À la veille de l’investiture de Barack Obama, un vice de forme poussa la Cour Suprême à ordonner un recompte des votes de l’élection présidentielle de 2008. Incapable de parvenir à une conclusion et sous la pression des lobbys républicains, elle dut déclarer le scrutin nul et non avenu, pour être reconduit trois mois plus tard.
Nul ne doutait de l’issue de ce vote, qui se solderait par une nouvelle victoire du candidat démocrate. Non, l’attention du monde entier se concentrait sur Donald Rumsfeld et Dick Cheney, qui, par un ahurissant retournement de procédure, se retrouvaient à officier comme président et vice-président dans l’intervalle.
La population de la planète priait à présent que les Américains aient le temps de retourner aux urnes avant que les duettistes ne lancent une bombe atomique sur l’Iran.