J’ai un mois de retard sur cette info mais d’une part, elle a peu circulé, d’autre part, elle mérite de circuler : en juin dernier ont été remis les Science Fiction and Fantasy Translation Awards, qui visent à récompenser le travail de traducteurs de l’imaginaire de langues étrangères vers l’anglais. Il est très agréable de voir la traduction récompensée et reconnue, mais aussi quand il s’agit de l’apporter aux territoires anglophones, où la pénétration des littératures étrangères reste très faible. Bravo donc à tous les lauréats, mais aussi au jury pour cette initiative, qui est en plus dotée d’une somme monétaire divisée entre l’auteur et son traducteur (ce qui est rare).
Long Form Honorable Mention
The Golden Age, Michal Ajvaz, translated by Andrew Oakland (Dalkey Archive Press). Original publication in Czech as Zlatý Věk (2001).
Long Form Winner
A Life on Paper: Stories, Georges-Olivier Châteaureynaud, translated by Edward Gauvin (Small Beer Press). Original publication in French (1976-2005).
Short Form Honorable Mention
“Wagtail”, Marketta Niemelä, translated by Liisa Rantalaiho (Usva International 2010, ed. Anne Leinonen). Original publication in Finnish as “Västäräkki” (Usva (The Mist), 2008).
Short Form Winner
“Elegy for a Young Elk”, Hannu Rajaniemi, translated by Hannu Rajaniemi (Subterranean Online, Spring 2010). Original publication in Finnish (Portti, 2007).
Special Award
In addition to the standard awards, the Board of ARESFFT presented a special award to British author and translator Brian Stableford in recognition of the excellence of his translation work.
(Je suis particulièrement heureux de voir récompensé Edward Gauvin, qui avait réalisé l’excellente traduction de “L’île close” et qui se bat pour faire entrer l’imaginaire français aux États-Unis.)
“Small Beer Press” ?
Avec un titre pareil, bizarre que les français ne percent pas !
Woaouw, il y en a un qui s’est traduit lui-même !
J’ai eu du mal à ouvrir la page pour le lire, mais oui, je suis bien contente aussi. Pour ton traducteur et pour Stableford. Et pour celui, ou celle, qui s’est traduit lui, ou elle, même 😉
Ca inspire à tenter de se traduire soi-même en tout cas 🙂