Bande originale : « Regarde vers l’ouest »
Plus violent qu’avant-hier cette fois, puisque, pour « Regarde vers l’ouest », initialement parue dans (Pro)Créations, anthologie dirigée par Lucie Chenu aux éd. Glyphe et reprise dans L’Importance de ton regard, on part chez Dark Tranquillity, un des groupes phares du death mélodique.
Ni le groupe ni le genre ne sont mes vraies tasses de thé (je préfère des trucs un peu plus gothiques comme Therion ou Trail of Tears – bon sang, j’ai utilisé la première personne du singulier deux fois dans la même phrase, c’est foutu, ce blog est devenu un vrai blog) mais Hours Passed in Exile, tirée de l’album Damage Done, m’a carrément tapé dans l’oreille. Probablement à cause de son texte qui résonnait curieusement avec la nouvelle, que je n’ai pu citer en exergue à cause d’une dédicace plus importante qui prenait cette place, mais que je regrette de ne pas avoir pu faire apparaître :
And you brought me fires
That you put out
I brought you fires
For I cannot be without
Soit, approximativement : Je t’ai apporté des feux / Que tu as éteins / Je t’ai apporté des feux / Car je ne saurais m’en passer.
Ouais, c’est mieux en anglais. Le texte complet est lisible par exemple ici.
Friendly warningue pour les oreilles délicates qui traînent ici : si AC/DC incarne pour vous le summum de la musique extrême, vous trouverez sans aucun doute que c’est du bruit inécoutable. C’est normal. Le métal, comme le jazz ou le classique, nécessite une certaine éducation de l’oreille avant de pouvoir être apprécié.






C’est la rentrée, youpi. Non, en fait, pas youpi, je ne sais pas pourquoi on s’ingénie à la fêter, avec tous ces gamins à la dentition inégale et aux taches de rousseur photoshopées clamant bien fort que MAMAN M’ACHÈTE MES CAHIERS CLAIREFONTAINE À -25%!!1 comme s’il n’y avait rien de plus grand et de plus beau qu’un cahier Clairefontaine pour un gosse qui rentre à l’école, alors que le papier Clairefontaine c’est trop blanc pour les matins difficiles, ça fait mal aux yeux, merde, et puis moi la rentrée quand j’étais gosse c’était du brouillard dans la cour, l’humidité parisienne sur la peau et du béton agressif qui menace de vous sauter de lui-même aux genoux pour vous les écorcher alors que vous êtes même pas tombé, le bâtard, donc merci mais je préfère largement la vie active, hein, et bosser sur autre chose que du Clairefontaine, en plus.