J’ai toujours un peu de mal à définir l’objet « blog » (et peu importe que ça fasse peu ou prou quatre ans que l’objet existe dans mon cas). L’envie de fournir du contenu associée à ma prudence maladive quand il s’agit de parler de projets en cours n’aide pas à faire de cet endroit un véritable journal, mais je sens bien que, dans les moments actuels où beaucoup de choses s’alignent, comme des étoiles avant la remontée de R’lyeh, il pourrait être intéressant de lever le voile telle une danseuse orientale aux yeux de biche. Histoire que tu ne croies pas, ô auguste lectorat, que je suis en train de dilapider mes droits pharaoniques sur l’adaptation ciné de La Volonté du Dragon avec Peter Graves dans le rôle du généralissime Vasteth en buvant des margaritas à Ibiza (et c’est là que ma tendre moitié s’est chargée de me réveiller avec un seau d’eau sur la tronche parce qu’elle en avait marre de m’entendre parler asrien dans mon sommeil).
Faudrait-il faire une catégorie « Journal » ? Eli, eli lama sabaktani.
Alors, que se passe-t-il en ce moment sur la passerelle du navire ?
J’ai rendu le manuscrit final de « Au-delà des murs » hier ; j’ai rendu il y a une semaine celui de « Les Questions dangereuses », à paraître dans Dimensions de Capes et d’Esprits II , un gros morceau (90 000 signes) qui fut assez joussif à écrire une fois que je me suis glissé dans la voix voulue (et où je tue plein de figures historiques que j’aime pas). Deux nouveaux textes demandés ; j’ai achevé la version subdéfinitive hier de l’un et j’attaque l’autre aujourd’hui.
Ce sera juste à temps pour enchaîner sur les corrections du gros morceau, le « thriller », bien sûr – je mets thriller entre guillemets car je ne suis plus très sûr de ce qu’est ce livre. C’est contemporain, il y a des éléments du roman à suspense, il y a de l’ésotérisme, ce devrait donc être un thriller ésotérique, mais… Je ne sais pas. C’est tout ça à la fois et autre chose en même temps. C’est un projet auquel je réfléchis depuis des années et dans lequel se trouve une multiplicité de thèmes et de parcours de personnages. C’est une fresque, c’est en même temps ramassé dans le temps, c’est de l’aventure, c’est parfois violent, parfois contemplatif. Il me reste à amener ce livre au meilleur niveau possible et à espérer qu’il sache toucher ses lecteurs.
Mékitutu ?
(pardon, mais qui tues-tu ?) (allez, au moins un nom !)
Moi ? Personne. Toute ressemblance, etc. *air angélique*
C’est …
* pan! pan!! *
Cherche pas trop à catégoriser ton Thriller truc truc, comme c’est parti les universitaires le feront pour toi ! gnarkgnark!!!!
Tu tues le publicitaire qui fait des spots pour la Bretagne avec des mecs en cirés jaunes?
J’ai loupé ça 🙂