Déconnexion annuelle pendant les fêtes

Et nous y voilà, la menace terrible annuelle se concrétise à nouveau, je vais disparaître de vos réseaux jusqu’au début de l’année prochaine. Je sais, qu’allez-vous faire ? Converser avec cette famille lointaine que vous n’appréciez pas vraiment, et d’ailleurs, comment s’appelle la troisième épouse de tonton Rodrigue, déjà ? Mais siiii, tu vois bieeeen, celle qui n’a pas aimé le clafoutis la dernière fois.

Soyez forts. Prenez soin de vous. Installez Vampire Survivors. Et faites-lui du clafoutis, à cette girafe. Ça lui apprendra à ne pas avoir aimé les dessins de Marie-Cerise.

Bisous et à l’année prochaine.

2024-12-18T00:34:40+01:00vendredi 20 décembre 2024|À ne pas manquer|0 commentaire

« Les Oiseleurs », nouvelle dans Chimères n°2 !

J’avoue, j’ai fait une brève infidélité à La Succession des Âges, mais c’était un bol d’air créatif bienvenu pour changer d’ambiance et de format : je suis ravi et honoré d’avoir été invité à apparaître au sommaire du deuxième numéro de la revue Chimères, qui sera en vente partout demain (20 décembre). Merci à Anne Besson et Victor Battagion pour leur confiance !

Au sommaire de Chimères n°2

ENTRETIENS :

  • Toujours encore plus loin, avec Régis Loisel
  • Lauren Roberts : Le pouvoir de la Romantasy
  • Pascal Charrue, coréalisateur de la série Arcane

DOSSIERS

  • Le Seigneur des Anneaux – Un nouveau chapitre
  • Fullmetal Alchemist – Le magnum opus d’Arakawa

ARTICLES

  • Livres et jeux, le grand mix
  • Un succès monstre dans la faune du jeu vidéo
  • Il était une fois les Schtroumpfs

ENQUÊTE

  • IA, une menace pour les auteurs de BD ?

FICTION

  • Les Oiseleurs de Lionel Davoust
  • Gagner la Guerre de Frédéric Genêt (extrait)
  • Daemon de Vincent Brugeas, Yoann Guillo et Ronan Toulhoat (extrait)

MAIS AUSSI…

  • l’agenda culturel de l’hiver
  • la Chronique de Nota Bene
  • les Klassiks
  • Des Uchronies à l’envie !
  • Objets Textuels Non Identifiés
  • La Gazette des gnomes
  • La liste de Noël de Pénélope Bagieu
  • et les Chroniques Littérature, Jeux, Manga, BD

MERCI À NOS AUTEURS :

  • Damien Bador
  • Louis Barchon
  • Elisa Bes
  • William Blanc
  • Justine Breton
  • Bénédicte Coudière
  • Maxime Danesin
  • Lionel Davoust
  • Bruno Dumézil
  • Patrick Gaumer
  • Juliette Gris
  • Enzo Le Guiriec
  • Philippe Peter
  • Bounthavy Suvilay
  • Laurent Vissière
  • Jean Zeid

À propos de « Les Oiseleurs »

Tout le contraire d’une saga qui n’en finit pas (au secours, je répète, au secours), « Les Oiseleurs » est une courte fable inédite sur, accrochez-vous, seulement une dizaine de pages (still got it).

Tudin n’était ni seigneur ni chevalier, ni même montreur d’ours ou forgeron, et il en concevait grande honte. Et quand il partait dans la forêt avec les autres bûcherons pour abattre les arbres qui fourniraient le bois pour les grands navires du roi, la honte se transformait en angoisse, car il regardait à la dérobée la grande stature de ses camarades, leurs muscles noueux rouler sous leurs tuniques, et la même question ne cessait de le tarauder :

Pourquoi moi ?

Chimères est en vente en librairie, bons points de presse et sur abonnement. Soutenez la revue : on n’en a pas beaucoup en France !

2024-12-18T23:27:20+01:00jeudi 19 décembre 2024|À ne pas manquer|4 Commentaires

Invité chez Dounia reçoit, autour de « Les Dieux sauvages » (et de l’âge de pierre de la culture geek)

J’ai été très honoré d’être invité par Dounia Charaf dans son émission pour parler de « Les Dieux sauvages » ; un immense merci pour cette conversation, et tout particulièrement pour les excellentes questions nées d’une lecture en profondeur de ces énormes briques dans un temps bref, ce qui n’est vraiment pas facile ! Disponible en ligne sur la chaîne des Vagabonds du Rêve ou bien ci-dessous :

Je cause aussi de geekisme de première génération, et j’ai l’air d’un vieux daron.

2024-12-18T01:21:33+01:00mercredi 18 décembre 2024|Entretiens|0 commentaire

Les Utopiales perdent un financement historique, la région Pays de la Loire coupe trois quarts du budget culturel : signez la pétition

J’ai attrapé une crève qui me prend le cerveau à tous les sens du terme, donc je vais être un peu léger en éloquence et en subtilité (pour être honnête, je ne suis pas dans un état capable d’imaginer plus modéré que des images de guillotine), mais : la culture, c’est la civilisation.

La région Pays de la Loire annonce TROIS QUARTS de coupe de son budget culturel (73%), soit 100 millions d’euros, quand la politique d’austérité du gouvernement n’en exige que 40. C’est un coup proprement criminel contre l’avenir, une honte sans nom, une vision court-termiste stupide alors que la présidente de la région, Christelle Morançais se gargarisait encore dans le programme des Utopiales d’une « ambition de rendre la culture accessible à tous ».

Dans ce contexte, les Utopiales perdent leur financement historique, à hauteur de 15% de leur budget.

Une pétition contre cette décision inique circule, avec déjà plus de 100 000 signataires : je ne peux que vous inviter à faire entendre votre voix.

➡️ Signer la pétition « mobilisation des artistes et professionnels de la culture contre les sévères coupes budgétaires envisagées par la Région »

2024-12-13T05:38:43+01:00mercredi 11 décembre 2024|À ne pas manquer, Le monde du livre|0 commentaire

1h30 de lectures de fantastique au coin du feu en ligne

Hop ! Notre moment de lectures et de partages autour du fantastique est en ligne, avec Stéphane Croenne, Anouchka Labonne, Chantal Robillard et Ketty Steward. Animation : Cenlivan·e. Disponible sur YouTube ou juste ci-dessous – les références des textes sont en description. Et parfois, y a un passage de chat.

Plein d’autres vidéos et captations à découvrir sur la chaîne de Nice Fictions et des Vagabonds du Rêve.

2024-11-24T23:04:33+01:00mercredi 27 novembre 2024|Entretiens|0 commentaire

Une toute nouvelle retraite créative pour « Bâtir sa fabrique à histoires » (24-28 mars)

Je suis hyper hypé (c’est vous dire) à la perspective de proposer une toute nouvelle retraite créative / stage intensif sur une semaine en 2025, sur un sujet que je ne crois pas avoir beaucoup vu enseigné en France, et pas du tout dans la sphère littéraire : organiser de A à Z son système créatif, mêlant idées, savoir, construction et production.

« Comment organiser mes idées ? Par quel bout prendre mon histoire ? Comment capturer tous les projets que je voudrais faire sans me noyer ? »

Ces questions animent quantité d’auteur·ices à tous niveaux d’expérience. L’esprit est une formidable machine à imaginer, mais mettre en ordre ses idées pour les concrétiser est beaucoup plus anxiogène. Heureusement, il existe des outils et des méthodes pour cela : le découvrir, les apprivoiser et, surtout, se les approprier forment l’objet de cette retraite, et ce sur la base des projets de chacun·e.

En gros, c’est la mise en pratique de tout ce que j’accumule sur ce sujet depuis cinq ans, partant de méthodes anciennes et analogiques comme le Zettelkasten, transformées et appliquées aux besoins de la création, et confiant aux outils modernes la plupart de la maintenance. L’idée, c’est de proposer des approches pratiques et simples pour, en un mot comme en cent, vaincre l’angoisse de la page blanche, gérer des projets de toute taille, et donner à ses envies créatives le maximum de liberté d’expression. On peut tout porter avec ces méthodes, de la courte nouvelle à la saga de la complexité de « Les Dieux sauvages » et d’Évanégyre au sens large. (Testé et raffiné au quotidien.)

Mais, contrairement à l’énorme complexité qu’on peut porter avec ces approches, la retraite et les méthodes proposées sont extrêmement simples : pas d’angoisse là-dessus. Je ne vous donnerai pas « la » parole et « la » façon de faire pendant cette retraite, mais les raisons pour lesquelles on peut se noyer dans sa création, au point de la fuir avec angoisse (been here, done that) et comment on peut y remédier avec des approches simples à la puissance décuplée par l’ère numérique. C’est leur application systématique et la mise en commun de toute idée ou notion dans le même environnement qui en débloque la force. Et si je vous proposerai des outils pour commencer, le but est que vous partiez de la retraire avec des principes, personnalisables pour vous, avec les outils que vous souhaitez.

Pour le dire autrement :

  • Je ne vais ❗️PAS❗️ vous vendre une vault Obsidian compliquée reposant sur cinquante requêtes Dataview et la nécessité d’apprendre le CSS et MySQL. Faut arrêter avec ça.
  • Je vais vous exposer un tas d’idées simples, qu’on va mettre en pratique certes à l’ordinateur parce que c’est plus pratique, mais que vous pouvez appliquer avec des carnets et un crayon sans jamais toucher un clavier1.

Et cela se déroulera dans un cadre fantastique, chez Parenthèse Tiny House, en forêt d’Orléans, au vert et au calme, pour une semaine à consacrer exclusivement à son art (bon, et à aller donner à manger aux moutons aussi parfois, si on veut) dans une tiny house rien que pour soi. Les journées se dérouleront de la façon suivante :

  • Un matin avec présentations des notions et méthodes et/ou travaux pratiques en commun
  • Une après-midi avec un exercice long de mise en pratique et de réflexion
  • Un temps de débriefing le soir sur les leçons de la journée.

Et plus en détail :

Attention, la retraite est strictement limitée à dix places. Ne tardez pas pour vous inscrire : il nous a fallu refuser du monde sur toutes les retraites précédentes…

➡️ Le programme détaillé avec les infos logistiques

➡️ En savoir plus sur Parenthèse Tiny House

  1. Alors oui, on utilisera Obsidian, mais pas tous les jours et uniquement dans sa version de base, pour deux raisons pratiques qui n’ont rien à avoir avec l’app : pour que tout le monde utilise le même environnement pendant la retraite, et parce que c’est gratuit.
2024-11-18T01:23:12+01:00mercredi 20 novembre 2024|À ne pas manquer, Technique d'écriture|Commentaires fermés sur Une toute nouvelle retraite créative pour « Bâtir sa fabrique à histoires » (24-28 mars)

Ce dimanche à 10h : Lectures et conversations en ligne autour du fantastique

Dimanche 24 novembre se tiendra une chouette journée de tables rondes en ligne intitulée « Songes d’un jour de pluie », mutation du festival Nice Fictions, autour du fantastique. Un festival directement chez vous, c’est plutôt sympa !

J’aurai le plaisir de participer au lancement à 10h, pour un échange et des lectures avec Stéphane Croenne, Anouchka Labonne, Chantal Robillard et Ketty Steward. Animation : Cenlivan·e.

À suivre en ligne ou bien ci-dessous :

Bien sûr, allez consulter le programme de toute la journée « Songes d’un jour de pluie » pour passer la journée au chaud avec un chat d’Ulthar sur les genoux et rêver à R’lyeh l’endormie.

➡️ Le programme de « Songes d’un jour de pluie »

2024-11-18T00:18:39+01:00lundi 18 novembre 2024|À ne pas manquer|Commentaires fermés sur Ce dimanche à 10h : Lectures et conversations en ligne autour du fantastique

La Succession des Âges continue d’approcher… mais pas tout à fait encore – point d’étape

Bon, hélas, j’ai (encore) une mauvaise nouvelle, mais je crains que La Succession des Âges ne puisse pas encore tout à fait sortir au printemps 2025. J’ai arrêté de promettre mes grands dieux – « cette fois, c’est sûr, ça sortira à l’automne 2024 ! » – parce que l’envergure de l’engin dépasse tout ce que j’ai pu faire / imaginer. Je constate, avec recul, que je suis en train de faire le boulot d’une trilogie à part entière dans un seul roman. Et en termes de taille, je suis incapable de vous expliquer la forme physique que ça prendra. À ce stade, je suis obligé de me détacher de toute considération de fabrication ou de calibrage pour tenir sur la durée et : réaliser cette histoire de la meilleure façon possible, telle que je crois qu’elle doive exister.

On verra ensuite ce qu’on peut faire, et j’ai la chance immense d’avoir une maison d’édition formidable qui m’accompagne dans mes délires. (Le fait que vous aimiez et attendiez cette série en masse aide énormément aussi – ça nous aide à avoir un peu de marge de manœuvre pour tenter des trucs un peu fous. Merci.)

Parce que. Bon. Voilà.

Plutôt que vous faire encore des promesses, je vous propose qu’on fasse le point sur ce qui se passe en toute transparence. Note en passant : je travaille à plein temps sur ce bouquin, mais ma vie perso a exigé régulièrement plusieurs mois d’une attention soutenue pour : me marier, réaliser les démarches complexes de mon émigration en Australie, organiser et réaliser le tri des affaires d’une vie pour les envoyer là-bas, et m’établir ici. On ne soupçonne pas la quantité de choses qu’on peut pour acquises quand on est installé dans sa vie, du genre : avoir le bon câble de charge pour tel appareil (l’Australie utilise les prises de courant chinoises…), savoir comment l’on réalise telle démarche administrative, etc. Le bouquin a subi des retards à cause de ça aussi, mais à un moment, malgré mes meilleurs vœux, je ne suis pas énergie pure, et la vie doit vivre.

Donc, sous vos yeux ébahis, voici un aperçu du classeur Scrivener de « Les Dieux sauvages ».

La réalisation d’un texte de cette envergure passe environ par trois grandes étapes :

  1. La production du texte à proprement parler (duh), ce qui passe par l’idéation (on fait quoi ?), la construction (on le fait comment ?) et évidemment la rédaction.
  2. Les corrections personnelles : je reprends et évalue ce que j’ai fait, et lui donne une forme aussi finale que possible, avec intégration des retours des bêta-lecteurs.
  3. La correction éditoriale : j’ai accompli le meilleur effort possible, je passe maintenant ça à ma fantastique directrice d’ouvrage, Florence Bury, avec qui nous porterons le tout plus haut encore ensemble.

La Succession des Âges comporte 8 gros actes projetés. Pour pouvoir commencer à alimenter Florence en amont en raison de l’envergure invraisemblable du travail, j’ai fait une pause dans la rédaction à la fin de l’Acte VI pour effectuer mes corrections personnelles et terminer la rédaction en parallèle du retravail éditorial (ça paraît de la haute voltige comme ça, mais on l’a fait sur tous les tomes à partir du 2. C’est plus efficace comme ça). J’en suis là :

Les Actes I à V ont été rédigé et corrigés (étapes 1 et 2). Dans ce processus, le manuscrit a perdu près de 500 000 signes, soit l’équivalent de la moitié du tome 2, alors que j’ai rajouté des scènes… Un colossal travail de dégraissage, de concision, d’efficacité, de recentrage de l’énergie de l’intrigue. J’avoue que je ne suis pas peu fier d’avoir réussi ça.

L’Acte VI est rédigé, je dois le corriger (étape 2 en cours). C’est l’un des plus gros du bouquin à ce stade, et je sais qu’il a besoin de coupes et de recentrages sur les enjeux. Je sais aussi globalement où, donc y a pu qu’à.

Les Actes VI, VIII et les épilogues doivent encore être rédigés (étape 1). Sachant que, bien évidemment, je sais ce que je vais y faire… J’arrive à la fin que j’avais envisagée dès mes premières réflexions sur cette saga en… 2016. La majeure partie des fils possède déjà son architecture de détail, je sais l’ambiance que je vise, il reste des points de logistique à organiser, mais globalement, je vais surtout avoir affaire à une longue phase de rédaction finale (puis de correction personnelle).

Souvenirs, souvenirs.

Je sens aujourd’hui très clairement ce que j’appelle « l’appel d’air de la fin ». C’est-à-dire : la majeure partie des choses sont à présent décidées et figées ; la rédaction a depuis longtemps franchi le point de bascule où elle s’entraîne avec son propre élan. À l’échelle d’un projet aussi dingue, ça n’est pas aussi simple que laisser filer l’écriture – I wish – mais assurément, la dynamique du projet est dans sa phase de descente et d’atterrissage. La ligne d’arrivée, bien que lointaine, est en vue ; la complexité s’est suffisamment réduite pour pouvoir commencer à habiter tout entière dans ma mémoire de travail. Et, après le travail invraisemblable de ce livre et l’épuisement qu’il a déclenché en 2021, je vous avoue un immense soulagement.

Et donc, on continue.

Le manuscrit des cinq premiers actes annoté (en recto) et à présent corrigé (l’écart de ma main fait exactement 20 cm)…
… et l’Acte VI imprimé et annoté, prêt à la correction (imprimé en recto verso, par contre)
2024-11-14T04:24:27+01:00lundi 11 novembre 2024|À ne pas manquer, Journal|6 Commentaires

Procrastination podcast s09e04 – Les prologues

procrastination-logo-texte

Deux semaines ont passé, et le nouvel épisode de Procrastination, notre podcast sur l’écriture en quinze minutes, est disponible ! Au programme : « s09e04 – Les prologues« .

Le prologue le plus célèbre de l’imaginaire est probablement celui du Seigneur des Anneaux ; mais Lionel argue que ce n’est plus vraiment possible d’en écrire ainsi de nos jours… Qu’est-ce qui fait un bon, ou un mauvais prologue ? Quels en sont les atouts, les fonctions ? 

Estelle les adore ! Ils peuvent donner un avant-goût du premier chapitre, avancer les enjeux du récit, créer des contrastes, établir le pacte de lecture. (Et elle aime aussi les prologues mythologiques.)

Lionel les voit comme une énorme promesse narrative, qu’il va falloir payer par la suite : attention à ça ! 

De son point de vue de lectrice et traductrice, Mélanie approuve l’aspect accrocheur du prologue, et parle un peu des techniques de Brandon Sanderson.

Références citées

  • X-Files, série TV de Chris Carter
  • Game of Thrones, série TV adaptée des romans de G. R. R. Martin
  • Furiosa, film de George Miller
  • Jean Racine
  • « Les Archives de Roshar », série de Brandon Sanderson

Procrastination est hébergé par Elbakin.net et disponible à travers tous les grands fournisseurs et agrégateurs de podcasts :

Bonne écoute !

2024-11-14T04:24:03+01:00vendredi 1 novembre 2024|À ne pas manquer, Procrastination podcast|Commentaires fermés sur Procrastination podcast s09e04 – Les prologues

La série Léviathan est quasiment épuisée : dépêchez-vous de commander pour les avoir neufs

J’ai reçu un état des stocks de la trilogie Léviathan et la mer est basse : il ne reste quasiment plus d’exemplaires chez l’éditeur. Une cinquantaine de T1 en grand format, une centaine de T3, et seulement QUATRE tomes 2 neufs.

En conséquence, si vous avez envie de lire la série en neuf, je vous recommande instamment de commander maintenant tout de suite : la série va disparaître des étals, parce que, sortie il y a plus de dix ans, je peux affirmer sans doute possible qu’elle ne sera pas réimprimée.

Couv. Alexandre Fort
Couv. service artistique Seuil Image © Bertrand Desprez / Agence VU
Couv. service artistique Seuil d’après (c) Hannah Stouffer / fstop / Corbis et (c) Bill Varie / Getty Images

La trilogie Léviathan (Chute, Nuit, Pouvoir) suit le trajet initiatique d’un biologiste marin sans histoire, Michael Petersen, qui découvre les mensonges tissant son existence au cours d’une expédition en Antarctique et la nature malléable du tissu même de la réalité. Vendue en thriller, il s’agit en réalité de fantastique qui glisse vers une fantasy urbaine totalement assumée. Ma première saga, qui est complète, et mon premier grand récit choral (deux, puis trois points de vue). Avec le recul des années, je vois évidemment des tas de choses que j’aurais faites différemment aujourd’hui (l’aventure éditoriale n’a pas été non plus exempte de désaccords), mais il y a aussi des éléments dont je reste très fier, en particulier les séquences oniriques et symboliques mélangées à l’ambiance contemporaine, l’aspect roman de voyage et ses décors, la perspective du monde des mages immortels, et les combats mêlant épées rituelles, flingues et manipulations de la gravité.

Attention, contrairement à La Volonté du Dragon épuisé en papier mais toujours disponible en numérique au long cours, Léviathan n’a pas d’édition numérique et n’en aura pas, la faute aux conditions inacceptables proposées par le Seuil à l’époque de la publication de la série (et leur refus catégorique d’en discuter). Donc, quand les livres disparaîtront, ils auront disparu pour de bon, et votre seul recours sera le marché de l’occasion. Et si vous voulez tremper l’orteil dans l’océan, le premier tome existe en poche chez Points (là aussi, il n’en reste beaucoup plus beaucoup, une grosse cinquantaine) avant de vous jeter à l’eau.

2024-12-19T01:23:55+01:00mercredi 30 octobre 2024|À ne pas manquer|2 Commentaires
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