Procrastination podcast s05e16 – Les mises en page hors normes

procrastination-logo-texte

Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : “s05e16 – Les mises en page hors normes“.

Jouer avec les polices, déstructurer le texte, ajouter des croquis, des illustrations : jusqu’où peut-on aller avec la mise en page ? Et est-ce seulement indiqué ? Lionel bassine tout le monde avec La Maison des feuilles (mais difficile d’aller plus loin que ça), tout en affirmant que derrière toute expérimentation, il faut penser à sa finalité et à ce qu’elle sert. Mélanie n’est pas contre quelques jeux purement gratuits, mais ramène quand même leur pertinence au projet dans lequel ils s’inscrivent et à la maîtrise technique qui va derrière. Estelle rappelle l’intérêt de la portabilité du roman et du texte, et développe le rôle des témoignages type messages, coupures de journaux, extraits de conversation Internet qui peuvent émailler un texte.

Références citées

– John Cage

– Mark Z. Danielewski, La Maison des feuilles

– Johan Scipion, « Le Terrier »

– James Ellroy

– Brandon Sanderson, « Les Archives de Roshar »

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2021-05-17T18:05:51+02:00lundi 3 mai 2021|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s05e16 – Les mises en page hors normes

De jolies polices pour vos éditeurs de texte

Haaa la joie de la machine à écrire qui fait CLAC CLAC CLAC dans tes tympans, remplacée aujourd’hui par les claviers mécaniques à switches Cherry bleu à pois rose à retour de force pulsé, ou bien, pour les vrais esthètes parmi nous, bien sûr, un clavier le plus plat possible faisant le moins de bruit possible avec un casque à réduction de bruit sur les oreilles, mais bon, je ne juge pas, non non, pas du tout.

Bref : l’outil, c’est important. Cela participe de la joie dans la création, ou, et c’est déjà pas mal, cela réduit la barrière à l’entrée. Bien sûr qu’on peut écrire un chef-d’œuvre avec un gros fusain sur un envers de papier cadeau en vivant au pain sec et à l’eau, mais franchement, est-ce que ça vaut bien le coup de se faire mal ? Voilà qui me laisse, comme qui dirait… décontenancé. (Ha.) Donc, faisons-nous plaisir pour produire dans le confort, il y a déjà bien assez de difficultés comme ça, n’en ajoutons pas, et surtout si ça peut être gratuit.

Si l’on écrit, c’est qu’on aime le texte (duh) et souvent, donc, que l’on aime à quoi il ressemble. (D’ailleurs, la typographie, c’est important.) Oui, je sais, un formatage de manuscrit, interligne double, marges hénaurmes, ça fait pas super rêver, ou alors si (ça fait pro ?), cependant : si ça n’est pas votre came, il est tout à fait possible, lors de la production, de se proposer un joli (et reposant) environnement de travail, et je ne sais pas vous, mais pour moi, ça commence par la tronche de la page, et notamment la police de caractères. Il est toujours possible de la changer au dernier moment lors de la soumission à l’éditeur (et, si vous utilisez Scrivener ou Ulysses, le format d’export est de toute façon décorrélé de la fonte dans laquelle vous écrivez).

Bien sûr, en passant, vous vous serez assuré.e d’employer un thème solarisé au lieu de céder à la mode contre-productive des modes sombres.

Alors, qu’est-ce qui est joli ? Et lisible sur écran, surtout. Et peut être à peu près standard, aussi, tant qu’à faire. Et puis gratuit. Une brève sélection de font porn :

Polices type “livre”

Soit : ma page ressemble un peu à un texte joliment mis en page. Ou peut-être même à un volume fin XIXe relié en cuir de veau sous la mère. Ou au Necronomicon. Donc : dans l’esprit du Times (… eeeet j’en suis pas peu fier de celle-là). Deux candidats à proposer / rappeler :

L’omniprésente Georgia a l’avantage d’être fournie avec tous les systèmes modernes et même d’être standard sur le web.

GearedBull, CC-By SA

Probablement la seule vraie invention universellement bonne de Microsoft (rhooo), il faut noter qu’elle a été spécialement conçue pour une lisibilité optimale sur écran. Elle est élégante avec sa relative graisse, et présente des chiffres elzéviriens (soit des chiffres non alignés sur la ligne de base, également appelés en vocabulaire technique “chiffres carrément classe”) ce qui est rare de nos jours dans une fonte moderne. Elle donne un petit côté vieux bouquin, façon Garamond, sauf que le Garamond, si vous voulez mon avis, c’est complètement impossible sur un écran (et pour cause : le Garamond économise de l’encre à l’impression en raison de caractères fins et petits).

Si la Georgia on my mind vous semble déjà horriblement vue et revue, je vous propose une autre possibilité, gratuite également, humblement utilisée sur le présent site à l’heure où je rédige ces octets depuis que justement à force de voir du Georgia partout je m’en laissais : Merriweather.

Une des nombreuses Google Fonts, Merriweather est pour moi une sorte de mi-chemin agréable entre Garamond et Georgia, c’est-à-dire gardant l’élégance des deux, mais en un peu plus carrée, ce qui la rend presque plus lisible encore sur écran. Avec des chiffres elzéviriens aussi parce que les essayer c’est les adopter, disponible en ligne via l’intégration de Google mais également librement téléchargeable à peu près n’importe où comme ici et gratuit pour un usage commercial, Merriweather montre le raffinement d’une différence légère, tout en restant dans un classicisme efficace, et oui je me la raconte total.

Polices type “machine à écrire”

Parce qu’il faut saluer la tradition aussi de la grosse Remington, et puis que rien ne crie au monde “JE SUIS UN ÉCRIVAIN” comme une police qui a l’air d’un truc qu’Hemingway aurait pu voir à longueur de journée. Mais en résolution Retina, hein.

Eh bien, à ce titre, signalons le travail très intéressant de IA, les développeurs de l’éditeur Markdown IA Writer, qui ont retravaillé la fonte actuelle d’IBM pour en faire trois variations rappelant les terminaux, mais avec élégance, lisiblité à l’écran et surtout quelques subtiles concessions à l’espacement supposé fixe de ce genre de polices pour en faire quelque chose de joli (en donnant, l’air de rien, plus de place aux M, W, et moins I, J etc.). Trois variations, en fonction des goûts, nommées sobrement IA Writer Mono, Duo et Quattro.

À voir sur le blog d’IA

Si l’histoire et la réflexion vous intéressent, IA propose un long article qui entre dans un détail geekissime sur la manière dont on fait évoluer une fonte dans un but précis. C’est passionnant, je vous assure. En tout cas, les variations sont librement téléchargeables sur GitHub. IA Writer Duospace a depuis longtemps remplacé les polices par défaut de tous mes éditeurs de texte brut ou Markdown, ici par exemple Ulysses :

Si vous avez d’autres belles choses à recommander, n’hésitez pas, nous sommes entre esthètes.

2019-11-01T01:59:24+01:00lundi 4 novembre 2019|Best Of, Technique d'écriture|8 Commentaires

L’évolution des couvertures de livre en France et dans l’imaginaire [entretien et article]

Elisa Thévenet, journaliste pour le magazine littéraire en ligne Ernest, a conduit une enquête sur les couvertures de livres, leur évolution à l’heure des réseaux sociaux (notamment Instagram), leur situation un peu étrange en France (avec les illustrations de l’imaginaire Vs. la générale blanche). L’article est lisible ici pour les abonnés et résulte d’un certain nombre d’entretiens à tous les échelons de l’édition, dont avec ton humble serviteur, auguste lectorat. Entretien que, pour ma part, voici dans son intégralité, avec mes remerciements à Elisa Thévenet :

La tradition française défend depuis plus d’un siècle une ligne graphique très épurée (la blanche de Gallimard, la bleue de Stock), en tant qu’écrivain, quelle importance accordez-vous à la couverture (celle de vos livres, comme celle de ceux que vous lisez) ?

Je trouve la tradition française des couvertures épurées résolument déprimante, et je crois que cela contribue beaucoup à donner au livre une image rébarbative (que l’on a bien moins dans les autres pays du monde). Le livre est un objet autant que d’être du récit ; par conséquent, on préfère forcément, que ce soit comme lecteur ou auteur, de beaux objets en plus de beaux récits. On lit pour se faire plaisir ; pourquoi le livre ne refléterait-il pas cette invitation au voyage ? Mais en plus de la dimension esthétique, il y a aussi une dimension commerciale à la couverture : une belle édition attire le regard et peut-être l’intérêt et l’envie du lecteur, ce qui est évidemment primordial pour la viabilité d’un livre.

Forcément, pour mes propres romans, je suis donc ravi d’avoir de belles couvertures qui donnent envie ! Et j’ai toujours été magnifiquement servi par mes illustrateurs et illustratrices (que je remercie).

C’est généralement l’éditeur qui propose et choisit la couverture d’un livre, est-ce qu’il est difficile de déléguer un choix aussi important ?

Pas du tout, c’est même un soulagement. Je ne suis pas illustrateur, et je n’ai pas le pouls sur les goûts du public comme mon éditeur ; je laisse donc volontiers la main à ceux qui ont ces compétences que je n’ai pas. Je considère la couverture comme la première « adaptation » de l’univers romanesque à exister, avec ce que cela peut entraîner comme compromis nécessaires : le rôle de la couverture est d’inviter, d’évoquer et de magnifier, pas de représenter fidèlement. Donc, tant qu’il n’y a pas d’erreur factuelle flagrante contredisant le récit ou vendant la mèche, je suis ravi ; je donne bien sûr mon avis à mon éditeur quand il m’y invite, mais je lui reconnais toujours le dernier mot et je lui fais plus confiance qu’à moi-même dans ce domaine.

Dans la littérature (et surtout dans celle de l’imaginaire), les couvertures ont gagné en qualité et en élégance au cours de la dernière décennie. Les éditeurs font désormais appel à des illustrateurs renommés et proposent de plus en plus des objets-livres à leurs lecteurs. Comment expliquez-vous cette tendance ?

Il me semble que les éditeurs d’imaginaire font appel à des illustrateurs de renom depuis bien plus longtemps que cela, et même que l’édition d’imaginaire est presque indissociable de la notion d’image. Cependant, il est tout à fait juste que les belles éditions ont fleuri ces derniers temps d’une manière assez nouvelle.
Ce que j’expliquerais par deux aspects, le premier très prosaïque étant la baisse des coûts de fabrication du livre : il est désormais possible de réaliser de plus beaux tirages tout en conservant une marge de rentabilité raisonnable. L’avénement du financement participatif, également, permet de trouver les fonds pour des éditions très ambitieuses sans mettre une structure en danger.

L’autre point est le développement de la dématérialisation, le livre électronique bien sûr, mais le phénomène, global depuis des années, fait nécessairement évoluer le rapport du public à la culture dans son ensemble. Si le texte, l’œuvre en elle-même peut être consommée à un prix modique de manière « virtuelle » (voire pillée par le piratage…), alors il semble opportun de recapturer une part de la magie du support par de belles éditions et/ou du contenu additionnel.
Le beau livre fait partie intégrante de l’édition depuis des siècles ; ces deux composantes ensemble permettent donc de sauvegarder un peu la santé financière d’une entreprise, tout en se faisant plaisir et en faisant plaisir au public – ce qui est le meilleur modèle qui soit !

Propos recueillis par Elisa Thévenet

2019-03-01T12:11:29+01:00jeudi 7 mars 2019|Entretiens, Le monde du livre|Commentaires fermés sur L’évolution des couvertures de livre en France et dans l’imaginaire [entretien et article]

Apprenons à ponctuer des dialogues (1) : mise en place

dialog_wheelConfucius l’a dit, le dialogue, c’est la moitié de l’être (ou bien il a dit un truc approchant, j’ai la flemme de chercher une citation qui fasse genre, convenons ensemble que nous sommes épatés) et, dans la narration de fiction, c’est probablement une des formes les plus directes d’action, de dramatisation (au sens de mise en scène, selon la racine grecque drama – et oui, là je suis sérieux), puisqu’en temps réel, et démonstrateur d’échange entre personnages, entre voix. Or, dans les textes qu’il m’arrive de relire, de la part d’étudiants de traduction ou de jeunes auteurs, je remarque fréquemment que la typographie et la ponctuation sont dispersées un peu au hasard, avec la gêne visible de manier tout cet attirail de signes complexes, guillemets et tirets. Histoire de mettre les choses à plat, trois petits articles cette semaine pour que vous soyez totalement au taquet sur la question et que vos dialogues transcendent la clarté pure du cristal, comme disait Lao-Tseu. (Non, c’est pas vrai non plus, mais vous aviez deviné.)

Pourquoi typographier correctement un dialogue ?

Pourlamêmeraisonqu’unephrasesansespacesestillisible. Les signes de ponctuation, la disposition des répliques, participent de deux choses :

  • De la clarté. Qui parle à quel moment ? Qu’est-ce qui fait partie de la réplique et de l’action ? Il s’agit pour le lecteur de lire avec fluidité, sans s’arrêter en se disant : “Quoi ? J’ai rien compris.”
  • Du rythme. La disposition des paragraphes, des répliques, la longueur de l’action au sein du dialogue contribuent à l’ambiance et donc, relèvent d’un choix esthétique – le vôtre.

Schématiquement, dans un dialogue, l’auteur transmet les informations nécessaires à la compréhension de l’action par deux canaux différents. Il y a :

  • Les répliques. Tout ce que les personnages disent : Ça va / beau temps n’est-ce pas / où sont les microfilms espèce d’enfoiré / etc. ; et
  • Les didascalies. (C’est davantage un terme de théâtre, mais puisque le dialogue est avant tout une technique théâtrale, acceptons-le.) Il s’agit de tout ce qui relève des précisions scénaristiques et de mise en scène : qui parle, comment, que se passe-t-il entre deux échanges, ce peut être aussi bref que “dit-il” et aussi développé que “dit-il d’une voix suave comme un été du Pacifique avec un regard lourd de toutes significations brûlantes auxquelles Barbara n’osait penser par crainte d’attenter à sa bonne éducation de jeune fille du Michigan ».

La mission de l’auteur est cardinale : tout doit être fluide et clair. Si l’on confond les répliques avec les didascalies, il y a un problème. C’est à cela que sert, de la façon la plus transparente possible, la ponctuation des dialogues. Savoir la manier vous évitera des situations gênantes, par exemple le type dit “qu’il tire sur son voisin” alors qu’il devait vraiment le faire, ou bien la fille s’emmène toute seule au bout de la Terre alors qu’elle voulait le demander à ce beau jeune homme là-bas.

Il existe principalement deux systèmes de ponctuation de dialogues (les noms n’engagent ni le Littré ni le Bescherelle, c’est ma classification purement personnelle) :

  • Le formatage que j’appelle “classique », qui emploie guillemets (« ») et tirets (—).
  • Le formatage que j’appelle “moderne », qui n’emploie que les tirets (—) et appelle les parenthèses en renfort.

Nous verrons chacun d’entre eux dans les articles suivants. Il existe d’autres systèmes, plus ou moins composites entre les deux précédents, mais, de mes modestes expériences éditoriales, rien ne me prête à penser qu’ils soient en aucune manière standards et acceptés par l’usage. En gros, c’est moderne ou classique ; en-dehors, on n’est pas dans les règles.

Pour l’heure :

Quelques règles de base avant de commencer

Les guillemets en français sont les doubles chevrons. Point barre. Les guillemets “apostrophes” (soit ‘ ‘ ceci ‘ ‘ ) ne sont pas les guillemets français, mais anglais. On n’en s’en sert pas. (Ou alors, à l’intérieur d’autres guillemets déjà ouverts, mais restons simples sur cette série d’articles.) Les guillemets sont isolés du reste de la phrase par une espace1 insécable. Soit “chose” s’écrit en réalité «[]chose[]».

Si votre traitement de texte ne remplace pas automatiquement les guillemets anglais par les français, rien ne vaut de connaître le code caractère correspondant : sous Windows, maintenez la touche Alt, puis tapez le code sur votre pavé numérique. « : Alt + 0171. » : Alt + 0187.

Le tiret de dialogue est un tiret cadratin. C’est-à-dire que c’est un tiret long, le plus long de la police de caractères. Ce n’est pas un trait d’union (-) ni un tiret d’incise (semi-cadratin, plus long : –). Il s’obtient dans certains traitements de texte en tapant simplement deux tirets : — mais le plus efficace reste là aussi de connaître, sous Windows, son code caractère : Alt + 0151.

Les listes automatiques sont votre ennemi. Le dialogue s’aligne avec le reste du texte : même marge, même alinéa. Mais si vous commencez à taper des phrases qui commencent par des tirets cadratin, votre traitement de texte peut considérer qu’il s’agit d’une liste à puces et vous le formater comme tel – ce qui est exclu ici. Comparez :

dialogues-raccord

L’alinéa est matérialisé par la ligne rouge : dans l’exemple du haut, les tirets (qui ont été changés en semi-cadratins automatiquement par le traitement de texte) sont décalés par rapport au reste du texte. Ce n’est pas le cas en-dessous.

Rendez-vous donc dans les options de votre traitement de texte. Sous Word 2010 :

Cliquez pour un agrandissement

Cliquez pour un agrandissement

Désactivez l’option correspondante, et profitez-en, le cas échéant, pour activer les guillemets français et les tirets cadratins automatiques.

Nous voilà prêts à étudier les deux grands types de formatages de dialogue en français.

  1. Car oui, les espaces sont féminines en typographie. C’est joli, non ?
2014-08-05T15:13:13+02:00lundi 24 mars 2014|Best Of, Technique d'écriture|35 Commentaires

V4 en place, bien que rudimentaire

Regarde, je suis tellement grand que je peux presque toucher le bout de la grue avec mon doigt

Ma grand-mère me disait que quand j’avais une idée dans la tête, je ne l’avais pas dans les pieds, et, effectivement, dès que je commence à songer à un projet, il faut que je le fasse. J’ai donc profité d’une soirée de répit pour mettre en place la nouvelle version du site.

 

En revanche, auguste lectorat, tu pourras constater qu’elle est encore assez inachevée (surtout au niveau graphique). Normalement, je travaille en coulisses sur ce genre de choses et ne propose une version qu’une fois celle-ci à peu près finalisée. Malheureusement, pour préparer les nouvelles fonctionnalités de cette version 4, il me faut installer un certain nombre de choses en amont, et cela implique d’activer prématurément le nouvel habillage en “production”.

Cependant, normalement, le site ne doit avoir perdu aucune des fonctionnalités de la v3 : boutique, commentaires séparés en fils de discussion, etc.

Ce qu’apporte d’ores et déjà cette nouvelle version

Heu, pas grand-chose de très visible, à part l’habillage différent. Cependant, elle m’offre deux fonctionnalités, une rigolote et une à laquelle je tenais depuis quelque temps :

  • La rigolote : je vais pouvoir changer les couleurs et l’habillage en trois clics. Ça sert à rien mais ça me fait marrer, et ça permettra d’avoir des thèmes saisonniers, mais surtout reliés à la sortie des nouveautés, et c’est sympa. On s’en fout ? Ouais, mais c’est sympa.
  • L’utile : à nouveau avoir le blog sur une page séparée et retrouver un “listing” complet des articles. La v3 était parfaite pour la présentation des articles longs mais, comme on me l’avait déjà fait remarquer à l’époque, rendait un peu absurde les articles courts et donc me dissuadait d’en poster. On devrait avoir le meilleur des deux mondes avec cette version.

[box title=”En plus”]Je peux mettre du texte dans des boîtes.[/box]

Ce qu’elle apportera de vachement bien

Une présentation beaucoup, beaucoup plus claire de l’agenda et des dernières nouveautés en page d’accueil. La v3, aussi jolie soit-elle, planquait de manière un peu vicelarde ces infos dans le blog, or je pense qu’on doit être capable de les retrouver de façon pratique et immédiate. J’ai fait quelques essais, ça promet d’être super roxxor, genre même Flaubert il avait pas ça. (Ouais, je sais, il avait pas Google Earth non plus pour écrire Salammbô et il s’en est bien tiré quand même.)

Ce qui est mal pensé et dont je suis au courant

La page blog est quand même encore assez moche (et on ne voit pas le nombre de réactions), notamment au niveau des titres et en-têtes. On vous dit “Lire la suite” même s’il n’y a pas de suite à lire. Dès que je colle des italiques ou du gras dans les titres, ça sort n’importe comment. Plein de petits détails à régler au fur et à mesure, mais le gros du travail est fait et, comme je le disais, je ne pouvais pas faire davantage sans laisser le site hors ligne une semaine, ce qui est hors de question.

C’est comme à ma banque : ils sont en train de refaire les locaux, ça sent le plâtre et on entend les perceuses derrière des cloisons en contreplaqué, mais vous pouvez quand même acheter de l’argent, le principal est assuré.

Merci de votre patience !

Superbe image corporate de travaux trouvée .

2011-04-29T10:14:50+02:00vendredi 29 avril 2011|Actu|9 Commentaires

Titre

Aller en haut