Devinez quoi, la technologie, c’est maintenant

Tandis que l’homme politique de la semaine disait encore une connerie sur la technologie (je mets même pas de lien, y a qu’à se baisser pour en trouver), je me disais, bon dieu, ça m’agace, il serait temps que j’écrive un machin là-dessus. Je suis fasciné – au sens passif agressif de “oh comme c’est stupide, c’est fascinant” – par la dissonance cognitive de nos sociétés relativement à la technologie.

Le cloud est la fondation de nos sociétés développées ; le smartphone est considéré comme acquis pour tout le monde ; il est difficile de fonctionner sans Google et/ou Facebook ; allez n’importe où et regardez le nombre de gens à la tête baissée sur leur téléphone : oui, les devices régissent nos vies. (Savez-vous comment on appelle à Taïwan les gens absorbés dans leur téléphone qui emmerdent le monde en n’ayant aucune conscience de leur environnement ? “La tribu des gens la tête en bas”.)

Et pourtant, aux hauts échelons de décision, que ce soit dans le privé ou le public, on continue à gérer “cette histoire d’informatique” (ou de digital, si l’on tient vraiment à ne pas avoir l’air de savoir de quoi on parle1) comme dans les années 80. Genre, ah oui, c’est intéressant ce que ça permet de faire, le crayon optique de votre TO7/70 sur votre écran cathodique, c’est certainement l’avenir, ça devrait bien se populariser un jour et transformer la société, mais je vois quand même ça d’un peu loin parce que ça a l’air d’une affaire de spécialistes, on n’y est pas, hein.

Ça n’est fucking pas une affaire de spécialistes. C’est l’affaire de tout le monde, c’est notre présent, et c’est tellement notre présent depuis longtemps que ça en devient presque même le passé, eh oh, réveillez(ons)-v(n)ous.

Donc voilà ce que j’avais envie d’écrire mais ô stupeur, je me suis rendu compte que je m’étais déjà excité sur la question en 2017 : que l’histoire des technologies était complètement passée sous silence dans l’enseignement alors que c’est l’une des clés les plus importantes pour comprendre notre monde (et surtout où il va). Donc, j’ai pas de mémoire (vive).

Bref, il est grand temps que la société s’empare de deux axes :

  • Éduquer réellement les gens à l’usage de la technologie pour leur en rendre le contrôle, au même titre qu’on les forme à la syntaxe, à la grammaire, à l’expression, à l’histoire, au permis de conduire ;
  • Le moindre candidat à une fonction de décideur doit pouvoir démontrer qu’il n’est pas une buse totale sur ces sujets car, breaking news, nous sommes en DEUX MILLE VINGT.

Comment faire ça ? Houlà, je suis auteur, moi. Si j’avais le moindre soupçon d’esprit pratique, vous vous doutez bien que je ferais un vrai métier.

  1. In before les gens qui vont soutenir que si si c’est comme ça qu’on dit.
2020-01-23T01:43:37+01:00mardi 28 janvier 2020|Humeurs aqueuses|Commentaires fermés sur Devinez quoi, la technologie, c’est maintenant

La Volonté du Dragon et neuf autres titres à 1,99€ pour Noël !

Les opérations spéciales autour des dix ans de Critic continuent ! Il reste pour l’heure des stocks de l’édition spéciale de La Volonté du Dragon, offerte chez les libraires partenaires pour deux livres des éditions achetés (voir ici), et maintenant, on passe au numérique :

Jusqu’au 6 janvier, La Volonté du Dragon est en réduction exceptionnelle à 1,99 €, ainsi que moult excellents titres présentés ci-dessus. On n’a pas tous les jours dix ans, alors ne tardez pas !

2020-01-06T00:00:25+01:00mardi 3 décembre 2019|À ne pas manquer|2 Commentaires

Contes hybrides maintenant disponible en numérique à seulement 1,49 €

Lecteurs et lectrices numériques, il ne sera pas dit que vous n’êtes pas gâtés ce mois-ci : après la grosse promo sur les livres Critic (pour mémoire, La Messagère du Ciel est à 3,99 € pour une durée limitée), c’est au tour de Contes hybrides d’être à présent disponible en numérique, au prix tout, tout doux de seulement 1,49 €.

Couv. Victor Yale

Trois novellas autour des chimères, avec de la fantasy nostalgique, de la science-fiction brute, et de l’humour trollesque :

Première novella de ce recueil, « Le Sang du large » nous conte l’histoire d’un auteur isolé et de sa rencontre avec une créature qu’il pourrait croire tirée de l’un de ses romans. Mais est-ce lui qui a besoin de cet être fabuleux, ou bien l’inverse ?

« Point de sauvegarde » explore ensuite le cruel labyrinthe de notre mémoire et interroge notre vision de la réalité. Et pour finir, « Bienvenue à Magicland » fait la part belle à la dérision et à la monstruosité, même si le monstre n’est pas toujours celui que l’on imagine…

Le livre est disponible en numérique sur toutes les plate-formes.

2019-10-25T01:12:16+02:00mercredi 9 octobre 2019|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Contes hybrides maintenant disponible en numérique à seulement 1,49 €

73% de réduction sur La Messagère du Ciel en numérique ! (et plein de livres Critic)

Arrêtez tout, mais posez quand même cette tasse de café, ça serait dommage de la casser : pour une durée limitée, La Messagère du Ciel (tome 1 de « Les Dieux sauvages ») est en promotion exceptionnelle à 3,99 € à l’occasion du mois de l’imaginaire. Si vous hésitiez à vous lancer dans la saga, c’est l’occasion !

Il y a aussi plein d’autres superbes livres des éditions Critic à ce petit prix : le premier tome de “Dominium Mundi” (François Baranger), de “Lasser, détective des dieux” (Sylvie Miller et Philippe Ward), des “Chroniques de l’Étrange” (Romain d’Huissier), les excellents Seigneurs de Bohen (Estelle Faye) et PariZ (Rodolphe Casso, dont le nouveau roman vient de sortir), bref, c’est au total quatorze romans de grande qualité en fantasy, science-fiction, thriller à découvrir chez eMaginaire en promotion exceptionnelle.

2019-11-03T23:15:46+01:00lundi 7 octobre 2019|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur 73% de réduction sur La Messagère du Ciel en numérique ! (et plein de livres Critic)

La Fureur de la Terre maintenant disponible en numérique !

Nous avons eu un petit retard en raison du volume, heu, un peu inattendu du roman, mais ça y est : si vous l’attendiez, « Les Dieux sauvages » tome III est à présent disponible en numérique chez toutes vos plate-formes préférées. Merci pour votre patience (et merci à l’équipe Critic pour son travail) !

Couv. Alain Brion

La partie gauche de cette image n’est donc plus un vœu pieux, haha.

2019-07-01T07:32:40+02:00jeudi 6 juin 2019|À ne pas manquer|1 Commentaire

Dimension Technosciences @venir : précommandes, dates de parution, 4e de couverture

Couv. Grillon

Youpi, les choses avancent fort sur le front de Dimension Technosciences @venir (où paraîtra “Changelin“, avec plein de beaux textes tant de fiction que d’articles érudits de mes estimés camarades auteurs et chercheurs) : plein de nouvelles choses à annoncer. Déjà, pour mémoire, voir cet article pour savoir ce dont il est question. N’hésitez pas à y aller, je vous attends. Même, un petit commande-clic pour l’ouvrir dans un nouvel onglet.

Ça y est, de retour ? C’était bien, hein. Ouais, je sais. Super. Alors :

On peut déjà précommander en numérique

Et ça c’est trop bien. Ne mettez pas la date dans votre inbox de Getting Things Done, vous pouvez déjà acheter le livre tout de suite. Comment ça, je pousse au crime ? Hé, faut bien que je paye l’électricité. Ou mon hébergeur web. Ou mon saucisson.

Donc :

L’anthologie est d’ores et déjà disponible à la précommande en numérique. *voix de Pierre Bellemare* 6,99 euros seulement ! Rendez-vous sur votre fournisseur préféré (pour aller plus vite : iBooks, Amazon – elle est encore en cours de distribution ailleurs). Vous recevrez votre beau livre tout frais tout prêt le 1e septembre.

La version papier sera quant à elle en vente le 1e octobre. Elle sera notamment présente aux Utopiales et à Scientilivre (où j’ai le plaisir de participer cette année).

La quatrième de couverture

Car il faut totalement présenter un ouvrage collectif, et la voici (la présentation), par nos éminents anthologistes, avec un rappel du sommaire, histoire de bien :

Les technologies de l’information renforceront-elles le pouvoir des multinationales au détriment des libertés individuelles ? Quelles voies s’ouvrent devant les biotechnologies : le transhumanisme, l’accès universel à la santé ? Les neurotechnologies engendreront-elles une humanité augmentée, mais finalement déshumanisée ? Les développements de la robotique sont-ils les prémices de la guerre de l’homme contre la machine ? Les agro-industries permettront-elles de relancer les capacités de production de la planète malgré le réchauffement climatique ? La conquête spatiale va-t-elle ouvrir une nouvelle ère de colonisation pour l’humanité ?

Tous les contributeurs de cette anthologie, nouvellistes de science-fiction ou chercheurs es sciences, nous invitent à nous poser ces questions afin d’anticiper le monde que les technosciences mettront en place pour les générations futures.

Textes recueillis par Thierry Bosch & Jean-Claude Dunyach, présentés par le LAAS-CNRS

Textes de Pierre Bordage, Lionel Davoust, Sylvie Denis, Catherine Dufour, Silène Edgar, Raphaël Granier de Cassagnac, Xavier Mauméjean, Olivier Paquet et Jean-Louis Trudel

Article érudit de Francis Saint-Martin et postface de Roland Lehoucq

Illustrations intérieures de Barbara Quissolle

De la chouette SF d’actualité, qui s’efforce de ne pas tomber dans le pessimisme systématique, mais qui veut parler réellement de la science et de ses perspectives ; je serais vous, j’en achèterais quinze, histoire de caler un meuble, et comme c’est du numérique, impossible de caler un meuble avec, ce qui vous en ferait, donc, théoriquement, en acheter une infinité, mais bon, je suis pas chien, on va rester sur quinze, ça vous va comme ça ?

Joie ! 

2018-10-14T16:47:16+02:00jeudi 23 août 2018|À ne pas manquer|1 Commentaire

Faire avancer l’accessibilité au prêt numérique en bibliothèque ? [une conversation]

Sur Twitter, il y a un bon paquet d’abrutis, c’est un fait (la preuve, j’y suis), mais par chance, on tombe parfois sur des gens vachement intéressants qui savent des trucs qu’on ignore. Lors d’une discussion sur le piratage (je remets ici ma lettre à mon pirate) qui a, comme souvent, dérivé vers l’accès à la culture, les bibliothèques, le coût d’icelles et leur disponibilité, j’ai appris des choses sur le prêt numérique de la part d’un professionnel de la profession, et il y a là des trucs qui me paraissent intéressants à connaître. Dont acte. Et merci à @Zali_Falcam pour son exposé de la situation !

(Soit dit en passant, suivant l’arrêt de Storify, j’essaie une nouvelle plate-forme de curation, Wakelet. On verra si elle disparaît elle aussi…)

2018-05-09T22:19:15+02:00jeudi 10 mai 2018|Le monde du livre|13 Commentaires

Conférence sur les outils numériques d’écriture + atelier d’écriture sur le conflit (ce week-end à Paris)

Et donc, c’est reparti pour quelques déplacements en ce début d’année. Notamment, je serai ce week-end à Paris pour deux événements autour de l’école d’écriture créative Les Mots, qui me fait le plaisir de m’inviter une nouvelle fois à intervenir :

→ Une conférence vendredi soir sur les outils numériques d’aide à l’écriture. Si vous voulez entendre tout le discours qui va autour de la présentation mise en ligne ici, c’est l’occasion1. L’inscription est nécessaire sur le site des Mots.

En se fondant sur des études récentes relatives à la créativité ainsi que sur son expérience d’auteur, Lionel Davoust propose dans cette conférence de voir comment ces nouveaux outils libèrent l’esprit pour qu’il accomplisse son meilleur travail, quels sont leurs avantages et inconvénients, et quelles sont les qualités à rechercher. Il partagera et explicitera également certaines de ses recommandations fondées sur son propre flux de travail, qui débordera vers les notions d’organisation et de productivité. Car nous vivons une ère réellement merveilleuse pour les créateurs, tandis que les outils numériques deviennent réellement, pour reprendre les mots de Steve Jobs, des « bicyclettes pour l’esprit ».

Peut-on écrire plus facilement, plus vite, et avec plus de plaisir ?

(Spoiler : oui)

→ Un atelier sur l’ensemble du week-end concernant la notion de conflit en narration, qui représente l’un des outils fondamentaux pour construire et orienter une intrigue au jour le jour, et la boussole qui m’a personnellement tiré de plus d’une impasse narrative. Là aussi, plus d’infos et inscriptions sur le site des Mots.

À la fois question préparatoire féconde et boussole pour s’extirper d’une impasse littéraire, la notion de conflit en narration forme un socle dont la compréhension profonde aide l’auteur à rendre ses récits plus efficaces, plus prenants, tout en simplifiant son travail en lui fournissant les questions cruciales qui l’aideront à progresser dans son histoire. Et, loin d’un affrontement binaire de film à grand spectacle hollywoodien, elle lui permettra au contraire, s’il le désire, de complexifier ses intrigues et ses personnages sans jamais sacrifier le suspense et l’intérêt du lecteur.

En espérant vous voir à Paris ! (Même si ça me fait étrange d’écrire ça. En Bretagne, en général, on balance ça comme une malédiction. Mais là, je vous assure, c’est sincèrement dit avec affection.)

  1. Si vous étiez déjà au cours du soir des Utopiales 2016 ou à Helsinki en août 2017, il s’agit de la même conférence.
2018-01-15T19:04:36+01:00lundi 8 janvier 2018|À ne pas manquer|4 Commentaires

Les éditions Multivers arrêtent leurs activités (communiqué détaillé)

Beaucoup de tristesse de voir les éditions Multivers, nées de la volonté d’offrir aux auteurs de livres qui n’étaient plus exploités (et qui pouvaient donc tomber dans les griffes du monstre ReLIRE) une deuxième maison et de les refaire connaître auprès des lecteurs. On ne peut que tirer son chapeau à toute l’équipe pour avoir proposé une autre voie à la monstruosité étatique qu’était ReLIRE, pour avoir stimulé chez les lecteurs et auteurs la conscience qu’il était possible de donner une autre vie aux œuvres par le numérique, et, surtout, pour s’être battus sans compter pour la faire connaître.

Avec la transparence qui caractérisait la maison, Jean-Claude Dunyach propose maintenant un bilan détaillé de l’aventure qui jette un éclairage éloquent, peut-être inquiétant, sur le marché du livre actuel. Merci à l’équipe de Multivers pour tout son travail et pour la générosité que représente ce partage de leur expérience.

Nous avons essayé.

Nous n’avons pas réussi.

Nous arrêtons.

1.      RAPPEL DES FAITS

Bref rappel historique : lors des Utopiales de 2013, nous avons annoncé la création de l’ASBL Multivers, en réaction au projet étatique ReLire, de sinistre mémoire. L’objectif était « la promotion de la lecture et de l’édition dans le cadre d’un écosystème du livre équitable ». Nous avons donc contacté des auteurs de l’Imaginaire et republié en numérique un certain nombre d’ouvrages dits indisponibles.

C’étaient des ouvrages déjà parus au format papier, mais devenus introuvables en raison de la politique éditoriale de la collection où ils avaient été publiés. Rien d’étonnant à cela. Les livres papier ont une durée de vie limitée, une présence en librairie de quelques semaines à peine, quelques mois pour les plus chanceux. Au bout d’un certain temps, ils disparaissent des catalogues, les stocks sont pilonnés. Parfois, les collections elles-mêmes meurent…

Grâce au numérique, nous leur avons permis d’être à nouveau disponibles pour ceux qui avaient envie de les découvrir, ou parfois de les relire. C’était notre objectif : le faire, pour montrer que c’était possible, et le faire savoir, pour donner envie aux auteurs de se prendre en main et de faire comme nous. Ou de négocier avec leurs éditeurs des contrats numériques qui ne soient pas des arnaques.

Et cela évitait aussi à des livres qui n’avaient rien demandé de se retrouver offerts à tous les vents dans la base de données ReLire.

Cette partie-là du travail a été faite, et bien faite. Nos livres numériques existent, on les trouve facilement et leur qualité est reconnue. Beaucoup d’éditeurs de l’Imaginaire offrent désormais des contrats numériques sérieux, avec une base de droits à 25 % au minimum (en dessous de ce pourcentage, ne signez rien, c’est un conseil !). Et ReLire est mort ignominieusement sous les coups de quelques trublions comme Ayerdhal, Sara Doke et consorts. Tous membres fondateurs de Multivers.

2.      POURQUOI NOUS ARRÊTONS

La réponse est simple : financièrement, Multivers n’a jamais marché.

Notre objectif financier était de dégager le plus rapidement possible un bénéfice d’un demi-salaire minimum afin de pouvoir rétribuer la création de livres numériques – ce qui veut dire payer le codeur qui fabrique le livre, l’illustrateur qui fait la couverture. Cela seul pouvait assurer la pérennité de l’activité de publication. C’était indispensable.

Quatre ans plus tard, avec un catalogue de 81 livres signés de 55 auteurs, nous sommes très loin de cet objectif. Nos rentrées mensuelles sont de l’ordre d’une centaine d’euros. Pas plus. Outre le fait que nous n’avons souvent que des centimes à verser à nos auteurs, il ne nous est plus possible de continuer à travailler professionnellement sans payer ceux qui travaillent (et c’est un vrai boulot technique, qui demande du temps).

Nous devons malheureusement constater que nos livres n’attirent pas les lecteurs. Nous espérions, naïvement sans doute, que le lectorat de l’imaginaire s’intéresserait aux livres plus anciens des auteurs de nos différents genres. Ce n’est pas le cas, à de trop rares exceptions près. L’offre actuelle de nouveaux ouvrages est si abondante qu’elle suffit à combler tout le monde, ou presque. Plonger dans le passé est un luxe dont plus personne ne voit l’utilité.

Bien sûr, le fait que ReLire n’existe plus a réduit la nécessité de faire ce que nous faisions. Mais soyons honnêtes : nous aurions continué si ça avait marché, commercialement parlant. Ce n’est pas le cas, donc nous arrêtons.

3.      QUE VA-T-IL SE PASSER ?

À présent que la décision d’arrêter a été actée par Multivers, nous avons plusieurs choses à faire…

3.1       LA PROCÉDURE ADMINISTRATIVE

Il va falloir mettre un terme à l’ASBL (il faut une assemblée générale) et remplir divers documents administratifs. Cela n’est pas difficile, juste long et fastidieux. Il s’écoulera encore plusieurs mois avant que l’association Multivers cesse définitivement d’exister.

Mais, dès à présent, elle se met en sommeil et suspend à jamais ses publications.

Nous lançons également l’arrêt de la commercialisation de nos ouvrages à partir du 1er janvier 2018.

3.2       L’AVENIR DE NOS OUVRAGES

Nos livres sont en vente sur les grandes plateformes du commerce. Ils cesseront d’être commercialisés à la fin 2017. Les droits afférents sont bien entendu rendus aux auteurs, qui pourront exploiter leur(s) ouvrage(s) à leur convenance, en les distribuant eux-mêmes s’ils en ont envie (nous essayerons de les aider) ou en les faisant rééditer par leur éditeur préféré.

Nous ferons bien évidemment une reddition finale des ventes de chaque ouvrage depuis le début et nous verserons la quote-part des ventes prévue dans notre contrat. Mais ne vous attendez pas à grand-chose, amis auteurs…

3.3       LE BILAN FINAL

Nous l’avions promis lors de l’annonce, nous allons rédiger un bilan complet, chiffré, de nos activités. Nous nous efforcerons de dégager les principales leçons que nous aurons apprises, souvent à la dure. Il sera publié quand Multivers n’existera plus, pratiquement et administrativement, c’est-à-dire dans quelques mois. D’ici là, nous allons nous concentrer sur l’héritage que nous laissons.

4.      DES ADIEUX À JAMAIS

Enfin, faire ses adieux, c’est aussi l’occasion de remercier tous ceux qui nous ont aidés, lors de la création de Multivers ou plus tard, en relayant nos messages, en achetant nos livres, ou en nous soutenant de bien des façons.

Nous n’aurions jamais pu aller aussi loin sans vous.

Enfin, rappelons qu’un grand monsieur était à l’origine de cette idée. Il s’appelle Ayerdhal, il n’est plus là pour signer ce message, mais rien de ce que nous avons accompli n’aurait existé sans lui.

Je vous poutoune, au nom de l’équipe de Multivers.

Jean-Claude Dunyach

2017-09-26T10:44:26+02:00mercredi 27 septembre 2017|Le monde du livre|4 Commentaires

Promo flash : L’Importance de ton regard à 0,99 ce week-end uniquement

Couv. Anne-Claire Payet

Quoi ! Comment ! Dix-huit textes dont un court roman, un prix Imaginales de la nouvelle (« L’Île close »), des nominations, tout cela pour un prix ridicule, y a forcément baleine sous gravier, hein.

Bon, en fait, je ne sais pas tellement comment promouvoir ça sans avoir l’air de me la raconter dans les grandes largeurs, donc, beaucoup plus honnêtement et humblement, je suis très content de participer à ma toute première promo flash ever. L’Importance de ton regard reste un livre très cher à mon cœur parce qu’il récapitule tous mes premiers textes, les premières briques des univers (on y trouve « Bataille pour un souvenir » qui était le premier texte publié sur Évanégyre, et « Regarde vers l’ouest », le premier autour de l’univers qui deviendrait ensuite Léviathan), une novella (“L’Importance de ton regard”) que j’aime énormément, des trucs ambitieux et des trucs bizarres, des expérimentations dans toutes les directions… Il y a une folie dans ce bouquin qui le rend cher à mon cœur.

Donc, voilà, tout ça est en promo en numérique chez votre distributeur de livrels préféré, et j’espère que ça vous plaira !

2017-07-20T09:48:34+02:00vendredi 14 juillet 2017|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Promo flash : L’Importance de ton regard à 0,99 ce week-end uniquement

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