante, avec Éric Marcelin
  • 802, 1e octobre – Écrire le sentiment et l’émotion
  • 803, 15 octobre – De beaux sentiments sans tomber dans les bons sentiments
  • 804, 1e novembre – Faire la chronologie d’un récit
  • 805, 15 novembre – Suite de la conversation avec Éric Marcelin, sur le métier de libraire
  • 806, 1e décembre – Briser les codes
  • 807, 15 décembre – Écrire la fin
  • 808, 2 janvier – Écrire sous deadline
  • 810 (1e février) et 815 (15 avril) – Suite de la conversation avec Éric Marcelin, sur l’édition indépendante, le choix et le retravail des manuscrits
  • … 
  • 819 (15 juin) – Suite et fin de la conversation avec Éric Marcelin, sur l’édition jeunesse et la BD

À très bientôt pour la rentrée du podcast !

2023-07-31T09:03:11+02:00mardi 1 août 2023|Dernières nouvelles|Commentaires fermés sur Découvrez le programme de la saison 8 de Procrastination, avec Éric Marcelin des librairies / éditions Critic

Lundi prochain, journée interprofessionnelle sur les littératures de l’imaginaire à l’université Rennes 2

Je m’y prends hélas un peu tard, j’espère que tous les publics concernés auront eu l’info : lundi prochain, à l’occasion du Mois de l’imaginaire, se tient une journée interprofessionnelle gratuite consacrée la connaissance des littératures de l’imaginaire, destinée aux libraires, bibliothécaires, médiathécaires, documentalistes et étudiant·es. J’aurai le plaisir d’y intervenir à 10h30 sur le métier d’écrivain, de l’idée à la publication, avec un accent sur les impératifs économiques. Le programme est une mine d’informations sur l’édition, la promotion, le paysage de l’imaginaire et bien d’autres thèmes.

➡️ Informations complètes et inscriptions

2022-10-24T21:22:19+02:00jeudi 20 octobre 2022|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Lundi prochain, journée interprofessionnelle sur les littératures de l’imaginaire à l’université Rennes 2

La librairie Critic s’agrandit !

Une très chouette nouvelle à annoncer : la librairie / éditions Critic pousse les murs ! Une deuxième adresse va apparaître, juste à une porte de distance de l’enseigne actuelle. Je suis ravi de voir la maison s’agrandir, félicitations à toute l’équipe et bravo pour ce projet ! (21 ans d’existence, quand même, la librairie a maintenant le droit de boire de l’alcool aux États-Unis)

Le communiqué :

Arrêtez tout ! Grosse nouvelle à partager largement en ce début de mois : Critic pousse les murs!

Nous sommes heureux de vous annoncer qu’apès avoir créé la librairie Critic il y a 21 ans au 19 rue Hoche à Rennes et développé une enseigne renommée dans les domaines de la bande dessinée et des littératures de l’Imaginaire, après avoir lancé une maison d’édition spécialisée dans les littératures de l’Imaginaire il y a 12 ans et lié une collaboration avec les éditions Les Humanoïdes Associés pour publier de la Bande dessinée il y a 5 ans, nous reprenons une autre enseigne qui a durablement marqué les esprits en son temps. Nous sommes fiers de pouvoir offrir une nouvelle vie à la librairie Les Nourritures Terrestres, également située 19 rue Hoche, et de redonner à ce lieu qui fut un temps une sandwicherie sa vocation de librairie. Début juin ce seront donc 2 enseignes Critic et Critict2, toutes deux portant le n°19 de la rue Hoche mais espacées de deux portes, qui vous accueilleront avec le savoir-faire habituel, sourire, chaleur et conseils avisés.

Critic… continuera de vous proposer un large choix en Bande dessinée et Comics adultes, et
l’un des plus larges choix en Bretagne de littératures adultes dites de l’Imaginaire : science-
fiction, fantasy, fantastique.

Critic#2… vous proposera un vaste choix en manga adulte et jeunesse, en Bande dessinée et
comics jeunesse et en littératures dites de l’Imaginaire à destination de la jeunesse.
Un showroom de la maison d’édition sera également installé dans ce nouveau lieu.

Depuis 22 ans, nous avons répondu à des centaines de clients poussant la porte de Critic que
non, ils n’étaient pas à la librairie Les Nourritures Terrestres. Nous allons enfin pouvoir dire :
oui, c’est bien ici, quelle que soit la porte poussée ou presque 😉

(Source : newsletter)

➡️ La librairie Critic en ligne

2022-04-11T09:56:33+02:00mardi 8 mars 2022|Le monde du livre|Commentaires fermés sur La librairie Critic s’agrandit !

Octobre est à nouveau le mois de l’imaginaire

Petite piqûre de rappel (c’est de saison…) : à présent que nous pouvons recommencer à sortir, octobre est à nouveau le mois de l’imaginaire. N’hésitez pas à vous rapprocher de vos acteurs locaux (notamment les librairies) : il y a probablement des tas d’événements, dédicaces, publications attendues grandes et petites qui se déroulent dans votre région. Et évidemment, cette année, les Imaginales se déroulent du 14 au 17 octobre.

Quel retour faire sur cette initiative quatre ans après son lancement (2017) ? Je n’ai évidemment pas de chiffres et je ne vois les choses que de mon petit bout de lorgnette (même pas par le petit bout, c’est dire) mais le mois de l’imaginaire me semble bien implanté à présent dans le rythme de l’année. Est-ce que c’est le miracle qui a d’un coup rendu les genres visibles sur l’intégralité des cartes intellectuelles, jusqu’aux plus hautes instances des plateaux télé ? Évidemment que non, mais cette attente était un brin déraisonnable. La visibilité et la reconnaissance d’un courant se construisent sur la durée et sur une constellation d’initiatives de ce type (même si l’imaginaire représente par ailleurs la première culture mondiale, une réalité qui n’a pas attendu qu’on la constate). Le mois de l’imaginaire célèbre les genres pour tout notre public – ce qui en fait déjà une belle fête – et il donne un rendez-vous clairement identifié aux médias généralistes (qui n’en connaissent pas toujours les spécificités) ainsi qu’aux grandes institutions. Et tous les ans, il remet le couvert. C’est un effort de fond, comme celui qu’accomplissent les festivals, les libraires, les associations, les blogs, les passionné·es. C’est tout le but, et ce sont les efforts de fond qui font progresser les choses.

2021-09-26T11:30:08+02:00mercredi 29 septembre 2021|Le monde du livre|Commentaires fermés sur Octobre est à nouveau le mois de l’imaginaire

Vendredi, nouvelle FAQ écriture live chez Morgan of Glencoe, avec Thomas Geha

Hé bien ! Après avoir explosé le record de la soirée la dernière fois, et après avoir constaté que décidément, nous étions loin d’avoir abordé tous les sujets désirés, et que franchement c’était super chouette, Morgan of Glencoe réorganise un live sur Twitch concernant le métier d’auteur et autrice, le milieu de l’édition. Et ce sera encore plus chouette car cette fois, Thomas Geha (alias Xavier Dollo) nous rejoindra ! Il partagera lui aussi sa propre expérience d’écrivain bien sûr, mais nous fera aussi part de son regard de libraire (plus de quinze ans de métier) et d’éditeur (après avoir fondé les éditions Ad Astra, il fait partie des confondateurs des éditions Argyll où paraîtra Comment écrire de la fiction ?).

➡️ Ça se passe ce vendredi 26 mars à 20h30, sur le Twitch de Morgan of Glencoe. Pas besoin de compte ni d’inscription pour suivre (en revanche, si vous souhaitez poser des questions et participer au chat, c’est nécessaire). Merci à Morgan de nous recevoir chez elle, sur sa chaîne, et d’organiser tous ces échanges !

À vendredi !

2021-03-26T16:12:54+01:00lundi 22 mars 2021|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Vendredi, nouvelle FAQ écriture live chez Morgan of Glencoe, avec Thomas Geha

Ce samedi : dédicace chez Critic à Rennes !

Vous ne rêvez pas : alors qu’il est un tantinet possible de faire des trucs dans des commerces, on va en profiter.

Ce samedi après-midi, je serai en dédicace à la librairie Critic à Rennes – vous savez, celle qu’on aurait dû faire pour la sortie de L’Héritage de l’Empire en plein deuxième confinement… 

J’espère que ce sera l’occasion de se revoir toutes et tous un peu ; l’ensemble de la rencontre se fera évidemment dans le complet respect des règles sanitaires : plus d’informations ici (événement Facebook, mais consultable de l’extérieur).

(Le saviez-vous ? Avec l’usage constant de gel hydroalcoolique, en ce moment, tous les auteurs, sans exception, sentent l’alcool.)

2021-03-08T18:22:06+01:00mardi 2 mars 2021|À ne pas manquer|4 Commentaires

Travailler dans le milieu de l’imaginaire ?

Je laisse encore un peu reposer les résultats de la grande consultation publique sur la newsletter (j’y reviendrai la semaine prochaine) mais il apparaît déjà un peu de demande pour un peu plus de log et un peu moins de web dans cet endroit de perdition. Ça tombe bien : voici une question complexe et compliquée pour laquelle je me suis dit, publier une réponse pourrait être utile. Avec donc des vrais bouts de parcours personnel dedans, qui n’ont donc que cette valeur : ils sont personnels.

J’aimerai avoir tes conseils sur ce sujet car mon voeu est de devenir écrivaine professionnelle à plein temps. Ma priorité est l’écriture, tout en payant mes factures. Saurais-tu quel type d’emploi à mi-temps il est possible de postuler dans le monde du livre (ou mieux, de l’imaginaire) ?

Je ne vais pas te mentir : houlà.

Ça a l’air aussi inconfortable que celui en fer.

C’est un truisme, mais il est vrai : les parcours dans ce domaine (surtout pour l’écriture) sont éminemment individuels et, en plus, mes débuts commencent à dater (20 ans, à la louche), à une époque où le paysage littéraire était très différent. (Il y a dans ces deux / articles des passages où je détaille davantage mon « comment »  et tu constateras qu’à chaque fois, j’ai « gravi » des échelons, peu à peu, en me lançant dans des choses de plus en plus complexes et sur la durée). Je ne peux pas te dire : fais ce que j’ai fait – parce que tout le monde a fait différemment.

D’autre part, la culture (même la littérature blanche) est un petit milieu qui n’a pas de sous mais est toujours à la recherche de compétences. La difficulté consiste donc à arriver à se former, à développer son savoir-faire (quel qu’il soit, pour être éditrice, écrivaine ou autre) afin qu’on fasse de plus en plus confiance en face. Et, à force de persistance (et parfois de bénévolat pour se faire la main…), les occasions arrivent. Je reposte cet article – ne prends surtout pas le ton un peu agacé pour toi (il s’adressait à une recrudescence d’étudiants branleurs à l’époque) ; par contre, je pense qu’il peut aider à montrer en filigrane comment ça marche et ce qui est attendu.

Personnellement, il se trouve que j’étais bilingue et que j’avais fait la connaissance des bonnes personnes au bon moment (j’en ai parlé à la convention française, mais je remercie notamment Stéphanie Nicot, Stéphane Manfrédo et Lucie Chenu pour m’avoir repéré), j’ai donc pu faire quelques traductions ici et là (avant de décrocher de plus gros contrats qui m’ont réellement nourri) tout en vivant de soutien scolaire à côté et de cours d’informatique au 3e âge le temps de me faire un petit nom dans l’édition, ce qui m’a mis sur le radar du milieu et ouvert quelques portes.

Pour ma part, je me suis donc jeté à l’eau en 2001, j’ai mis trois ans à publier ma première nouvelle professionnellement (« Tuning Jack » dans Galaxies en 2004 – ce qui est relativement court dans l’absolu), j’ai continué à en placer ici et là, mais j’ai mis sept ans de plus à apprendre la technique du roman et à publier le premier (La Volonté du Dragon chez Critic, 2010), entamant vraiment ma carrière d’écrivain pro. Et dans l’intervalle, je ne faisais que travailler du texte, ou du moins ceux des autres, à travers la traduction et un peu d’édition (parce que je savais déjà ce que je voulais voir ou pas dans des textes, même si je ne savais pas le faire pour moi).

Je ne dis pas ça pour te faire peur ni te décourager, mais pour que tu aies bien conscience que si tu veux gagner ta vie dans ce domaine, il faut beaucoup de temps, de persistance et que cela ne fonctionne pas comme un milieu professionnel habituel où l’on répond à des annonces pour trouver du boulot. Cela se construit par du réseau, sur la durée et le long terme, et encore aujourd’hui, j’ai de la chance que « Les Dieux sauvages » marchent extrêmement bien et me donnent une certaine aisance financière et une réputation qui m’a permis de lâcher la traduction pour me rediriger vers des ateliers et des conférences sur la créativité, mais je le peux parce que, maintenant, j’ai le CV pour montrer ma compétence ; cependant, j’ai puissamment conscience que tout cela reste extrêmement précaire. J’aurai 42 ans cette année, j’ai toujours su que je ne voulais pas d’enfants (j’ai donc peu de charges), « Les Dieux sauvages » tome V sortira en 2022, et, après, je devrai rebâtir quelque chose, pas de zéro quand même, mais je devrai prouver à nouveau ce que je sais faire à avec un nouveau projet. Et ce sera comme ça pour toujours (ou jusqu’à ce que HBO me rachète les droits de « Les Dieux sauvages », bien sûr. Je suis totalement ouvert à la négociation. Je dis ça. Au cas où. Hein.).

On peut y arriver, bien sûr, nous sommes évidemment plusieurs à l’avoir fait, mais je recommanderais quand même, comme le dit Elizabeth Gilbert dans Big Magic, d’éviter de donner à ton écriture la charge de te nourrir, surtout en construction de carrière – c’est un moyen très sûr pour se déprimer (testé et désapprouvé). La meilleure approche pour moi est celle de Cal Newport qui consiste à prendre le problème à l’envers, ce qui est particulièrement juste dans le domaine artistique à mon sens.

Voilà ce que je peux dire. Paradoxalement, je reposte aussi un article que j’ai écrit pour les jeunes férus de baleines souhaitant devenir naturalistes, mais dont beaucoup de points s’appliquent à une carrière littéraire (tout spécialement le côté « inventer sa carrière » et « accumuler les expériences »). (Je pense que l’un m’a préparé à l’autre…)

Encore une fois, je ne vais pas te faire peur, mais j’insiste sur le fait que j’ai eu la chance d’être rapidement au bon endroit au bon moment. (Et puis j’ai quand même eu mon lot de galères, hein.) Quand la chance met du temps à venir… il faut garder la foi. Il faut aimer la pression et le stress. De façon générale, j’adhère beaucoup à l’approche de Cal Newport ; je pense que, quel que soit le désir ou la vocation, il convient de réfléchir, non pas à la carrière, mais au mode de vie qui convient le mieux (et qui permettrait par exemple en l’occurence de ménager l’écriture à côté, le temps de la faire monter en puissance). En revanche… et bien, n’imagine surtout pas qu’elle te donnera la quiétude et un revenu stable.

Sauf si HBO frappe à ta porte, bien entendu… 

Quoi qu’il en soit, en tout cas : meilleurs vœux ! Et beaucoup de plaisir – car, malgré ses difficultés, la vie créative est l’une des plus riches qui peut s’offrir à l’esprit.

2020-11-15T11:43:16+01:00mercredi 18 novembre 2020|Best Of, Technique d'écriture|12 Commentaires

La publication de L’Héritage de l’Empire est MAINTENUE (20 novembre) ! Faites vivre vos libraires !

J’avais promis d’en dire plus, donc information de première nécessité (en tout cas pour moi) :

La publication de L’Héritage de l’Empire est maintenue au 20 novembre.

Contrairement au premier confinement, la chaîne du livre ne s’arrête pas. Cela signifie que vous pouvez commander vos livres (notamment L’Héritage de l’Empire, sans vouloir vous influencer) en toute liberté et être livré·es pour Noël (et votre plaisir).

J’ai mes exemplaires, et ils sont BEAUX.

J’attire votre attention sur le fait que quantité de commerces indépendants, dont les libraires, proposent des commandes par correspondance ou en point de récupération. Plus que jamais, ils ont besoin de votre soutien, et les moyens pour s’approvisionner chez eux ne manquent pas : site web, mail, même un coup de téléphone – les frais d’envoi, le cas échéant, ne vous coûteront pas plus cher que le ticket de métro ou l’essence que vous auriez dépensés pour leur rendre visite. Et vous faites un acte militant, en contribuant à la diversité culturelle, en faisant vivre ceux et celles qui s’intéressent vraiment au livre et aux auteurs (ce n’est pas Amazon, malgré ce qu’ils prétendent) et vous récompensez les entreprises qui contribuent à faire fonctionner le pays via leurs impôts… Ça peut servir, en ce moment.

Je ne crois pas vous avoir jamais1 appelés à commander un de mes bouquins en masse – chacun fait ce qu’il ou elle veut, j’ai toujours proposé, vous disposez – mais si vous y pensez en ce moment, j’aimerais juste vous demander de ne pas oublier. Sortir un bouquin par les temps qui courent est très difficile car il n’y a quasiment pas de promotion possible, que ce soit sur les étals des libraires ou en salon. (Heureusement, il reste la presse et les blogs.) Vous voyez l’info aujourd’hui, vous ne la reverrez peut-être pas ; pensez-y, donc, avec mes remerciements, ceux de mon éditeur, et du libraire que vous ferez vivre.

Prenez soin de vous.

  1. Ou si c’est le cas, ce n’est vraiment pas souvent.
2020-11-18T18:55:54+01:00mardi 3 novembre 2020|À ne pas manquer|8 Commentaires

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