Et maintenant, quelque chose d’entièrement différent, comme disait John Cleese : Iker Castège et Émilie Milon ont dirigé un beau et épais Atlas des oiseaux marins et cétacés du Sud Gascogne, publié par le Muséum National d’Histoire Naturelle.
Pourquoi je vous en parle1 ? Parce que j’ai eu le plaisir de contribuer quelques photos de cétacés à l’ouvrage, attrapées au cours de voyages et expéditions divers, et c’est pour moi un sacré honneur d’avoir pu fournir des images jugées suffisamment bonnes et belles pour figurer dans cette impressionnante somme de connaissances.
Le premier atlas des oiseaux marins et cétacés du golfe de Gascogne a été publié en 2009 (Castège & Hémery 2009). Il se basait sur les suivis océanographiques standardisés effectués par navires entre 1976 et 2002 à l’échelle du golfe de Gascogne. Cet ouvrage présentait la répartition spatiale de 36 espèces d’oiseaux marins et des principales espèces de cétacés.
Au-delà des données de répartition propre à chaque espèce, des zones de concentration de biodiversité ont été mises en évidence et ont permis la définition des aires marines protégées (AMP).
Une décennie plus tard, un bilan était nécessaire pour évaluer la pertinence des AMP créées ainsi que l’évolution de ces espèces à forts enjeux de conservation dans un contexte de changements climatiques. Depuis la publication de l’ouvrage précédent, près de 40 000 nouveaux relevés ont été traités suivant le même protocole pour une centaine d’espèces recensées entre 2003 et 2015, répartis sur les douze mois de l’année. Au final, 50 espèces sont sélectionnées et présentées dans cet ouvrage avec la participation d’une vingtaine d’experts.
Cet ouvrage s’adresse au plus grand nombre, aux naturalistes et à quiconque s’intéresse aux écosystèmes marins. Il doit également servir à répondre aux demandes des gestionnaires en matière de conservation, de gestion des prédateurs supérieurs et d’application des textes nationaux et communautaires (aires marines protégées, directive cadre Stratégie pour le milieu marin, etc.).
Le littoral de Nouvelle-Aquitaine apparaît comme une région clé pour mesurer les évolutions de ces espèces grâce aux secteurs d’importance pour les prédateurs supérieurs de son territoire, tels les canyons de Capbreton et du cap Ferret, les abords du bassin d’Arcachon ou encore l’estuaire de la Gironde. Toutes ces zones sont bien connues pour contribuer à l’alimentation, à la reproduction ou au repos des oiseaux et mammifères marins. La prise en compte des changements climatiques dans les pressions qui agissent sur les espèces est devenue essentielle, d’autant plus pour des espèces menacées.
Préface de Nicolas Thierry ; vice-président en charge de l’environnement et de la biodiversité de la région Nouvelle-Aquitaine. Le premier atlas des oiseaux marins et cétacés du golfe de Gascogne a été publié en 2009 (Castège & Hémery 2009). Il se basait sur les suivis océanographiques standardisés effectués par navires entre 1976 et 2002 à l’échelle du golfe de Gascogne. Cet ouvrage présentait la répartition spatiale de 36 espèces d’oiseaux marins et des principales espèces de cétacés.suivis océanographiques standardisés effectués par navires entre 1976 et 2002 à l’échelle du golfe de Gascogne. Cet ouvrage présentait la répartition spatiale de 36 espèces d’oiseaux marins et des principales espèces de cétacés.
Au-delà des données de répartition propre à chaque espèce, des zones de concentration de biodiversité ont été mises en évidence et ont permis la définition des aires marines protégées (AMP).
Une décennie plus tard, un bilan était nécessaire pour évaluer la pertinence des AMP créées ainsi que l’évolution de ces espèces à forts enjeux de conservation dans un contexte de changements climatiques. Depuis la publication de l’ouvrage précédent, près de 40 000 nouveaux relevés ont été traités suivant le même protocole pour une centaine d’espèces recensées entre 2003 et 2015, répartis sur les douze mois de l’année. Au final, 50 espèces sont sélectionnées et présentées dans cet ouvrage avec la participation d’une vingtaine d’experts.
Cet ouvrage s’adresse au plus grand nombre, aux naturalistes et à quiconque s’intéresse aux écosystèmes marins. Il doit également servir à répondre aux demandes des gestionnaires en matière de conservation, de gestion des prédateurs supérieurs et d’application des textes nationaux et communautaires (aires marines protégées, directive cadre Stratégie pour le milieu marin, etc.).
Le littoral de Nouvelle-Aquitaine apparaît comme une région clé pour mesurer les évolutions de ces espèces grâce aux secteurs d’importance pour les prédateurs supérieurs de son territoire, tels les canyons de Capbreton et du cap Ferret, les abords du bassin d’Arcachon ou encore l’estuaire de la Gironde. Toutes ces zones sont bien connues pour contribuer à l’alimentation, à la reproduction ou au repos des oiseaux et mammifères marins. La prise en compte des changements climatiques dans les pressions qui agissent sur les espèces est devenue essentielle, d’autant plus pour des espèces menacées.
Préface de Nicolas Thierry ; vice-président en charge de l’environnement et de la biodiversité de la région Nouvelle-Aquitaine.
L’ouvrage est disponible en librairie ou bien directement sur le site des publications scientifiques du Muséum.
- Tardivement, l’ouvrage est sorti en fin d’année dernière. ↩