De retour d’un festival Rue des Livres toujours très sympa : une organisation gentille comme tout, une équipe Critic au taquet comme toujours, et le plaisir de retrouver la bande de l’imaginaire rennaise et d’ailleurs. Le joie de pouvoir glisser quelques mots de plus, dans la confidence, sur les projets en cours, notamment la série chez Don Quichotte qui suit son bonhomme de chemin et que je meurs d’envie de voir enfin diffusée, les nouvelles à paraître – la prochaine sur Évanégyre, ce sera en mai, dans l’antho annuelle du festival Imaginales. Le bonheur de retrouver les lecteurs fidèles, les blogueurs (dont Lelf, qui a déjà publié un compte-rendu et des photos de son côté), et aussi celui de faire de belles nouvelles rencontres. Une impression un peu bizarre, aussi, dimanche, tandis que nous étions plusieurs suspendus aux nouvelles du Japon, ceux d’entre nous équipés de smartphones relayant les dernières informations aux autres, dans le désolement, l’incrédulité et, aussi, la crainte. La sensation un peu creuse, pour ma part, que quel que soit le prestige dont se pare la littérature, quelle que soit sa force, pourtant tangible, capable de déplacer les montagnes et soulever les peuples, nous restons toujours un peu des terroristes de bac à sable qui jouent à se faire peur face à la puissance brute des éléments et aux tragédies atroces et crues qui viennent poignarder la réalité.
Belle formule, mais les tragédies SONT la réalité. Mon amie Yuko fuit vers en sud en vrai, les grands-parents de Michi n’ont réellement plus de maison.
Il ne me semble pas avoir dit le contraire, justement.
Rue des Livres, toujours aussi sympathique. Vraiment ravi d’avoir pu discuter, c’était un plaisir.
Dommage que le contexte actuel soit si terrifiant. Face au réel, on est si peu de chose finalement :/
De même, ravi de t’avoir revu à ce festival 🙂