Star Trek Lower Decks, c’est chouette (dans le calendrier de l’Avent du podcast Spoilers)

Et j’ai eu le plaisir d’en parler dans le calendrier de l’Avent du podcast Spoilers, qui propose ce mois-ci des tas de recommandations d’œuvres d’imaginaire par auteur·rices et journalistes du domaine comme Marcus Dupont-Besnard de Numerama, ma camarade Estelle Faye et beaucoup d’autres.

➡️ Spoilers est disponible sur toutes les plate-formes, voir ici.

(J’en profite pour remercier Sneed de m’y avoir mis, en insistant : tu avais raison !)

2024-01-09T08:32:07+01:00mardi 19 décembre 2023|Entretiens, Fiction|Commentaires fermés sur Star Trek Lower Decks, c’est chouette (dans le calendrier de l’Avent du podcast Spoilers)

De la porte NON DIMENSIONNELLE comme avancée science-fictive majeure

Aïeuh.

Une réflexion parfaitement aléatoire mais qui m’a amusé l’autre jour : quand je découvrais, à grands renforts de Canal Jimmy et d’un ami qui enregistrait religieusement tout sur Sky grâce à sa parabole pour me faire des COLIS DE VHS MA POULE (eh ouais, c’était avant le partage par Internet et toutes ces technologies de zazou), quand je découvrais, donc, la licence Star Trek dans tout ce qu’elle a de chouette à l’ère moderne (The Next Generation en tête), forcément, je m’efforçais de partager la Bonne Parole auprès de mon entourage.

Le geek en moi était totalement fasciné par l’esthétique du LCARS (les interfaces tactiles de l’Enterprise), l’usage du moteur d’Alcubierre, et j’étais profondément marri quand mon entourage supposément bienveillant et intelligent me faisait à un moment cette réflexion :

“Ouais, bon, c’est sympa ton truc, mais leurs portes, là, c’est un peu abusé, non ? Elles s’ouvrent comme par hasard quand l’équipage veut les traverser, c’est quand même bidon, haha.”

(Alors le moteur à distorsion, les extra-terrestres surpuissants façon Q, Data l’androïde, les phasers, TRANQUILLE, mais toujours, bordel, on me parlait à un moment de ces foutues portes. C’est à ça que vous comprenez que je suis le dangereux déviant dans cette famille.)

“Euh… Nan… disais-je, soudain saisi d’un élan d’éloquence rare. Mais bon, tu vois, ils ont une technologie avancée, hein, alors les portes, elles détectent quand les gens veulent les traverser, et elles s’ouvrent quand ils s’en approchent, mais si… genre… t’es en train de discuter avec quelqu’un… Que tu restes juste devant…” À ce stade, je rougissais de plus en plus, souvent : “Euuuuh, elles s’ouvrent pas.

— Mouaiiiiis.”

Et par ce simple mot, toute la morgue du monde s’abattait sur moi en un tombereau de rêves spatiaux brisés. (Un jour, je vous raconterai comment j’ai formé en école d’ingénieur une association visant à construire l’Enterprise-C, la classe Ambassador étant quand même l’une des plus chouettes qui aient été conçues, mais c’est une toute autre histoire.)

Eh bien, tu sais quoi, auguste lectorat ? L’autre jour, donc, quand je réfléchissais (je réfléchis le mercredi, pas davantage, c’est fatigant), je me suis dit que ça faisait bien dix ans que personne, absolument personne, ne m’avait sorti ce genre de réflexion sur les portes automagiques de Star Trek ou de la SF de manière générale. Et tu sais quoi ?

Parce que ça n’étonne plus personne, effectivement.

En une époque où les algorithmes de reconnaissance faciale sont à la disposition de tous sur un terminal qui tient dans la main, où des discussions à haute voix avec des assistants vocaux deviennent la norme et où l’on compare, le plus naturellement du monde, les bénéfices des différentes IA (Alexa ? Siri ? Cortana ? HAHAHA non pas Cortana je déconne), ça n’abracadabrate plus personne (du verbe abracadabrater, je vous défie de le prononcer à haute voix comme de l’orthographier correctement du premier coup) qu’il puisse y avoir, après tout, hein, une fucking porte intelligente qui s’ouvre quand elle détecte tes intentions. Détection de démarche et de la vitesse, après tout, c’est pas si difficile.

Et devine quoi ? Une équipe de chercheurs l’a fait. YEP, pour 1000 dollars, tu peux changer ta porte idiote à cellule qui s’ouvre pour un oui ou pour un non, par une porte intelligente à lidar et tous ces bidules, qui ne s’ouvre que pour un oui. (Cette phrase est étrangement dérangeante.)

C’est quand même à ce genre de petit détail idiot qu’on vit dans un monde de science-fiction. Et cela explique peut-être pas mal de choses sur l’acceptation des évolutions technologiques par le grand public (et, par extension, de la SF). Un vaisseau spatial qui quadrille la galaxie (techniquement, le quadrant, mais bon, quadriller un quadrant, c’est moche) à trois mille fois la vitesse de la lumière, pas de souci, mais une porte intelligente ! Quoi ! Pas possible. Je connais la porte, elle s’ouvre comme ça, regarde, je la pousse ou la tire, et quand elle coulisse, je la regarde quand même un peu de travers, parce que c’est bizarre.

Eh bien voilà. La porte intelligente est une avancée de premier plan dorénavant acquise dans l’inconscient collectif. Je suis quand même un peu dépité, j’aurais préféré qu’on hiérarchise un peu mieux nos priorités en tant qu’espèce et qu’on commence par le moteur d’Alcubierre, mais bon. Je vais prendre la porte, je suppose.

2018-11-06T17:27:58+01:00lundi 12 novembre 2018|Humeurs aqueuses|17 Commentaires

Créer du lien : spécial édition début 2013

slowestreaderHoulà, il s’en passe des trucs dans le milieu de l’imaginaire en ce moment, et étant en phase de retravail avancée sur Léviathan : Le Pouvoir, j’ai un peu décroché. Alors remettons-nous en pendules à l’heure.

Comme tous les ans, Livres Hebdo a publié un dossier sur les chiffres du secteur de l’imaginaire en librairie sur l’année passée. Deux sites reviennent sur cette étude en détail et pemettent de prendre la température du domaine. À voir chez ActuSF, ainsi que chez Elbakin.

Édition toujours : trois éditeurs, ActuSF, Mnémos et les Moutons électriques fondent un collectif nommé “les indés de l’imaginaire” dans le but d’allier leurs forces et leurs ressources, tout en conservant bien entendu leurs spécificités. “Nous partons du principe qu’ensemble nous serons plus visibles et que notre regroupement au sein d’un collectif est une manière d’essayer de répondre aux problématiques de l’édition et de la librairie aujourd’hui.” Pour tout savoir, le communiqué de presse est disponible à cette adresse.

Les éditions Mnémos lancent d’ailleurs une collection de livres de poche, baptisée Hélios. Nathalie Weil, directrice, répond aux questions de Jérôme Vincent sur ActuSF.

Le jury du Grand Prix de l’Imaginaire a révélé sa présélection. Félicitations à tous !

Plus générique mais à lire, cet intéressant article qui révèle en quoi le droit d’auteur se trouve actuellement menacé dans le cadre du conflit opposant la presse à Google.

Et quand même, signalons que c’est officiel, J. J. Abrams réalisera le nouveau Star Wars (à sortir en 2015). Quand on voit le bon travail qu’il a fait sur Star Trek, cela donne envie de voir comment il pourra remonter le niveau de la licence. Et quand on voit le bon travail qu’il a fait sur Star Trek, et qu’on a toujours été plus trekkie dans l’âme, on le voit quand même partir avec un peu d’amertume.

2013-01-28T18:46:49+01:00jeudi 31 janvier 2013|Le monde du livre|6 Commentaires

Star Trek de Noël

Holy shit. L’Enterprise. Dans l’eau. Je veux dire, l’Enteprise dans l’eau !!

Oui, je sais, la bande-annonce a quelques semaines, mais bon… Je trouve ça bien pour un 24 décembre. Ça réveille le fanboy comme le gamin la veille des cadeaux.

Les rumeurs vont bon train quant à l’identité du grand méchant de ce film. On a lu Khan Noonien Singh, adversaire archétypal des films Star Trek en raison du deuxième de la série, l’un des plus réussis d’entre eux, mais on favorise à présent Gary Mitchell, l’antagoniste du tout premier pilote de la série originale avec William Shatner dans le rôle de Kirk. Dans ce pilote original, Where no Man Has Gone Before, Mitchell devenait une sorte d’entité divine après que la barrière au centre de la galaxie a révélé son potentiel psychique latent. Une idée intéressante qui irait bien dans la veine du Star Trek selon Abrams qui rend régulièrement hommage aux détails les moins connus de la licence, tout en s’ouvrant vers le non-Trekkie. Et cela permet d’avoir en face de Kirk un surhomme qu’il connaît personnellement, soit, en un mot, un Khan qui ne soit pas Khan, et ce serait une bonne chose plutôt que de sortir du chapeau un inconnu peu crédible (je te regarde, Shinzon).

2012-12-24T09:01:53+01:00lundi 24 décembre 2012|Juste parce que c'est cool|Commentaires fermés sur Star Trek de Noël

The times, they are a’changing

En fouillant dans mes scans et mes photos improbables, je retombe là-dessus, récupéré il y a peut-être un an (oui, pas mal de mes articles tournent autour de la SNCF, mais le train est mon deuxième bureau) :

Vous avez vu ?

Je veux dire, vous avez vraiment vu ?

Quand je tombe sur ce genre de choses, je me dis que le combat pour la reconnaissance de l’imaginaire est déjà gagné dans les esprits, et que seuls de vieux barbons ne s’en rendent pas compte. Parce que, pour que la SNCF, consensuelle et lisse dans sa communication s’il en est, propage ce genre d’image, cela veut bien dire quelque chose. Le mécano / ingénieur de droite est non seulement en train de construire un origami de l’Entreprise – icône geek et SF par excellence – mais que lit l’homme d’affaires à sa gauche ? Un journal économique sur les jeux vidéos, par tous les diables. Lesquels sont donc plus que définins comme un loisir digne, mais comme un secteur d’activité de pointe, obligeant un costume-gris qui voyage en espace Pro 1ère à se tenir au jus.

Peu importe la reconnaissance apportée par la SNCF, en vérité, ou même par les pouvoirs publics, ou encore Christine Boutin. Ne pas en bénéficier n’a jamais empêché la contre-culture des trente dernières années de pleurer à la mort d’Aerith dans Final Fantasy VII, de pouiller du beholder à coups de D20 ni d’apprendre l’elfique. Mais c’est l’assurance d’un peu plus de sérénité, de faire taire les empêcheurs de tourner en rond, de respirer toujours mieux économiquement, d’élargir le public et de partager davantage. Et ça, c’est toujours agréable. (Pas comme Christine Boutin.)

2012-05-22T10:22:40+02:00mardi 22 mai 2012|Expériences en temps réel|7 Commentaires

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