Sachant que, d’après la plaisanterie, tout travail est :
- Facile
- Lucratif
- Honnête
Deux possibilités au choix parmi les trois.
Et que l’écriture n’est ni :
- Facile
- Lucrative
- Honnête (ça se saurait)
Peut-on en déduire que l’écriture n’est pas un travail ?
Vous avez deux heures.
(Cette fois c’est bon. Problème de conflit d’horaires entre serveurs.)
J’y répondrai que si l’écriture n’est pas un minimum honnête, c’est qu’il y a un truc qui cloche. 😉
lol, ça me rappelle Hubert Reves quand j’étais gamin, qui expliquait sur une K-7 audio que l’univers était en expansion. J’ai arrêté de me demander quel était ce sur quoi il s’étendait, ça me faisait bugger.
Same result…
En tous cas, l’écriture n’est pas un poulet sans plumes auquel il manque le manche. Ou alors si ?
Le schmilblick est vert.
…pas de ce côté de l’Atlantique, en tout cas…
Il suffit de noter la différence majeur entre équivalence et implication =>.
Ça me fait penser à du s’il fait beau, je sors.
^^
Et le monsieur gagne un Internet tout neuf !
Bien joué. 😉
Suis en mode concours Lionel, alors si en plus on me file des perches pour retrouver mes vieilles expériences philosophiques… Attention rhétorique et sophisme à tous les étages:
Si c’est un sujet de philo, classiquement tu vas à l’étymologie :
Travail vient du latin « tripalium »
1 Instrument de torture à trois pieux utilisé par les Romains de l’Antiquité pour punir les esclaves rebelles. (On remplace esclaves par idées ou inspiration.)
2 Instrument servant aussi à ferrer de force les chevaux rétifs. (on remplace chevaux par inspiration ou muse pour la personnification.)
Ecriture : ‘le radical est à chercher du côté de scrupus (« pierre pointue »), scrobis (« trou creusé dans la terre] »), scrofa (« truie, animal qui gratte la terre ») »
On en déduit que la personne écrivant utilise un instrument pointu (stylo, crayon et l’épée de la raison pour les outils littéraires narratifs et autres) pour creuser le terreau de ses idées, tâche qui peut se révéler salissante – si elle est bien faite- Pour cela il va s’imposer lui-même le passage de la mise en écriture -qui vaut bien le tripalium comme instrument de torture!- afin de ferrer le cheval fougueux de son inspiration rebelle.
Donc, l’écriture est un travail.
Un travail pénible, non rentable financièrement à moins d’être Levy ou Werber), et facile (parfois… et même sans ça, quand l’inspiration fait défaut le côté rédacteur technique est toujours là, du moins pour moi) Il est selon un autre point de vue par un paradoxe intrinsèque simultanément lucratif (qu’est ce qu’on apprend sur soi! et le reste), honnête (parce qu’on bout du compte le seul ou du moins le premier juge c’est soit même et que si on est malhonnête envers soi-même, comment écrire?) et difficile (les chevaux sont entêtés) voire parfois malhonnête (des fois on n’a pas envie d’être honnête avec soi-même ou de regarder l’abime)
En conclusion l’écriture est un travail: travail facile, lucratif et honnête, difficile, non lucratif et malhonnête.
Après la réponse du logicien, la réponse de la sensibilité : l’autre monsieur gagne un Internet usagé, mais il a beaucoup servi, appris sur lui-même, il est doux au toucher et connaît plein d’histoires drôles ou tristes.
Mélanie Fazi : Tut tut, l’écriture n’est pas honnête, allons, nous le savons bien, nous prétendons le contraire mais c’est pour nous donner bonne conscience. C’est une occupation suspecte, comme bibliothécaire, prof ou – gasp – poète.
(de toute façon, le reformatage à zéro est pas possible ^^)
[vous me connaissez trop bien, monsieur Davoust]
Et il me claque un « j’aime »! Salopiot! M’en fous, je me vengerai 🙂
Toi en coup de coeur Imaginales 2012, moi lecteur, et c’est l’année du Dragon d’Eau -pour nous deux-: c’est clair en In ou en Off t’auras droit à une soirée lecture davoustéenne spinalienne.