Mythologica et Évanégyre

Illus. Vincent Devault

Illus. Vincent Devault

Le blog de la revue Mythologica vient de dévoiler quantité d’informations sur son numéro 1, qui sort à l’automne. Pour mémoire, j’ai le plaisir d’y figurer avec une nouvelle intitulée “La fin de l’histoire », qui appartient à l’univers d’Évanégyre (La Volonté du Dragon), mais indépendante des autres récits, comme toujours. Lucie Chenu m’a également fait le grand plaisir d’un long entretien sur ce monde, son rapport avec le jeu de rôle, et bien d’autres thèmes comme l’écriture ou Léviathan.

Côté fictions, on y trouvera aussi des textes de Delphine Imbert, Sviatoslav Loguinov, et la suite du feuilleton de Nathalie Dau, ainsi que de la bande-dessinée de Pascal Vitte et Pierre Chauffard-Luçon. La couverture, ci-contre, est réalisée par Vincent Devault. Il y figurera un dossier jeu de rôle écrit par Romain d’Huissier, et bien davantage de contenu dense et de qualité, à découvrir sur l’article correspondant !

2013-08-26T11:53:18+02:00vendredi 30 août 2013|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Mythologica et Évanégyre

“Le Sang du large” finaliste du prix Imaginales 2011

Couv. Eric Scala

Voilà une merveilleuse nouvelle que je viens d’apprendre ce matin même des éditions Ad Astra : “Le Sang du large », nouvelle parue initialement dans l’anthologie Contes de Villes et de Fusées dirigée par Lucie Chenu, est finaliste du prix Imaginales 2011 ! Cela me fait très plaisir que ce texte ait su convaincre le jury comme les lecteurs, car s’atteler à réécrire un conte célèbre et immortel (La Petite sirène d’Andersen) est une entreprise à la fois impressionnante et périlleuse ; je suis content de n’avoir manifestement pas trop déshonoré l’original !

Merci beaucoup au jury, et félicitations à tous les finalistes (beaucoup de copains dans la liste : je suis certain d’être content quel que soit le résultat final !).

Les lauréats seront annoncés au festival Imaginales (samedi 28, 19h, Magic Mirror 2), qui se tiendra à Épinal du jeudi 26 au dimanche 29 mai (j’y serai pour des interventions et dédicaces, voir ici).

Finalistes du prix Imaginales 2011

Roman francophone

  • Raphaël ALBERT, Rue Farfadet (Mnémos)
  • Paul BEORN, La Perle et l’enfant (Mnémos)
  • Charlotte BOUSQUET, Cytheriae (Mnémos)
  • Thierry DI ROLLO, Bankgreen (Le Bélial’)
  • Raphaël LAFARGE et Vincent MONDIOT, Teliam Vore (Pygmalion)
  • Xavier MAUMEJEAN, Rosée de feu (Le Bélial’)

Roman étranger traduit

  • Gail CARRIGER, Sans âme (Orbit), traduction : Lauren Panepinto
  • James ENGE, Le Sang des Ambrose (L’Atalante), traduction : Marie Surgers
  • Lev GROSSMANN, Les Magiciens (L’Atalante), traduction : Jean-Daniel Brèque
  • N. K. JEMISIN, Les Cent mille royaumes (Orbit), traduction : Alexandra Maillard
  • Ursula K. LE GUIN, Lavinia (L’Atalante), traduction : Marie Surgers
  • Ken SHOLES, Lamentations (Bragelonne), traduction : Olivier Lebernard

Jeunesse

  • Fabien CLAVEL, L’Apprentie de Merlin (Mango)
  • Alexis FLAMANT, Le T’Sank, Le Cycle d’Alamänder, 1 (Editions de l’Homme sans nom)
  • Cornelia FUNKE, Reckless (Gallimard Jeunesse), traduction : Marie-Claude Auger
  • Johan HELIOT, Les Flibustiers du vent, Le Tempestaire, 2 (Baam)
  • Oisin McGANN, Voraces (Mango), traduction : Patrick Imbert

B.D.

  • ANGE, Thierry DESMAREZ, Vengeances, Marie des dragons, 2 (Soleil)
  • Mike CAREY, Peter GROSS, The unwritten, Entre les lignes 1 (Panini Comics)
  • Sylvain CORDURIE, Léo PILIPOVIC, Ravermoon (Soleil)
  • Georges R.R. MARTIN, Ben AVERY, Mike S. MILLER, Le Chevalier errant (Milady)
  • Arvid NELSON, Eric J, Le Gardien du temple, Rex Mundi, 1 (Milady)

Illustration

  • Benjamin CARRE, Fils de l’ombre, de Juliette Marillier (L’Atalante)
  • Xavier COLLETTE, Narcogénèse, d’Anne Fakhouri (L’Atalante)
  • Elvire DE COCK, Cythariae, de Charlotte Bousquet (Mnémos)
  • Frédéric PERRIN, Le Sang des Ambrose, de James Enge (L’Atalante)
  • Marc SIMONETTI, Lamentations, de Ken Sholes (Bragelonne)

Nouvelles

  • Nathalie DAU, “Raven Party”, in Contes myalgiques 2 (Griffe d’encre)
  • Lionel DAVOUST, “Le Sang du large”, in Contes de villes et de fusées (éditions Ad Astra)
  • Jean-Claude DUNYACH, “La Fin des cerisiers”, in Les Harmoniques célestes (L’Atalante)
  • Jack McDEVITT, “Deus Tex”, in Légendes 1 (Céléphaïs)
  • Sylvie MILLER, Philippe WARD, “Le Pacha botté”, in Contes de villes et de fusées (éditions Ad Astra)
  • Yohan VASSE, “London Faerie Blitz”, in Légendes 1 (Céléphaïs)

Prix spécial du jury

  • Michel BORDERIE, Le Grimoire de Korylfand (Editions Spootnik / Arcantès)
  • Charlotte DELMAS, Le Légendaire des dragons (Editions Fetjaine)
  • Nicolas FRUCTUS, Kadath, le guide de la cité inconnue, de David Camus, Mélanie Fazi, Raphaël Granier de Cassagnac et Laurent Poujois (Mnémos)
  • Michael MOORCOCK, Mervyn Lawrence PEAKE, Les Livres du dimanche (Denoël), traduction : Liliane Sztajn
  • Le site elbakin.net

(Source)

2011-05-04T14:11:14+02:00mardi 3 mai 2011|Actu|15 Commentaires

Traduction littéraire, FAQ

Je reçois ces temps-ci pas mal d’interrogations (souvent d’étudiants) relatives au métier de la traduction, littéraire en particulier, et parfois un peu floues, si bien que je ne sais pas très bien quoi répondre exactement. Or, il y a deux ou trois ans, une étudiante (qu’elle en soit remerciée, puissent ses corrections d’épreuves se faire toujours dans la tranquillité avec de longs et confortables délais) m’avait posé des questions très précises par mail sur le domaine, ce qui a plus ou moins pris la forme d’un entretien ; hé, dis-donc, me suis-je dit sous ma douche, pourquoi ne pas poster ce texte sur le blog pour servir de Foire Aux Questions, et les consoeurs et -frères pourraient ensuite réagir, et les gens que ça intéresse poser d’autres questions, et ça pourrait, genre, servir de ressource ? Mode collaboratif web 2.0, tout ça ?

Pour compléter la question, je vous invite instamment à jeter un oeil à l’Association des Traducteurs Littéraires de France, au dossier Traduction réalisé par ActuSF et aux questions aux traducteurs de Lucie Chenu (avec la réserve qu’en ce qui me concerne, certaines réponses commencent à être très datées, surtout sur le lien entre traduction et écriture : l’entretien a sept ans).

Here we go.

J’ai cru comprendre que vous étiez ingénieur avant de vous lancer dans ce que vous faites maintenant, aussi comment avez-vous fait la transition entre les deux ? De quelle manière avez-vous débuté en traduction ? Quelles démarches avez-vous effectuées ?

J’ai commencé par traduire pour des revues littéraires de qualité, mais qui paient peu (ou pas), faute de moyens, car ce sont des très petites structures souvent associatives. Mais ce sont des passionnés ou amateurs très éclairés qui gèrent ces structures, ce qui en fait une excellente école (j’ai par exemple eu la chance immense de faire mes premières armes sous l’égide de traducteurs professionnels reconnus). D’autre part, cela permet de se constituer une première bibliographie (ce qui, en édition, tient lieu de CV) pour aller frapper chez des structures de plus en plus grandes et donc de plus en plus rémunératices. Cela fait donc boule de neige, mais ce processus peut être long (plusieurs années). J’ai tiré le diable par la queue un petit moment avant d’arriver à en vivre correctement. Ce genre de parcours est relativement courant en SF&F, mais il comporte évidemment une part de risque importante – sans parler du besoin d’arriver à se former par soi-même.

Pour les démarches, je me suis simplement investi dans ces revues, rencontrant les équipes en festival, me construisant mon carnet d’adresses, ouvrant les yeux et les oreilles en quête d’une occasion.

Que demandent les éditeurs de la part d’un traducteur littéraire (en matière de qualifications, de compétences) ?

Un éditeur veut du bon boulot, il se fiche d’où vous sortez : votre qualification première, c’est votre bibliographie, derrière laquelle passent les diplômes. Attention, cela ne veut pas dire qu’ils sont superflus (il y a par exemple un master de trad littéraire à Paris et j’enseigne un bref module à celui d’Angers) : ils vous donnent un certain nombre de réflexes qu’il faut autrement acquérir par beaucoup de travail personnel et une formation sur le tas (ce qui peut se faire dans la douleur et dans l’erreur…), en plus de vous aider à décrocher une première place plus facilement. Néanmoins, bien des traducteurs pros n’ont pas un tel diplôme et ont suivi plus ou moins le genre de voie que je décrivais plus haut. En résumé, les diplômes de trad vous faciliteront la vie, mais qu’ils ne sont pas indispensables comme dans la quasi-totalité des autres professions. Pour ma part, mon seul diplôme un tant soit peu relié au domaine est un Cambridge Certificate of Proficiency in English, qui sert juste à montrer que je pige un tant soit peu ce que je lis !

Est-il possible de se cantonner à un genre précis en traduction littéraire (je pense notamment à la SF et la Fantasy) ?

Tout à fait, c’est mon cas comme celui de nombreux traducteurs du domaine (Mélanie Fazi, Jean-Daniel Brèque, Gilles Goullet, Arnaud Mousnier-Lompré, etc.)

Est-il possible/conseillé d’exercer une autre activité professionnelle en parallèle ?

A “terme”, la traduction littéraire est normalement un métier suffisamment rémunérateur pour être une activité à plein temps (et même davantage). Après, tout est toujours possible si vous avez le temps et la motivation. Disons que cela dépend des attentes de votre éditeur (s’il vous fournit contrat après contrat, il vous faudra finir par faire un choix) et de votre vitesse de travail. Certains confrères sont par exemple professeurs, musiciens, etc. et ont une entente particulière avec leur éditeur pour avoir des délais de remise “réalistes”. C’est possible avec de l’organisation et de la discipline, et c’est aussi un choix dans une certaine mesure.

Il faut quand même savoir que la traduction d’un ouvrage est un chantier au long cours dont il ne faut pas sous-estimer le volume de travail. Si vous travaillez pour un éditeur qui vous fournit régulièrement des contrats, vous aurez de quoi vous occuper à plein temps tout en en vivant convenablement. Dans les débuts, c’est peut-être plus compliqué, et vous devrez éventuellement fournir un volume de travail important le soir et les week-ends pour coupler ça à un job alimentaire, le temps de décrocher des contrats rémunérateurs, de vous constituer vos contacts – et de ne pas mourir de faim quand même dans l’intervalle.

Quelles sont les difficultés inhérentes à ce métier ?

D’abord celles de toute professon libérale : on marche au contrat donc, en cas de faillite d’un gros client, on peut se retrouver sans rien et devoir recommencer presque de zéro. Vous n’avez pas non plus trop le droit d’être malade ou d’avoir des accidents (ou bien il faut être prescient pour les prévoir…) : les contrats ont des dates de rendu gravées dans le marbre et si les éditeurs peuvent être compréhensifs en cas de coup très dur, être fiable est un qualité essentielle. A vous de vous organiser.

D’autre part, on travaille seul, souvent à domicile. Il faut aimer la solitude, ne pas tourner en rond comme un lion en cage quand on reste enfermé, savoir se motiver et de discipliner. Il faut aussi savoir rester en compagnie d’un même livre pendant des mois entiers, parfois jusqu’à l’écoeurement, et rester rigoureux quand même.

Enfin, comme dans tout milieu artistique, il peut parfois arriver que les mesquineries volent bas. Il faut en faire abstraction et continuer à faire son travail avec coeur, au mieux de ses capacités, sans prêter attention aux voix jalouses.

Enfin, quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait se lancer dans la traduction littéraire en général, et de SF et Fantasy en particulier ?

Du courage et de l’opiniâtreté, parce qu’avoir le statut d’indépendant, se construire un carnet de contacts, apprendre le métier en permanence n’est pas forcément facile ni de tout repos (mais c’est aussi ce qui en fait l’exaltation).

Un véritable amour de la langue et de la littérature, parce qu’il faut chercher sans cesse la justesse du vocabulaire et des expressions, travailler son style, rester parfois très longtemps dans la même oeuvre (des années si on suit une série), avoir un côté perfectionniste parfois obsessionnel pour chercher le mot juste. De l’humilité aussi, parce qu’il ne s’agit pas d’une réécriture mais d’une transmission d’une oeuvre, ce qui implique une certaine plasticité d’expression pour passer d’un auteur à l’autre, d’un genre à l’autre, pour se couler dans le style. Egalement de l’humilité face aux corrections, surtout dans les débuts : toujours chercher le perfectionnement, l’apprentissage, la minutie.

Enfin, j’ai lu que vous suiviez des études de traduction technique : je dois tout de suite vous avertir que la traduction technique et la traduction littéraire sont deux domaines complètement à part et même, pour certains aspects, diamétralement opposés l’un à l’autre. Vous avez certainement acquis un certain nombre de réflexes en trad technique qui seront non seulement inutiles, mais contre-productifs en trad littéraire. Par exemple, vous pouvez (que dis-je, vous devez) jeter Trados et autres mémoires de trad à la poubelle et les proscrire définitivement. La trad littéraire met beaucoup plus en valeur le propos, le message, l’atmosphère, le style (ce qui en fait un véritable exercice de création par certains moments) que la lettre de l’oeuvre, par rapport à la trad technique pour qui la précision passe avant toute autre considération.

2019-08-21T18:26:34+02:00mardi 4 janvier 2011|Best Of, Le monde du livre|5 Commentaires

« La Terre comme témoin », in Passages

Couv. Jef K.

Alors que La Volonté du Dragon commence à se diffuser peu à peu à travers l’avant-première du week-end dernier (et une critique est déjà disponible sur Scifi-universe à cette adresse), d’autres projets mûrissent et j’ai le plaisir de vous annoncer à présent la publication de la nouvelle “La Terre comme témoin” dans l’anthologie Passages de Lucie Chenu aux éditions Oskar Fantasy ! Lucie en a déjà parlé ici et (où elle raconte notamment la genèse de l’anthologie, intéressant article qui montre combien le chemin d’un tel livre peut être complexe).

L’adolescence, ses élans, ses mystères, ses transitions difficiles… Pour cette anthologie, sept écrivains de science-fiction, de fantastique ou de fantasy ont imaginé autant d’histoires de passages d’un âge vers l’autre.

Au sommaire :

  • Jean-Michel Calvez
  • Lionel Davoust
  • Pierre Gévart
  • Christian Grenier
  • Philippe Heurtel
  • Léo Lamarche
  • Antoine Lencou

Ce livre s’adresse d’abord à un public jeunesse mais il est évidemment lisible à tout âge. Il est commandable chez votre libraire préféré ou bien en ligne. (suite…)

2010-04-26T12:22:41+02:00vendredi 19 mars 2010|Actu|2 Commentaires

Et c’est en vrai aussi

Petit article très rapide même que zouf il est déjà presque fini afin de vous signaler :

  • Une interview très sympa des éditions Critic sur ActuSF lisible ici,
  • Et l’article de Lucie Chenu qui fait un panorama très complet des dédicaces de l’imaginaire en mars, .

Et je retourne boucler le manuscrit de L’Importance de ton regard (tout en résistant à l’envie de lancer Final Fantasy XIII pour admirer l’intro).

À ce week-end pour ceux qui seront à Rue des Livres !

2010-03-11T15:59:58+01:00jeudi 11 mars 2010|Le monde du livre|5 Commentaires

Finalistes du prix Bob Morane 2010

Couv. Sébastien Bermès

Pour la onzième année consécutive, le jury du prix Bob Morane, composé de professionnels de la littérature (écrivains, éditeurs et critiques) vient d’annoncer ses finalistes. J’avais été vraiment ravi de voir Lucie Chenu remporter le prix catégorie “coup de coeur” l’année dernière pour son activité d’anthologiste et c’est évidemment avec joie que je la vois figurer encore une fois cette année parmi les nominés, en l’occurrence pour son anthologie Identités (éd. Glyphe). (Et tant que j’y suis, son recueil, Les enfants de Svetambre, vient de sortir aux éditions Rivière Blanche : plus d’infos ici.)

Mais surtout, félicitations à tous, bien sûr ! (suite…)

2010-02-01T18:31:17+01:00mercredi 27 janvier 2010|Actu|2 Commentaires

“L’île close” lauréate du prix Imaginales 2009

Couv. John Howe

La nouvelle est tombée ce matin – et je l’ai vite suivie, mais à la renverse, pour ma part : « L’Île close » a remporté le prix Imaginales 2009 !

Ce serait mentir que de dire que je ne croisais pas secrètement les doigts dans mon dos tout en sifflotant d’un air dégagé, mais je n’osais quand même pas vraiment l’espérer. Cela me fait incroyablement plaisir, d’autant plus que c’est un texte un peu barré, et voir cette démarche récompensée par la critique me remplit sincèrement de joie. C’est pour moi un encouragement à continuer à explorer ma voie… et à voir où elle me conduira !

Merci à tous de vos adorables messages et commentaires qui fusent déjà depuis ce matin ici et sur Facebook. Cela me touche vraiment. Je répète toujours la même chose, mais je le pense : un auteur sans lecteurs, ça ne va guère loin. Merci de votre intérêt, de votre soutien, de vos retours et de jouer le jeu de ces Expériences en temps réel – que ce soit ici ou en fiction.

Je veux enfin partager ce prix avec Lucie Chenu, anthologiste au regard passionné et fidèle, car elle a cru à cette nouvelle dès qu’elle l’a lue; c’est grâce à son travail que le texte a pu trouver son foyer dans cette anthologie et parvenir à ses lecteurs.

Voici le palmarès complet : félicitations à tous les lauréats !


ROMAN FRANCOPHONE

  • Ange, La légende des tueuses démons, Tome 1 : Le grand pays, Bragelonne
  • Edouard Brasey, Les chants de la Walkyrie, Belfond
  • Armand Cabasson, La Dame des MacEnnen, Glyphe
  • Jean-Philippe Jaworski, Gagner la guerre : récit du vieux royaume, Les Moutons Électriques
  • Christophe Lambert, Le Commando des Immortels, Fleuve Noir

Le lauréat est : Jean-Philippe Jaworski, Gagner la guerre : récit du vieux royaume, Les Moutons Électriques.

ROMAN ÉTRANGER TRADUIT

  • Steve Cockayne, Légendes du pays, Tome 1 : Vagabonds et insulaires, trad. Michèle Charrier, Pygmalion
  • David Anthony Durham, Acacia, Tome 1 : La guerre du Mein, trad. Thierry Arson, Le Pré au Clerc
  • Hélène Kushner, À la pointe de l’épée : un mélodrame d’honneur, trad. Patrick Marcel, Calmann-Lévy
  • Ian McDonald, Roi du matin, reine du jour, trad. Jean-Pierre Pugi, Denoël
  • Terry Pratchett, Les annales du disque monde, Tome 30 : Timbré, trad. Patrick Couton,L’Atalante

Le lauréat est : Ian McDonald, Roi du matin, reine du jour, trad. Jean-Pierre Pugi, Denoël.

OEUVRE POUR LA JEUNESSE

  • Fabien Clavel, Les gorgonautes, coll. Royaumes perdus, Mango
  • Christine et Madeleine Féret-Fleury, Atlantis, Tome 1 : L’héritière, Hachette
  • Walter Moers, Le maître de Chrecques, trad. François Mathieu, Panama
  • Licia Troisi, Chroniques du monde émergé, Tome 1 : Nihal de la terre et du vent, trad. Agathe Sanz, Pocket
  • Eric Pauwels, Le voyage de Gaspard, trad. Eliza Smierzchalska, Éditions de l’Oeuvre

Le roman Le clairvoyage, de Anne Fakhouri, L’Atalante, sélectionné par le jury, a été exclu de la sélection, le directeur de collection faisant partie du jury.

Le lauréat est : Fabien Clavel, Les gorgonautes, coll. Royaumes perdus, Mango.

NOUVELLE

  • Lionel Davoust, « L’île close », anthologie De Brocéliande en Avalon, Terre de Brume
  • Lionel Davoust, « Bataille pour un souvenir », anthologie Identités, Glyphe
  • Kelly Link, « Animaux de pierre », anthologie La jeune détective, Denoël

La nouvelle « La Belle au poids mordant », de Sylvie Miller & Philippe Ward, anthologie Identités, Glyphe, sélectionnée par le jury, a été exclue de la sélection, l’un des auteurs faisant partie du jury.

Le lauréat est : Lionel Davoust, « L’île close », anthologie De Brocéliande en Avalon, Terre de Brume.

ILLUSTRATION

  • Krystal Camprubi, pour Toi, lumière de ma nuit, Krystal Campruby et Christian Grenier, Portelune
  • Arnaud Crémet, pour Comme des fantômes, Les moutons électriques
  • Didier Graffet, pour La traque de l’ombre, Sarah Ash, Bragelonne
  • Sari Long, pour Le Seigneur des Isles, David Drake, Milady
  • Frédéric Perrin, pour Le grand pays, Ange, Bragelonne

Le lauréat est : Frédéric Perrin, pour Le grand pays, Ange, Bragelonne.

PRIX SPÉCIAL

  • Pierre Dubois et Camille Renversade, pour Dragons et chimères, Hoëbeke
  • Nathalie Dau & Krystal Camprubi, pour Légendes et créatures fantastiques, Auzou
  • Edouard Kloszko, pour L’encyclopédie des elfes, Le Pré au Clerc
  • Anne Blaitel et Clémence Fournerie, pour la revue Fée Divers
  • Lucas Moreno, pour le site www.utopod.com, podcast francophone des littératures de l’imaginaire

Le lauréat est : Pierre Dubois et Camille Renversade, pour Dragons et chimères, Hoëbeke.


epinal_place_chatsLa remise des prix (Imaginales, mais aussi Une Autre Terre et Claude Seignolle) aura lieu samedi 16, à 18h30, à l’Auditorium de la Louvière, à Epinal.

Le prix Imaginales est matérialisé par l’un de ces chats, sculptés par Ottmar Hörl. Ils me font penser aux Maneki Neko – chats porte-bonheur japonais… Et ils me portent diablement bonheur en effet!

Dernier rappel (après, j’arrête) pour l’antho Rois et capitaines qui sort en avant-première au festival. Si j’insiste aussi lourdement, c’est qu’à mon avis, si vous avez aimé « L’Île close », vous devriez vraiment apprécier « L’Impassible armada ». Sans parler, évidemment, du superbe sommaire du livre !

À dans quelques jours à Epinal !

2011-01-28T15:22:56+01:00lundi 11 mai 2009|Actu|8 Commentaires

Prix Bob Morane 2009

Les lauréats du prix Bob Morane 2009 viennent d’être annoncés par le jury. Félicitations!

Roman francophone
Christophe Lambert, Le Commando des Immortels (Fleuve Noir)

Roman traduit
Dan Simmons, Terreur (Robert Laffont) (trad. Jean-Daniel Brèque)

Nouvelles
Michael Marshall, L’Homme qui dessinait des chats (Bragelonne) (trad. Benoît Domis et al.)

BD francophone
Pecau/Damien, Une brève histoire de l’avenir (Delcourt)

BD traduite
Neil Gaiman, Les Bienveillantes (Panini Comics)

Coup de cœur
Lucie Chenu pour son activité d’anthologiste

Bien sûr, une lauréate me touche d’un peu plus près, et c’est Lucie Chenu. On s’attarde très peu sur les anthologistes; je suis ravi de voir son travail reconnu car, sans son investissement infatigable, bien des textes (et beaucoup des miens!) n’auraient jamais pu atteindre leur public. Lucie accompagne ses auteurs avec un dévouement incroyable, construit ses anthologies avec foi, démarche inlassablement les éditeurs, assure la promotion sans relâche. Elle démontre que, oui, on peut encore faire des anthos en France qui marchent, alors qu’à en croire certains oiseaux de mauvaise augure, la forme était morte et il n’y avait plus de public pour ça.

Bravo, et surtout merci, Lucie!

2011-01-28T16:19:05+01:00jeudi 5 mars 2009|Actu|4 Commentaires

Le héros s’appelle Bob Morane

Il y a des moments où, mystérieusement, tempus fugit. (Qu’est-ce que ça fait classe, le latin.) Petits aléas sans importance où les impératifs s’empilent, construisant un tunnel – abyssus abyssum invocat – dont on ressort en se disant: “waw, déjà deux semaines d’écoulées?” D’où une petite absence – je sais que je dois des réponses à gauche et à droite, toutes mes plates excuses… Je reprends contact incessamment. Hic et nunc, si j’y arrive.

Le temps, cet inconnu, qui file dans les aléas de la vie moderne, voilà un bel et bon sujet de blog d’une originalité telle que j’en tombe de ma chaise à la renverse, ébahi par tant d’audace et de nouveauté. Nil novi sub sole. (Je ne m’en lasse pas.)

Je sais, je sais. Je suis navré. Il me faut interrompre momentanément le feuilleton absolument haletant de mes tribulations immobilières surréalistes, histoire bouleversante aux rebondissements incroyables qui souleva des vagues de controverses, des déchaînements de foule, que dis-je, un raz-de-marée de missives d’admiratrices joignant à leur courriels des jpg suggestifs pris en petite tenue et dont, je l’annonce, j’ai déjà vendu les droits (le feuilleton, pas les photos) au Brésil pour la réalisation d’une telenovela en 5200 épisodes où l’acteur qui jouera mon rôle aura, lui, des cheveux – bref, il me faut interrompre cette oeuvre majeure de la littérature moderne, au grand regret de ses quatre quarante millions cinq cent mille lecteurs, pour annoncer une nouvelle – sérieuse, elle, le palmarès du prix Bob Morane 2008:

Romans francophones
Jérôme NOIREZ – Leçons du monde fluctuant – Denoël
Romans traduits
Adriana LORUSSO – Ta Shima – Bragelonne
Nouvelles
Lucie CHENU – (Pro)Créations– éditions Glyphe
BD francophones
MARAZANO PONZIO – Genetiks – Futuropolis
BD traduites
OHBA OBATA – Deathnote – Kana
Coups de c–ur
Bifrost

Pour fêter les 10 ans du Prix Bob Morane, des distinctions honorifiques sont remises.
Meilleur auteur francophone des dix dernières années :
Pierre Bordage
Meilleur auteur traduit des dix dernières années :
Stephen Baxter
Les meilleurs des dix lauréats des années précédentes :
Roman francophone
Catherine DUFOUR – Le goût de l’immortalité – Mnémos
Roman traduit
Andreas ESCHBACH – Des milliards de tapis de cheveux
– L’Atalante
Nouvelle
Ted CHIANG – La tour de Babylone – Denoël
BD
ANDREAS – Deliah (Capricorne 3) – Lombard

Un très grand bravo à tous les lauréats!

Je suis évidemment ravi pour (Pro)Créations et surtout pour Lucie Chenu (et les éditions Glyphe) car je voudrais là, tout de suite, lui tirer bien bas mon chapeau pour tout le boulot qu’elle a accompli autour de cette antho; la construire, lui donner une unité, démarcher les éditeurs.

Mais plutôt que de vous proposer sur-le-champ des réflexions hautement intelligentes, édifiantes, bouleversantes d’originalité et de pertinence sur l’état du marché littéraire pour la nouvelle, je préfère vous rendre à votre série haletante dont, on me le signale à l’insant, Hollywood vient d’acquérir les droits pour une trilogie avec des effets spéciaux bouleversants pour la réalisation d’une shampouineuse à moquette transformable en tank léger et dont le prochain épisode sera publié ici même entre lundi prochain et décembre 2012, date de la fin du monde selon le calendrier maya.

2011-01-28T16:23:20+01:00vendredi 29 février 2008|Actu|Commentaires fermés sur Le héros s’appelle Bob Morane

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