Procrastination podcast s09e13 – Quand l’écriture conduit là où c’est difficile

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s09e13 – Quand l’écriture conduit là où c’est difficile« .

L’écriture apporte son lot de difficutés, mais ici, il ne s’agira pas de difficultés techniques, mais personnelles et psychologiques. Que faire quand l’écriture nous conduit à une zone d’ombre ou d’inconfort intime ?

Estelle met en avant l’importance de se connecter à la raison d’être de son projet et à ce que l’on désire partager à travrs lui ; de plus, la technique aide à maintenir la distance entre le récit et le personnel, et donc à naviguer la création.

Mélanie ne rencontre pas ce problème car ce qu’elle peut concevoir, elle peut écrire, même si c’est très personnel ; sinon, elle n’ira tout simplement pas (parce que pourquoi se faire du mal ?). Elle rappelle aussi que le premier jet n’a pas vocation à être partagé, et que c’est un endroit sûr que l’on peut filtrer par la suite.

Lionel rappelle qu’on a toujours le choix d’aller dans une zone d’ombre ou pas, met l’accent sur la sécurité personnelle, mais avance aussi que si l’inconscient nous amène à un seuil difficile, c’est rarement gratuit. Il peut être possible d’opérer une transmutation cathartique sur le sujet.

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2025-03-18T19:06:17+01:00lundi 17 mars 2025|Procrastination podcast|0 commentaire

Ma tech stack

Sur une idée beaucoup trop aimable de mon cher camarade Jean-Sébastien Guillermou :

Merci ! Question bête : est-ce qu’il une page ou un article dans lequel tu dresses la liste de tous les logiciels alternatifs que tu utilises ? Je pose la question car tu es toujours d’excellent conseil 🙂

Jean-Sébastien Guillermou (@jsguillermou.bsky.social) 2025-02-24T07:55:30.449Z

Alors, pas vraiment (il y a les propositions détaillées de la boîte à outils de l’écrivain), mais du coup, eh bien, faisons-le, pour ce que ça vaut, et si ça peut intéresser quelqu’un. Et du coup, une version à jour de cette page vivra dorénavant à cet endroit, suivant les diverses évolutions tectoniques de la chose.

Matériel principal

  • Mac Studio (Orca) + MacBook Pro (Narval)
  • iPhone Pro Max (iPhocœna)
  • iPad Pro (Commerson) + Apple Pencil
  • Apple Watch Ultra (Glyph)
  • AirPods Pro + Sony WH1000-XM4
  • Apple Magic Keyboard + Magic Mouse
  • Steam Deck XL + Stream Deck Pedal
  • Serveur Synology
  • Amazon Kindle

Utilitaires et outils généraux

  • Mots de passe et clés d’accès : 1Password
  • Expansion de texte : Typinator
  • Stockage en ligne : iCloud Drive
  • Lanceur : Alfred
  • Automatisation : Bunch + Keyboard Maestro + Raccourcis + BetterTouchTool* + Hazel
  • Code : Coderunner* + Xcode + Gitfox*
  • Time tracking : Timeular avec tracker physique
  • Météo : Carrot Weather + iStats Menu*
  • Navigateur : Safari
  • Transfert de fichier : Transmit
  • Billets, itinéraires, infos pour déplacements : Apple Notes
  • Communication instantanée et visio : Signal + iMessage + Facetime
  • Notes partagées : Craft*
  • Utilitaires divers mais indispensables : Yoink*, Dropzone*, How Long Left, Bartender*, iStats Menus*, Parcel, AirBuddy*, Default Folder X*, TextSniper*, Downie*, Sleeve, CleanShot X*, TripMode*, PDF Squeezer*, Due*, CleanMyMac X*, Mission Control Plus*, Clop*, DisplayBuddy, PopClip*
  • Adblock et confidentialité : NextDNS + ClearVPN* + iCloud Private Relay
  • Santé : Apple Health
  • Vie australienne : Vic Fires + Vic Emergency + Larousse anglais-français + Bites and Stings
  • Navigation : Apple Maps
  • Backups : Time Machine + Backblaze

Administratif

  • Calendrier : Fantastical
  • Contacts : Cardhop
  • Tâches / GTD : OmniFocus
  • Mail : Spark* (renforcé par Apple Mail) géré par iCloud custom domains
  • Tableur : Numbers
  • Communication d’équipe : Slack + Discord
  • Texte : Pages (texte riche) + Typora (Markdown)
  • Budget : YNAB

Média

  • Musique : Apple Music + di.fm (suivi avec MusicBox)
  • Vidéo : VLC + Infuse + Netflix + Crunchyroll + Apple TV+ (suivi avec Trakt + TV Time + Movie Time)
  • Read it later, RSS, newsletters : Readwise Reader
  • Infos : Apple News+ (non disponible en Europe)
  • Podcasts : Pocket Casts
  • Lecture : Readwise + Apple Books + Amazon Kindle + Panels (suivi avec BookTrack)

Aides à la concentration

Écriture

  • Machines à écrire : Freewrite Gen.3 + Micro Journal v5
  • Notes manuscrites : Goodnotes
  • Capture en mobilité : Obsidian (avec Lumberjack et Templater + macros maison)
  • Journal personnel / Idéation / Zettelkasten / Construction d’intrigue / Notes univers : Obsidian
  • Base documentaire : DEVONthink
  • Mindmapping : Mindnode*
  • Concept mapping : Scapple
  • Chronologies : Aeon Timeline
  • Rédaction / correction perso : Scrivener (projets longs) + Ulysses* (projets courts, premiers jets)
  • Dictionnaire / correcteur : Antidote
  • Corrections éditoriales : LibreOffice

Communication / promotion

  • Site web : WordPress avec Avada
  • Microblogging : Buffer + Jetpack Social Notes

Conférences / ateliers

  • Diaporamas : Keynote
  • Satechi Bluetooth Remote
  • À distance : Elgato Ring Light + Elgato Prompter

Musique et podcasting

  • Interface audio : RME Fireface
  • Contrôleurs maîtres : Ableton Push + Akai APC40 mkII
  • Clavier maître : NI Komplete Kontrol S49
  • DJing : NI Traktor S4
  • Enregistrement podcasting : Riverside.fm + Audio Hijack
  • Production / composition / podcasting : Ableton Live
  • Post production podcasting : iZotope
  • Conversion son : Permute*
  • Conversion vidéo : FusionCast
  • Éditeur wave : WavePad
  • Quelques synthés physiques et trop de VST pour être cités ici

Photo

  • Canon EOS R7
  • Lightroom CC + Apple photos
  • Traitement de fichiers par lots : Retrobatch

Toutes les apps marquées d’une astérisque dont disponibles dans l’abonnement Setapp.

2025-03-11T06:50:20+01:00mercredi 12 mars 2025|Technique d'écriture|2 Commentaires

Procrastination podcast s09e12 – Le récit choral

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s09e12 – Le récit choral« .

Procrastination a déjà parlé de fils narratifs ; ici, il s’agira de se concentrer spécifiquement sur la technique du choral, en particulier les techniques et approches pour gérer les alternances de points de vue spécifiques de la forme.

Pour Lionel, il est crucial que chaque point de vue ait sa propre histoire à raconter, mais il convient aussi de l’emboîter de façon complémentaire avec les autres pour créer une narration d’ordre supérieur. Il propose quels points techniques à surveiller et des astuces.

Pour Estelle, la forme est super ludique ! Elle est aussi très puissante pour relancer une intrigue et le rythme d’une narration. Elle avance aussi, au-delà de ces aspects techniques, la dimension symbolique des alternances de points de vue, parfois peu utilisée et à ne pas négliger.

Mélanie détaille un exemple intéressant du procédé vu en traduction.

Références citées

  • « Game of Thrones », saga de G. R. R. Martin

  • « Les Archives de Roshar », saga de Brandon Sanderson


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2025-02-25T05:17:47+01:00lundi 3 mars 2025|Procrastination podcast|0 commentaire

J’ai ENFIN choisi mon app de notes, mais il a fallu tout un voyage (Obsidian FTW)

Mais bon, je ne vais peut-être PAS vous parler du voyage, parce que sinon ça va finir comme cet article qui n’a jamais vu le jour quand on m’a demandé de récapituler un peu ma carrière et que ça s’est terminé en cinq parties autobiographiques que je n’ai jamais fini parce que

Tout le monde s’en fout

Et si je remonte à Evernote on n’est pas couchés.

Les notes posent un enjeu fondamental : le savoir, les idées, la base de connaissances, c’est le fonds de commerce d’un auteur, et de tout « travailleur du savoir » (knowledge worker). Avoir un outil puissant mais aussi adapté est crucial, et une fois Evernote quitté, j’ai eu une longue, longue traversée du désert. Et l’année dernière, je finissais par capituler en recommandant deux poids lourds du domaine, chacun adaptés à des approches différentes : Bear pour le minimalisme, Obsidian pour la puissance. J’ai utilisé les deux en parallèle pendant des années, mais ce stade, et finalement, j’ai définitivement élu résidence chez le second.

Mais pour cela, il a fallu deux prises de conscience :

  • Redémarrer un système de zéro directement dans Obsidian pour sortir du fatras ingérable de customisations contradictoires et d’idées inachevées qu’était devenu mon système principal (je vais vous saouler avec ça, mais c’est LE piège) ;
  • Architecturer la toute fin de La Succession des Âges pour me rendre compte que, effectivement, Obsidian est la seule application à allier l’agilité et la flexibilité nécessaires pour un tel travail de construction (que j’ai réalisé à une vitesse qui m’a surpris moi-même).

Ce qu’est Obsidian

Rappel rapide : Obsidian est une application entièrement gratuite de gestion de notes reliées (ils gagnent leur vie avec des add-ons payants, principalement synchro et publication publique).

À la base, Obsidian prend un gros dossier de fichiers texte (en Markdown, voir ce tuto rapide) – donc parfaitement transparents et lisibles même sans l’application – et va ajouter une surcouche de rendu, de visualisation et de présentation extrêmement puissante grâce à son balisage : mots-clés, liens wiki, graphe, dossiers, et surtout une architecture totalement (mais alors, totalement) ouverte. Obsidian compte plus de 2200 plugins à l’heure actuelle, et l’app est intégralement personnalisable, de son schéma de couleurs à l’emplacement des icônes en passant par la manière dont le moindre élément apparaît.

Et c’est là qu’est son énorme piège : Obsidian est tellement ouvert qu’on se perd très facilement à vouloir le personnaliser dans ses moindres détails.

Ne. Faites. Pas. Ça. Je suis tombé là-dedans pendant littéralement cinq ans (j’ai commencé à utiliser Obsidian aux alentours de juin 2020, à la 0.6), sentant que c’était l’outil que je devrais utiliser, mais incapable de l’apprivoiser avant de comprendre que j’essayais de faire trop de trucs à la fois dedans.

Pourquoi choisir Obsidian

Obsidian a, pour moi, quantité d’atouts qui en font l’outil parfait, avec l’équilibre juste de fonctionnalités, d’extensibilité et d’une fondation solide pour construire une base de connaissance censée accompagner un·e créatif·ve pour sa vie entière.

Même si Obsidian disparaît, les fichiers resteront lisibles. Vous avez déjà tenté de migrer depuis Evernote ? Voilà. Obsidian s’appuie le plus possible sur le Markdown, mais un certain nombre d’additions nécessitent forcément une syntaxe maison dans le texte ; celle-ci demeure compréhensible et utilisable même sans le support d’Obsidian. C’est sûr, c’est moins joli, un peu plus rebutant à utiliser, mais si j’ouvre mon fichier et que je vois [[Note bidule^45yhjp]], je sais que c’est un lien vers la Note bidule, paragraphe 45yhjp, et je peux simplement utiliser une recherche dans le texte pour trouver la chose. C’est trivial (testé sous Bear, qui ne comprend pas cette syntaxe) : Obsidian ne tient pas vos données prisonnières.

Obsidian a la meilleure expérience utilisateur qui soit. Oui, Obsidian est basé sur Electron, et oui, ça m’ennuie, mais les développeurs ont fait un travail prodigieux pour cacher la chose : menus natifs, optimisations de performance, réglages subtils d’apparence, on peut rendre Obsidian presque crédible comme app native. Mais surtout, l’expérience a été pensée au millimètre pour la rapidité d’exécution : ouvrir un fichier dans un onglet séparé, les comparer, en ouvrir un troisième, noter un truc dans un quatrième, tout se pilote au clavier avec une rapidité folle (et bien entendu configurable). Obsidian s’inspire ouvertement des environnements de développement logiciel, ou des navigateurs (avec des onglets) si ça ne vous dit rien, et le mode « onglets empilés » (le vieil Andy mode pour ceux qui savent) réplique de façon virtuelle l’idée de travailler sur plusieurs fiches étalées devant soi.

Ceci est mon Obsidian, que vous ne verrez quasiment jamais, car il m’est beaucoup trop personnel.

Obsidian ne vous impose pas de manière de travailler. C’est ce qui fait peur à la plupart des gens, et en effet, c’est là qu’on trouve des trillons de tutos YouTube vous expliquant comment organiser votre vault. Liens ? Tags ? Dossiers ? Recherche ? Vous faites ce que vous voulez. Ce sont vos données. C’est pourquoi il faut absolument commencer simple.

Obsidian est confidentiel par défaut. Obsidian utilise des fichiers texte et média à la base, en local sur votre disque. Leur service de synchronisation est chiffré de bout en bout. Pas envie de l’utiliser ? Les développeurs ne vous empêchent absolument pas d’utiliser une solution tierce. Débrouillez-vous. D’ailleurs :

Les développeurs ont une approche vertueuse. Les développeurs, puis le CEO qu’il se sont choisi, Steph Ango (Kepano) ont pour but de créer un outil vertueux et respectueux des utilisateurs. Jetez un œil à sa philosophie : Files over app, In good hands, 100% user-supported. J’ai longtemps échangé avec les développeurs au temps des débuts et quand j’ai demandé si leur service de sync serait chiffré de bout en bout, la réponse a été « bien entendu ».

Et enfin, donc Obsidian est intégralement personnalisable. Je le mets en dernier car, comme dit plus haut, c’est une bénédiction et un piège. J’utilise à l’heure actuelle une cinquantaine de plugins (donc beaucoup sont des petits, en mode « qualité de vie ») et une vingtaine d’extraits de code (presque exclusivement cosmétiques pour transformer Obsidian en Bear, cf ci-dessus). Vous n’avez aucunement besoin de faire tout ça. Moi, j’ai un OCD. Vous pas. Enfin, j’espère.

Comment bien commencer avec Obsidian

Apprenez les bases du Markdown en trois minutes. C’est indispensable et vraiment pas bien difficile. Je vous le dis tout net, avec cette fermeté rude mais aimante qui fait de moi un rude habitant du bush, mais chaleureux si on apprend à me connaître : si vous ne voulez pas faire cet effort, Obsidian n’est pas pour vous. Restez-en là.

Obsidian propose une doc technique détaillée, claire et fournie. Référez-vous ici pour l’installer et le configurer. Ça n’est pas spécialement difficile, il faut juste créer un « coffre » (vault) soit un dossier qui contiendra vos données.

Ne vous perdez pas. Quasiment toutes les fonctionnalités d’Obsidian sont optionnelles et apparaissent comme plugins (modules). N’installez rien de nouveau. Je le mets en rouge parce que c’est la base pour ne pas se perdre dans l’application : n’installez. Rien. De. Nouveau. Même si ça a l’air trop génial. Le bon réflexe avec cette app, c’est : ne rien installer qu’on n’ait pas l’intention d’apprendre et utiliser. (Vous pouvez par contre vous faire une deuxième vault de test pour y mettre tous les trucs rigolos qui vous amusent – c’est même recommandé pour apprivoiser une fonctionnalité. Prenez le bon réflexe du développement : un environnement de production, un de test.) Configurez l’app avec ces notions de bon sens :

  • Passez l’app en français dès maintenant (il restera des tas de trucs en anglais, notamment avec les plugins, mais ça vous simplifiera la vie pour des tas de trucs de formatage)
  • Dans les préférences, vérifiez que l’éditeur est bien configuré en « Aperçu en direct » (rendu de la syntaxe Markdown comme dans un traitement de texte classique)
  • Toujours dedans, dans Fichiers : vérifiez bien :
    • Toujours mettre à jour les liens internes est activé
    • Emplacement par défaut de la nouvelle note : Même dossier que le fichier
    • Utiliser les [[Wikilinks]] est activé
  • Modules principaux : n’activez QUE Explorateur de fichiers, Liens sortants, Rechercher, Récupération de fichiers, Rétroliens, Sélecteur rapide, Volets de mots-clés. Découvrez les fonctionnalités au fur et à mesure en lisant la doc et en vous demandant : « je vais vraiment utiliser ça ? » et surtout pas « wahou, ça a l’air trop cool »
  • Créez un dossier qui contiendra vos médias. (Le mien est dans Ressources/Media). En effet, les fichiers Markdown sont du texte, donc ils ne peuvent contenir de médias, mais Obsidian peut les stocker et les rendre en direct avec une simple référence du type ![[Image.png]] (voir la syntaxe Markdown). Configurez-le dans les préférences Fichiers et liens > Emplacement par défaut des nouvelles pièces jointes.

Réfléchissez ce que vous attendez d’Obsidian, en fonction de vos besoins et de votre manière actuelle de travailler. Obsidian permet à peu près de tout faire moyennant un peu de recherche ou de bidouille. Définissez votre produit viable minimal pour votre système de notes. De quoi avez-vous besoin pour commencer à écrire là, tout de suite ? Selon toute logique, avec la configuration ci-dessus, vous avez déjà quantité d’outils hyper puissants (liens wiki, liens aux blocs, transclusion). Apprivoisez la chose. Mais, pour vous donner une idée, mon Obsidian remplit tous les rôles suivants :

  • Capture rapide de mes idées, médias, en mobilité, incluant audio et image
  • Journal personnel, avec géolocalisation (important quand on vit sur un continent et travaille sur un autre)
  • Organisation et émergence créative, romans, sagas, idées diverses
  • Base de connaissance personnelle (Zettelkasten)
  • Base de données d’outils musique (synthés, matériel, équipement virtuel) (en cours de construction avec Dataview) (ouais, JE SAIS)
  • Il est BEAU (à mes yeux) (en gros, j’ai piqué l’apparence de Bear, hein)

Tous ces rôles ne lui ont pas été échus dès le début : je le répète, mais ne tombez pas dans ce piège ! On peut gérer sa vie entière dans Obsidian, mais n’essayez surtout pas de le faire dès le début, quoi que vous dise Jean-Michel de la Win sur YouTube. Conservez vos outils actuels, concentrez-vous sans doute sur le cœur de cible de l’outil – notes et émergence créative – et, une fois que ça marche bien, envisagez peut-être d’ajouter une brique en plus (la capture rapide ? Le journal ?). Je vous le dis, j’arrive à Obsidian après cinq ans de voyage.

Et enfin, lisez et relisez la doc. Vous savez ce qu’on disait autrefois ? RTFM – Read The Fucking Manual. La doc liée ci-dessus vous donnera la base de l’approche, et ensuite, petit à petit, ajoutez des choses (une bonne habitude consiste à avoir une fiche compilant toutes les choses qu’on pourrait ou avoir envie de faire).

Et vous savez quoi ? On va donc maintenant parler d’Obsidian. Oh ouiiii.

2025-02-24T01:15:56+01:00mercredi 26 février 2025|Technique d'écriture|12 Commentaires

Les inscriptions à la Masterclass des Imaginales « Du manuscrit à la publication » sont ouvertes ! avec Sara Doke et Jean-Claude Dunyach

Cette nouvelle formule à trois intervenant·es s’installe dans la durée, et maintenant sur deux jours complets ! Je suis enchanté de retourner à Épinal aux côtés de mes chers camarades Sara Doke et Jean-Claude Dunyach pour vous causer.

L’ambition de ces deux jours et de vous attraper en cours d’écriture, et de vous dévoiler l’ensuite et l’après : finaliser et corriger son manuscrit, verrouiller toutes les grandes techniques, et aborder et comprendre les relations avec le monde éditorial. Le prix reste encore cette année contenu : 120 euros avec le repas de jeudi offert.

Ces journées de rencontres permettent à d’aspirants écrivains de passer de l’envie, à la réalisation, puis à la possibilité d’une publication.

On trouve un peu partout des propositions de masterclass d’écriture, sur Youtube, dans les publicités sur les réseaux sociaux, l’écriture est devenue accessible à tous. Mais quid de l’accompagnement vers une professionnalisation ? Peut-on se passer d’un chaînon dans l’édition ? Comment se passe la publication d’un manuscrit, comment fonctionne la publication ? Comment présenter un texte à un éditeur ?

Cette session de formation servira à vous armer face à ces questions, à vous informer, vous guider dans le chemin qui passe de la passion à la profession.

Les questions suivantes seront notamment abordées :

  • Gestion de l’information, rythme, conflit… les diverses techniques fondamentales de la Votre public cible est-il adapté à votre texte ?
  • Un premier jet est toujours perfectible, toujours, savez-vous prendre le recul nécessaire ? Quelle édition choisir ? Entre l’auto-édition et la publication à compte d’éditeur, un monde de différences, des obstacles à franchir ?
  • Comment bien vendre votre manuscrit, rédiger un pitch, un argumentaire promotionnel ? Quels sont les droits qui encadrent l’écriture, comment lire un contrat et toucher des droits ?

Cette formation est consacrée aux jeunes auteurs qui savent déjà comment s’articule leur texte, qui ont commencé, voire terminé la narration et souhaitent se lancer dans la publication, comme à ceux qui ont une envie dévorante de s’y mettre et voudraient connaître les rouages du métier.

Selon vos désirs, nous aborderons tout ce qui concerne le monde éditorial, de l’écriture à la relecture, à la correction, à l’édition, dans un contexte de conversation entre les animatrices et les participants. Nous vous donnerons des clés et des exercices qui vous permettront d’avancer dans votre projet et d’en connaître l’avenir. Pour cela, nous préférons disposer d’un synopsis et de vos questions pour répondre au mieux à vos attentes.

Attention, nombre de place limité !

➡️ Pour en savoir plus et s’inscrire : télécharger le dossier 2025.

2025-02-24T10:57:10+01:00lundi 24 février 2025|À ne pas manquer, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Les inscriptions à la Masterclass des Imaginales « Du manuscrit à la publication » sont ouvertes ! avec Sara Doke et Jean-Claude Dunyach

Le Micro Journal, une alternative ouverte, soutenue, indépendante et moins chère aux machines Freewrite

Je ne laisserai jamais Freewrite s’en tirer à bon compte concernant la mise à jour impardonnable de leur clavier, mais il se trouve qu’ils ont tapé juste dans un vrai besoin : écrire sur autre chose que l’ordinateur avec lequel on crée des macros Excel. Plusieurs alternatives ont fleuri sur le marché, mais j’ai envie de dire, à l’heure actuelle, n’allez pas chercher plus loin que le Micro Journal.

Le Micro Journal est développé par Un Kyu Lee, un gars adorable tout seul dans son garage, qui a tout conçu, du code à la coque qu’il imprime en 3D (avec des couleurs rigolotes, en plus). Clairement, il aime ce qu’il fait, il y a réfléchi comme personne, et en plus, il vend ça une misère comparé à Freewrite ! Il est d’une gentillesse et d’une disponibilité à toute épreuve (il a conçu le pilote pour le clavier français du Mac incluant ses caractères spéciaux, jusqu’aux espaces insécables, en totale collaboration avec moi, m’envoyant une demie-douzaine de bêta versions jusqu’à ce que tout soit parfait) et il assure un véritable suivi de son produit.

En gros, l’inverse de Freewrite : le Micro Journal est mieux, et moins cher. Que vous dire ?

Parmi les spécificités du Micro Journal, il propose

  • Un stockage sur carte SD
  • Une synchro avec Google Drive (moyennant un script à installer, mais tout est décrit pas à pas)
  • La possibilité de déplacer son curseur avec les touches flèches du clavier (risquant de donner envie de corriger son texte à la volée, donc attention, mais ça n’est pas non plus une suite complète d’édition, pas de copier-coller par exemple, et c’est voulu)

Sachant qu’il faut se procurer séparément la batterie (Un Kyu Lee ne peut pas la joindre à la machine pour des raisons de règlementation), mais c’est un modèle standard on trouve sans aucun mal sur Internet (et au pire, on fait marcher la machine en filaire).

Le Micro Journal existe en quatre versions « mûres » qu’il convient de comparer pour choisir le meilleur usage (ou alors, toutes les acheter, je ne juge pas) (personnellement, je suis déjà équipé en FW, mais j’ai aussi une v5) :

La Rev 5 (139 $US) propose juste un écran LCD auquel on branche son clavier.

L’intérêt est évident… utiliser son propre clavier. J’ai pu recycler un vieux clavier Mac sans Touch ID avec un câble USBA → Lightning et grâce à notre travail conjoint, Un Kyu Lee dispose donc à présent d’une variante de son firmware avec le clavier français belge spécifique employé par les Macs. N’hésitez pas à lui demander cette variante à la commande si vous le souhaitez (le taf est fait, je n’ai pas de commission, je veux juste le remercier pour sa gentillesse et son boulot génial).

La Rev 2 (289 $US) est l’équivalent de la Freewrite Traveler pour JUSTE TROIS FOIS MOINS CHER. (Traveler : 807 $)

Avec le même écran LCD, et la capacité, bien évidemment, de changer la disposition des touches ET les touches elles-mêmes. La machine qu’on plie et balade partout.

La Rev 6 (179 $US) se place un peu sur le créneau de la Freewrite Alpha. Petit, portable et avec l’écran LCD de la v5.

La touche d’espace ne plaira pas forcément, mais le but de cette machine est d’offrir une alternative à la machine « à clapet » façon Freewrite Traveler, dans une forme transportable, et ça coûte littéralement une misère quand on compare aux Freewrite. Là aussi, évidemment, on peut changer le clavier.

La Rev 7 (339 $US) est l’équivalent exact d’une grosse Freewrite, pour… là aussi, TROIS FOIS MOINS CHER. (Freewrite Gen3: 1050 $)

Celle-ci est clairement la rolls, avec un écran à encre électronique et une bonne grosse coque qui fait lourd et sérieux, alliant l’approche machine à écrire avec la technologie contemporaine. Et vous avez vu, on peut relever l’écran pour ne pas se tordre la nuque… HEIN, FREEWRITE

Et sinon, vous n’avez pas envie de payer la main d’œuvre ? Un Kyu Lee vous propose les composants de base, à vous d’assembler ça vous-même si vous avez envie. Tout est open source !

Des concurrents vont apparaître en production en 2025 sur ce créneau, mais franchement, on ne peut pas pousser éternellement le concept de la machine à écrire, surtout quand le but est d’avoir un appareil volontairement simple pour favoriser la concentration. En ce qui me concerne, Un Kyu Lee a pensé à tout ce qu’on peut demander, développe ses appareils de la façon la plus vertueuse que je puisse imaginer, et elles coûtent une bouchée de pain en comparaison des Freewrite.

Bref, si vous voulez vous équiper en machines à écrire connectées, achetez ça.

2025-02-13T01:04:53+01:00mercredi 19 février 2025|Best Of, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Le Micro Journal, une alternative ouverte, soutenue, indépendante et moins chère aux machines Freewrite

Procrastination podcast s09e11 – Premières soumissions et choix d’une maison d’édition

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s09e11 – Premières soumissions et choix d’une maison d’édition« .

Procrastination rappelle souvent l’importance de choisir une maison d’édition capable de porter au mieux le projet que l’on désire, mais cela semble difficile quand on est primo auteur. Peut-on vraiment choisir ? Comment ?

Estelle parle de l’approche tactique en termes de soumissions à adopter, et rappelle qu’une carrière se construit avec le temps ; que l’on fait constamment le choix de son édition. Les horizons sont peut-être plus limités au début, mais cela n’empêche pas de choisir ce qu’il faut pour un projet donné, et d’évoluer si nécessaire par la suite.

Mélanie insiste sur le fait qu’on apprend aussi avec le temps ; et rappelle que le temps de l’édition est différent de la création. Quand elle a commencé à écrire sérieusement, aucune des collections de ses premiers ouvrages n’existaient.

Lionel rappelle en effet l’importance de la patience dans le métier et livre sa chronologie professionnelle pour montrer le temps qui peut être nécessaire pour parvenir créativement où l’on souhaite (15 ans dans son cas).

Références citées

  • Léa Silhol
  • L’épisode « précédent » est souvent cité dans cette conversation, mais il fait référence au s09e09 (Devenir professionnel·le de l’écriture, trois récits), enregistré juste avant (mais dans la diffusion, le s09e10 est le troisième volet de l’enregistrement à l’Ouest Hurlant)
  • Jean-Philippe Jaworski
  • Obscure Mag’
  • Les éditions Don Quichotte

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2025-03-18T19:06:03+01:00lundi 17 février 2025|Procrastination podcast|2 Commentaires

Procrastination podcast s09e10 – En public avec vos questions à l’Ouest Hurlant – partie 3

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s09e10 – En public avec vos questions à l’Ouest Hurlant – partie 3« .

Le festival des cultures de l’imaginaire l’Ouest Hurlant à Rennes reçoit toute l’équipe de Procrastination et surtout VOUS : l’invité du podcast sur cette saison, c’est vos questions, vos interrogations, avec trois réponses contradictoires pour le prix d’une ! Merci à l’Ouest Hurlant et toutes ses équipes de nous avoir invité·es et de nous avoir donné une salle et une heure pour rendre ces conversations possibles. C’est un splendide festival qu’on vous encourage à suivre !

(Note de Lionel : en effet, la référence citée était bien la Bhagavad-Gita.)

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2025-02-17T06:31:25+01:00lundi 3 février 2025|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s09e10 – En public avec vos questions à l’Ouest Hurlant – partie 3

Freewrite sort un clavier dédié aux écrivains : passez votre chemin

Freewrite, la compagnie qui fait des machines à écrire connectées, sort un clavier destiné aux écrivains, appelé Wordrunner.

On m’a demandé mon avis en ligne, alors le voici : passez votre chemin.

Déjà, Freewrite / Astrohaus ne sont plus dignes de confiance. Comme je l’ai signalé l’année dernière, Freewrite a changé sans prévenir et sans logique aucune la disposition de son clavier AZERTY, et les échanges avec le support technique ont été proprement abyssaux. Leur dernier produit en date, la Freewrite Alpha, n’était pas compatible avec les claviers étrangers pendant un temps beaucoup trop long, montrant que, clairement, la clientèle internationale ne les intéresse pas.

Ensuite, un clavier est une affaire personnelle, et vous n’avez aucune assurance d’aimer celui-ci. Sans parler qu’il est en QWERTY, ce qui exclut d’entrée toute la clientèle non-anglophone.

Enfin, et surtout, les fonctionnalités du clavier sont des gadgets aisément réplicables avec d’autres outils. Mesurez le concept : c’est un clavier indépendant, donc il se branche à quelque chose. Vous savez ce qu’on trouve sur ledit quelque chose ? Des applications qui font le même boulot. Parmi les fonctionnalités :

  • Le chronomètre à pomodoros se remplacera avantageusement par un minuteur ;
  • Le compteur de mots / signes est intégré à Scrivener, Ulysses, même Word ;
  • Les touches fonction pour déplacer le texte ont déjà des équivalents en raccourcis clavier et, connaissant la maîtrise d’ingénierie de la compagnie, il faudra un pilote pesant 800 Mo, bouffant toute la mémoire vive et compatible uniquement avec la version uruguayenne de Word 2003.

C’est un gadget de hipster qui ne sert à rien. Pour une fraction du prix, achetez plutôt un Micro Journal v5, demandez-le en clavier français et branchez le clavier de votre choix dessus. Vous aurez, donc, le clavier de votre choix, l’équivalent d’une Freewrite, un compte en banque encore garni et vous soutiendrez un indépendant adorable et compétent qui, lui, se soucie des besoins de sa clientèle.

2025-01-24T01:53:54+01:00lundi 27 janvier 2025|Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Freewrite sort un clavier dédié aux écrivains : passez votre chemin

Procrastination podcast s09e09 – Devenir professionnel·le de l’écriture (trois récits)

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Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s09e09 – Devenir professionnel·le de l’écriture (trois récits)« .

Le proverbe dit qu’on ne peut se baigner deux fois dans la même rivière, et chaque parcours d’artiste est unique ; mais dans cet épisode, tout le monde dévoile les coulisses de ses débuts, et notamment les premiers contacts, dans l’espoir peut-être d’inspirer ceux et celles qui suivent. Estelle a le début de carrière peut-être le plus proche de l’époque actuelle, grâce à la présence d’Internet ; elle mentionne l’importance des salons dans son parcours, mais rappelle que ce n’est pas non plus une nécessité. Mélanie parle aussi de l’importance des rencontres, mais qu’elles ne sont pas nécessairement difficiles à entreprendre ; beaucoup de contacts se déroulent naturellement, autour de la passion et des goûts communs. Lionel évoque la tradition perdue du fanzinat, et montre combien saisir la bonne occasion qui est offerte peut infléchir le cours d’une carrière, voire d’une vie.

Références citées

  • Le festival Utopiales (et le bar de madame Spock)
  • Le festival Imaginales
  • Le festival les Galaxiales
  • Poppy Z. Brite
  • La revue Ténèbres
  • Fabrice Bourland et la revue Nouvelle Donne
  • Les éditions NestiveQnen
  • Les éditions L’oxymore
  • Léa Silhol
  • Le commandant Cousteau
  • Le festival Étonnants Voyageurs
  • Mœbius
  • Jean-Pierre Dionnet
  • Stéphane Manfrédo
  • La revue Galaxies
  • La revue Bifrost
  • (À cette fameuse table ronde d’Étonnants Voyageurs, Lionel se demande avec le recul si la troisième revue présente n’était peut-être pas plutôt Yellow Submarine)
  • Stéphanie Nicot
  • Jean-Daniel Brèque
  • Lucie Chenu
  • Les éditions Critic

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2025-02-03T08:28:43+01:00mercredi 15 janvier 2025|Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s09e09 – Devenir professionnel·le de l’écriture (trois récits)
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