Auguste lectorat, je dis groumf car, en cette période où beaucoup de chroniques et d’actus tombent, je peine à trouver un équilibre intelligent entre articles sur tout et rien, et relai des infos qu’est ce blog. Notamment, tu as peut-être remarqué un ton un peu plus impersonnel dans les articles qui signalent entretiens et revue de presse, ce qui ne me plaît qu’à moité (c’est plus sympa de dire salut, ça va, c’est lundi matin, on a la tête à l’envers, c’est pas grave, bon courage tout le monde, je vous mets une petite Cracotte avec ça ?) mais il y a une raison : me faire gagner du temps. En effet, par la magie des bases de données et de la haute sorcellerie de WordPress, grâce à la v5 du site, je n’ai plus à entrer les informations plusieurs fois. Par exemple, d’un coup de requête qui va bien, je peux dorénavant sortir toute la revue de presse relative à Léviathan : La Nuit, par exemple, ou tous les entretiens qui tournent plus ou moins autour du livre (encore en travaux) une fois que ça a été posté ici.
Du coup, cela implique que les articles puissent fonctionner débarrassés de leur contexte de leur publication pour apparaître dans un listing. Et là, le lecteur, si je lui parle de Cracottes alors qu’il lit ça un samedi à 1h42, il se dit que j’abuse de la mousse de polyuréthane, forcément.
Dis-moi tout, auguste lectorat : ce petit côté moins personnel te choque-t-il ? T’en tamponnes-tu royalement le coquillard ? On n’est pas des sauvages, on peut peut-être faire mieux.
Non, non, le coquillard me semble tout à fait tamponnable. On peut s’y mettre à plusieurs, si besoin.
En revanche, la sécheresse des billets me paraît impardonnable : il convient d’humecter tout ça et vite (à la mousse de houblon fraîche, si possible).
Pour le coup, je serais plutôt du côté des tamponneurs (à condition d’avoir un bon gros tampon et de l’encre waterproof). L’actu, ben c’est l’actu (captain obvious ftw ), je ne trouve pas choquant qu’elle soit un peu épurée.
Après, les blogonautes ont, je pense, l’habitude de lire des articles hors contexte, n’étant pas connectés 100% du temps pour tout lire en temps réel (et depuis que les articles pré-programmés se sont répandus, la temporalité s’est faite encore plus floue). La personnalisation ne choquerait donc pas non plus (yeah, un pt’êt’ ben qu’oui, pt’êt’ ben qu’non dans la plus pure tradition normande 😀 ).
Ce coquillard-là me paraît un tantinet difficile à tamponner…
Et… la mousse de polyuréthane, c’est bon ?
Ca fait des miettes.
Dans la mesure où de temps en temps tu nous donnes de tes articles délires genre le drame des caddies échoués en milieu urbain ou dernièrement ta lettre de préavis, le côté fonctionnel des notes signalant les articles ne me gène absolûment pas. Tu ne vas pas nous faire un tétralogie wagnerienne à chaque fois non plus 😉
Vous êtes les meilleurs 😀 (J’avoue que c’est plus simple pour moi comme ça…)
Promis, au prochain salon, j’essaie de venir en coquillard. (J’ai bien dit « essaie » 😉 )
Enfin une personne qui connaît cette magnifique expression qu’est « on s’en tamponne le coquillard ». Je ne peux qu’applaudir.
Sinon, moi le relais des chroniques et entretiens brut de décoffrage ne me dérange pas plus que ça. Alors si en plus ça te fait gagner du temps…
Mais je ne suis pas contre une petite envolée lyrique de temps en temps. Je suis curieuse de voir ce que des remerciements (ou toute autre remarque sur tes admirateurs) à la sauce Lionel Davoust peuvent donner…
« Moi, tous les matins, crac-crac »
Bah évidemment que tous les matins, crac-crac. Le soir aussi. Faut profiter de l’existence, quoi. 😉
(Je prends trop les remerciements au sérieux pour l’instant pour me lâcher dessus… mais ça viendra peut-être. J’étais très content d’avoir placé Edouard Baer dans mon discours de remerciement pour le prix Imaginales. ,:) )