Bah alors ? Qu’est-ce qu’il fout, Davoust ? Six jours sans une entrée, sans une page, sans même un pauvre lolcat paumé dans le désert de Gobi ?
Eh bien, je suis dans mes corrections. Pour être exact, je suis dans mes corrections jusqu’au cou. Je travaille toujours sur Léviathan : la Chute, dont j’ai parlé à Wake-Up Call et seulement là pour l’instant, je prévois une entrée en bonne et due forme expliquant enfin ce qu’est ce thriller mâtiné d’aventure mâtiné d’ésotérisme, mais je suis un petit superstitieux, j’avoue que je préfère voir ces corrections progresser sereinement plutôt que de prendre ce temps pour parler du livre pour l’heure. Ce projet est le plus gros défi que je me sois fixé jusqu’ici, c’est une longue histoire (une trilogie), ça se passe de nos jours (donc avec toutes les agaçantes contraintes du monde réel), avec plusieurs points de vue principaux, bref, c’est diablement complexe.
Et, comme toujours quand je m’enterre pour écrire, ma seule (rare) distraction prend la forme d’un peu de webmastering çà et là. Tu auras peut-être remarqué, auguste et perceptif lectorat, que cette entrée est la première d’une catégorie « Journal », alias « j’assume finalement que c’est aussi un blog et que parfois, c’est mieux de dire clairement de quoi il s’agit plutôt que de classer l’article n’importe où ». Surtout, avec La Chute qui se profile à l’horizon, je me sens un peu à l’étroit dans la mouture actuelle du site, malgré tout le merveilleux travail accompli par Victor en début d’année, qui m’ a appris et apporté beaucoup. C’est en partie de nos réflexions communes qu’une v4 du site va émerger à moyen terme. Au programme : un espace mieux délimité et plus clair pour le blog, des actus plus lisibles et plus faciles à retrouver et, si j’y arrive, un emballage trop méga wiz niveau graphique.
Dans l’intervalle, je retourne en Antarctique et à Los Angeles. Ce blog va donc peut-être ralentir un peu dans les jours qui viennent, mais je reste perpétuellement ici et là.
Soyez pas sages !
Bon allez courage hein !
Merci !!
Tu me déçois. Non, le mot est faible, tu trompes ma confiance et mon amour, je comptais sur toi pour éclairer mes jours, et je n’en peux plus d’attendre.
Je te quitte. Je ne reviendrai plus. Non, il est inutile de pleurer, inutile d’insister, ma décision est irrévocable, je ne saurais revenir dessus, je ne saurais trahir mes idéaux comme tu nous trahis tous.
Lionel, ce furent de beaux moments que nous passâmes ensemble sur ce blog. Mais il faut savoir mettre un terme à ce qui n’est plus pour moi qu’un tissu de douleur.
Adieu.
Il me reste du saucisson.
Ne rends pas les choses plus difficiles, je t’en prie.