Hop, « Gris Sourire », mon conte de Noël publié gratuitement en ligne sur le site de la ville de Reims, est à présent disponible en version complète avec la publication de la quatrième et dernière partie aujourd’hui. Les liens directs vers les quatre épisodes sont :
C’est une histoire relevant, je pense, du réalisme magique, et qui s’est clairement nourrie de mon expérience de volontariat cet été à New Quay (pour les épisodes précédents, voir par exemple ici, là ou encore là).
N’oubliez pas que d’autres auteurs proposent également leurs propres contes en accès gratuit, eux aussi : ils deviendront peu à peu accessibles sur cette page. Au programme (j’espère n’oublier personne) : Sophie Dabat, Jeanne-A Debats, Anne Fakhouri, Mélanie Fazi et Thomas Geha.
J’ai beaucoup aimé 😉 Elle m’a un peu fait penser à celle de Mélanie avec le gars qui est attiré par la mer et sa femme qui tente de le sauver. Même ambiance et même impuissance.
Je plussoie aussi celle de Thomas Geha ^^.
Merci beaucoup Onirian pour ta lecture, ça me fait très plaisir ! Et je suis tout à fait d’accord, je plussoie vivement mes camarades.
Yep, c’est bien qu’on en parle un peu, de ce Destination Noël, d’autant que c’est visiblement la dernière année ! Jacques Baudou me l’a confirmé à Sèvres.
J »ai beaucoup aimé ta nouvelle, Lionel, la fin est en plus vraiment émouvante. Et pis y’a des dauphins (^^), surprenant dans un conte de noël !
Merci ! Beaucoup aimé la tienne aussi, d’une simplicité trompeuse, très sensible et élégante – superbe fin.
C’est dommage que Destination Noël s’arrête. Je suis content d’avoir pu participer à l’aventure juste à temps !
Une nouvelle belle peinture. Dans le musée imaginaire de ma mémoire, en prenant la métaphore des tableaux, j’accroche « gris sourire » en pendant de « prière à Aarluk », comme deux visions complémentaires, un sorte de yin-yang, le sourire chaleur final ici répondant au sourire-rictus antarctique, deux formes de liberté, deux variations d’une même essence, celle des dauphins, jeux et comme une sorte d’insouciance miroir-écho de celle des orques, brute et implacable. Au centre comme une décantation des deux « le sang du large », mêlant couleurs froides et chaudes, valse autour des deux pôles du désespoir et du réenchantement.
Une belle salle marine.
Merci pour ces échos et ces embruns, moi qui porte dans mon sang la montagne et la forêt j’apprécie d’entrevoir le monde des eaux par les différents points de vue que tu m’en donnes.
C’est une belle élégie à Joséphine. J’ai apprécié que tu ne dévoiles pas ce qui s’est passé là-bas, j’ai une amie dont le compagnon était militaire, ce que tu décris relate bien ce qu’elle a vécu, elle n’a pas trouvé le moyen de faire retrouver une flamme à son amant cabossé pas plus qu’elle n’a su les raisons de cette transformation… Je lui ferai lire « Gris sourire ».
Une belle nouvelle de Noël, qui remonte aux sources premières: le renouveau, la fin de l’hiver.
Waouh. Merci beaucoup Nico, c’est une superbe métaphore que tu m’offres là – je n’avais pas pensé à voir « Prière à Aarluk » en miroir de « Gris sourire » mais c’est vrai qu’il y a peut-être quelque chose. Surtout que je les ai écrites dans l’ordre chronologique que tu laisses entendre: « Prière » puis « Le Sang » et enfin « Gris sourire ». M’attendrirais-je avec l’âge ? 😉 Je ne sais plus si tu avais envie de jeter un oeil à Léviathan mais c’est encore un autre éclairage.
Merci beaucoup pour ta lecture, ton appréciation – et pour la salle marine.
J’espère que « Gris sourire » parlera à ton amie.
Si tu continues tes agissements Lionel je me vois bien faire une thèse sur toi dans qq années : Lionel Davoust, la mer est son église : orques, dauphins et lolcats.
Tu sais je pourrais ajouter « je suis Coatl » dans la salle, sur le mur opposé d’Aarluk en vis-à vis dans la pénombre, la volonté du dragon me demande pas pourquoi mais c’est un peu différent, je ne sais pas encore où l’exposer pour le mettre exactement en reliation mais qq chose me dit qu’après Léviathan je trouverai.
Depuis que tu avais évoqué un projet – que j’ai découvert après coup être Léviathan – aux Imaginales, j’étais enthousiaste (comprendre « je sais pas exactement ce sur quoi travaille Lionel mais ça promet »). Tu penses bien que j’avais envie d’y jeter un coup d’oeil, ma situation financière étant ce qu’elle était (= catastrophique) depuis la sortie je trépigne, de plus en plus au fur et à mesure que j’ai vu des infos ou interviews mais merci Père Porcher, un ami vient de me l’offrir ( et de se l’offrir parce que je répands la davoustite maladie textuellement transmissible). Donc c’est bon je l’ai -ENFIN, FOUTRENTRAILLES!.
Je me le garde pour samedi pour fêter les vacances et parce que je sens que dès que je mets un oeil là-dedans je suis mort.
T’attendrir avec l’âge, j’ai des doutes… l’ordre chrono? ouais mais pour moi le sang est médium entre les deux tonalités d’aarluk et de gris sourire. Tu te permets peut être de jouer avec plus de nuances, y compris les plus claires peut être (jouer avec certains thèmes sans virer au cucul ou au cliché étant plus difficile que de flirter avec le sombre, l’abime ou d’y plonger comme dans coatl).
Je m’efforce de faire d’Évanégyre quelque chose de volontairement différent. Évidemment, certaines préoccupations ressortent, mais je sais précisément les thèmes que je veux aborder avec ce monde et ils sont finalement assez différents des autres ensembles : mais c’est le but, me donner un défi pour m’éviter de ronronner et raconter toujours la même chose.
C’est effectivement probable, ce que tu dis sur le fait que je m’autorise davantage à être plus lumineux par moments. Je pense qu’il faut s’efforcer d’élargir sa palette pour, justement, savoir maîtriser les clairs et les obscurs. La force provient des contrastes, à mon très humble avis (et j’ai l’impression d’enfoncer une porte ouverte).
Content que tu aies La Chute ! J’espère qu’il te plaira.