1. Jetpack est maintenant compatible Bluesky
Alleluia, les dieux obscurs et fantaisistes du développement web nous ont entendus :
Bluesky, qui est l’anti-Twitter/X/Shitter en ce sens qu’on y trouve toutes les fonctionnalités qu’on aime (l’immédiateté, l’interaction) et aucune de celles qu’on déteste (Elon Musk, un algorithme de merde), a vu sa fréquentation jaillir depuis le funeste mardi dernier :
Si vous avez le plugin officiel WordPress Jetpack, il est maintenant possible de partager nativement ses articles sur Bluesky en plus de tous les suspects habituels (Facebook, Instagram, Threads, Mastodon…). J’ai testé dans l’intervalle des tas de solutions tierces, mais franchement, leur fiabilité était douteuse ; la seule manière fiable que j’ai trouvé pour relayer automatiquement le blog sur le papillon était jusqu’ici un bot tournant sur le Docker de mon NAS, ce qui n’est pas spécialement une solution grand public.
Jetpack est malheureusement très vite payant (et cher), mais j’apprécie de pouvoir arrêter de me prendre la tronche (et de pouvoir arrêter Docker, qui ne servait qu’à ça sur mon NAS). Et puis, en Australie, ça entre dans les frais professionnels, donc j’ai accepté de cracher au bassinet.
2. WordPress comme solution ultime de microblogging ?
Corollaire, l’autre jour, j’ai découvert ça :
Jetpack a ajouté une fonctionnalité (toujours en bêta) appelée Social Notes. Ce sont des micro-messages, des articles sans titre, revenant à des tweets ou des posts Facebook, mais que l’on poste sur son blog. Là où c’est simple et génial, on peut évidemment les programmer et les partager sur les réseaux susnommés, soit : on a le meilleur des deux mondes, on reste en possession de son contenu, tout en interagissant avec les utilisateur·ices des réseaux en question. Pour être juste, on pouvait sans doute déjà faire ça avec des plugins ou des custom post types, mais là c’est tout simple et spécialement prévu pour.
La fonctionnalité est encore assez brute de décoffrage (pas d’intégration dans l’app mobile Jetpack, par exemple) et je n’ai pas encore trouvé comment entremêler ces notes avec le blog ; pour l’instant, elles sont archivées dans une catégorie à part.
L’idéal est donc de poster ses nouvelles sur son site, et que ça soit relayé sur les réseaux, de manière à utiliser ceux-ci comme tête de pont et non comme prison, ce qui devrait être l’attitude raisonnable en 2024 face aux multiples exemples de Facebook et de Shitter.
Laisser un commentaire