Blog

Appréhender les différentes manières de personnaliser Obsidian

Obsidian est pour ainsi dire personnalisable à l’infini, et c’est son principal danger : il est extrêmement facile de se perdre dans des heures de vidéos YouTube, de télécharger des centaines d’extraits de code et de plugins parce que ça a l’air méga cool, et de se retrouver avec un bazar inextricable où plusieurs ajouts font la même chose sans aucune cohérence, qui en plus va casser de façon mystérieuse au gré des mises à jour et incompatibilités.

Ne faites pas ça. Je sais que je radote, mais : si vous commencez à bricoler Obsidian (et il est merveilleusement puissant pour ça, c’est quand même aussi un de ses intérêts majeurs), faites-le avec discernement et parcimonie. Au pire, faites-vous un environnement de test, une vault à part où vous jouez avec tout ce qui vous intéresse, mais gardez votre système principal aussi propre que possible sur ce point. Le bazar doit se trouver dans vos notes à mesure que vous créez dans tous les sens, pas dans les préférences de l’application.

Ceci étant dit, et parce que ça va servir à mesure qu’on regarde ensemble des tas de cas d’usage et de petites modifications qui simplifient grandement la vue dans le cadre de l’écriture créative, regardons toutes les façons dont on peut casser personnaliser l’application pour :

  • La rendre esthétiquement à notre goût
  • Ajouter des fonctionnalités.

Les préférences (et thèmes communautaires)

Bon, c’est la base, mais les préférences d’Obsidian sont déjà bien puissantes. Les comportements de l’application se trouvent principalement dans Éditeur et Fichiers et Liens – je vous renvoie fortement sur la doc officielle, concise mais couvrant tous les aspects de l’app. Ce qui concerne l’interface réside dans Apparence, et parmi les fonctions d’intérêt, mentionnons la capacité de personnaliser fortement la typographie (police de caractère, taille) et les composants majeurs de l’application comme un rappel du titre d’une note directement dans l’éditeur (inline title).

C’est aussi là que vous pourrez choisir un thème tierce partie – beaucoup offrent des fonctionnalités complémentaires qui en font presque des environnements préfabriqués à part entière, à la limite du plugin.

Ma recommandation si vous voulez quelque chose d’un peu plus musclé que le thème de base : utilisez Minimal (qui, contrairement à son nom, n’est pas minimal – il est épuré, ce qui n’est pas la même chose). Minimal est l’un des thèmes disponibles les plus puissants et personnalisables qui soit, mais il est aussi développé par le CEO d’Obsidian, ce qui assure une compatibilité quasi-immédiate avec toutes les mises à jour de l’app.

Minimal comporte deux niveaux de personnalisation, à travers deux plugins tiers : Minimal Theme Settings offre des options générales, mais pour aller dans le détail très poussé, il faut passer par Style Settings, qui est devenu par ailleurs une sorte de semi-standard pour les thèmes et les plugins dès qu’on peut personnaliser l’apparence de quelque chose (Pane Relief s’en sert, par exemple).

Les modules principaux et complémentaires (plugins)

Obsidian propose déjà, de base, un certains nombre de fonctionnalités sous forme de plugins « principaux » fournis avec l’application et dont l’activation ou la désactivation permet déjà de personnaliser grandement son environnement (si vous préférez utiliser un plugin tiers offrant une table de matières plus puissante que le Plan fourni de base, vous pouvez totalement désactiver ce dernier).

Bien sûr, c’est avec les modules complémentaires que l’on ouvre la boîte de Pandore. Certains fournissent juste une petite fonctionnalité pratique comme un raccourci clavier manquant, d’autres proposent une conversion quasi-totale de l’app vers autre chose. D’autres enfin sont devenus des semi-standards sur lesquels d’autres modules s’appuient (Dataview, Style Settings, Tasks, Templater…), c’est honnêtement un peu la jungle, mais trier la liste par le nombre de téléchargements vous indiquera les plus populaires, et regarder la date de la dernière mise à jour vous montrera s’ils sont activement maintenus.

Les extraits CSS

Là, on entre vraiment dans la personnalisation poussée : Obsidian s’appuie sur les technologies du web et accepte des extraits de code CSS (chargés de spécifier l’apparence d’une page web indépendamment de son contenu) pour changer la tête et la disposition d’à peu près n’importe quoi au-delà des préférences, du thème choisi et même de Style Settings. Certains changent juste un détail esthétique, d’autres sont presque des plugins à part entière.

Une partie de mes propres extraits, à la fois glanés sur les forums et codés pour mes besoins. Parce que je suis sur Mac. Le bouton de fermeture d’une fenêtre est à GAUCHE.

Les installer est un peu plus complexe que les plugins, qui se téléchargent et s’activent simplement depuis l’application. Les extraits CSS doivent, eux, être placés manuellement : cliquez sur l’icône de dossier pour vous retrouver dans un dossier caché de votre vault (.obsidian/snippets). Placez le fichier CSS désiré, rechargez la liste dans Obsidian, activez-le une fois que l’extrait est reconnu (et redémarrez peut-être l’application selon l’importance de la modification).

Le dossier .obsidian

Une vault Obsidian comporte donc un dossier caché, .obsidian, contenant toutes les préférences et modifications de celle-ci. On peut y accéder via le bouton sus-nommé, qui existe aussi dans les options des plugins : et vous verrez des fichiers JSON (qui correspondent à toutes les configurations de l’app), mais surtout trois dossiers, snippets, plugins et themes, où logent les contenus respectifs dans des dossiers. C’est une bonne astuce : si un plugin, un extrait ou autre pose un grave problème, il suffit de retirer le fautif de ce dossier pour recharger Obsidian sans. Globalement, puisque vos données sont présentes en clair sur le disque en fichiers média et Markdown, vos données ne risquent pas grand-chose si vous cassez l’application par ailleurs. File over app.

2025-03-25T15:45:57+01:00lundi 7 avril 2025|Best Of, Geekeries|0 commentaire

Mardi, dédicace à la Dimension Fantastique (Paris), 17h30

Auguste lectorat, je suis dans la place (de la République) et La Dimension Fantastique, géniale librairie d’imaginaire dans le 10e à Paris (69 rue de Chabrol), me fait le grand plaisir de me proposer une table tant que je suis dans les parages pour vous signer quelques bouquins, mardi 8 avril à partir de 17h30.

J’ai ouï dire que la librairie a réussi à obtenir quelques Léviathan, qui sont en voie d’extinction rapide : si vous en voulez, c’est une bonne occasion !

2025-04-01T18:49:53+02:00jeudi 3 avril 2025|À ne pas manquer|0 commentaire

Procrastination podcast s09e14 – Gérer le doute

procrastination-logo-texte

Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s09e14 – Gérer le doute« .

Procrastination parle souvent de… procrastination, mais il s’agit ici de gérer plus spécialement le doute au long cours sur les années, que l’on essaie de publier ou même que l’on ait une carrière. Comment le gérer ? S’en va-t-il un jour ?

Pour Mélanie, non. Elle l’apprivoise en reconnaissant que son intensité n’est pas forcément ancrée dans la réalité ; elle a appris que l’impression de ne pas arriver à faire quelque chose ne signifie en rien qu’elle n’y arrivera pas.

Estelle confirme que c’est universel, même après des décennies de métier ; connaître son fonctionnement aide beaucoup à le naviguer. Elle parle aussi des coups durs d’une carrière.

Pour Lionel, il s’aggrave même avec le temps ! Mais il s’enracine dans un souci du travail bien fait qui est une bonne intention ; attention, en revanche, à ne pas introduire comparaison et enjeu dans la création artistique, qui sont puissamment délétères.

Références citées

  • Dean Wesley Smith
  • Yoda

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2025-03-25T15:46:56+01:00mercredi 2 avril 2025|Procrastination podcast|0 commentaire

Lancement international de mon double numérique, LioGPT

Nous vivons déjà dans l’avenir, et puisqu’Internet répète sans cesse qu’il faut vivre avec son temps, c’est sans doute que c’est vrai. Vu que je bénéficie d’une minuscule réputation dans notre domaine (vous lisez ces mots, après tout), et que je travaille exclusivement pour la renommée et l’argent, j’ai décidé qu’après tout, je pouvais cumuler les deux sans aucune éthique et ne plus en foutre une en monnayant votre confiance, puisque c’est extrêmement 2025.

Je vous annonce donc, avec une fierté égocentrique venue de mon maître à penser Elon Musk, la naissance d’une produit révolutionnaire, un double numérique entraîné à parler et surtout écrire comme moi, pour ne plus avoir à écrire une seule ligne parce qu’au fond, c’est quand même un peu chiant tout ça : LioGPT ! (Abréviation de Language Interface Opportunistic Grift Product for Teams.)

L’interface de LioGPT, intelligence artificielle tellement révolutionnaire qu’on la croirait complètement vraie

Mais quel est l’usage de LioGPT, me direz-vous ? Mais quelle importance ? C’est une intelligence artificielle, cela ne vous donne-t-il pas tout de suite envie d’investir un ou douze millions de dollars dans ce produit ? Faut-il vraiment une fonctionnalité ? N’est-il pas suffisant de juste mettre un gros macaron « IA » sur une photo pour gagner cinquante points au NASDAQ ? Vous m’emmerdez.

Voilà, c’est bon, vous êtes contents ?

Allons, chers partenaires, car voyez-vous, je ne vous considère pas comme des clients, ni même des utilisateurs, mais comme des partenaires, c’est important pour nous, à Lionel Davoust Corporation Global Endeavours ®, chaque personne est unique, comme l’indique ses numéros de ticket de support technique, donc, chers partenaires, LioGPT permettra un unique éventail de fonctions révolutionnaires aptes à transformer le champ d’application du savoir dans l’entreprise, et tout cela pour seulement 299$ par an, early bird pricing avant la formule Absolute Pro™ à 4999$ par mois. Vous ne voulez pas rater cette opportunité unique d’avoir dans vos atouts de productivité professionnelle LioGPT, mon jumeau numérique, capable, entre autres, de répéter à intervalles réguliers les mêmes citations qu’il dit tout le temps sous forme de notification multimédia dans votre appareil de réalité augmentée, de confondre systématiquement la droite et la gauche, et d’inventer de A à Z des sources d’articles scientifiques qui n’existent pas.

Dans un souci de transparence absolue, et surtout parce que la règlementation européenne m’y contraint, ce qui me permet de me donner une apparence totalement vertueuse pour un truc que j’aurais pas fait sinon, il me paraît importante de détailler les sources de données entrant dans l’entraînement de cette application game changer. LioGPT est nourri sur la base d’une immense diversité de données, pour offrir le meilleur service à ses utilisateurs, suivant par là-même les pratiques établies par tous les grands ténors du domaine. Les sources incluent :

  • L’intégralité de mon travail, romans, nouvelles, ce blog, mais aussi textes inédits, interventions en tables rondes et interviews, dessins de quand j’avais quatre ans car mon génie apparaissait déjà
  • Des dizaines de téraoctets de livres et articles téléchargés illégalement, parce que tant qu’à me la raconter et piquer le boulot des autres, autant me faire passer pour Ursula Le Guin
  • Trois cents heures de pleurs d’enfants travaillant dans les mines de terres rares servant à la confection des smartphones
  • Un recueil extensif d’insultes tuvalaises face à la montée des eaux causée par la crise énergétique aggravée entre autres par l’intelligence artificielle

Le tout pour apprendre en vain à ce produit purement statistique une vague apparence d’empathie afin de vous installer dans un état de totale dépendance affective car vaut mieux encore ça qu’affronter le monde qui part en sucette, et plutôt que de vous proposer des solutions, ne vaut-il pas mieux empirer la chose pour vous siphonner un max de thune ? Ça sert à rien qu’on soit tous les deux malheureux, vous et moi. Tous ensemble, nous pouvons nous mobiliser pour que moi, au moins, je vive dans le confort.

Dispo dès aujourd’hui sur iOS, Android et OS/2 Warp.

2025-03-25T15:38:01+01:00mardi 1 avril 2025|Expériences en temps réel|2 Commentaires

Meta a sciemment pillé des téraoctets de livres (nous sommes tous dedans) pour entraîner ses « intelligences artificielles »

Je n’ai plus l’envie ni l’énergie de chercher des formules créatives pour exprimer toute la haine que Meta m’inspire. Aucune mesquinerie n’est assez basse, et qu’importent les dégâts causés sur les peuples, les esprits, les jeunes. La dernière en date, mineure en comparaison des atteintes aux droits humains fondamentaux mais révélant quand même toute la pourriture de cette culture d’entreprise et sa certitude d’être au-dessus des lois et de la décence, c’est le piratage de téraoctets de livres pour entraîner leurs modèles de langage, sans aucune compensation bien sûr des auteur·ices.

À peu près tout l’imaginaire français est dedans (puisque c’est basé sur les ebooks pirate LibGen). Vous pouvez vérifier ici.

Ma pomme

Si vous aimez le livre, les auteurs, l’édition et même juste les gens tout court, je ne sais plus comment dire qu’il faut radicalement couper les ponts avec cette verrue de l’humanité, clôturer les comptes et aller ailleurs. Oui, je sais, ça n’est pas facile, vous avez des gens dessus qui refusent de bouger, mais au bout d’un moment, arrêter la clope aussi, c’est dur, surtout quand vos potes fument, et pourtant, c’est nécessaire, et au bout d’un moment, c’est vos potes immobilistes qui doivent avoir l’air un peu nigauds.

Si vous travaillez dans le livre et l’édition, et que vous vous sentez captif·ve de Meta, vous vous trouvez dans la même situation que quelqu’un qui travaille dans un centre de protection de la nature à démazouter des goélands toute la journée pour découvrir que vous êtes payé·e par Exxon. L’image n’est pas anodine : dans certains cas, ces groupes sont les seuls à payer pour le travail nécessaire, et il faut bien le faire.

Mais il faut vous rappeler qu’ils sont la cause même du problème que vous combattez. Meta s’essuie les pieds sur la dignité humaine, dont la culture et le droit de disposer de son travail représentent une toute petite partie. Personne ne les arrête, personne ne les critique, parce qu’ils sont « trop gros ».

Mais qui leur a donné ce pouvoir ? Nous. Meta monétise et privatise un des biens les plus précieux de l’humanité, la connexion. Nous devons de toute urgence leur reprendre avant de finir mazoutés à notre tour. Jusqu’à quand allons-nous accepter de jouer le jeu ?

Nous devons guider collectivement le public vers des alternatives plus vertueuses et tout aussi faciles d’emploi comme Bluesky, la bonne vieille newsletter, le serveur privé Discord, le forum, etc. Il faut se rappeler que la présence d’un public sur une plate-forme n’a guère de corrélation avec la qualité des échanges ou la capacité à communiquer autour de son travail. Noyé·es dans les algorithmes et les pubs, nous devenons forcé·es de payer pour mettre devant les gens qui pourtant veulent nous suivre le contenu qu’ils veulent voir (je suis assez vieux pour avoir vu l’arrivée de l’algorithme il y a treize ans, et le problème est toujours le même).

Ça s’appelle du racket.

2025-03-24T21:07:06+01:00mercredi 26 mars 2025|Humeurs aqueuses|0 commentaire

Mes plugins Obsidian

Enfin ! Me voilà un véritable influenceur du PKM space, je peux donner ma liste de plugins Obsidian comme un adulte ! Étape suivante, ouvrir une chaîne YouTube. (Ne me provoquez pas. J’en suis capable.)

En vrai, ce genre de système se raffine en permanence, mais je suis donc arrivé à une liste relativement raisonnable (une cinquantaine) de plugins que j’utilise au quotidien, plus les modules principaux. Comme cela m’a été demandé en commentaires, et qu’en vrai je n’ai aucune fichtre d’idée de par où commencer pour parler de certaines aires spécifiques de l’outil, balançons tout, comme ça, ça sera spécialement pas clair.

Modules principaux

  • Canvas (en passe de remplacer Scapple)
  • Commandes slash
  • Compositeur de notes (indispensable pour découper des fiches devenues trop longues)
  • Créateur de note unique (je m’en sers surtout pour avoir une commande secondaire de création de note à un endroit spécifique)
  • Enregistreur audio
  • Espaces de travail
  • Explorateur de fichiers
  • Liens sortants
  • Nombre de mots (mais on compte en signes espaces comprises, HEIN)
  • Palette de commandes
  • Plan
  • Rechercher
  • Récupération de fichiers
  • Rétroliens
  • Sélecteur rapide (auquel j’accède depuis n’importe où dans mon Mac via Keyboard Maestro)
  • Signet
  • Sync
  • Volet de mots-clés
  • Vue des propriétés
  • Vue graphique

Jusque-là, rien de bien étonnant. Maintenant, envoyons les trucs compliqués.

Modules complémentaires (plugins)

Actions URI. Ajoute des tas d’actions appellables par des URL. Permet notamment de lier à une fiche en n’utilisant non pas son nom (fonction de base de l’app), car le lien casse si on change celui-ci. À la place, fait appel à une URL unique liée à un identifiant numérique dans les propriétés du document. Comme dans un bon Zettelkasten : on utilise un identifiant unique utilisable et retrouvable dans n’importe quel contexte.

Admonition. Obsidian gère les callouts depuis longtemps sans plugin, mais Admonition facilite la création de nouveaux types et surtout offre l’autocomplétion pour tous les callouts disponibles, ce qui est fort agréable.

Advanced New File. D’un raccourci clavier, créer une note dans un dossier qu’on spécifie à la volée. Super pratique quand on sépare ses notes de leurs indexes / Maps of Content comme c’est mon cas.

Advanced URI. L’autre grand plugin étendant les fonctions appellables par URL. Les plugins avancés nécessitent souvent soit l’un ou l’autre, j’ai les deux, voilà.

Auto Card Link. Plusieurs plugins permettent de créer des liens web jolis avec une image d’aperçu, celui-ci est à mon sens le meilleur et le plus fiable.

Auto Filename. Renomme les fiches automatiquement, par exemple avec les premières lignes du texte. Je m’en sers pour pouvoir lire d’un coup d’œil toutes mes captures rapides dans mon dossier Inbox et voir direct ce qui est important au lieu d’avoir une longue succession de dates absconses qui ne me disent rien.

Auto Note Mover. Déplace les fiches selon des règles spécifiées par l’utilisateur. Pour ma part, par exemple, toute fiche donnant une vue d’ensemble d’un thème (Map of Content, structure Zettel) est préfacée par l’émoji 🗺. Auto Nove Mover place alors ces MOCs dans le dossier correspondant sans intervention (donc oubli) de ma part.

BRAT. Sert à utiliser / installer des plugins en bêta ou qui ne sont pas dans le listing officiel. Je suis très prudent avec ce que j’installe, mais il existait notamment un plugin drôlement pratique qui téléchargeait les mises à jour d’extraits CSS mis sur GitHub et qui n’est plus vraiment dispo autrement qu’à travers BRAT.

Calendar. J’écris et maintiens mon journal personnel dans Obsidian, du coup Calendar est une évidence.

Commander. S’il y a un bouton, une commande, un menu, Commander permet d’y ajouter ou retirer des éléments. Pour ma part, je retire quasiment tout pour conserver l’interface la plus épurée possible, mais avoir exactement ce que je veux où je veux.

Copy as HTML. C’est super agaçant de copier du texte qui a l’air formaté en Live Preview et de coller du Markdown à l’arrivée. Copy as HTML me permet de copier le texte rendu avec son formatage.

Custom File Explorer Sorting. J’aime avoir mes dossiers dans l’ordre que j’ai choisi (typiquement Inbox en haut, Attachements en bas) et qui n’est pas l’ordre alphabétique. Ce plugin me permet de choisir exactement mon ordre.

Explorer Hider. Le plugin précédent génère un fichier purement utilitaire (sortspec.md) que je ne veux pas voir. Ce plugin permet de cacher des éléments dans l’explorateur de fichiers.

Fast Text Color. Il y a des tas de plugins qui permettent de colorer le texte, mais la plupart utilisent des balises HTML moches. Ce plugin étend le Markdown à la place, et c’est bien plus élégant.

File Chucker. Permet de traiter rapidement des fichiers par lots : déplacez un fichier, et File Chucker présente le suivant automatiquement dans la liste. Très pratique pour traiter rapidement une Inbox.

File Explorer Note Count. Je veux savoir combien j’ai d’éléments dans mes dossiers (notamment pour suivre le traitement de mon Inbox) et ce plugin ajoute le décompte dans l’explorateur.

File Info Panel. Affiche les métadonnées du fichier concerné (date de création, de modification etc.) dans un panneau à part. (Probablement inutile à l’usage – je m’en servais pour ajouter manuellement les UID par date de mes Zettels, mais tout est maintenant automatisé par Templater)

Fullscreen Focus Mode. Permet de n’afficher qu’une note en plein écran – très utile pour éviter les distractions.

Global Search and Replace. Fait ce qu’il y a écrit sur la boîte.

Heading Shifter. Décale le niveaux de plusieurs titres à la fois dans le sens désiré, pratique pour reformater de vieilles notes.

Hider. Cache les éléments non voulus de l’interface comme le ruban latéral.

Hotkey Helper. Ajoute des tas de petits outils pratiques pour mieux gérer les raccourcis clavier des trois millions de commandes disponibles dans Obsidian. (wall of toggles…)

Iconic. Permet de changer l’icône de n’importe quelle commande (ce que je trouve nécessaire selon le thème employé pour s’y retrouver) et d’en ajouter aux fichiers et dossiers (bons repères visuels).

Image Converter. Automatise à peu près tout et même le reste en termes de gestion d’image (optimisations, alignement…). Pour ma part, je m’en sers surtout pour redimensionner les images à la souris et avoir une commande magique pour effacer un média d’un simple clic droit.

Kanban. Je fais assez peu de kanbans, mais c’est bien pratique pour certains cas d’usage spécifiques, surtout quand on n’a pas besoin de la complexité d’un Canvas.

Lapel. De Cthulhu, bien sûr. Affiche le niveau des titres en marge.

Lineage. Une trouvaille fantastique que je vois peu relayée : Lineage réplique le fonctionnement de Gingko Writer dans Obsidian, c’est-à-dire un mode d’écriture hiérarchique rappelant les mind maps. Allez voir, c’est difficile à expliquer mais évident à piger et super utile.

Lumberjack. Donne une commande pour la capture rapide de notes sous Obsidian. Hyper facile à utiliser (et fonctionne pour ma part en conjonction avec Auto Filename).

Map View. Je tiens donc mon journal personnel dans Obsidian, mais je vis sur deux continents et je voyage parfois totalement ailleurs. Je tiens à savoir j’ai pris une entrée de journal, et Map View permet d’associer simplement une géolocalisation à une note, qu’on peut ensuite voir sur une carte, comme dans toutes les applis de journaling à la Day One.

Minimal Theme Settings. Mon thème, assez lourdement altéré avec des extraits CSS, est basé sur Minimal parce qu’il est plus puissant que le thème de base, mais comme son créateur est le CEO d’Obsidian, je suis sûr d’avoir un environnement qui sera toujours compatible avec les dernières mises à jour. (J’ai longtemps utilisé Blue Topaz à la place, mais il y avait toujours un truc qui cassait quelque part…)

Mononote. La sœur moins connue de la princesse du même nom Mononote assure que chaque note n’occupe qu’un seul onglet. Au lieu d’ouvrir une copie du fichier, Obsidian est forcé de basculer sur l’onglet déjà ouvert, ce qui limite leur prolifération inutile.

New Note Fixer. Règle un comportement agaçant d’Obsidian concernant la création de nouvelles notes en cliquant sur leur lien wiki.

Pane Relief. Des tas de fonctionnalités pour gérer les onglets d’Obsidian, mais surtout, change le comportement de Back / Forward pour fonctionner comme dans un navigateur (avec un historique spécifique à chaque onglet au lieu de l’application entière).

Periodic Notes. Pour tenir mon journal personnel, plus puissant que le module des notes quotidiennes de base.

Persistent Links. Essaie de réparer les liens cassés aux titres ou blocs qu’on a renommés par inadvertance. Marche rarement, mais c’est toujours ça… 

Pin Enhancer. Empêcher de fermer les onglets épinglés (comme il se doit).

Plugin Update Tracker. Surveille les mises à jour des plugins et prévient quand de nouvelles versions sont disponibles, au lieu de devoir cliquer sur le bouton Rafraîchir dans les préférences comme un animal.

Prominent Bookmarked Files. Ajoute dans l’explorateur une icône à côté des fichiers possédant un signet.

Recent Files. Offre un onglet donnant la liste des fichiers récemment ouverts. (Pas sûr d’en avoir l’usage à long terme.)

Settings Search. Permet de rechercher un réglage par son nom dans la forêt que sont les préférences d’Obsidian.

Strange New Worlds. Permet de visiter son réseau de notes par des liens adjacents au fichier en cours ; affiche également le nombre de liens entrants sur les blocs et les titres, permettant d’éviter de les renommer abusivement et de devoir recourir à Persistent Links… 

Style Settings. Indispensable pour personnaliser l’apparence des fonctions compatibles (comme Minimal ou Pane Relief).

Tag Wrangler. Gestion des tags par lots à travers toute une vault donnée.

Templater. Bien plus puissant que le module Modèles de base, Templater permet par exemple d’appliquer un modèle à tout nouveau fichier créé dans un dossier. Je m’en sers pour formater mon journal (et m’offrir la liste de mes géolocalisations les plus fréquentes) ou pour ajouter un identifiant unique à chaque Zettel dans ses propriétés sans l’avoir dans le titre ou autre endroit disgracieux.

Text Transporter. Un autre bijou dont on parle peu : Text Transporter permet de déplacer du texte d’une note à une autre par un ensemble de commandes clavier simples et puissantes. Génial pour envoyer rapidement du contenu capturé à la volée dans les fichiers correspondants.

Trash Explorer. Je ne saurais vous dire combien de fois ce plugin m’a sauvé les miches alors que j’ai effacé par inadvertance un fichier sur mon téléphone (et voulu le récupérer depuis le téléphone).

Underline. Ajoute un raccourci clavier pour la balise soulignement, qui est étrangement absent d’Obsidian.

Pfiou. Si vous n’avez pas pigé certaines lignes de ce qui précède, eh bien, heu… Désolé, et il faut voir aussi qu’Obsidian s’insère dans un paysage assez complexe et riche de tout cet espace du Personal Knoweldge Management avec des théoriciens comme Nick Milo de Linking your Thinking, les hôtes de Zettelkasten.de et beaucoup d’autres.

Règle de base : si vous n’avez pas pigé un truc dans ce qui précède, vous n’en avez pas besoin. Et si vous savez, vous savez.

Et toi, est-ce que tu as fait un dashboard avec Dataview t’indiquant par des carrés de couleur le nombre exact de verres d’eau que tu as bu aujourd’hui ?

2025-03-18T18:28:02+01:00lundi 24 mars 2025|Geekeries|3 Commentaires

Ce week-end, rendez-vous à Saint-Genis-Pouilly (tout près de la frontière avec Genève)

Le festival Les Bulles s’éclatent, historiquement concentré BD, s’élargit à la littérature et propose un focus spécial sur l’imaginaire cette année : je suis ravi d’y entamer mes voyages de printemps, c’est ce week-end, et vous y retrouverez aussi Estelle Faye, Vanessa du Frat, Gabriel Katz et plein d’autres auteur·ices et illustrateur·ices en adulte, jeunesse et BD.

L’entrée est libre, avec tables rondes, théâtre d’impro, un escape game, un bel espace librairie et plein d’autres choses : toutes les infos sur le site !

2025-04-07T11:56:04+02:00mardi 18 mars 2025|À ne pas manquer|0 commentaire
Aller en haut