Indépendamment du plaisir que l’on a à faire des rencontres, un déplacement conserve un aspect professionnel : on est là pour passer un bon moment avec des gens sympathiques – sinon, il ne faut pas sortir de chez soi -, mais il convient aussi d’être disponible à tout moment pour le public – sinon, il ne faut pas sortir de chez soi non plus. C’est donc toute la qualité d’un événement que de savoir vous mettre à l’aise ; et puis il y a les événements rares, ceux qui non seulement vous mettent à l’aise, mais vous font vous sentir en vacances – plus que ça : ceux qui vous donnent l’impression d’être reçu en famille, la totale, de la chaleur omniprésente de vos hôtes à l’odeur des petits gâteaux qui cuisent au matin.
ImaJ’nère fut de ceux-là. Installé dans une tour superbe et impressionnante, organisé par l’association du même nom et le bouquiniste Phénomène J qui est probablement la plus belle librairie d’occasion que j’aie jamais vue, avec non seulement des raretés en excellent état à prix abordable, mais tous les rayons du monde et au-delà, la convention fut un de ces événements où il se passe vraiment un truc. David Khara, Thomas Geha et moi avons passé un merveilleux moment, que ce soit pendant les journées ou la soirée mémorable qui a suivi. Merci à Jean-Hugues et Carmen pour leur accueil, leur humour et leur prévenance, à Sylvie, à Artikel, Justin, Patrice (j’espère n’oublier personne) pour leur accompagnement au fil de ces deux jours. Merci également à vous d’être venus ; ce fut l’occasion de revoir en chair et en os une foule de blogueurs et correspondants (salut à toi, Traqueur Stellaire).
En plus d’un chargement de vieux bouquins de SF improbables, je repars aussi avec un kit de base de Metal Adventures sous le bras, le jeu de rôle de pîrates de l’espace créé par Arnaud Cuidet et que j’ai enfin pu rencontrer en vrai alors que nous avions travaillé tous les deux sur les projets d’Extraordinary Worlds Studio (Arkeos). Ça a l’air bien fun et bien conçu, j’espère pouvoir le faire jouer avant 2099 (en me l’appropriant avec une sauce Albator complètement assumée).
C’était enfin pour moi l’occasion de découvrir un peu plus Angers et notamment son centre, vu que je n’en connais que le campus de l’université pour les trois jours de cours que j’y donne par an. C’est une très jolie ville, toute en blancheur, accueillante, aux nombreuses terrasses, et tout le monde est incroyablement sympa (et les filles sont magnifiques là aussi, mais je soupçonne que leur secret réside dans les compétences secrètes des coiffeurs angevins qui leur donne en permanence l’allure de pouvoir poser dans une pub pour l’Oréal, comme si elles avaient un ventilateur léger qui fait voler artistiquement leurs mèches même quand il n’y a pas un souffle de vent. Il y a de la magie – ou un usage créatif de l’antigravité – là-dessous). Il semble y faire vraiment bon vivre et ça donne envie de revenir s’y poser un peu.
Ah oui, jolie animation (surtout le fait de faire durer toute une semaine), avec une anthologie à la clef, ce qui est bien sympa!
Mais à part ça, le Lionel Davoust il s’était caché en milieu d’aprem le samedi, sans doute à courir les filles, folle jeunesse, et du coup j’ai ma p’tite dédicace de « l’importance de ton regard ».
M’en fous, d’abord, j’en ai encore la moitié à lire.
Tiens, d’ailleurs il fait faim, alors manger + terrasse + soleil + nouvelle davoustienne.
Flûte !! Je suis désolé, j’avais fait un autre saut à la boutique Phénomène J pour continuer à rapporter quelques raretés. Vraiment navré, j’espère qu’on aura l’occasion de se recroiser. 🙁
[…] matin – enfin il était plus midi – nous nous retrouvons, avec David S. Khara et Lionel Davoust, au Knock, brasserie qui est en réalité la dépendance culinaire du dernier cité. Après […]
Je confirme, c’était vraiment génial ! Vive ImaJn’ère !
Un excellent moment ! J’ai vraiment beaucoup apprécié d’avoir pu autant échanger au cours de cet événement, le facteur « petite convention » n’y étant pas étranger, bien sûr. Reste que pour un samedi où je devais rester modeste sur les achats, ce fut rapé 😀