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Ma tech stack

Sur une idée beaucoup trop aimable de mon cher camarade Jean-Sébastien Guillermou :

Merci ! Question bête : est-ce qu’il une page ou un article dans lequel tu dresses la liste de tous les logiciels alternatifs que tu utilises ? Je pose la question car tu es toujours d’excellent conseil 🙂

Jean-Sébastien Guillermou (@jsguillermou.bsky.social) 2025-02-24T07:55:30.449Z

Alors, pas vraiment (il y a les propositions détaillées de la boîte à outils de l’écrivain), mais du coup, eh bien, faisons-le, pour ce que ça vaut, et si ça peut intéresser quelqu’un. Et du coup, une version à jour de cette page vivra dorénavant à cet endroit, suivant les diverses évolutions tectoniques de la chose.

Matériel principal

  • Mac Studio (Orca) + MacBook Pro (Narval)
  • iPhone Pro Max (iPhocœna)
  • iPad Pro (Commerson) + Apple Pencil
  • Apple Watch Ultra (Glyph)
  • AirPods Pro + Sony WH1000-XM4
  • Apple Magic Keyboard + Magic Mouse
  • Steam Deck XL + Stream Deck Pedal
  • Serveur Synology
  • Amazon Kindle

Utilitaires et outils généraux

  • Mots de passe et clés d’accès : 1Password
  • Expansion de texte : Typinator
  • Stockage en ligne : iCloud Drive
  • Lanceur : Alfred
  • Automatisation : Bunch + Keyboard Maestro + Raccourcis + BetterTouchTool* + Hazel
  • Code : Coderunner* + Xcode + Gitfox*
  • Time tracking : Timeular avec tracker physique
  • Météo : Carrot Weather + iStats Menu*
  • Navigateur : Safari
  • Transfert de fichier : Transmit
  • Billets, itinéraires, infos pour déplacements : Apple Notes
  • Communication instantanée et visio : Signal + iMessage + Facetime
  • Notes partagées : Craft*
  • Utilitaires divers mais indispensables : Yoink*, Dropzone*, How Long Left, Bartender*, iStats Menus*, Parcel, AirBuddy*, Default Folder X*, TextSniper*, Downie*, Sleeve, CleanShot X*, TripMode*, PDF Squeezer*, Due*, CleanMyMac X*, Mission Control Plus*, Clop*, DisplayBuddy, PopClip*
  • Adblock et confidentialité : NextDNS + ClearVPN* + iCloud Private Relay
  • Santé : Apple Health
  • Vie australienne : Vic Fires + Vic Emergency + Larousse anglais-français + Bites and Stings
  • Navigation : Apple Maps
  • Backups : Time Machine + Backblaze

Administratif

  • Calendrier : Fantastical
  • Contacts : Cardhop
  • Tâches / GTD : OmniFocus
  • Mail : Spark* (renforcé par Apple Mail) géré par iCloud custom domains
  • Tableur : Numbers
  • Communication d’équipe : Slack + Discord
  • Texte : Pages (texte riche) + Typora (Markdown)
  • Budget : YNAB

Média

  • Musique : Apple Music + di.fm (suivi avec MusicBox)
  • Vidéo : VLC + Infuse + Netflix + Crunchyroll + Apple TV+ (suivi avec Trakt + TV Time + Movie Time)
  • Read it later, RSS, newsletters : Readwise Reader
  • Infos : Apple News+ (non disponible en Europe)
  • Podcasts : Pocket Casts
  • Lecture : Readwise + Apple Books + Amazon Kindle + Panels (suivi avec BookTrack)

Aides à la concentration

Écriture

  • Machines à écrire : Freewrite Gen.3 + Micro Journal v5
  • Notes manuscrites : Goodnotes
  • Capture en mobilité : Obsidian (avec Lumberjack et Templater + macros maison)
  • Journal personnel / Idéation / Zettelkasten / Construction d’intrigue / Notes univers : Obsidian
  • Base documentaire : DEVONthink
  • Mindmapping : Mindnode*
  • Concept mapping : Scapple
  • Chronologies : Aeon Timeline
  • Rédaction / correction perso : Scrivener (projets longs) + Ulysses* (projets courts, premiers jets)
  • Dictionnaire / correcteur : Antidote
  • Corrections éditoriales : LibreOffice

Communication / promotion

  • Site web : WordPress avec Avada
  • Microblogging : Buffer + Jetpack Social Notes

Conférences / ateliers

  • Diaporamas : Keynote
  • Satechi Bluetooth Remote
  • À distance : Elgato Ring Light + Elgato Prompter

Musique et podcasting

  • Interface audio : RME Fireface
  • Contrôleurs maîtres : Ableton Push + Akai APC40 mkII
  • Clavier maître : NI Komplete Kontrol S49
  • DJing : NI Traktor S4
  • Enregistrement podcasting : Riverside.fm + Audio Hijack
  • Production / composition / podcasting : Ableton Live
  • Post production podcasting : iZotope
  • Conversion son : Permute*
  • Conversion vidéo : FusionCast
  • Éditeur wave : WavePad
  • Quelques synthés physiques et trop de VST pour être cités ici

Photo

  • Canon EOS R7
  • Lightroom CC + Apple photos
  • Traitement de fichiers par lots : Retrobatch

Toutes les apps marquées d’une astérisque dont disponibles dans l’abonnement Setapp.

2025-03-11T06:50:20+01:00mercredi 12 mars 2025|Technique d'écriture|1 Commentaire

Écrire en musique : SpacewaveCR

Trouver la bonne musique de concentration – le truc suffisamment changeant, présent, mais pas mou au point d’endormir l’esprit (ce qui exclut la musique de méditation) ni intrusif au point de déconcentrer – est une quête subtile (mais rigolote). Plein de propositions dans cet endroit de perdition, et la dernière en date : SpacewaveCR (pour Cosmic Relaxation).

C’est de l’ambient suivant un format qu’on trouve souvent sur les services de streaming : des ribambelles d’albums / singles comportant une piste d’environ 30′ (à peu près assez pour un pomodoro) produits en masse, car ce n’est pas de la musique pour une écoute active, c’est au contraire de la musique à ne pas écouter. Mais ça marche étonnamment bien, et SpacewaveCR est présent partout où de la musique s’écoute (YouTube et tous services de streaming), avec des inspirations généralement Vangelisesques dans les moments planants de Blade Runner (un son qui a façonné une esthétique entière).

Personnellement, c’est Remember qui m’a mis le doigt dans l’engrenage (le morceau fait 32′, ici bouclées pour 2h) :

Et sinon, l’album M-Seven 1 dispo sur les services de streaming dure environ 13h – de quoi tenir une longue journée de travail (même si, à mon sens, on commencera directement à la deuxième piste, la première me semblant trop attirer l’attention). Rien qu’avec sa production, il y a de quoi tenir un an d’écriture à plein temps facile sans se lasser.

2025-03-05T00:35:14+01:00lundi 10 mars 2025|Décibels|0 commentaire

Dernière (longue) ligne droite d’écriture pour La Succession des Âges

Grande nouvelle, mes amis ! J’ai réparé le distributeur de poison Les corrections personnelles des 3,2 premiers signes de La Succession des Âges (soit les six premiers actes) sont terminées ; l’énorme tas de 20 cm de haut que j’ai pu montrer parfois en visio se trouve à présent tout entier sur un coin du Starship (mon bureau), davantage par prudence que par réel besoin, car je doute de retourner à mes mentions manuscrites.

Ce qui signifie qu’il ne reste « plus que » :

  • La construction des deux derniers actes + épilogues : c’est fait (autant que possible, cf infra) ✅
  • L’écriture des deux derniers actes (je fais chauffer la Freewrite et le Micro Journal),
  • Mes corrections personnelles là-dessus, et l’intégralité des corrections éditoriales (ces étapes se déroulant sans doute en parallèle),
  • Réfléchir à mes choix de vie.

On n’y est pas encore, donc, mais ça reste une étape majeure, et un gros basculement de mode de travail. Cette étape est affectueusement appelée « DLD » dans mes notes (Dernière Ligne Droite).

Au final, j’aurai coupé dans la masse des six premiers actes l’équivalent d’environ 600 000 signes, soit en volume plus de la moitié du tome 2 entier. Je n’ai pas spécialement coupé de scènes entières ; j’en ai même ajouté quelques-unes, mais j’ai réécrit en profondeur pas mal de passages pour des questions de concision et d’énergie. Plus coupé beaucoup de précisions inutiles. Sur un tel volume, cela équivaut donc à 300 pages mises bout à bout. Ce qui est assez terrifiant avec un projet de cette envergure, c’est que l’effet papillon intervient de façon disproportionnée : un léger ratage de mise en scène en amont peut conduire à un déraillement catastrophique 500 pages plus bas. Donc, on enferme le papillon, on répare les voies, et on remet le train.

Et donc, non seulement cela, mais, reprenant mon seigneur et maître Obsidian, j’ai donc clarifié et effectué l’architecture globale des deux derniers actes restant à écrire, avec une esquisse de chapitrage, autant que possible. Autant que possible, car : avec une histoire aussi vaste, une forme en roman choral et cette fin qui doit renouer tous les fils lancés depuis le tome 1 + les fils spécifiques à cette fin, les influences des trames narratives les unes sur les autres vouent toute planification de détail à l’échec (en tout cas pour moi au stade où se trouve mon cerveau). Comme je le redécouvre régulièrement, écrire trop séparément les fils narratifs les uns des autres conduit inévitablement à une influence imprévue des uns sur les autres, ce qui exige des réécritures / corrections importantes qui réduisent à néant l’avance que l’écriture en isolation était censée me donner.

À présent, la plupart des scènes, des chapitres, vont exiger à nouveau une construction de détail (d’une heure à une journée) pour présenter du mieux possible les grands événements censés se produire, c’est-à-dire d’une manière qu’on va espérer intéressante et fun. Il reste beaucoup de choses que j’ignore, mais ce sont des choses que je peux déterminer le moment venu (« quelle est la couleur de la porte ») Vs. des choses qu’il me fallait savoir en amont pour pouvoir tout articuler (« quelles répercussions globales pour la révélation de X, influant le parcours de l’intrigue »).

Une structure de choses pour des machins (Obsidian Canvas)

Au final, ce tome 5 fera environ 57 chapitres + épilogues – oui, au pluriel, pour, euh, les… survivants. Et sous réserve, donc, des réalités de terrain. À titre de comparaison, La Messagère du Ciel en comptait 25, Le Verrou du Fleuve 16, La Fureur de la Terre 27, L’Héritage de l’Empire 31.

Ce qui a suscité ceci1 que, vraiment, honnêtement, je n’avais pas calculé :

ça n'est donc officiellement plus une pentalogie. Avoue.

Morgan of Glencoe (@morganofglencoe.bsky.social) 2025-03-04T09:33:20.337Z

Euh. Je.

À ce stade, je finis, je… livre (ha, ha), et on verra.

Avanti.

2025-03-05T00:10:06+01:00mercredi 5 mars 2025|À ne pas manquer|2 Commentaires

Procrastination podcast s09e12 – Le récit choral

procrastination-logo-texte

Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s09e12 – Le récit choral« .

Procrastination a déjà parlé de fils narratifs ; ici, il s’agira de se concentrer spécifiquement sur la technique du choral, en particulier les techniques et approches pour gérer les alternances de points de vue spécifiques de la forme.

Pour Lionel, il est crucial que chaque point de vue ait sa propre histoire à raconter, mais il convient aussi de l’emboîter de façon complémentaire avec les autres pour créer une narration d’ordre supérieur. Il propose quels points techniques à surveiller et des astuces.

Pour Estelle, la forme est super ludique ! Elle est aussi très puissante pour relancer une intrigue et le rythme d’une narration. Elle avance aussi, au-delà de ces aspects techniques, la dimension symbolique des alternances de points de vue, parfois peu utilisée et à ne pas négliger.

Mélanie détaille un exemple intéressant du procédé vu en traduction.

Références citées

  • « Game of Thrones », saga de G. R. R. Martin

  • « Les Archives de Roshar », saga de Brandon Sanderson


Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2025-02-25T05:17:47+01:00lundi 3 mars 2025|Procrastination podcast|0 commentaire

J’ai ENFIN choisi mon app de notes, mais il a fallu tout un voyage (Obsidian FTW)

Mais bon, je ne vais peut-être PAS vous parler du voyage, parce que sinon ça va finir comme cet article qui n’a jamais vu le jour quand on m’a demandé de récapituler un peu ma carrière et que ça s’est terminé en cinq parties autobiographiques que je n’ai jamais fini parce que

Tout le monde s’en fout

Et si je remonte à Evernote on n’est pas couchés.

Les notes posent un enjeu fondamental : le savoir, les idées, la base de connaissances, c’est le fonds de commerce d’un auteur, et de tout « travailleur du savoir » (knowledge worker). Avoir un outil puissant mais aussi adapté est crucial, et une fois Evernote quitté, j’ai eu une longue, longue traversée du désert. Et l’année dernière, je finissais par capituler en recommandant deux poids lourds du domaine, chacun adaptés à des approches différentes : Bear pour le minimalisme, Obsidian pour la puissance. J’ai utilisé les deux en parallèle pendant des années, mais ce stade, et finalement, j’ai définitivement élu résidence chez le second.

Mais pour cela, il a fallu deux prises de conscience :

  • Redémarrer un système de zéro directement dans Obsidian pour sortir du fatras ingérable de customisations contradictoires et d’idées inachevées qu’était devenu mon système principal (je vais vous saouler avec ça, mais c’est LE piège) ;
  • Architecturer la toute fin de La Succession des Âges pour me rendre compte que, effectivement, Obsidian est la seule application à allier l’agilité et la flexibilité nécessaires pour un tel travail de construction (que j’ai réalisé à une vitesse qui m’a surpris moi-même).

Ce qu’est Obsidian

Rappel rapide : Obsidian est une application entièrement gratuite de gestion de notes reliées (ils gagnent leur vie avec des add-ons payants, principalement synchro et publication publique).

À la base, Obsidian prend un gros dossier de fichiers texte (en Markdown, voir ce tuto rapide) – donc parfaitement transparents et lisibles même sans l’application – et va ajouter une surcouche de rendu, de visualisation et de présentation extrêmement puissante grâce à son balisage : mots-clés, liens wiki, graphe, dossiers, et surtout une architecture totalement (mais alors, totalement) ouverte. Obsidian compte plus de 2200 plugins à l’heure actuelle, et l’app est intégralement personnalisable, de son schéma de couleurs à l’emplacement des icônes en passant par la manière dont le moindre élément apparaît.

Et c’est là qu’est son énorme piège : Obsidian est tellement ouvert qu’on se perd très facilement à vouloir le personnaliser dans ses moindres détails.

Ne. Faites. Pas. Ça. Je suis tombé là-dedans pendant littéralement cinq ans (j’ai commencé à utiliser Obsidian aux alentours de juin 2020, à la 0.6), sentant que c’était l’outil que je devrais utiliser, mais incapable de l’apprivoiser avant de comprendre que j’essayais de faire trop de trucs à la fois dedans.

Pourquoi choisir Obsidian

Obsidian a, pour moi, quantité d’atouts qui en font l’outil parfait, avec l’équilibre juste de fonctionnalités, d’extensibilité et d’une fondation solide pour construire une base de connaissance censée accompagner un·e créatif·ve pour sa vie entière.

Même si Obsidian disparaît, les fichiers resteront lisibles. Vous avez déjà tenté de migrer depuis Evernote ? Voilà. Obsidian s’appuie le plus possible sur le Markdown, mais un certain nombre d’additions nécessitent forcément une syntaxe maison dans le texte ; celle-ci demeure compréhensible et utilisable même sans le support d’Obsidian. C’est sûr, c’est moins joli, un peu plus rebutant à utiliser, mais si j’ouvre mon fichier et que je vois [[Note bidule^45yhjp]], je sais que c’est un lien vers la Note bidule, paragraphe 45yhjp, et je peux simplement utiliser une recherche dans le texte pour trouver la chose. C’est trivial (testé sous Bear, qui ne comprend pas cette syntaxe) : Obsidian ne tient pas vos données prisonnières.

Obsidian a la meilleure expérience utilisateur qui soit. Oui, Obsidian est basé sur Electron, et oui, ça m’ennuie, mais les développeurs ont fait un travail prodigieux pour cacher la chose : menus natifs, optimisations de performance, réglages subtils d’apparence, on peut rendre Obsidian presque crédible comme app native. Mais surtout, l’expérience a été pensée au millimètre pour la rapidité d’exécution : ouvrir un fichier dans un onglet séparé, les comparer, en ouvrir un troisième, noter un truc dans un quatrième, tout se pilote au clavier avec une rapidité folle (et bien entendu configurable). Obsidian s’inspire ouvertement des environnements de développement logiciel, ou des navigateurs (avec des onglets) si ça ne vous dit rien, et le mode « onglets empilés » (le vieil Andy mode pour ceux qui savent) réplique de façon virtuelle l’idée de travailler sur plusieurs fiches étalées devant soi.

Ceci est mon Obsidian, que vous ne verrez quasiment jamais, car il m’est beaucoup trop personnel.

Obsidian ne vous impose pas de manière de travailler. C’est ce qui fait peur à la plupart des gens, et en effet, c’est là qu’on trouve des trillons de tutos YouTube vous expliquant comment organiser votre vault. Liens ? Tags ? Dossiers ? Recherche ? Vous faites ce que vous voulez. Ce sont vos données. C’est pourquoi il faut absolument commencer simple.

Obsidian est confidentiel par défaut. Obsidian utilise des fichiers texte et média à la base, en local sur votre disque. Leur service de synchronisation est chiffré de bout en bout. Pas envie de l’utiliser ? Les développeurs ne vous empêchent absolument pas d’utiliser une solution tierce. Débrouillez-vous. D’ailleurs :

Les développeurs ont une approche vertueuse. Les développeurs, puis le CEO qu’il se sont choisi, Steph Ango (Kepano) ont pour but de créer un outil vertueux et respectueux des utilisateurs. Jetez un œil à sa philosophie : Files over app, In good hands, 100% user-supported. J’ai longtemps échangé avec les développeurs au temps des débuts et quand j’ai demandé si leur service de sync serait chiffré de bout en bout, la réponse a été « bien entendu ».

Et enfin, donc Obsidian est intégralement personnalisable. Je le mets en dernier car, comme dit plus haut, c’est une bénédiction et un piège. J’utilise à l’heure actuelle une cinquantaine de plugins (donc beaucoup sont des petits, en mode « qualité de vie ») et une vingtaine d’extraits de code (presque exclusivement cosmétiques pour transformer Obsidian en Bear, cf ci-dessus). Vous n’avez aucunement besoin de faire tout ça. Moi, j’ai un OCD. Vous pas. Enfin, j’espère.

Comment bien commencer avec Obsidian

Apprenez les bases du Markdown en trois minutes. C’est indispensable et vraiment pas bien difficile. Je vous le dis tout net, avec cette fermeté rude mais aimante qui fait de moi un rude habitant du bush, mais chaleureux si on apprend à me connaître : si vous ne voulez pas faire cet effort, Obsidian n’est pas pour vous. Restez-en là.

Obsidian propose une doc technique détaillée, claire et fournie. Référez-vous ici pour l’installer et le configurer. Ça n’est pas spécialement difficile, il faut juste créer un « coffre » (vault) soit un dossier qui contiendra vos données.

Ne vous perdez pas. Quasiment toutes les fonctionnalités d’Obsidian sont optionnelles et apparaissent comme plugins (modules). N’installez rien de nouveau. Je le mets en rouge parce que c’est la base pour ne pas se perdre dans l’application : n’installez. Rien. De. Nouveau. Même si ça a l’air trop génial. Le bon réflexe avec cette app, c’est : ne rien installer qu’on n’ait pas l’intention d’apprendre et utiliser. (Vous pouvez par contre vous faire une deuxième vault de test pour y mettre tous les trucs rigolos qui vous amusent – c’est même recommandé pour apprivoiser une fonctionnalité. Prenez le bon réflexe du développement : un environnement de production, un de test.) Configurez l’app avec ces notions de bon sens :

  • Passez l’app en français dès maintenant (il restera des tas de trucs en anglais, notamment avec les plugins, mais ça vous simplifiera la vie pour des tas de trucs de formatage)
  • Dans les préférences, vérifiez que l’éditeur est bien configuré en « Aperçu en direct » (rendu de la syntaxe Markdown comme dans un traitement de texte classique)
  • Toujours dedans, dans Fichiers : vérifiez bien :
    • Toujours mettre à jour les liens internes est activé
    • Emplacement par défaut de la nouvelle note : Même dossier que le fichier
    • Utiliser les [[Wikilinks]] est activé
  • Modules principaux : n’activez QUE Explorateur de fichiers, Liens sortants, Rechercher, Récupération de fichiers, Rétroliens, Sélecteur rapide, Volets de mots-clés. Découvrez les fonctionnalités au fur et à mesure en lisant la doc et en vous demandant : « je vais vraiment utiliser ça ? » et surtout pas « wahou, ça a l’air trop cool »
  • Créez un dossier qui contiendra vos médias. (Le mien est dans Ressources/Media). En effet, les fichiers Markdown sont du texte, donc ils ne peuvent contenir de médias, mais Obsidian peut les stocker et les rendre en direct avec une simple référence du type ![[Image.png]] (voir la syntaxe Markdown). Configurez-le dans les préférences Fichiers et liens > Emplacement par défaut des nouvelles pièces jointes.

Réfléchissez ce que vous attendez d’Obsidian, en fonction de vos besoins et de votre manière actuelle de travailler. Obsidian permet à peu près de tout faire moyennant un peu de recherche ou de bidouille. Définissez votre produit viable minimal pour votre système de notes. De quoi avez-vous besoin pour commencer à écrire là, tout de suite ? Selon toute logique, avec la configuration ci-dessus, vous avez déjà quantité d’outils hyper puissants (liens wiki, liens aux blocs, transclusion). Apprivoisez la chose. Mais, pour vous donner une idée, mon Obsidian remplit tous les rôles suivants :

  • Capture rapide de mes idées, médias, en mobilité, incluant audio et image
  • Journal personnel, avec géolocalisation (important quand on vit sur un continent et travaille sur un autre)
  • Organisation et émergence créative, romans, sagas, idées diverses
  • Base de connaissance personnelle (Zettelkasten)
  • Base de données d’outils musique (synthés, matériel, équipement virtuel) (en cours de construction avec Dataview) (ouais, JE SAIS)
  • Il est BEAU (à mes yeux) (en gros, j’ai piqué l’apparence de Bear, hein)

Tous ces rôles ne lui ont pas été échus dès le début : je le répète, mais ne tombez pas dans ce piège ! On peut gérer sa vie entière dans Obsidian, mais n’essayez surtout pas de le faire dès le début, quoi que vous dise Jean-Michel de la Win sur YouTube. Conservez vos outils actuels, concentrez-vous sans doute sur le cœur de cible de l’outil – notes et émergence créative – et, une fois que ça marche bien, envisagez peut-être d’ajouter une brique en plus (la capture rapide ? Le journal ?). Je vous le dis, j’arrive à Obsidian après cinq ans de voyage.

Et enfin, lisez et relisez la doc. Vous savez ce qu’on disait autrefois ? RTFM – Read The Fucking Manual. La doc liée ci-dessus vous donnera la base de l’approche, et ensuite, petit à petit, ajoutez des choses (une bonne habitude consiste à avoir une fiche compilant toutes les choses qu’on pourrait ou avoir envie de faire).

Et vous savez quoi ? On va donc maintenant parler d’Obsidian. Oh ouiiii.

2025-02-24T01:15:56+01:00mercredi 26 février 2025|Technique d'écriture|10 Commentaires

Les inscriptions à la Masterclass des Imaginales « Du manuscrit à la publication » sont ouvertes ! avec Sara Doke et Jean-Claude Dunyach

Cette nouvelle formule à trois intervenant·es s’installe dans la durée, et maintenant sur deux jours complets ! Je suis enchanté de retourner à Épinal aux côtés de mes chers camarades Sara Doke et Jean-Claude Dunyach pour vous causer.

L’ambition de ces deux jours et de vous attraper en cours d’écriture, et de vous dévoiler l’ensuite et l’après : finaliser et corriger son manuscrit, verrouiller toutes les grandes techniques, et aborder et comprendre les relations avec le monde éditorial. Le prix reste encore cette année contenu : 120 euros avec le repas de jeudi offert.

Ces journées de rencontres permettent à d’aspirants écrivains de passer de l’envie, à la réalisation, puis à la possibilité d’une publication.

On trouve un peu partout des propositions de masterclass d’écriture, sur Youtube, dans les publicités sur les réseaux sociaux, l’écriture est devenue accessible à tous. Mais quid de l’accompagnement vers une professionnalisation ? Peut-on se passer d’un chaînon dans l’édition ? Comment se passe la publication d’un manuscrit, comment fonctionne la publication ? Comment présenter un texte à un éditeur ?

Cette session de formation servira à vous armer face à ces questions, à vous informer, vous guider dans le chemin qui passe de la passion à la profession.

Les questions suivantes seront notamment abordées :

  • Gestion de l’information, rythme, conflit… les diverses techniques fondamentales de la Votre public cible est-il adapté à votre texte ?
  • Un premier jet est toujours perfectible, toujours, savez-vous prendre le recul nécessaire ? Quelle édition choisir ? Entre l’auto-édition et la publication à compte d’éditeur, un monde de différences, des obstacles à franchir ?
  • Comment bien vendre votre manuscrit, rédiger un pitch, un argumentaire promotionnel ? Quels sont les droits qui encadrent l’écriture, comment lire un contrat et toucher des droits ?

Cette formation est consacrée aux jeunes auteurs qui savent déjà comment s’articule leur texte, qui ont commencé, voire terminé la narration et souhaitent se lancer dans la publication, comme à ceux qui ont une envie dévorante de s’y mettre et voudraient connaître les rouages du métier.

Selon vos désirs, nous aborderons tout ce qui concerne le monde éditorial, de l’écriture à la relecture, à la correction, à l’édition, dans un contexte de conversation entre les animatrices et les participants. Nous vous donnerons des clés et des exercices qui vous permettront d’avancer dans votre projet et d’en connaître l’avenir. Pour cela, nous préférons disposer d’un synopsis et de vos questions pour répondre au mieux à vos attentes.

Attention, nombre de place limité !

➡️ Pour en savoir plus et s’inscrire : télécharger le dossier 2025.

2025-02-24T10:57:10+01:00lundi 24 février 2025|À ne pas manquer, Technique d'écriture|0 commentaire
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