Et voilà, une édition supplémentaire des Utopiales est derrière nous. Comme d’habitude, ce genre d’événement a créé une étrange distorsion spatio-temporelle autour de lui: il m’a fallu par exemple
deux heures pour atteindre le bar de la Cité des Congrès (et non pour en revenir, bande de médisants), le temps de rencontrer tous les copains pas vus depuis au moins six mois, d’échanger trois mots et d’oublier où j’allais. C’est une atmosphère électrique et un peu étrange, mais extrêmement enthousiasmante, bouillonnante d’idées. J’en reviens toujours
gonflé à bloc et plein de projets et d’envies.

C’est pourquoi il est difficile, voire impossible de faire partager un tel événement, surtout quand on le vit de l’intérieur. Il s’agit beaucoup de réunions de travail (au bar) et de discussions entre deux portes avec toutes les personnes qu’on veut voir. On a assez rarement le temps de boire une bière avec les copains, en fait.

Francis, Mélanie, Lucie, j’en oublie certainement, pardonnez-moi, ces trois jours se mêlent dans ma tête comme une nouvelle de Millenium Est… Une table ronde très sympathique, animée par Nathalie Labrousse, avec Fabrice Colin, Johan Heliot et Christophe Lambert sur l’addiction au virtuel et ses effets thérapeutiques… La fondation avec Anne Fakhouri et Zoé d’une école de SF révolutionnaire (entre le café et les toasts)… Et le fantastique concert du Naheulband samedi soir, vu des hauteurs du restaurant…

Il y aurait encore bien des choses à raconter, mais je n’ai pas de photos.
Bras, coudes, genoux.