En entretien sur Tintamare (la gazette de Cocyclics) autour de la nouvelle

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Tintamare, la gazette de Cocyclics, le site – forum d’entraide autour de l’écriture, lance une nouvelle rubrique d’entretiens autour de l’écriture de nouvelles, et j’ai l’insigne honneur (ce qui ne veut pas dire qu’on m’a remis un badge) de lancer le bal autour du format, de sa spécificité et évidemment de la technique.

Pour vous, y a-t-il des codes (chutes, rythmes, types d’histoires) incontournables de la nouvelle à respecter/détourner ?

Je souscris à la démarche d’Edgar Allan Poe : dans la nouvelle, tout doit concourir à une atmosphère unique. Même si, comme pour tous les codes, il faut réfléchir et éventuellement contourner le principe… Mais j’en reste assez proche, du moins quant à l’idée de but final. Une nouvelle est pour moi une promesse narrative assez brève, qui prend de l’élan sur quelques pages, et doit offrir, soit une chute frappante, soit un questionnement net.

Pour lire l’intégralité de l’entretien, c’est là.

2015-04-20T15:53:27+02:00mercredi 22 avril 2015|Entretiens, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur En entretien sur Tintamare (la gazette de Cocyclics) autour de la nouvelle

Masterclass à Lyon, le compte-rendu de Cocyclics

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« Écrire pour soi… et écrire aussi pour les autres »

Dans son introduction, L.D. revient sur ce que signifie le métier d’écrivain.

Un écrivain, lorsqu’il souhaite être publié, écrit pour soi mais aussi pour les autres. L’auteur rappelle alors le fonctionnement de l’économie du livre en France. Il appuie sur l’importance des différents acteurs de la chaîne (« Sans auteur, pas de livre. Sans commercialisation, pas de public ! ») et sur le fait que, malgré les faiblesses relevées, l’édition à compte d’éditeur demeure aujourd’hui le meilleur système existant.

À la convention Octogônes, début octobre, j’avais proposé une masterclass plutôt destinée aux débutants et à ceux qui peinent à boucler leur premier roman. La gazette du forum d’entraide Cocyclis, Tintamare, en propose un compte-rendu, à découvrir ici.

2014-10-29T14:14:51+01:00lundi 3 novembre 2014|Technique d'écriture|1 Commentaire

Pour écrire virtuellement

Ce titre à goût d’oxymore pour mêler dans le même article des considérations un peu disparates. Mais avant cela, un rappel : n’oubliez pas de changer l’adresse de vos flux RSS si ce n’est pas encore fait pour adopter http://feeds.feedburner.com/lioneldavoust. Le flux “Actu” disparaîtra, donc si c’est avant tout ce qui vous intéresse, n’oubliez pas de vous inscrire à la liste d’informations (trafic réduit).

Je m’active grandement dans les coulisses en ce moment. Principalement sur le roman sur lequel je suis en train de travailler d’arrache-pied, et dont une partie des notes préparatoires (sans parler des fichiers informatiques, plans, diagrammes, digressions sans but sur des feuilles volantes, post-its, bouts de carnets), ressemble à ça :

Cette pile fait dix bons centimètres de haut et ne doit représenter qu’un tiers du matériel total. L’engin est un monstre à organiser et planifier : je n’ai jamais rien construit d’aussi complexe et difficile, sachant que l’objectif, à terme, est que le lecteur ne s’aperçoive évidemment de rien mais profite du récit sans effort. Nous verrons bien si cela fonctionne.

Ce projet a nécessité en amont un important approfondissement de ma méthode de travail et la recherche d’outils nouveaux adaptés à ce récit : alors que je travaillais jusqu’ici uniquement avec OneNote, je tourne en ce moment autour de trois logiciels complémentaires en plus de l’organisation et des réflexions au papier, et je découvre des usages précis à certaines applications que j’avais écartées autrefois.

Cette recherche perpétuelle du Graal – le soft tout-en-un qui me permettrait de conserver à la fois mes bases de données sur les univers et de planifier les histoires qui en découlent – m’a conduit vers deux informations utiles :

  • Scrivener va sortir sous Windows ! Autrefois réservé aux utilisateurs de Mac, Scrivener pourrait être ce Graal ; l’application est sincèrement vénérée par bien des auteurs, dont Michael Marshall Smith qui la qualifie de “plus grand progrès pour l’écrivain depuis l’invention du traitement de texte”, rien que ça. La version commerciale sort en début d’année prochaine, mais une beta doit voir le jour d’ici la fin du mois. J’y suis inscrit et je suis impatient de tripatouiller la bête. (Pour information, il existe déjà une application comparable sous Windows, Liquid Story Binder, mais qui ne m’a pas convaincu principalement à cause de partis pris d’interface un peu étranges.)
  • Desienne, du forum CoCyclics, propose dans ce fil sur les logiciels d’aide à l’écriture trois articles très informatifs et didactiques sur l’utilisation et les intérêts de yWriter, logiciel libre qui occupe la même niche que Scrivener. Rendez-vous sur cette page pour le premier message. J’avais essayé yWriter et l’avais trouvé trop rigide, mais c’est là une question de sensibilité, comme pour le choix d’un instrument de musique.

Sinon, en ce moment, mes divertissements se résument à peu près à la révision et la construction de la version 3 du site (je sais, j’ai besoin d’avoir une vie, mais le monstre précité est toute ma vie en ce moment), une heure par-ci, une heure par-là, tard le soir, alors qu’en toute honnêteté, je devrais dormir. Voici un deuxième petit aperçu, cette fois du haut de la page d’accueil :

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La grande bannière (calée ici sur Contes de Villes et de Fusées) est un “carousel”, c’est-à-dire une animation cyclique donnant les dernières infos et appelée à remplacer les affreux post-its actuels en tête de page. Évidemment, c’est encore assez vide et bien des détails manquent. Comme toujours, n’hésitez pas à donner votre avis !

2014-08-05T15:24:00+02:00mardi 12 octobre 2010|Technique d'écriture|4 Commentaires

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